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Archives pour la catégorie ‘Parapente’

La faune de Patagonie et la Terre de Feu

03/01/2010 8 commentaires

Toujours en direction du sud, nous arrivons à Commodoro Rivadavia, grande ville pétrolière où l’on sent que l’argent ne manque pas. On trouve donc de tout là bas et nous ferons réparer nos réservoirs chez un soudeur plastique. Fini les fuites, à nous les douches !
A quelques kilomètres de là se trouve Rada Tilly, petite ville dortoir où vivent les rois du pétrole locaux dans de grandes villas au bord de l’océan. Nous y rencontrerons Gunther qui nous invitera à décrotter et laver notre van chez lui. Un mirador surplombe la ville et une loberia, lieu où vivent les lobos, en français les otaries ou lions de mer.

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

Plus loin sur la route 3 se trouve Caleta Olivia, village lui aussi pétrolier. A la sortie de la ville nous nous régalerons du spectacle des Otaries sur la plage, à quelques dizaines de mètres de notre bivouac.

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

En s’enfonçant dans les terres, par une piste graveleuse, nous rejoignons le « monument national du bosquet pétrifié ». Il y a quelques centaines de millions d’année une forêt d’arbres gigantesques fût détruite par une éruption volcanique. Le souffle coucha les arbres qui furent ensuite recouvert par les cendres de l ‘éruption. Les troncs étant de ce fait protégés de toute oxydation, un lent processus de minéralisation suivit. Cellule par cellule le minéral prit la place du végétal. Aujourd’hui, grâce à l’érosion, quelques un de ses troncs resurgissent du passé, comme intacte. C’est très impressionnant.

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

De retour sur la côte atlantique on bifurque assez rapidement vers une piste qui nous amènera jusqu’à Puerto San Julian. Sur le chemin, nous verrons à nouveau des otaries depuis le haut d’une falaise. Chose étrange, elles sont perchées sur un rocher! Mais comment sont – elles montées là? Peuvent-elles en redescendre avant la marée haute? Nous ne le saurons pas.
Sur la péninsule juste en face du village se trouve une réserve naturelle. Les Argentins aiment à y venir pêcher sur les grandes plages de galet. De là nous aurons la chance d’apercevoir une poignée de toninas jouant dans les vagues à 50 mètres des pêcheurs.

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Toujours plus au sud, nous nous arrêterons au Parque Monte Léon dans lequel l’on peut voir beaucoup de Guanacos (comme partout au bord des routes de patagonie), une colonie de pingouins de Magellans, des cormorans impériaux sur une île anciennement appelée « la isla del Guano » car plus de 10.000 tonnes d’excrément d’oiseau en furent exploité. C’était la plus grande exploitation argentine de Guano avant que la zone ne soit protégée.

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Nous nous arrêterons à Rio Gallegos, dernière ville avant la frontière chilienne, dans l’unique but de nous ravitailler avant la Terre de Feu. Le plein fait, je vérifie les niveaux du moteur. J’ai la tête dans le moteur quand une bourrasque de vent décroche le capot de son support qui vient s’écraser sur mon crâne. Je dois être le seul touriste qui ai réussi à se faire un trou dans la tête dans une station essence. L’aimable patron de la station nous file un peu d’alcool pour désinfecter puis deux casquettes et un bol à maté aux couleurs de la station essence!

Nous bivouaquerons ensuite à quelques kilomètres de la frontière chilienne , au bord d’un petit lac se trouvant dans l’œil d’un ancien cratère de volcan. C’est bien joli.

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Le lendemain après les formalités de douane classique , nous roulons jusqu’au détroit de Magellan, lieu où il faut prendre un bac pour rejoindre l’île de la terre de feu. Après le bac et jusqu’à la frontière Argentine la route n’est plus qu’une mauvaise piste : cette portion de route se trouvant au Chili n’est quasiment emprunter que par des argentins. Du coup, le gouvernement chilien ne voit pas pourquoi il l’asphalterait…

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Après les formalités de sortie du Chili puis d’entrée en terre de feu argentine, nous filons jusqu’à Rio Grande, ville paisible qui ne manque de rien, sauf peut être d’un peu de chaleur.
De là nous irons voir un bateau échoué sur une plage à Cabo San Pablo. Bien qu’il soit la depuis longtemps, on peut encore entrer a l’intérieur (attention c’est dangereux) et voir sa cargaison: des centaines de sac de ciment !

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Plus au sud, on s’arrêtera à Tolhuin, au bord de l’impressionnant lac Fagnano. Long de 100km et large de 6km, le fort vent de la région crée des déferlements de vagues sur la plage où nous sommes. On se croirait au bord d’une mer. Je ne me lasserai pas d’observer une mouette aux ailes bien allongées qui plonge au vent des vagues pour emmagasiner de l’énergie et ne jamais avoir a battre des ailes. C’est fantastique, un style de vol inaccessible pour un parapentiste…

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Quelques heures plus tard, après avoir traversé de jolie vallées aux sommets enneigées, nous arrivons à Ushuaia, ville sans grand intérêt à part sa position géographique au bord du canal de Beagle, point de passage quasi obligé pour tous les bateaux voulant rejoindre l’Antarctique dont les premières glaces se trouvent à un peu plus de 1000km de là.
Nous passerons une première nuit au pied du Glacier Martial, surplombant la ville. Là, nous connaitrons avec grand plaisir la famille française «une étoile dans le cœur » qui voyage depuis deux mois maintenant dans un camping car bien spacieux. Le lendemain matin nous monterons au glacier, à pied et sous la pluie. De retour à midi, alors que nous sommes en plein déjeuner, une petite voiture chargée de deux parapentistes se gare juste à côté de nous. Incroyable ! on profite de la dynamique pour remonter à pied au glacier, cette fois sous le soleil et pour y décoller avec une superbe vue sur la baie d’Ushuaia. Si avant de partir pour ce voyage on m’avait dit que mon premier vol en Argentine serait à Ushuaia, je ne l’aurai pas cru !

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Alors que je suis encore en l’air, j’aperçois nos amis les « Maricola »sur le parking du glacier. Génial , demain soir c’est la veillée de Noël, on la passera donc au bord d’une falaise le long du canal de Beagle, avec une vue sublime sur Ushuaia, le tout à trois équipages : Nicolas Marianne et leurs 2 enfants Zoé et Timo , puis Gwenn, Seb et leurs deux enfants Maéva et Robin et nous deux.
Au menu, du champagne, une soupe à la betterave (=barszcz; et oui il fait froid !) , du foie gras, un poisson en papillote au feu de bois accompagné d’une sublime ratatouille puis de bonnes grillades et leurs crêpes de pomme de terre pour finir sur une bonne charlotte poire pêche.

Le 25 décembre en Terre de Feu est synonyme d’ assado (ou barbecue) pour les argentins. A 9h du matins le débarquement commencera. A deux pas de notre bivouac se trouve une belle forêt ou le barbecue est permis. A 12h le parking est plein et les agneaux entiers cuisent lentement.
Pendant ce temps là, nous profiterons d’une belle journée d’été pour faire une rando le long du canal. Après quelques heures de marches nous seront bloqué par une rivière. Un câble électrique est tendu entre les deux côtés. Est-ce raisonnable d’essayer de passer? Pas vraiment. Mais nous sommes au bord du canal et sur la plage se trouve de nombreux rejets de la mer: «  bouts de bois, ficelles, boites en plastique… ». Juste pour le défis je fabrique une nacelle qui nous permettrais de relier l’autre rive… Et ça marche !

