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les 2 hémisphères

06/06/2010 3 commentaires

Les distances sont courtes en Équateur. Après la plage, place aux Andes en quelques heures de route seulement. Notre point de chute sera la lagune Quilotoa. A plus de 4000m d’altitude on prend une courte piste qui nous mène au bord d’un cratère d’environs 3 à 4 km de diamètre. Au fond de ce cratère repose un joli lac aux eaux bleu turquoise quand le soleil veut bien se montrer. Le tour du lac nécessite 4h de marche sur les crêtes du cratère.

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En fin de journée nous descendons de quelques milliers de mètres pour se retrouver dans l’avenue des volcans, une vallée plus ou moins encaissée, coupe quasi sagittal de l’équateur: vers l’ouest se trouve au premier plan une chaine montagneuse cachant la zone côtière d’où nous venons alors qu’à l’est, derrière une autre chaine de montagne se cache l’immensité de la jungle où nous nous rendrons. Les grands volcans équatoriens y jouent à cache-cache avec les nuages. On descendra jusqu’à Baños, à 1800m d’altitude,ville prisée des Équatoriens pour ses hautes montagnes verdoyantes, ses volcans environnants et ses thermes. Edgar y a fondé une école de parapente et nous emmènera sur le site de vol principal faisant face au volcan actif Tungurahua culminant à 5023m. Nous monterons au décollage mais rapidement il y pleuvra. L’Amazonie est toute proche et apporte sa dose d’humidité. Une semaine après notre passage dans la région, le volcan se réveillera pour cracher ses poumons non pas sur Baños, sous le vent du volcan mais sur les villes et villages situées à l’ouest. Le volcan est actuellement très actif, les populations locales sont évacuées et il pleut des cendres jusqu’à Guyaquil en bord d’océan.

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Toujours en descente, par une route incroyablement riche en cascade, nous rejoindrons l’Oriente ou Amazonie Équatorienne.

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Cette partie de l’Amazonie est encore haute, Puyo se situe à presque 1000m d’altitude. A quelques kilomètres du centre vit un couple de suisse francophone qui s’occupent – un peu part coïncidence- d’un centre de sauvetage de singe. Il y a environs 4 ans deux singes ont été déposé sur leur propriété. Ils les ont recueilli et depuis ça n’arrête plus. A ce jour ils s’occupent de 63 singes qui évoluent pour certains en liberté pour d’autres – les agressifs ou les nouveaux venus – en cages. Tous les animaux ont été maltraité par l’homme. Certains d’entre eux sont handicapés physiquement et mentalement: Enfermé dès son plus jeune âge dans une cage trop petite et loin de la lumière du soleil, un singe ne développe pas son « intellect ». De plus, apparemment par manque de soleil, le corps du singe se déforme sévèrement. De nombreux singes arrivent avec leur laisse trop serrée lacérant la chaire de l’animal. Certains d’entre eux seront réinséré dans leur milieu naturel, les autres, probablement la majorité, resterons dans le centre car ils ne sont plus apte (ou ne l’on jamais été) à survivre dans la nature. Pour nous, simple visiteur, le détour vaut le coup. Les singes sont partout depuis le parking en passant par le jardin et jusqu’à l’intérieur de la maison. Ils sont habitués à l’homme et nous sautent dessus, nous font des suçons au cou (aller savoir pourquoi…). Ils sont très joueurs, taquins entre eux. Nous y verrons 7 espèces de singes différentes, toutes équatoriennes. Parmis elles, les singes « Cappucino » claires et foncés, les petits singes capucins, un singe araignée aux longs membres, un autre singe de taille moyenne très poilu, en voie d’extinction… On apprendra aussi que le truc rose et long qui pendouille au cul de certains singes est en fait le clitoris et qu’il s’agit donc de femelle!
Dans une des cabanes se trouve un paresseux, très lent et qui bougent peu mais aussi très dangereux car il possède une force hors du commun. S’il vous choppe le bras, il sera impossible de lui faire lâcher prise. Il y a aussi d’autres animaux comme des coatis, un ragondin et quelques tortues terrestres d’Amazonie.

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Plus au nord et toujours plus dans l’Amazonie se trouve la petite ville de Puerto Misahualli, au bord du rio Napo. Le rio Napo est connecté à de nombreux autres fleuves. Il est théoriquement possible de rejoindre Iquitos au Pérou puis de naviguer tout au long du fleuve Amazonie jusqu’à rejoindre la côte atlantique à plus de 3000km du port de départ! Par manque cruel de temps, nous nous contenterons d’une petite balade en barque déjà fort sympathique. Il y a beaucoup de courant, l’eau est trouble couleur terre. Aux environs et à perte de vue la végétation bien verte est dense.