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En soirée nous rejoindrons le parque de la Terre de Feu situé de l’autre côté de la ville. Le lendemain nous randonnerons dans ce parc, le long d’un lac qui nous amènera jusqu’à la frontière avec le Chili, puis encore sur notre faim, nous enchainerons avec une belle grimpette vers un sommet tout proche qui nous offrira une belle vue sur le bout du monde…

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

De là nous quitterons la zone d’Ushuaia pour revenir dans la belle vallée montagneuse toute proche. Au Cerro Castor ( = montage castor), nous bivouaquerons sur les pistes de ski. Au matin une voiture nous réveille. Ce sont les deux parapentistes de l’autre jour ! Ils redescendent du décollage car il y a trop de vent. Nous irons nous promener dans la neige, jusqu’au sommet de la montagne. La vue est spectaculaire. On se croirait en haute montagne alors que les sommets ne dépassent pas les 1300m .
Le vent n’ayant pas vraiment diminuer en fin de journée, nous quittons la montagne pour retourner au bord du canal, cette fois ci dans un endroit plus reculé, plus au sud encore qu’Ushuaia, où nous retrouverons nos amis les « maricola ». De l’estancia Moat ( ferme Moat) où nous sommes, il est possible d’aller à pied jusqu’à la pointe sud de la Terre de Feu. Nous ne manquerons pas la balade, parfois au soleil et quelques minutes plus tard sous la pluie et gagnerons assez facilement le bout du bout. Nous sommes 5km plus au sud que la latitude 55°, au pied d’un phare basique.
C’est le point le plus austral de notre voyage qui contraste bien avec la latitude 12° , au nord de Salvador de Bahia, où nous étions il y a quelques mois seulement….

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Après une nuit en compagnie de nos amis, le démarrage de la voiture fût impossible. Que se passe t-il ? Nicolas devra nous extirper du bord de mer pour nous remettre sur la piste puis, en nous tirant il a été possible de démarrer en seconde. Nous ne demandons pas notre reste et filons illico vers Rio Grande pour voir un mécano-électricien. Arrivé à la ville, plus de problème en apparence. Après une nuit sur un parking où nous retrouvons par hasard nos nouveaux amis «  Gwenn et Seb » et partageons un sympathique petit apéro dont les niçois ont le secret. Au petit matin la voiture démarre, mais difficilement. Nous passons par sécurité au garage Fiat qui ne détecte pas la panne mais nous offre un t-shirt et une nouvelle casquette. Ça fait maintenant 7 casquettes en 6 mois !
Nous prenons la route, rassuré , en direction de Punta Arenas au Chili où nous devons renvoyer par la poste le biplace que Denis nous avait prêté.

Malheureusement pour nous, en plein milieu de la terre de feu chilienne, sur une piste peu fréquentée, nous retombons en panne, il est 21h30… rapidement un chauffeur routier s’arrête, comme à chercher l’origine de la panne avec nous, puis un second, un troisième et au final 8 personnes mettrons du leur pour nous aider, sans succès.. Vers Minuit on baisse les bras, un camion nous tirera pendant quelques kilomètres jusqu’à une ferme où nous attendrons le lendemain jusqu’à 11h pour qu’un minibus nous retire pendant une quarantaine de kilomètres toujours sur de la piste mais de jour cette fois-ci c’est moins dangereux, pour atteindre le prochain village. Là, les mécanos d’une société pétrolière veulent bien nous aider et trouve la panne … électrique ! la servo-valve de la pompe à carburant n’était plus alimentée ce qui coupe l’alimentation en gasoil du moteur… un petit pont électrique plus tard, et c’est reparti avec plus de frayeur que de mal et l’on grâce à eux nous éviterons de passer nouvel an dans un garage…

Nouvel An à Punta Arenas
Pour fêter le bicentenaire du Chili, la municipalité a organisé des concerts et un feu d’artifice sur la promenade cotière. A minuit , nous sommes nombreux sur la plage à s’émerveiller devant le spectacle. «  que lindo ! Que merveillosa ! «  s’esclaffe un habitant de la ville, le groupe sur scène commente les festivités:   Viva Chile ! Viva Magellanes ! Viva la libertad !

Après le feu d’artifice, place à la musique. Salsa et reprise de buena vista social club font bouger la foule, grand comme petit, jeunes comme vieux, tous s’amusent, l’ambiance est tranquille.

Le lendemain, après une bonne grasse mat’, nous allons explorer le sud de la péninsule de Brunswick, sud absolu du continent Américain (la terre de feu étant une ile). En ce 1 Janvier 2010 il fait plutôt beau et tout le long des 50km de piste, les Chiliens sont de sortie avec leurs tentes et surtout leurs barbecues. Lorsque nous nous approchons de la fin de la piste, on a bizarrement l’impression de rentrer au coeur du chili : d’un côté le détroit de Magellan, de l’autre la forêt dans son état le plus sauvage, pleine de bois mort, combustible parfait pour la cuisson des demi-moutons, saucisses et autres grillades que des centaines de grilles attendent avec impatience.

Lorsque la piste devient trop mauvaise pour notre embarcation, on continuera à pied d’abord 5km sur de la piste à 4×4 puis 5 autres kilomètres sur une plage de galet avant d’atteindre le phare de San Isidro, phare en dur le plus au sud du contient.

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

ps: désolé pour le pâté, on fera plus court la prochaine fois ;o)

Les deux paragraphes suivant on été rajoutés après la publication de l’article:

Quand nous étions à Moat, lieu-dit au sud-est d’Ushuaia, j’ai profité d’une bonne brise pour faire quelques virages le long de la plage. Ce fût donc mon vol le plus austral du voyage !

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Panne Moteur
Sur le chemin retour de la terre de feu, nous sommes resté planté 15h sans comprendre l’origine de la panne. Ce n’est que plus tard (en lisant l’étude technique du véhicule…) que nous avons compris: l’amortisseur étant cassé, les vibrations et chocs de la piste étaient directement transmis au châssis. Le Ducato est équipée d’une sécurité qui coupe l’alimentation en gasoil en cas d’accident…c’est cette sécurité qui se déclencha. Il fallait juste savoir que le bouton pour réarmer la sécurité se trouve bien caché sous le capot moteur…

Argentine, deuxième volet

18/12/2009 8 commentaires

Plus de 5 mois sont passé depuis notre arrivée et notre première visite de l’Argentine. A l’époque il faisait froid, aujourd’hui ça chauffe. Après avoir visité les Cataractes côté argentin, on continue notre longue descente vers la Terre de Feu. La première étape se trouve dans la région Missiones qui porte ce nom car il s’y trouve des restes de missions jésuites, dans le même esprit que celle visitée en Bolivie quelques temps plus tôt. Malheureusement celle là, certes en pierre, sont en ruine car les jésuites furent chassés en 1767 et les « villages » abandonnés puis détruit par lors des différentes guerre. Nous en visiterons trois parmi la trentaines présente dans la région. Les missions regroupaient plus de 140.000 habitants en 1732.

Argentine, deuxième voletArgentine, deuxième voletArgentine, deuxième voletArgentine, deuxième volet
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De là, nous filons vers Cordoba. Le long de la route les champs sont inondées et certain poteaux électriques couchés. Nous avons passé une nuit dans une station service au milieu des gros camions qui parcours les routes argentines. La nuit sera mouvementé tellement le vent soufflera, accompagné de pluie diluvienne. cqfd. Depuis la frontière avec le Brésil, verdoyante, humide et vallonnée, nous évoluons lentement vers un paysage d’abord bien plat, avec peu d’arbre, dégageant la vue. La place du ciel est de plus en plus grande et occupe les trois quart de notre champs de vision.

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Argentine, deuxième volet

A Cordoba, changement de décor: c’est l’alerte sécheresse! Il n’a pas plus depuis 9 mois et la végétation commence à grincer des dents. A 40km de la métropole se trouve Carlos Paz une ville plus tranquille où nous irons chez les parents de Juan, que nous ne connaissons pas directement mais par le biais d’Hélène, ma sœur. Elle a rencontré ce fameux Juan dans l’avion juste avant d’atterrir à Buenos Aires il y a déjà deux ans. Nous arriverons chez eux le soir et l’accueil est tout de suite très chaleureux, comme si nous étions ses propres enfants alors que nous ne nous connaissions pas encore. Nous profiterons de quelques jours bien reposant pour effectuer quelques réparations préventives pour le véhicule et pour visiter les alentours. Tout d’abord la ville de Cordoba puis les villages du sud, peuplés de colons germanophone allant jusqu’à reproduire leur mode de vie à l’identique: choucroute, Oktoberfest, chocolat artisanaux, bockwurst et autres… le lieu est dépaysant pour les argentins mais pour nous c’est juste comme à 10 km de chez nous.

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De là nous nous allons 50 km au nord à La Cumbre, son village et son spot de parapente. C’est là qu’ Andy Hediger, pilote suisse de renommé mondiale, s’est installé. Malheureusement depuis quatre jours le temps n’est pas au beau fixe. Il fait froid, nous avons remis nos pantalons et sortis nos vestes. Le vent souffle d’abord nord, la bonne direction pour le décollage, mais beaucoup trop fort, à 13h30 presque plus de vent, ça à l’air trop parfait… A 14h tempête de sable venant du Sud et le vent du Sud ne s’arrêtera pas pendant les trois jours suivant, ce qui nous motivera à continuer notre route.

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Le lendemain nous atteignons Merlo, situé au sud de la chaine montagneuse de Cordoba.
La montagne y est ici plus impressionnante avec des sommets à 2300m. Sur une route d’altitude nous aurons le spectacle d’un groupe de condor en plein repas. La météo est toujours aussi mauvaise et la montagne resta dans le nuage pendant les deux jours où nous étions là.

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La prochaine étape se trouve à 1000 km au sud. Pour rejoindre la Péninsula Valdès on traversera la Pampa quasi en ligne droite ! Les routes sont bonnes mais ennuyeuses, sans trafic et presque sans virage. La paysage, à nouveau tout plat et plus varié que dans notre imaginaire. Au bord des routes se trouvent d’immenses champs dans lesquels se cachent de nombreux arbres rendant le paysage moins monotone.

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Argentine, deuxième volet

La Péninsula Valdès

Souvenez vous, en juillet nous quittons Buenos Aires pour aller voir les Baleines à Puerto Madryn. La boucle est bouclé ! Après 141 jours, 4 pays et 26000 km nous retrouvons nos traces.
Pour notre grande joie il reste quelques dizaines de baleines qui non pas finies d’allaiter leur petit. Le spectacle est toujours aussi splendide depuis la plage où nous avons élu domicile. Sur cette plage nous ne sommes pas seul… Nous retrouvons avec grand plaisir Nicolas, Marianne et leurs enfants (maricolatour), rencontré en Bolivie au bord du lac Titicaca.
Un soir au coucher du soleil, une petite embarcation nous mènera au plus près des colosses. Nous parcourrons aussi la centaine de kilomètres de piste de la Péninsula Valdès pour voir quelques centaines d’éléphants de mer ainsi qu’une colonie de Pingouins de Magellan.

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En face de la péninsule, au sud, se trouve la « punta » Ninfas. Le bivouac en haut de la falaise est fort agréable tant la vue est grandiose. Au loin on aperçoit les côtes de la péninsule où nous étions les jours précédant. Sur la plage en contrebas se prélassent de nombreux éléphants de mer. Par un sentier raide et terreux, il est possible de descendre à la plage pour s’approcher à quelques mètres des mastodontes. Ils bougent assez peu et se déplacent en rampant. Un mâle peu atteindre 5 mètres de long et 4 tonnes. Ils sont en grande partie constitué de graisse et quand ils s’affalent au sol leur corps s’aplatit drôlement. Ils soufflent fort du nez et communiquent à travers de long râles proche du rot. Leur museau est protubérant d’où l’appellation d’éléphant.
Un soir, alors que nous traquions des Orques qui ne se montrerons jamais, une baleine accompagné de son petit apparaissent au loin. Ils quittent la Baie pour rejoindre l’immensité de l’océan.
Après deux jours sur le haut de la falaise et au moins 5 gros orages, la piste de terre s’est transformé en mare à canard. Les 70 km de pistes sont détrempés, parfois très boueux, nous passerons dans d’énorme flaque d’eau brunâtre. Les maricola nous ouvraient la route avec leur 4×4 ce qui nous rassurait. Nous nous sommes sorti de ce pétrin sans difficulté majeur… Sauf que nos deux réservoirs d’eau propre et usé, situés sous le bas de caisse, ont perdu leurs vannes d’arrêt dans les flaques traversées!
Petite anecdote: lors d’un soir d’orage l’ambiance était tellement électrique que nous avions les cheveux qui se dressait sur la tête. Étrange non ?

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La piste principale rejointe, nous continuons notre route vers le sud. A l’approche de Rawson, ville de taille moyenne , la piste est boueuse et nous passerons à côté de la décharge municipale… triste spectacle. Comme quasi toutes les décharges en Amérique du Sud , elle est à ciel ouvert. Comme il y a toujours du vent – venant de la terre vers la mer- les sacs plastiques de notre belle société de consommation s’envolent et décorent la maigre végétation environnante sur des dizaines de kilomètres. On connait la Patagonie pour sa nature immaculée et ses grands espaces. Près des villes il faudrait plutôt parler de Pat’ agonie !

Argentine, deuxième volet

La suite de la piste 1 nous amène dans des endroits plus reculé. Nous longeons le bord de mer, cela dit en passant toujours privé, et traversons donc de grande propriété où pâturent des moutons. Les fermes sont souvent très éloignées de la piste principale et il peut facilement y avoir 100km entre elles.
On s’arrêtera rapidement à la playa Escondida pour observer quelques éléphants de mer puis s’offrira le spectacle de Punta Tombo, la plus grande réserve de Pingouins de Magellan comptant près de 500.000 individus. On se promène dans la réserve le long d’un sentier délimité par de simple pierre blanche posées au sol. De tous les côtés et à perte de vue, les pingouins creusent leurs nids à même le sol, le plus souvent près d’un petit bosquet pour s’abriter. N’ayant pas de prédateur, ils vont et viennent en toute tranquillité et ne semble pas être dérangé par notre présence. Certains curieux, souvent des jeunes qui on pas encore de nid s’approche de nous, s’arrêtent à 50cm et nous observent en penchant la tête de droite à gauche, nous regardant d’un œil puis de l’autre. Qui regarde qui ? L’interaction est coquasse, le spectacle à couper le souffle. A cette époque de l’année les bébés pingouins sont déjà nés, piaulent et sortent du nid, prudemment, accompagnés de leur maman. A la tombée de la nuit la vie dans la colonie est plus agitée. Des milliers d’adultes braillent – un peu comme des ânes- appelant leur partenaire à revenir de la pêche. De cette manière ils leurs indique où se trouve le nid.

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Argentine, deuxième volet

Pour la nuit, on s’arrêtera au bord d’une plage (Cabo Raso), seul, à contempler dans un premier temps l’orage au long sur l’océan puis les milliers d’étoiles du ciel. Le lendemain matin au réveil, une baleine et son petit longe la côte sous nos yeux émerveillés. Elle voyage sûrement depuis quelques jours en partance de la Péninsula Valdès en direction du sud, pour rejoindre son habitat naturel. Sur les rochers tout proche, une épave ajoute une touche de rouille au décor.

Argentine, deuxième volet

Brésil, alegria

05/12/2009 6 commentaires

Curitiba
Nous allons à Curitiba pour rendre visite à Vitor, un ami brésilien venu en Erasmus à l’Insa de Strasbourg . Le temps est pluvieux et nous sommes bien content de profiter du confort de sa maison. Le soir de notre arrivée nous filons presque directement à un festival de musique (lupaluna.com.br) brésilienne. Je dis presque directement car on prendra une douche quand même. C’est important de le préciser car, une fois de plus on nous demandera s’il est vrai qu’en France on ne se lave pas. Sacrée réputation… Le plus drôle reste quand même les raisons évoquées expliquant le pourquoi de ce manque d’hygiène : certains pense que l’eau est trop chère en France d’autres pensent que si on se lavait, on détruirait la couche de protection que l’on a sur le corps et qui nous aide à supporter le froid de l’hiver…Évidemment! c’est pourtant simple ;o)
Bref, une nuit de musique, une organisation standardisée, comme dans n’importe quel festival en Europe ou ailleurs et nous apprécierons quelques groupes, surtout ceux sous le chapiteau, à l’abri de la pluie ;o)

Curitiba est l’une des villes les plus riches du pays où il fait bon vivre. Le centre, par contre n’est pas spéciale, On a du mal à trouver ses repères au milieu des grands buldings. Tout autour du centre se trouvent beaucoup d’espaces verts où les habitants de la ville aiment à se rencontrer et faire du sport.

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Jaragua do Sul , Blumenau
Nous reprenons la route toujours en direction du sud, jusqu’à Jaragua do Sul, la maison mère de la marque de parapente SOL. Nous visiterons l’usine, propre, à ambiance conviviale et après avoir essayé une voile sur le site de parapente tout proche où André, le concepteur teste ses voiles, je craque et m’offre un biplace d’occasion ( 10vols!) pour remplacer celui volé lors de notre arrivée il y a bientôt 6 mois…
Le décollage n’étant pas des plus accessible, nous préférons reprendre la route le même jour. Dans toute cette région du brésil d’étrange nom de village, de société et de famille sonne nt comme famillier aux creux de nos oreilles: Blumenau, Muller, Breithaupt….. c’est peuplé d’allemand!