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Une piste de l’autre côté du Rio Napo permet de s’enfoncer plus profondément d’une centaine de kilomètres au cœur de la jungle. Là se trouve un autre centre de réinsertion pour animaux en détresse, cette fois-ci tenu par des suisses germaniques. L’accès normal se fait par bateau, depuis Puerto Misahualli il faudrait 4h de navigation pour rejoindre les rives de la réserve. Mais il existe un autre accès par la voie des terres, enfin pas des plus évident… Il n’y a aucune indication au bord de la piste où nous circulons et il nous faudra un peu de temps et beaucoup de motivation pour trouver le minuscule chemin qui nous y conduira, en bravant les moustiques, la chaleur et les folles végétations lors d’une marche d’une demi-heure environs. Heureusement que le fils du garde forestier nous a accompagné sinon on se serait probablement perdu dans la jungle.
La centre « Amazoonico » est bien différent de celui visité à Puyo. Ici tous les animaux sont en cage, en attente de réintroduction si c’est possible. Il n’est pas questions de toucher les bestioles.
Certains animaux ne seront jamais relâché dans la nature pour diverses raisons:
les toucans sont chassé par les indigènes pour leur bec afin de les transformer en artisanat. De plus, la plupart des animaux présent ici sont habitué à l’homme et retournerait directement vers eux car c’est la seul manière qu’ils connaissent pour se nourrir. C’est la mort assurée.
Presque pareil pour les beaux Arras qui peuvent valoir jusqu’à 10000$ pièce sur le marché noir!
Pour d’autres perroquets le problème est différent: on leur a coupé le bout des ailes pour qu’ils ne puissent pas s’échapper. Du coup ils sont inapte à la vie sauvage.
Les anacondas sont aussi très recherché et facile à attraper
Certains félins, comme les trois Ocelots présent dans le parc n’ont jamais apprit à chasser….

Vous vous demanderez peut être pourquoi il y a tellement d’animaux « domestiqués » dans les « centro de rescate ». La loi équatorienne concernant la possession d’animaux sauvages a changé il y a quelques années. Il est désormais interdit de posséder de tels animaux. Les gens s’en débarrassent par peur de l’amende ou parce que finalement l’animal est devenu trop grand ou trop agressif. D’autres animaux (comme les singes) arrivent au centre petit alors que leurs mères se sont fait braconner par les tribus locales pour les manger….

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On regagne les montagnes et Quito la capitale de l’Équateur. A 2850m d’altitude, Quito est la seconde capitale la plus haute du monde après La Paz. Le centre est sympa mais difficile d’accès avec un camping-car. On s’y arrêtera la demi-journée pour flâner dans les rues puis on s’offrira deux jolis pneus avant de continuer notre route.

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Le Cotopaxi est un volcan visible au sud de la capitale. Culminant à 5897m est le deuxième sommet d’Équateur après le Chimborazo mais aussi le volcan actif le plus haut au monde. On passera la nuit a son pied, déjà majestueux à la tombée du jour alors qu’un voile de nuage entour on sommet, envoutant, seul au monde, alors qu’il nous apparaît distinctement au clair de lune, entourée d’étoile et absolument fantastique au petit matin à la lueur des premiers rayons de soleil. A 3800m environs nous commencerons une belle rando nous menant d’abord au refuge situé à 4800m puis la pente devenant de plus en plus raide nous grimperons jusqu’au glacier à 5200m environs. N’étant pas équipé pour pouvoir continuer, on rebroussera chemin, content d’avoir une vue aussi splendide.
Une fois de plus je regretterais de ne pas avoir amené mon parapente jusque là… le vent semble parfait pour un joli vol.

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On transite par Quito pour continuer vers le nord. Pour la troisième fois dans notre voyage nous croiserons la ligne de l’équateur. A proximité de la route s’érige le majestueux volcan Cayambé culminant à 5790m, unique sommet situé sur la ligne de l’équateur possédant un glacier.

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Otavalo est une ville connue pour son énorme marché artisanal. La concurrence est grande et il est possible de négocier radicalement les prix.

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Nous rencontrerons Jorge Duque et son frère Santiago dans leur école de parapente à Ibarra. La ville jouit du meilleur site de vol du pays et nous nous régalerons au dessus du lac de Yaruacocha. Jorge, pilote d’acrobatie, est fameux en Amérique du Sud pour l’organisation de la rencontre de parapente acrobatique « Acrolatino ». Il faut dire que le site se prête bien à l’activité. Le site possède environs 1400m de dénivelé juste au dessus du lac. Au sud de la ville se trouve le joli volcan Imbabura (4609m).

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Non loin de là nous profiterons d’un après midi d’abord ensoleillé pour faire le tour de la laguna Quicocha (3040m), un autre cratère dominé par le superbe volcan Cotacachi 4939m .
En Équateur les volcans sont sexuées. Une légende quechua raconte que lorsque Mama Cotacachi est recouverte de neige, cela signifie que Taita (papa) Imbabura lui aurait rendu visite pendant la nuit….

Tulcan est la dernière ville avant la frontière colombienne. C’est aussi la ville la plus haute du pays, perché à 2950m d’altitude. Il n’y a que le cimetière d’intéressant.