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Florianopolis (Floripa)
Ville créée sur une île ralié au continent par un énorme pont. Nous irons directement à l’est de l’île, sur la face atlantique. Des centaines de surfeurs flottent ( et parfois coulent) sur les énormes vagues du jour. Il ne fait pas très beau, le vent souffle de la terre, donc a contre sens des vagues, ce qui les creusent et les rends bien grandes. Exactement ce que les surfeurs cherchent ! Nous, simple pataugeurs, n’essayerons même pas de rentrer dans l’eau sur cette plage magnifique.
Normalement, quand il fait beau, il est possible de voler au dessus de ce spectacle. Je tenterais un vol, mais il sera court. Le vent est fort et turbulent et je n’ai qu’une envie, celle de rejoindre l’atterissage. Ce ne sera pas mince affaire, le vent venant bien de travers, (plutôt de la terre) il ne faut pas se laisser dériver vers l’océan pour éviter de connaitre le sombre destin d’un poisson pris dans un filet (ici les suspentes du parapente). Accéléré à fond j’attends que choses se passent, subit une belle fermeture frontale (sans gravitée) puis regagne en douceur le plancher des adeptes du bronzage.

Un poil plus au sud de l’île se trouve de grandes dunes de sable et des zones inondables préservée, juste derrière une autre plage à surfeur, tout aussi magnifique et bien plus grande. Là on se baignera quand même dans une eau à 22°C, bien fraiche comparé à la chaleur torride de l’air.

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Foz do Iguazu, Puerto Iguacu et Cidade de Leste

On nous avait prévenu: les chutes ou « cataratas » d’Iguazu sont magnifique. Et bien c’est vrai, la splendeur du lieu est quasi indescriptible. Un fleuve de plus d’un kilomètre de large chute subitement de près de 60m de haut. L’immense quantité d’eau se déverse chaotiquement et dans un fracas du tonnerre en ce lieu entourée de verdure. La nature n’ayant pas pris de cour de géométrie, il doit y avoir au total près de 3 km de chutes d’eau réparties en 270 cascades environs.
Il a beaucoup plu le mois passé et j’ai du mal à croire qu’il est possible de compter le nombres des cascades!
La plus impressionnante, « la gorge du diable », est quasi invisible du côté Brésilien, cachée derrière les nuages de vapeur dégagée par la chute elle même. Du côté argentin, on s’approche à quelques mètres de l’endroit où l’eau commence à dégringoler. C’est complètement fou, tant d’eau, tant d’énergie.. du point de vue Argentin, surplombant la chute, on ne voit pas le fond, toujours à cause de la vapeur.

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Au final, on a adoré le Brésil et surtout les brésiliens qui sont très chaleureux et curieux, ils aiment parler même si on les comprend pas, n’ont pas de gêne et chantent même s’ils ne savent pas chanter, aiment faire la fête et boire des bières, utilisent beaucoup d’expression pour dire c’est cool, trop bon… ( Beleza, valeo, legal, show de bola, fala serio, todo ben…)
Côté nature, le brésil est très riche en végétation, il y a beaucoup d’eau partout, des cascades dans tous les villages, la côte atlantique est magnifique , surtout au nord, le pays est vallonnée et très peuplé, ce que l’on pourrait regretter car tout est clôturé, même les plages sont parfois difficile d’accès.
Le coût de la vie est probablement le plus élevé d’Amérique latine, l’économie va bien, la plupart des brésiliens sont de gros consommateurs, ils ne peuvent pas s’empêcher d’acheter des chips, des boissons, dès qu’un kiosque est ouvert. Vis à vis de la langue portugaise, c’était un peu dur au début (surtout qu’ils aiment papoter) et après un mois et demi passé dans le pays, la langue est devenue naturelle, on comprend bien et on se fait bien comprendre. C’est presque dommage de quitter le pays maintenant……

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21/11/2009 5 commentaires

Niteroi, Parque da Cidade
Personne ne connaît Niteroi, grande ville située au nord de la baie de Guanabara juste en face de Rio de Janeiro. Les deux villes ne sont séparées que par un pont de 13km de long.
Niteroi partage donc le même cadre idyllique que la « ville du Christ » et a l’avantage d’être plus sûre que sa grande soeur. Nous passerons deux jours au « parque da cidade », colline surplombant la baie, équipée de deux décollages de vol libre avec vue panoramique sur tout Rio de Janeiro. Alors que Rio est chapeautée par une belle bande de nuage, nous voyons les plages réputées de Copacabana et d’Ipanéma ainsi que le christ rédempteur comme flottant au dessus de la ville. Nous passerons ces deux jours en compagnie de Luciano, ancien pilote de l’armée de l’air reconverti au vol libre. Il habite à l’entrée du parc et nous propose de nous héberger dans sa maison alors que nous le connaissons depuis 5 minutes. Luciano est la personne la plus accueillante que nous aillons rencontré jusqu’à présent. Érudit, il parle un peu le français, adore grattouiller sa guitare et dorloter ses 5 chiens et deux chats. Une atmosphère très sereine règne dans sa maison…
A peine arrivé chez lui nous montons au parc et j’y volerais quelques heures avec la vue dont on parle plus haut. Magnifique! Plus dure sera la chute… Trop sûr de moi (et pour éviter à Asia de venir me chercher à l’atterrissage) je décide de poser au décollage: une rampe de deltaplane de 12m par 12m situé au sommet de la montagne. J’approche de la rampe, je suis pile 15 mètres au dessus et n’avance plus – là je me rends compte un peu tard que le vent est fort-. Si j’accélère, je pourrais dégager du venturi et tout ira bien. Malheureusement, ne connaissant pas bien l’endroit, je ne me rends pas compte que le vent a légèrement tourné, installant une zone de turbulence exactement là où je me trouve. La voile se tord dans tous les sens, ferme à moitié, je perds 13 mètres – le temps de corriger ma voile- elle se réouvre et nous posons « en douceur » dans l’arbre le plus proche de la rampe. Plus de peur que de mal! Je suis suspendu à trois mètres du sol, il est donc facile de sauter hors de la sellette pour regagner le sol. On passera ensuite une bonne heure à dégager la voile de l’arbre – pas facilement, le vent était fort – et elle n’a même pas un accroc.

Le lendemain je revole du même site et pose sur une plage au loin après un sublime vol avec les urubus, toujours avec une vue magnifique sur la baie, l’océan et Rio…

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C’est avec un peu de regret que nous reprenons la route vers Rio. Tout le monde dit que c’est une belle ville, que c’est génial, mais pourquoi ? On se méfie généralement de la pensée globale qui nous déçoit généralement. On sera forcé de constater que c’est aussi valable pour Rio.
Tout le monde connait Rio, tout le monde a déjà vu une photo de la ville surplombée par le christ. Il est vrai que le cadre est absolument splendide et que la baie de Guanabara est l’une des plus belles au monde. Mais la ville de Rio? Belle? Sûrement pas. Le centre est rempli de building sans aucune cohérence architecturale, les rares beaux bâtiments sont noyé dans cette forêt de béton et de verre. A côté desquels pullulent de nombreuses favelas. Il suffit de chercher Rio de J. dans Googlemap pour se rendre compte du « vrai » Rio.

Les plages? Nous dormirons sur Flamengo, une bande de terre gagnée sur la mer. À la plage, l’eau est trouble, il y flotte des déchets en plastiques, au loin on voit les gros cargos qui doivent sûrement être pour quelque chose quant aux légères colorations multicolores de la surface de l’eau… Nous avons – et de loin- préféré les sublimes plages de Bahia.
Il y a un quartier – Santa Teresa – plus joli que les autres, avec de vielles maisons coloniales perché sur une colline (d’après un ami, il y a eu une grande peste à Rio. A cette époque, les bourgeois de la ville ont migré vers les hauteurs pour fuir la maladie).
Nous monterons aussi sur le Corcovado, la montagne du Christ, avec notre véhicule car le train à crémaillère qui mène au sommet est hors de prix. La vue depuis la base de la sculpture est évidemment très belle et on perçoit mieux la cité entre gratte-ciel au bord de mer et favelas plus dans les terres.
Rio est aussi connue pour son site de vol libre « São Conrado ». Là pareil, les pilotes étranger doivent se délester de 20 reals (~8€) pour pouvoir décoller, sans raison valable. Au décollage, l’ambiance est orienté buisness. La plupart des pilotes sont professionnels et proposent des vols en biplace delta ou parapente pour ~250 rs. Ce jour là il fait moche. Le décollage est constamment dans le nuage. Il n’y a pas de visibilité et nous décidons de ne pas décoller pour des raisons évidente de sécurité… Notions que les pilotes «  buisness » ne connaissent pas car ils n’hésitent pas à se mettre en l’air. Le vol dure quelques minutes à peine, sous la grisaille, mais qu’importe si le touriste paye…

A notre avis, Rio de Janeiro est belle de loin, mais loin d’être belle…..
La grisaille aidant, on quitte la métropole pour une plage plus au sud. Au bord de la Praia da Macumba vit Falko un allemand rencontré quelques jours plus tôt au meeting de parapente de Sampaio Correia. Nous sommes à 40km du centre mais encore dans Rio. La plage est belle avec son rocher dans l’océan accessible à pied et ses grosses vagues à surfeur. Falko surfe depuis 20 ans et nous prête une planche. Les vagues sont bien trop grandes pour une première. On arrive même pas gagner le large car chaque 30s déferle un mur d’eau et se brise sur nous. On nage 20 mètres, la vague nous retourne sans pitié et on perd la maigre distance gagnée, ne sachant plus vraiment où se trouve le haut ni le bas en raclant le sable avec les dents. Après deux heures de combat quand un des ailerons s’enfonce dans mon tibia, j’abandonne vite l’idée de me mettre debout sur la planche et sors de l’eau avant qu’une nouvelle vague ne m’agresse. Il faudra qu’on réessaye un jour dans des conditions moins violentes..;o)

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Paraty, trinidade
Notre route continue vers le sud. Dans les environs de Parati se trouve une grande baie aux milles iles qu’il doit être intéressant de parcourir en bateau. Notre véhicule n’étant pas amphibie ( et la grisaille toujours un peu présente) nous nous arrêterons seulement une nuit à Paraty, une des villes les plus anciennes du brésil, à l’époque où l’or du Minas Gerais se déversait dans son port pour être transporté vers l’Europe. Le centre de la ville est bien joli – tout de pierre- et bien touristique aussi. Les plages par contres sont très moyennes, l’eau étant très algueuses ne nous encourage pas à la baignade.

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voici une vue satellite de la baie

Heureusement, non loin de là se trouve Trinidade, un port de pêcheur au bord d’une plage magnifique.

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Le Minais Gerais _ pays du vol libre

Juste avant d’atteindre São Paolo (que nous ne souhaitons pas visiter) nous quittons la côte pour entrer dans les terres. Au nord de la mégalopole se trouve de nombreuses montagnes – à peine plus hautes que les Vosges – qui se prêtent bien au parapente. Nous visiterons deux sites très connus pour leur excellent rendement:
Santa Rita de Sapucai

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et Andradas (Pico do Gavio).
Le pico do Gavio « le pic de l’aigle » est réputé pour ses vols de distance. C’est un site très fréquenté. Il dispose de toute les orientations de vol, on a l’impression de décoller depuis un terrain de golfe tellement l’herbe est rase, régulière et verte. Au décollage – comme souvent sur les sites brésiliens – il y a des sanitaires, un bar, une station météo… Ce jour là, un groupe de suisse en stage cross est présent au décollage. César, le gérant de la pousada (= auberge) située à proximité de l’atterrissage fera un vol de 101 km. Quand à moi, je volerai 4h dans le coin, en posant de temps en temps au décollage et ce jusqu’à la tombée de la nuit.

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Sao paolo _ Iguapé , Ilha Comprida

Après cette escapade vol libre, on contourne São Paolo pour rejoindre à nouveau la côte.
Nous nous arrêterons à Iguapé, jolie petite ville coloniale caché derrière une longue mais fine île accessible via un pont , sur laquelle nous passerons la nuit. Elle sera bien agitée car la tempête secoue notre « maison » comme un poirier. L’angoisse de se faire retourner est présente et la nuit sera courte… Quelle est la vitesse du vent maximum admissible avant la culbute? Nous ne le serons pas cette nuit …

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la côte atlantique brésilienne

10/11/2009 4 commentaires

l’extrême sud de Bahia
C’est avec du mauvais temps que nous quittons Bahia!
Notre route nous mène à Prado une petite ville au bord de l’océan avec, pour ne pas changer, des plages magnifiques. Mais la véritable raison de notre venue se trouve 15km au nord de la bourgade, dans les falaises de sables. Et oui, vous l’aurez deviné, ça vole ! Malheureusement le temps se gâte, le vent souffle de plus en plus fort, rafaleux et le ciel s’obscurcit rapidement au dessus de l’océan. Nous aurons à peine le temps de rejoindre un café au bord de la plage à Prado avant que l’orage ne commence à sévir.

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Le lendemain, toujours sous la grisaille et la pluie, nous retrouvons au village d’ Itaunas, nos amis Allemands et Autrichiens rencontrés quelques jours plus tôt. Itaunas est réputé pour les tortues de mer (mais c’est encore trop tôt, de deux semaines d’après les locaux). Nous nous régalerons dans les dunes proche de la plage et profiterons d’un bain de mer, plus chaud que la grisaille de l’air !

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C’est décidé, on continue notre route dans la région Espirito Santo, mais vers les terres en espérant une accalmie qui nous permettrait de voler au milieu des pains de sucres à proximité de la ville de Pancas… En vain, il pleuvra à torrent, les monts noirs alentours pleurent de milles cascades et nous nous promènerons sous la pluie. Un flux météo – comme un gros tuyau – aspire l’eau de l’Amazonie pour la déverser directement dans cette partie du brésil. Cela fait plus de quarante ans qu’il n’a pas plu autant et la région est inondée, les routes submergées – nous passerons de justesse sur la seule route asphaltée quittant la ville, le courant étant trop fort pour permettre aux petites voitures de traverser la « nouvelle rivière »-, des arbres tombent dû à des glissements de terrain en bord de route. Les pistes en terre se transforment en sentiers boueux.

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A Vitoria, grosse ville côtière, même problème: Les villes ne sont pas équipées de canalisations suffisament dimensionnées pour avaler toute cette eau.

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Déjà trois jours de pluie et ça devrait durer au moins encore deux jours. Nous attendrons une accalmie à Alfredo Chaves, site de vol libre réputé. Sur place se trouvent plusieurs écoles de parapente et les moniteurs sont très accueillants, nous passerons nos soirées en leur compagnie – baraguinant dans un « franglospagnol » , ils nous répondent en Portugais. Notre attente aura été fructueuse. Ça volera assez rapidement, d’abord sous la pluie (avec une voile de l’école, complètement bouffée par l’humidité), puis le lendemain sous le soleil et avant l’orage du début d’après midi.

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Le lendemain nous irons vers Castelo , site utilisé pour des coupes du monde de parapente. C’est magnifique. Du déco on a une belle vue sur la vallée. En face, dans les pains de sucres se trouve une grande cascade et la région est recouverte de plantations de café et de bananiers. Encore une fois il ne faudra pas trop tarder pour poser car le temps se gâte.

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Très contents de ces vols, mais un peu déçus par la semaine de mauvais temps qui nous a forcé à abréger notre découverte de la région, nous continuons notre route vers le sud, en direction de la plage (on y a pris goût!) et entrons dans la province de Rio de Janeiro. Deux plages nous subjuguent. A Buzios, situé sur une presqu’île puis Arrail do Cabo et son sable poudreux très blanc – qui couine sous les pieds (comme quand on frotte deux morceaux de polystyrène) -, ses grosses vagues régulières, fréquentées par les surfeurs et son eau « azul » d’un bleu épatant.

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Arrivés à Sampaio Correia, toujours proche de l’océan mais aussi des montagnes, nous nous arrêtons à l’école locale de vol libre. Ce week-end a lieu leur 3ème Meeting rassemblant plus de 100 pilotes sur deux jours pour une compétition de distance.