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les 2 hémisphères

Et s’en est fini avec l’Équateur. Le temps nous est compté, il ne nous a pas été possible de visiter l’intégralité du pays et de prendre le temps d’attendre que la pluie cesse sur certains sites de parapente, mais dans l’ensemble le pays nous a enchanté par la diversité de ses paysages et la gentillesse des habitants.
Nous entrons en Colombie par un jour d’élection présidentielle. La frontière est fermée jusqu’à 16h.
Le bateau de retour pour le van a été avancé du 25 au 15 juin et nous devons traverser la Colombie en onze jours!

Cusco et la vallée sacrée des Incas

15/04/2010 3 commentaires

On quitte les bords du lac Titicaca pour redescendre vers Cusco, capitale intemporelle des Incas, perchée à 3600m d’altitude.
Sur notre chemin se trouve le site archéologique inca de Tipon. Il s’agit d’un vaste système de culture en terrasse équipé d’un ingénieux système d’irrigation. Les montagnes environnantes sont verte, c’est agréable..

Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des Incas

La ville de Cusco est chaotique (on reste au Pérou), de nombreux tricycles motorisés servent de taxi et se faufilent dans la circulation dense et klaxonnante. L’architecture mêle des bases Incas surplombés par des murs espagnols. La place centrale est imposante avec sa cathédrale et une autre grande église à ses côtés. Cusco est aussi la capitale touristique de l’Amérique du Sud et nous sommes harcelé tous les 30 mètres par des vendeurs ambulants de biscuits, de fausses lunettes, d’artisanats, de dessins, par les restaurants et les tours opérateurs, par les enfants habillés en costume traditionnel se promenant avec des lamas pour qu’on les prennent en photo contre rémunération, ainsi que par les nombreux malheureux mendiants, souvent des personnes âgées, hommes ou femmes qui puent la misère. C’est pas toujours facile à voir, mais pour les Péruviens et quasi tous les touristes indifférents, il n’est pas dérangeant de marché à côté d’un homme étalé sur le trottoir dans une position incongrue. Il est peut-être mort, mais tout le monde s’en contrefous.

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Nous passerons beaucoup de temps dans le quartier populaire du marché central, à flâner entre les fruits et légumes, évitant les zones de viande (trop malodorantes), replongeant dans les épices et le pain pour finir par un délicieux jus de fruit frais type « mangue/carotte », les deux coupes à 80cts€.

Il y a 550 ans Cusco était le centre de l’empire Inca et dans les environs se trouvaient de nombreux temples et autres constructions importantes pour la civilisation. A la suite de l’invasion espagnole, une majeur partie a été abandonné, puis saccagé, démantelé, réutilisé comme matière première pour d’autres constructions plus « catholiques ». Il reste quand même de nombreuses ruines absolument magnifiques qui témoignent de la grandeur passée de cet empire.

Surplombant la ville se trouve le temple de Saqsaywaman, connu pour ses pierres taillées et incroyablement imbriquées sachant que certaines ont jusqu’à 12 angles et d’autres pèsent plusieurs centaines de tonnes.

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A l’est de Cusco se trouve une zone dénommée «  la vallée sacrée des incas ». Nous y visiterons le site de Pisaq, une autre cité forteresse perché sur le flanc d’une montagne où l’on retrouve tous les ouvrages Incas importants: les temples, les cultures en terrasses, les bains….
Suite aux intempéries qui ont secouées la zone il y a quelques mois, le pont principal de Pisaq est coupé et nous empruntons une piste parallèle très boueuses, pleine de bosses avec des passages à guets dans des virages… un sacré terrain de jeu. Le long de cette piste se trouvent des villages pour lesquelles cette route est l’accès principal, toute l’année.

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Quelques 50km plus loin dans la vallée nous remontons sur les hauteurs pour rejoindre les Salines de Maras, des piscines de sel en terrasse perché à près de 3000m d’altitude. Elles sont exploitées depuis les Incas (voir même avant) et la technique à gère évoluée.

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A quelques kilomètres de là se trouve le site des terrasses de Moray à 3500m d’altitude. Il s’agit de 3 larges cuvettes circulaires couvertes de terrasses à 360°. Le diamètres des terrasses augmente au fur et à mesure qu’elles s’élèvent. L’objectif des Incas aurait été d’expérimenter la croissance des cultures en fonction de l’altitude et de l’exposition afin de déterminer les meilleurs conditions pour les productions agricoles. Ils avaient de la jugeote ces Incas!

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Cusco et la vallée sacrée des Incas

On poursuit et retourne dans la vallée sacrée pour visiter la citadelle Inca d’Ollantaytambo, une sorte de forteresse, temple du soleil, point de passage obligé pour s’enfoncer plus loin dans la vallée. C’est sympa.