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La Paz et les alentours

15/09/2009 3 commentaires

La PAZ

Capitale de la bolivie, s’étire entre 3600m d’alt et 4200. contrairement à la normale, ce sont les pauvre qui vivent sur les « collines » alentour (EL ALto) et les riches en bas (malassa). le climat y est plus clément… Le centre ville est un énorme marché ou l’on peut tout acheter des fruits et légumes jusqu’aux fétus de lamas séchés. Pour notre grand bonheur, à chaque coin de rue il est possible de boire un jus de fruit à 20cts€ le verre. On s’en gave comme des papayes, jusqu’à en attraper mal au ventre. Les rues de la villes sont parcouru par de nombreux taxi, bus et minibus. Chaque minibus possède sont crieur qui annonce les destinations qu’il ralie. Le code de la route n’a pas l’air d’exister en bolivie et les feux rouges sont là pour la décoration. Du coup ça roule très mal dans le centre, à coup de claxon et on se sera heureux de se poser quelques jours sur le parking d’un hotel en fond de vallée. l’Oberland n’est pas spécialement accueillant mais l’on y rencontrera d’autres « campingcarroudeur » bien sympathiques. Pour rejoindre le centre on empruntera les minibus qui s’arrêtent quelque soit l’endroit ou vous vous trouvez. le centre est à 45minutes de minibus, tout ca pour 25cts€…Nous avons réellement apprécié cette capitale situé en in coeur des montagnes, avec tout autour des sommets enneigés culminant à plus de 6000m. D’ailleurs grâce à nos amis parapentiste bolivien Miguel et Marco nous avons pu voler sur un site magnifique en fond de vallée. Le déco était tout de même à plus de 3800m d’altitude. ça vole vite, l’air est moins dense que dans nos bonnes vieilles Vosges!

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Tiwanaku
Grand post relatant de l’histoire. C’est un peu long, si ça vous intéresse pas, zapper le chapitre ;o)

Quand un européen pense à l’histoire de l’Amérique du Sud, il détache deux périodes: les Incas puis l’arrivée des espagnols avec Chirstophe Colomb.

En fait, l’histoire est un peu plus riche et nous le découvrirons à Tiwanaku au bord du lac Titicaca.
Les hommes seraient apparu Vers 8000-7000 avJC dans le paysage bolivien (constitué de trois éléments clés: les Andes ,l’altiplano et le lac Titicaca). On parlera ensuite des civilations Wankarani (4000avJC) et Chiripa (1000avJC) qui se sont sédentarisées en domestiquant l’abondant lama et en cultivant la quinoa.
La civilisation TIWANAKU, apparue elle aussi aux environs de 1000avJC, au sud du lac Titicaca. le village se devellopa rapidement grâce aux technologies de l’agriculture qu’ils possèdaient. Ils ont aménagés des champs en associant differentes couches de terre plus ou moins perméables qu’ils fertilisaient avec des engrais naturels (defections de canards, algues du lac, reste de poissons..). Très vite ils colonisèrent toute la region sud des Andes centrales (la Bolivie, le sud du Pérou, le nord de l’Argentine et la moitié du Chili). L’abondance de nourriture produite par la civilisation leur permetait de faire du troc avec les tribus avoisinantes, ils créèrent de véritables routes pavées à travers tout l’empire et des caravanes de lamas s’occupaient du transport des marchandises. Ils construisèrent des temples et des pyramides, certaines de plus de 200m de côté et quelques 15 à 20 m de Haut. Certains morceaux de pierre pesaient plus de 160 tonnes.. on se demandent comment ils faisaient avec seulement des lamas et beaucoup d’huile de coude.
Une particularité des Tiwanaku était leur apparence physique. Jusqu’à l’âge de 5 ans les têtes des enfants étaient serré entre deux planches pour que le crâne prenne une forme pointue… Ils pratiquaient les sacrifices humains. On ne connait pas exactement la raison de la disparition de cet empire, vers 1200 après JC. Une théorie dit que la civilisation aurait été victime d’un désastre climatologique sur une longue période de 10 ans ou plus. Tiwanaku a été l’empire le plus long de toute les civilisations Andines.  De nombreux mini royaumes ont remplacé Tiwanaku. Comme ils étaient constament en guerre pour leur survie, les Incas venant du Pérou n’ont pas eu de mal à tous les conquérir à partir de 1430. En moins de 100 ans l’empire Inca dépassait en taille la civilisation Tiwanaku. Les Incas se sont beaucoup inspirés des Tiwanaku remettant au goût du jour le commerce, les grandes voies pavées de la Colombie jusqu’au Chili. l’empire Inca ne durera pas avec l’arrivée des Européens sur une petite île des caraïbes en 1492. La première invasion à grande échelle de l’empire Inca par Pizarro aura lieu en 1530. Les maladies et les pillages détruiront une grande partie de l’empire Inca et les restes des vestiges Tiwanaku. En 1890 une compagnie anglaise engagée par la Bolivie pour créer une ligne de chemin de fer entre La PAZ et le Pérou n’hésita pas à dynamiter des temples Tiwanaku en pierre afin de les transformer en gravat pour supporter les rails…
Les descendants des Tiwanaku sont les indiens boliviens Aymara, à moitié convertit au catholicisme par les conquistatdors espagnols…

Les anciens dieux pré-colombiens:
le plus sacré était Viracocha qui a émergé du lac Titicaca dans l’obscurité totale pour créer le monde. Vint ensuite Willca ou Inti (le soleil) qui permit la vie sur terre. les autres dieux importants sont
– la Pachamama (la terre mère) encore très présente dans les croyances Andines. Toutes les occasions sont bonnes pour renverser une goutte d’alcool à terre en son hommage.
– Llapa (la foudre)
– Paxsi (la lune)
– Kota Mama (la mère eau)
les hautes montagnes alentour étaient aussi considérées comme sacrées. Les divinités existe en une trilogie cosmique: Alaxa Pacha (le monde du dessus), Aka Pacha (le monde dans lequel on vit) et Manka Pacha (le mode du dessous). Les civilisations pré-colombiennes croyaient en une doctrine en trois temps dans laquelle le monde à un début, un milieu et une fin.
D’après la légende, Viracocha créa le ciel, la terre, ses habitants et il fit les étoiles de la Roche sacrée du lac Titicaca, le plus vénéré des sites Incas, se trouvant sur l’île du soleil au milieu du lac …

les informations ci-dessus sont un résumé approximatif du livre « An insider’s guide to Bolivia », chapitre 3 « Bolivia’s cultural Past » de Peter McFarren.

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Lac Titicaca

Il faut prendre un bac pour accéder à Copacabana, en passant par la rive bolivienne du Lac Titicaca. les embarcations sont assez sommaires, mais les passeurs on l’habitude et la trersé se passe sans problème.  Arrivé à Copa, on rencontre Nico et sa famille (http://maricolatour.canalblog.com/). Une famille française avec deux enfants et un parapente en voyage depuis le canada jusqu’au sud de l’amérique latine. On était déjà en contact par mail et ça fait plaisir de se voir en chair et en os. Avec Nico nous partirons à la découverte du spot de parapente de copacabana: un rêve. c’est un peu comme un site en bord de mer – car on vole au dessus du lac qui est immense 6900km2 , on en voit pas le bout – la seule différence étant que le lac se trouve à 3800m et le décollage 400m plus haut… On aime se détendre au bord de l’eau et le bruit des vagues nous berce !
sur le lac se trouve l’île du soleil, sacrée depuis le temps des TIwanaku. Pour nous ce sera uniquement une belle ballade du nord de l’île vers le sud. Le coté sympa: des paysages incroyables entre l’étendue d’eau infinisable du lac et les montagnes enneigées de la cordière réal. le côté relou: A tout bout de champs se trouve des pseudo-péages pour entrer dans un lieu « sacré » (délabré), pour utiliser le chemin…etc on les a tous forcé, fièrement, mais non pas sans mal 😉

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Sorata

dans les guides de voyage Sorata, petite bourgade se trouvant au milieu d’une vallée fortement encaissée, est présenté comme « le jardin d’Eden ». c’est vrai que c’est joli, mais nous n’accrochons pas, il y a plein d’endroit encore plus beau dans le reste de la bolivie. Il n’y a rien et pourtant c’est touristique. La seule raison vraiment valable pour venir a Sorata serait de commencer un trek de 4 jours pour aller dans la cordière 3500m plus haut.. nous ne le ferons pas n’étant pas encore en grande forme « estomacale » depuis nos grande aventures gustatives de la Paz.