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De là commencera notre aventure vers le Machu Picchu. Avant de poursuivre, il faut savoir que la visite de ce site, le plus touristique de toute l’Amérique du Sud se mérite !
Étape 1: à Cusco trouver la gare, faire la queue dès 7h du matin pour réserver un billet de train à 34$/pers/aller (seulement 28km!) pour au plus tôt dans 4 jours (sinon c’est 40 à 70$ aller..). Ensuite il faut filer au centre ville pour refaire deux heures de queue afin d’acheter l’entrée au site « 126 soles soit 43$/pers » ( enfin on a eu moitié prix avec notre toute nouvelle carte d’étudiant….). Soit une journée de perdue pour se faire extorqué une belle somme par une société Chilieno-Anglaise, celle qui gère l’Orient Express, qui s’en met plein les poches sans reverser grand chose au Pérou… C’est encore une vieille histoire de politicien vendu qui toucha probablement un gros pot de vin, vivent les dollars et le pouvoir et m…. à son pays !

En ce moment la situation est un peu spéciale, suite aux inondations, le Machu Picchu était fermé pendant trois mois jusqu’au 1 Avril. Les rails ont été endommagées, les routes alternatives détruites partiellement par des glissement de terrains. A l ‘heure actuelle seul un petit tronçon en train est réhabilité et seul les wagons qui étaient du bon côté sont utilisables. Au lieu des 2000 touristes/jour en temps normal, seul 800 personnes peuvent accéder au site chaque jour.

On prendra donc ce fameux train, puis on passe une nuit à l’hôtel au pied du Machu Picchu, le lendemain à 4h30 du matin, on commence à marcher en pleine nuit (400m de dénivelé) pour être dans les premiers à l’entrée du site avant 6h, et ce afin d’avoir le privilège de se fatiguer encore plus pour grimper au sommet du Wayna Picchu surplombant les ruines (300m de dénivelé en plus, une pente moyenne à 70°). Quand nous sommes arrivées il y avait déjà 60 personnes devant les portes fermées du site. (40 d’entre eux ont préféré faire la queue des 04h pour prendre un bus à 7$ à 05h30).

L’émerveillement est à son comble quand on découvre le site, même partiellement dans les nuages. Le décor est ce qu’il y a de plus impressionnant. On est à 2400m d’altitude dans une végétation luxuriante type jungle. Autour de nous se trouvent de nombreux sommets arrondis mais haut, tout verts, ils sont proches et les vallées sont donc très encaissées.
Au petit matin, avant affluence de touriste, il est possible de voir des viscachas, sorte de lapin bizarre, grimper sur les ruines. Dans la journée sur un chemin isolé, par hasard et surtout par chance, on verra même un ours noir d’environs 1m50. Apparemment ce serait une espèce végétarienne en danger d’extinction.
Et les ruines? Ben oui ça nous a plus, même si on ne sait toujours pas vraiment quelle était la fonction exacte du lieu: Une ville forteresse?, un temple, un centre élitiste universitaire où l’on apprenait les sciences de l’agriculture, la théologie et surtout l’astronomie.

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Au final, même si c’est une arnaque financière coûteuse de temps perdue, on a aimé la magie du lieu et ce fût une excellente journée.

Sur la route du retour vers Cusco, on s’arrêtera à 3800m d’altitude au Cerro Sacro pour un vol dynamique en biplace au dessus du plateau de Maras, avec pour décor la vallée sacrée, la cordillère Urubamba et des sommets approchant les 6000m. C’est notre premier vol au Pérou !

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Cusco et la vallée sacrée des Incas

On passera la nuit à Chinchero, petit village possédant une belle église construite sur des bases Incas. De nombreux villageois y vendent leur artisanat de qualité.

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Hasta la vista Chile

25/03/2010 2 commentaires

L’asphalte est bon même à 4800m d’altitude. Après quelques heures de promenade au milieu du désert d’Atacama, nous retrouvons la petite ville de San Pedro d’Atacama plus de 2000m plus bas. Le plus fou étant que la route descend quasiment en ligne droite, donc en pente forte.

Nous profiterons de la chaleur de l’été pour aller se baigner dans la lagune Cejar, au milieu du salar d’Atacama. Pour la trouver c’est simple: rejoindre l’arbre isolé au milieu du salar et la piste vous y mènera… L’eau de la lagune est saturée en sel. On y flotte comme dans la mer morte ! Le volcan Licancabour trône en arrière plan, à son pied la forte montée vers l’altiplano du désert d’Atacama et la porte d’entrée vers le désert du Sud Lipez bolivien nous rappellent de bon souvenir de début de voyage.

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Rapidement nous transitons vers Iquiqué, ma Mecque du parapente Sud-Americain où nous étions déjà venu. Les conditions de vol sont toujours aussi bonne, voir meilleures !

Le « flypark » de Phillip n’est pas vide en cette fin de saison. On y retrouvera Alain (Suisse) et Alessandro (Chilien) qui vivent sur place et nous aurons le plasir de connaître Katryn (autriche), Stefan (autriche), Maartens (flandres) , Heath (US), Jeremy (Canada), Guillaume (Lyon) et Fabi (Freiburg!). Avec toute la clique nous volerons, festoierons, mangerons du requin et partirons en fin de séjour vers Pisagua.

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Pisagua est un village de pêcheur qui fût Péruvien avant la guerre du Pacifique. Plus tard, pendant la dictature du général Pinochet, le village fût transformé en camps de concentration et d’extermination des opposants au régime… Pour nous volant, Pisagua reste avant tout un terrain de jeu idéal, loin de tout, proche de la mer, des grandes dunes et des lion de mer.

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les adieux fait, nous poursuivons vers Arica où nous passerons la nuit sur une plage de Kitesurfer (playa corrazones) qui se prête aussi à la pratique du parapente quand le vent est bon.

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Hasta la vista Chile

Et nous voici déjà au Pérou !

la côte atlantique brésilienne

10/11/2009 4 commentaires

l’extrême sud de Bahia
C’est avec du mauvais temps que nous quittons Bahia!
Notre route nous mène à Prado une petite ville au bord de l’océan avec, pour ne pas changer, des plages magnifiques. Mais la véritable raison de notre venue se trouve 15km au nord de la bourgade, dans les falaises de sables. Et oui, vous l’aurez deviné, ça vole ! Malheureusement le temps se gâte, le vent souffle de plus en plus fort, rafaleux et le ciel s’obscurcit rapidement au dessus de l’océan. Nous aurons à peine le temps de rejoindre un café au bord de la plage à Prado avant que l’orage ne commence à sévir.

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Le lendemain, toujours sous la grisaille et la pluie, nous retrouvons au village d’ Itaunas, nos amis Allemands et Autrichiens rencontrés quelques jours plus tôt. Itaunas est réputé pour les tortues de mer (mais c’est encore trop tôt, de deux semaines d’après les locaux). Nous nous régalerons dans les dunes proche de la plage et profiterons d’un bain de mer, plus chaud que la grisaille de l’air !

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C’est décidé, on continue notre route dans la région Espirito Santo, mais vers les terres en espérant une accalmie qui nous permettrait de voler au milieu des pains de sucres à proximité de la ville de Pancas… En vain, il pleuvra à torrent, les monts noirs alentours pleurent de milles cascades et nous nous promènerons sous la pluie. Un flux météo – comme un gros tuyau – aspire l’eau de l’Amazonie pour la déverser directement dans cette partie du brésil. Cela fait plus de quarante ans qu’il n’a pas plu autant et la région est inondée, les routes submergées – nous passerons de justesse sur la seule route asphaltée quittant la ville, le courant étant trop fort pour permettre aux petites voitures de traverser la « nouvelle rivière »-, des arbres tombent dû à des glissements de terrain en bord de route. Les pistes en terre se transforment en sentiers boueux.

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A Vitoria, grosse ville côtière, même problème: Les villes ne sont pas équipées de canalisations suffisament dimensionnées pour avaler toute cette eau.

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Déjà trois jours de pluie et ça devrait durer au moins encore deux jours. Nous attendrons une accalmie à Alfredo Chaves, site de vol libre réputé. Sur place se trouvent plusieurs écoles de parapente et les moniteurs sont très accueillants, nous passerons nos soirées en leur compagnie – baraguinant dans un « franglospagnol » , ils nous répondent en Portugais. Notre attente aura été fructueuse. Ça volera assez rapidement, d’abord sous la pluie (avec une voile de l’école, complètement bouffée par l’humidité), puis le lendemain sous le soleil et avant l’orage du début d’après midi.

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Le lendemain nous irons vers Castelo , site utilisé pour des coupes du monde de parapente. C’est magnifique. Du déco on a une belle vue sur la vallée. En face, dans les pains de sucres se trouve une grande cascade et la région est recouverte de plantations de café et de bananiers. Encore une fois il ne faudra pas trop tarder pour poser car le temps se gâte.

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Très contents de ces vols, mais un peu déçus par la semaine de mauvais temps qui nous a forcé à abréger notre découverte de la région, nous continuons notre route vers le sud, en direction de la plage (on y a pris goût!) et entrons dans la province de Rio de Janeiro. Deux plages nous subjuguent. A Buzios, situé sur une presqu’île puis Arrail do Cabo et son sable poudreux très blanc – qui couine sous les pieds (comme quand on frotte deux morceaux de polystyrène) -, ses grosses vagues régulières, fréquentées par les surfeurs et son eau « azul » d’un bleu épatant.

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Arrivés à Sampaio Correia, toujours proche de l’océan mais aussi des montagnes, nous nous arrêtons à l’école locale de vol libre. Ce week-end a lieu leur 3ème Meeting rassemblant plus de 100 pilotes sur deux jours pour une compétition de distance.