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Les Yungas

EN repassant par La Paz pour faire le plein (essence argent bouffe) nous prenons la route vers la jungle. Mais avant d’y accéder il faut traverser la jungle urbaine de La Paz et traverser la cordière en passant par un col à 4700m. Nous ferons toute la première partie de la descente dans le nuage et sous une légère pluie. Heureusement à cet endroit la route est encore asphaltée. Nous dormirons juste avant la piste qui disparait dans les nuages en direction de CHulumani… Le lendemain l’air est encore humide mais la route parait plus sêche. on s’engage. La piste en pente assez forte, étroite, tourant à gauche puis à droite et au final tournant tout le temps est parcouru par de grand bus 4×4 chargé à bloc de passagers et de leurs baguages. ils roulent comme des fous comparé à nous, à peine à 20 voir 30 km/h. Les vallées longées,très vertes, remplies d’une végétation luxuritante contraste terriblement avec l’arridité de l’altiplano. Après une journée de route sur ces pistes éprouvantes pour les nerfs et pour la mécanique, nous arrivons à Irupana, grand village de plus de 1000 âmes, perché sur une montagne pas très haute (peut etre 1800m) entourée de vallée ou l’on cultive la coca. le bled est tranquille. A peine arreté devant l’école une multitude de locaux viennent nous voir pour savoir d’où on vient, pourquoi on est là et qu’est-ce donc que cette voiture bizarre avec des bicy derrière. Ils sont tous très sympa et très vite nous serons invité à nous garer dans la cour de l’église advantiste. Du coup, par respect pour nos hôtes nous irons au culte du soir… Nous sommes venu à Irupana pour le parapente et rencontrerons Angel un des seuls parapentistes du village qui aimerait monter une école mais les moyens manques et c’est dur d’acheter du matériel, même d’occasion. Je volerais d’abord avec Asia puis avec la fille d’Angel et enfin son gendre. l’atterisage se fait sur le stade du village. On se fait applaudir, les gamins du village (ils sont nombreux! comme nous a dit Angel, tout le monde n’a pas la télé pour s’occuper le soir..;o) viennent poser des questions et toucher la voile.
On aura dit bonjour à la moitié du village et serré la main à l’autre. c’est la première fois qu’ils voient un camping-car, sont très curieux et surtout très aimables. on sens qu’il fait bon vivre à Irupana, même si les gens n’ont pas beaucoup d’argent, ils ont un climat chaud toute l’année, des fruits et légumes en abandances et le reste de leur argent viens des plantations de coca destiné soit au marché local pour la coca à chiquer ou en infusion soit à l’export pour la production de la drogue…

La route retour sera tout aussi belle et tout aussi dure (voir plus). On s’enlisera dans un fossé en croisant un bus et on se « posera » sur un chemin un peu trop bombée. La route aura raison d’un de nos amortisseurs que l’on changera à La Paz.

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La Paz et les alentours

Iquiqué, Arica et le parc Lauca

03/09/2009 9 commentaires

Iquique

Le paradis du parapentiste. Il fait beau, la ville est situé en bord de mer, et juste derrière se trouvent des dunes de sable et des collines propices au vol libre… Nous y resterons 5 jours chez Philip (Altazor.cl). Coté vol, il y a deux sites incontournables: Alto Hospicio , la ville située au dessus d’iquiqué, accessible hyper facilement en bus (900 pesos soit 1€20) et Palo Buque, la dune du Pyla x100 .
Coté ville, on s’y sent bien, le centre est relaxant, la plage jamais très loin avec ses vagues énormes qui font le bonheur des surfeurs. A ne pas manquer : le spectacle des Lobos qui se prélassent et se chamaillent au port.

Iquiqué, Arica et le parc LaucaIquiqué, Arica et le parc LaucaIquiqué, Arica et le parc LaucaIquiqué, Arica et le parc Lauca
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On reprendra la route pour un petit arret a Pica, village oasis dans le désert, avant de rejoindre Arica (200000hab), la ville la plus au nord du chili. Elle aussi jouit d’un climat doux en cet fin d’hiver. Le centre est petit et agréable, blindé de pharmacies ?!?. Nous passerons la nuit sur la plage a côté d’un camion de 9T Allemand, eux aussi en voyage… ça vole aussi à Arica, et on y rencontrera des pilotes locaux très fiers de leurs spots, bien mieux qu’Iquiqué.. enfin c’est leur avis ;o)

Iquiqué, Arica et le parc LaucaIquiqué, Arica et le parc LaucaIquiqué, Arica et le parc LaucaIquiqué, Arica et le parc Lauca
Iquiqué, Arica et le parc LaucaIquiqué, Arica et le parc LaucaIquiqué, Arica et le parc LaucaIquiqué, Arica et le parc Lauca

d’Arica nous filons vers la bolivie en traversant le parque Lauca. Il se situe entre 3500 et 6000m d’altitude. Les paysages sont époustouflants. Nous bivouaquerons sur la place du village de Putre (3500m), village vraiment tranquille aux habitants très accueillants. En quittant le bled, on vire le filtre à air du moteur pour pouvoir grimper jusqu’a 4600m, en croisant de nombreuses vigognes, des thermes à seulement 31°C (à 4310M d’alt.), un autre village bien paumé de 5 familles mais de centaines d’Alpagas !
Ensuite, toujours en grimpant vers la frontière, on s’arrête au bord du Lac chungara (4500m), le plus haut lac du monde d’après les chiliens! comme on a voulu s’arreter tres tres près du lac, on a emprunté une petite piste vers le lac. Merci au camionneur Bolivien qui passait par là pour les 5 derniers mètres de piste trop en pente montante.. il nous a literralement tiré d’un sale petrin !

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Quelques kilomètres plus loin nous sommes arrivés à la frontière Bolivienne………

En route vers Atacama

25/08/2009 2 commentaires

Nous avons continué notre route en longeant la côte chilienne, toujours vers le nord. On s’arrêtera vite fait à Antofagasta puis quelques kilomètres au nord à « la Portada » une arche naturelle scultée par l’océan. Dans toutes les brochures d’Antofagasta il est écrit qu’il est possible de survoler l’arc en parapente. Arrivé sur place, une gardienne nous interdit le vol, le motif étant de préserver la faune (les oiseaux). on s’arrêtra à une dizaine de km au nord pour bivouaquer et profiter des dernières bouffes de vent de la journée pour un p’tit vol tranquillou.

En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama

Le jour suivant nous prenons la route en direction des Andes et du désert d’Atacama. Sur la route se trouvent de nombreux villages miniers abandonnées. Les mines de salpêtres étaient active jusqu’en 1924. A l’oficina Chacabuco vivait plus de 5000 personnes. les mineurs recevaient une paye sous forme de « bons » utilisables uniquement dans la cité minière. Sous la dictature de Pinochet, de 1973 à 1974 cette ancienne « oficina » fût transformée en camp de prisonier. La plupart des autres cités minières ont été entièrememt démentellé, les armatures métaliques ont été réutilisé pour fabrique de l’armement.

En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama
En route vers AtacamaEn route vers Atacama

nous nous arrêterons ensuite dans les environs de Calama (130000hab.,Alt.2750m), ville dans le désert mais verte. A proximité de la ville se trouve la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert au monde: la mine Chuquicamata. Nous irons là visiter demain, ce qui nous laisse le temps d’aller voir les géoglyphes de Chug-Chug: grands dessins fait de petits cailloux accumulées sur des collines. Le site à plus de 1000ans, il n’est absoluement pas aménagé et tout le monde peut marcher n’importe où, les géoglyphes sont très détériorés…

En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama

Dans la mine de Chuquicamata, la concentration en cuivre de la terre atteint jusqu’à 1%, ce qui est apparemment exceptionnel. La mine serait exploitée depuis l’époque des Incas. L’industrialisation massive depuis le 19ème siècle a accéléré la transformation du paysage: un trou de 5km par 3km , profond de 1000m, A l’intérieur duquel circulent une multitude de camions pouvant transporter jusqu’à 400 tonnes de terre d’un coup. Les pneus de ses monstres font 4m de diamètre et les pilotes ont l’air minuscule dans leurs petites cabines de conduite.