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De l’Altiplano à la jungle

27/09/2009 3 commentaires
Potosi
Après avoir quitté La Paz nous nous dirigeons vers Potosi en passant par Oruro. Sur notre chemin se trouve un ancien cratère de volcan à environs 2500m d’altitude. « l’oeil de l’Inca » est rempli d’eau à 35°C.. un régal de s’y baigner avant de rejoindre Potosi, une des plus anciennes grande ville de l’amérique du sud connu pour son « cerro rico » la montagne riche, mine d’argent surexploité depuis l’époque coloniale espagnole. A ce jour les conditions de travails des mineurs ont peu changé depuis 400ans, rendant la visite de la mine dure pour notre moral de touriste. Des jeunes de 14 ans y travaillent sans relâche jour et nuit même si la mine commence à s’épuiser.
La ville est situé à une altitude de 3900 à 4100m. Elle à la réputation de ville la plus haute du monde. Elle possède de nombreuses églises reflètant sa richesse passée.
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Sucre (2750m)
Par une route de montagne des plus magnifiques nous rejoignons Sucre, ville « propre », du moins bien plus propre que le reste des villes boliviennes. Elle est aussi très touristique, probablement pour ses beaux batiments bien blancs. A proximité de la ville se trouve le village de Tarabuco où tous les dimanches se retrouvent les autochtones locaux en habits traditionnels pour vendre leurs artisanats, en majorité des tissus. En empreintant un chemin de terre nous rejoignons la montange « kha-kha », fréquenter par les condors. EN revenant aux abords de la ville blanche, dans l’enceinte de la cimenterie, se trouve le site Cal Orck’où nous observerons des empreintes de dinosaures – + de 5000 – sur une paroie presque verticale. A l’époque il devait y avoir un lac tout près du lieu puis la tectonique des plaques à soulevé cette partie du sol la rendant hors d’atteinte de toute pelleteuse mécanique…
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Cochabamba (2500m)
Sur la route, lors d’un bivouac quasi au sommet de la montagne, s’agite lentement puis durement les éléments. Un Orage magnifique – il restera cantonné dans une vallée éloignée – nous offre un feu d’atifice d’éclairs qui durera toute la nuit. La ville de Cochabamba est le troisième centre urbain de la bolivie. La ville est bien vivante, verte, il y a un marché énorme (La Cancha) et nous l’avons apprécié d’autant plus qu’elle est réputé pour ses spots de parapente. Le soir de notre arrivée, on fera la tournée des bars avec Christian, représentant en huile moteur mais aussi moniteur de parapente (parapente-bolivia.com)  avec lequel nous avons sympatisé. Le lendemain matin on sera sur le décollage assez tôt: àprès midi la brise de la vallée située derrière le déco prends le dessus et ça devient très turbulent.. mieux vaut être déjà posé. L’attéro est à 2800m, le déco 600m plus haut et un courant d’air chaud nous portera jusqu’a 4200m d’altitude. Mon record de hauteur en vol thermique! Après le vol direction un garage pour l’entretien de notre véhicule (changement d’huile = 17euros) puis quelques mêtres plus loin direction une « ferreteria » ( quincaillerie ) pour acheter quelques bricoles, toujours pour le van. Hugo le gérant est fort sympa avec nous, nous aide à faire les améliorations voulues et l’on finira par partager la soirée ensemble et dormir dans sa maison.
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Villa Tunari (290m!)
Sur la route vers Santa Cruz, à l’est de la bolivie, après être remonté à 3400m commence une descente infernale vers la partie amazonienne du pays. La première ville importante de la zone équatoriale s’appelle VIlla Tunari, connue pour sa chaleur intemporelle mais aussi pour ses cultures de Coca et ses narcotraficants. Nous nous arreterons à l’extérieur de la ville non loin d’une rivière géniale pour se baigner mais aussi génial pour se faire dévorer par les moustiques… non loin de là se trouve un petit parc à vocation « animanitaire » destiner à la réinsertion d’animaux sauvages qui ont été maltraités, mis en cages. Ils y a notamment des singes et des perroquets. Nous sommes maitenant depuis deux jours dans cette région chaude, même la nuit. On a du mal à s’acclimater pour le moment, mais va falloir parce que ce type de climat est parti pour durer un certain moment…
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La Paz et les alentours

15/09/2009 3 commentaires

La PAZ

Capitale de la bolivie, s’étire entre 3600m d’alt et 4200. contrairement à la normale, ce sont les pauvre qui vivent sur les « collines » alentour (EL ALto) et les riches en bas (malassa). le climat y est plus clément… Le centre ville est un énorme marché ou l’on peut tout acheter des fruits et légumes jusqu’aux fétus de lamas séchés. Pour notre grand bonheur, à chaque coin de rue il est possible de boire un jus de fruit à 20cts€ le verre. On s’en gave comme des papayes, jusqu’à en attraper mal au ventre. Les rues de la villes sont parcouru par de nombreux taxi, bus et minibus. Chaque minibus possède sont crieur qui annonce les destinations qu’il ralie. Le code de la route n’a pas l’air d’exister en bolivie et les feux rouges sont là pour la décoration. Du coup ça roule très mal dans le centre, à coup de claxon et on se sera heureux de se poser quelques jours sur le parking d’un hotel en fond de vallée. l’Oberland n’est pas spécialement accueillant mais l’on y rencontrera d’autres « campingcarroudeur » bien sympathiques. Pour rejoindre le centre on empruntera les minibus qui s’arrêtent quelque soit l’endroit ou vous vous trouvez. le centre est à 45minutes de minibus, tout ca pour 25cts€…Nous avons réellement apprécié cette capitale situé en in coeur des montagnes, avec tout autour des sommets enneigés culminant à plus de 6000m. D’ailleurs grâce à nos amis parapentiste bolivien Miguel et Marco nous avons pu voler sur un site magnifique en fond de vallée. Le déco était tout de même à plus de 3800m d’altitude. ça vole vite, l’air est moins dense que dans nos bonnes vieilles Vosges!

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Tiwanaku
Grand post relatant de l’histoire. C’est un peu long, si ça vous intéresse pas, zapper le chapitre ;o)

Quand un européen pense à l’histoire de l’Amérique du Sud, il détache deux périodes: les Incas puis l’arrivée des espagnols avec Chirstophe Colomb.

En fait, l’histoire est un peu plus riche et nous le découvrirons à Tiwanaku au bord du lac Titicaca.
Les hommes seraient apparu Vers 8000-7000 avJC dans le paysage bolivien (constitué de trois éléments clés: les Andes ,l’altiplano et le lac Titicaca). On parlera ensuite des civilations Wankarani (4000avJC) et Chiripa (1000avJC) qui se sont sédentarisées en domestiquant l’abondant lama et en cultivant la quinoa.
La civilisation TIWANAKU, apparue elle aussi aux environs de 1000avJC, au sud du lac Titicaca. le village se devellopa rapidement grâce aux technologies de l’agriculture qu’ils possèdaient. Ils ont aménagés des champs en associant differentes couches de terre plus ou moins perméables qu’ils fertilisaient avec des engrais naturels (defections de canards, algues du lac, reste de poissons..). Très vite ils colonisèrent toute la region sud des Andes centrales (la Bolivie, le sud du Pérou, le nord de l’Argentine et la moitié du Chili). L’abondance de nourriture produite par la civilisation leur permetait de faire du troc avec les tribus avoisinantes, ils créèrent de véritables routes pavées à travers tout l’empire et des caravanes de lamas s’occupaient du transport des marchandises. Ils construisèrent des temples et des pyramides, certaines de plus de 200m de côté et quelques 15 à 20 m de Haut. Certains morceaux de pierre pesaient plus de 160 tonnes.. on se demandent comment ils faisaient avec seulement des lamas et beaucoup d’huile de coude.
Une particularité des Tiwanaku était leur apparence physique. Jusqu’à l’âge de 5 ans les têtes des enfants étaient serré entre deux planches pour que le crâne prenne une forme pointue… Ils pratiquaient les sacrifices humains. On ne connait pas exactement la raison de la disparition de cet empire, vers 1200 après JC. Une théorie dit que la civilisation aurait été victime d’un désastre climatologique sur une longue période de 10 ans ou plus. Tiwanaku a été l’empire le plus long de toute les civilisations Andines.  De nombreux mini royaumes ont remplacé Tiwanaku. Comme ils étaient constament en guerre pour leur survie, les Incas venant du Pérou n’ont pas eu de mal à tous les conquérir à partir de 1430. En moins de 100 ans l’empire Inca dépassait en taille la civilisation Tiwanaku. Les Incas se sont beaucoup inspirés des Tiwanaku remettant au goût du jour le commerce, les grandes voies pavées de la Colombie jusqu’au Chili. l’empire Inca ne durera pas avec l’arrivée des Européens sur une petite île des caraïbes en 1492. La première invasion à grande échelle de l’empire Inca par Pizarro aura lieu en 1530. Les maladies et les pillages détruiront une grande partie de l’empire Inca et les restes des vestiges Tiwanaku. En 1890 une compagnie anglaise engagée par la Bolivie pour créer une ligne de chemin de fer entre La PAZ et le Pérou n’hésita pas à dynamiter des temples Tiwanaku en pierre afin de les transformer en gravat pour supporter les rails…
Les descendants des Tiwanaku sont les indiens boliviens Aymara, à moitié convertit au catholicisme par les conquistatdors espagnols…

Les anciens dieux pré-colombiens:
le plus sacré était Viracocha qui a émergé du lac Titicaca dans l’obscurité totale pour créer le monde. Vint ensuite Willca ou Inti (le soleil) qui permit la vie sur terre. les autres dieux importants sont
– la Pachamama (la terre mère) encore très présente dans les croyances Andines. Toutes les occasions sont bonnes pour renverser une goutte d’alcool à terre en son hommage.
– Llapa (la foudre)
– Paxsi (la lune)
– Kota Mama (la mère eau)
les hautes montagnes alentour étaient aussi considérées comme sacrées. Les divinités existe en une trilogie cosmique: Alaxa Pacha (le monde du dessus), Aka Pacha (le monde dans lequel on vit) et Manka Pacha (le mode du dessous). Les civilisations pré-colombiennes croyaient en une doctrine en trois temps dans laquelle le monde à un début, un milieu et une fin.
D’après la légende, Viracocha créa le ciel, la terre, ses habitants et il fit les étoiles de la Roche sacrée du lac Titicaca, le plus vénéré des sites Incas, se trouvant sur l’île du soleil au milieu du lac …

les informations ci-dessus sont un résumé approximatif du livre « An insider’s guide to Bolivia », chapitre 3 « Bolivia’s cultural Past » de Peter McFarren.