Vous avez sûrement vu le film « diarios de motocycleta »/ carnet de voyage, retraçant la jeunesse d’Ernesto Guevara et son pote Alberto Granado. Ils arrivent le 15 mars 1952 à Chuquicamata. ils y découvrent les conditions d’embauche inhumaines des Indiens qui travaillent à la mine. Le contremaître les traite avec rudesse, comme des animaux. La séquence commence 56min. 50s. après le début du film ;o)

En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama
En route vers Atacama

Notre route nous mènera ensuite à San Pedro d’Atacama, village excessivement touristique. On ne croisera dans la rue que des français, Allemands, Hollandais… Le village se trouve au bord du Salar du même nom (Alt. 2410m), du licancabur (5916m), de l’altiplano bolivien, du désert d’Atacama (5000m)…De quoi s’occuper longtemps et vider les portes monnaies des tourisites présents. On y verra la Valle de la Luna, la laguna Chaxas et ses superbes flamants roses, les lacs de l’altiplano Chilien (Alt.4300m), que nous essayerons d’atteindre en voiture et finalement en stop car à 4100m d’altitude sur une piste en pente forte (>35%), notre camping-car équipé d’un moteur diesel atmosphérique manque d’air et ne veut plus avancer.

En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama
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Suite à cette désillution, on décide à notre tour de mettre la main à la poche et de profiter d’un voyage en Bolivie.

la route panaméricaine

11/08/2009 3 commentaires

De Santiago à Valparaiso (en passant par Maitencillo )

On était prêt à quitter Santiago mais la pompe à eau de l’habitacle rend définitivement l’âme quelques kilomètres après notre départ. Cette pompe (immergée) est introuvable à Santiago, on adapte donc le système pour en recevoir une autre (non-immergée), plus puissante et plus cher. On restera donc un jour et une nuit de plus à Santiago et un bon resto avec Irina ficellera le tout.

La destination suivante sera Maitencillo, ville connue pour ses plages du pacifiques mais aussi son site de parapente. Arturo et Féfi de l’école parapente-aventure.cl nous accueillent chez eux. Ils habitent non loin de maitencillo à Puchuncavi dans une maison perchée sur une colline, à l’écart de tout, au bout d’un chemin en terre. Le lendemain de notre arrivée le soleil est au rendez-vous et Arturo nous emmène faire le tour de la propriété (1 hectare). Il a amménagé un décollage au sommet de la montagne au dessus de sa maison et j’aurais la joie d’y voler. Le jour d’après nous laissons notre van devant le supermarché de la ville et prenons un bus pour nous rendre à Valparaiso.

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Valparaiso
La ville portuaire est inscrite au patrimoine de l’Unesco. Elle est réputée dangereuse, c’est pourquoi nous y sommes allé en bus. Elle se divise en deux parties. La basse ville près du port, vivante et commercante. La ou plutôt les hautes villes, perchées sur des collines, des « ascencor » (funiculaires) assurent la liaison avec la ville basse.
L’architecture de la ville est assez chaotique, embriquement de baraquement en tôle de toutes les couleurs. Les quartiers « hauts » semblent assez pauvres.

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De retour de valparaiso nous passerons la nuit devant chez Arturo et profiterons du magnifique temps du lendemain pour voler sur le site de Maitencillo.

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la route panaméricaine

De Maitencillo à Antofagasta

Après avoir quitté Maitencillo, nous nous dirigons vers le Nord du Chili, toujours en longeant la côte pacifique en empruntant la route 5, la fameuse Panamercaine, censé relier la Terre de feu à l’Alaska.(Au fait, savez-vous qu’elle est coupée entre la colombie et Panama? Pour passer de l’amérique du sud vers le nord, il faut mettre le véhicule sur un bateau.)
Nous quittons la region IV pour entrer en region III (le Chili est divisé en douze région du nord vers le sud).
Peu avant la ville de Vallenar, on traverse un massif montagneux aride qui fait bien la transition entre le sud chili encore « vert » et le nord Chili déjà désertique. Les roches de ce massif attire l’oeil et nous nous y arretons pour une petite randonnée qui se finira en un joli vol pour moi (440m de dénivelé, décollage à 2200m environs).

Peu de temps après nous emprunterons une piste sur le bord de mer. Elle durera 200km pendant lequels on croisera très peu de voitures. Vaut mieux ne pas s’aventurer trop sur les bas côtés sablonneux au risque de s’enliser comme le couple de vieux Chiliens que nous avons assisté!

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Un autre petit écart de la route 5 nous amènera au « Parque national Pan de Azucar » . Plage de sable blanc et montagne en bord de mer sont au programme. Nous passerons la nuit au village de pêcheur « pan de azucar » où nous assiterons au retour des pêcheurs attendu avec impatience par une bande de Pelicans affamés. Nous ne résisterons pas à déguster un bon poisson local, au bord de la plage de sable fin sur laquelle viennent s’écraser d’énormes vagues.
La nuit sera douce au bord de la mer, des milliards d’étoiles tapissent le ciel (j’avais presque oublié, en vivant à Strasbourg, qu’il y avait autant d’étoiles dans le ciel!) et le fracas des vagues nous berce.

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Le lendemain, petit vol depuis une coline proche du bord de mer puis nous reprenons la route vers « las Lomitas » des falaises, toujours dans le parc naturel.
La piste qui nous y mène est assez mauvaise. Autour de nous l’on voit des montagnes de toutes les couleurs puis un grand désert de sable jaune et de cactus.
On arrive au sommet des falaises qui se jettent dans l’océan. Nous ne verons pas l’eau car une mer de nuage recouvre tout l’océan. c’est magique d’entendre le bruit des vagues mais de voir des nuages!

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Categories: Chili, Parapente, Randonnée Tags:

Santiago du Chili

03/08/2009 4 commentaires

Nous voici à Santiago, 7 millions d’habitants (17 pour tout le chili). La ville est agréable pour une capitale. Il y a beaucoup d’espace vert, les rues sont larges, La cordières des Andes est omniprésente. On s’y sent bien malgrès le nuage de pollution qui surplombe la ville.
Il était dur au début de circuler dans les rues de la ville. La plupart sont à sens unique, et pour certaines le sens dépends de l’heure, par exemple l’avenue Salvador (4 voies): Le matin ça roule en direction du centre, la journée double sens (2×2 voies), le soir on quitte le centre.
Nous logeons chez Denis et Irina, tous deux parapentistes, l’une ayant habitée à Strasbourg. Elle ne vole plus en ce moment parce qu’elle est sous-toilé: son ventre a énormément grossi depuis la dernière fois que je l’ai vue… elle attend un bébé pour dans deux mois!
Le premier week-end, sous le signe du soleil, fût dédié au Parapente. Enfin l’heure du premier vol sur le sol Américain!
Nous marcherons 3h pour 900m de dénivelé, en partie dans la neige, avant de décoller du sommet « los Naranja ». La sueur dûe au portage du parapente est vite oubliée quand 10 minutes plus tard Denis et moi posons au bord d’une route en pleine ville. Asia et Alexis redescendrons à pieds en moins de deux heures.
Le lendemain nous filons à Colina, spot de vol libre d’hiver. Même si les conditions ne sont pas au rendez-vous, ça fait plaisir de voler et d’essayer le nouveau biplace light de Denis.

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Nous profiterons des jours suivants pour visiter la ville en vélo et monter sur les collines avoisinantes qui nous offrent de superbes vues sur les Andes et les immeubles de Santiago.

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Comme nous avons un peu de temps devant nous, les fenêtres du van receverons des grilles de protection toutes neuves ça fait un peu prison, mais nous nous sentirons plus serein lorsque le véhicule sera garé sans surveillance. Il faudra maintenant briser de la glace ou forcer une serrure pour rentrer dans le van!. Une petite boîte de soudure et tournage les a fabriqués. Il aura fallu qu’on aille les voir 7 fois en trois jours pour que ça avance!

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Cela fait plus d’une semaine qu’on est à Santiago et même si la ville nous plait (sauf la couche de pollution) la bougeote nous reprend. Dimanche nous sommes allés randonner à proximité de la ville (Parque Mahuida), puis le lendemain nous nous remetterons en route vers Valparaiso en direction du nord du chili….

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