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Lac Titicaca

Il faut prendre un bac pour accéder à Copacabana, en passant par la rive bolivienne du Lac Titicaca. les embarcations sont assez sommaires, mais les passeurs on l’habitude et la trersé se passe sans problème.  Arrivé à Copa, on rencontre Nico et sa famille (http://maricolatour.canalblog.com/). Une famille française avec deux enfants et un parapente en voyage depuis le canada jusqu’au sud de l’amérique latine. On était déjà en contact par mail et ça fait plaisir de se voir en chair et en os. Avec Nico nous partirons à la découverte du spot de parapente de copacabana: un rêve. c’est un peu comme un site en bord de mer – car on vole au dessus du lac qui est immense 6900km2 , on en voit pas le bout – la seule différence étant que le lac se trouve à 3800m et le décollage 400m plus haut… On aime se détendre au bord de l’eau et le bruit des vagues nous berce !
sur le lac se trouve l’île du soleil, sacrée depuis le temps des TIwanaku. Pour nous ce sera uniquement une belle ballade du nord de l’île vers le sud. Le coté sympa: des paysages incroyables entre l’étendue d’eau infinisable du lac et les montagnes enneigées de la cordière réal. le côté relou: A tout bout de champs se trouve des pseudo-péages pour entrer dans un lieu « sacré » (délabré), pour utiliser le chemin…etc on les a tous forcé, fièrement, mais non pas sans mal 😉

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Sorata

dans les guides de voyage Sorata, petite bourgade se trouvant au milieu d’une vallée fortement encaissée, est présenté comme « le jardin d’Eden ». c’est vrai que c’est joli, mais nous n’accrochons pas, il y a plein d’endroit encore plus beau dans le reste de la bolivie. Il n’y a rien et pourtant c’est touristique. La seule raison vraiment valable pour venir a Sorata serait de commencer un trek de 4 jours pour aller dans la cordière 3500m plus haut.. nous ne le ferons pas n’étant pas encore en grande forme « estomacale » depuis nos grande aventures gustatives de la Paz.

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Les Yungas

EN repassant par La Paz pour faire le plein (essence argent bouffe) nous prenons la route vers la jungle. Mais avant d’y accéder il faut traverser la jungle urbaine de La Paz et traverser la cordière en passant par un col à 4700m. Nous ferons toute la première partie de la descente dans le nuage et sous une légère pluie. Heureusement à cet endroit la route est encore asphaltée. Nous dormirons juste avant la piste qui disparait dans les nuages en direction de CHulumani… Le lendemain l’air est encore humide mais la route parait plus sêche. on s’engage. La piste en pente assez forte, étroite, tourant à gauche puis à droite et au final tournant tout le temps est parcouru par de grand bus 4×4 chargé à bloc de passagers et de leurs baguages. ils roulent comme des fous comparé à nous, à peine à 20 voir 30 km/h. Les vallées longées,très vertes, remplies d’une végétation luxuritante contraste terriblement avec l’arridité de l’altiplano. Après une journée de route sur ces pistes éprouvantes pour les nerfs et pour la mécanique, nous arrivons à Irupana, grand village de plus de 1000 âmes, perché sur une montagne pas très haute (peut etre 1800m) entourée de vallée ou l’on cultive la coca. le bled est tranquille. A peine arreté devant l’école une multitude de locaux viennent nous voir pour savoir d’où on vient, pourquoi on est là et qu’est-ce donc que cette voiture bizarre avec des bicy derrière. Ils sont tous très sympa et très vite nous serons invité à nous garer dans la cour de l’église advantiste. Du coup, par respect pour nos hôtes nous irons au culte du soir… Nous sommes venu à Irupana pour le parapente et rencontrerons Angel un des seuls parapentistes du village qui aimerait monter une école mais les moyens manques et c’est dur d’acheter du matériel, même d’occasion. Je volerais d’abord avec Asia puis avec la fille d’Angel et enfin son gendre. l’atterisage se fait sur le stade du village. On se fait applaudir, les gamins du village (ils sont nombreux! comme nous a dit Angel, tout le monde n’a pas la télé pour s’occuper le soir..;o) viennent poser des questions et toucher la voile.
On aura dit bonjour à la moitié du village et serré la main à l’autre. c’est la première fois qu’ils voient un camping-car, sont très curieux et surtout très aimables. on sens qu’il fait bon vivre à Irupana, même si les gens n’ont pas beaucoup d’argent, ils ont un climat chaud toute l’année, des fruits et légumes en abandances et le reste de leur argent viens des plantations de coca destiné soit au marché local pour la coca à chiquer ou en infusion soit à l’export pour la production de la drogue…

La route retour sera tout aussi belle et tout aussi dure (voir plus). On s’enlisera dans un fossé en croisant un bus et on se « posera » sur un chemin un peu trop bombée. La route aura raison d’un de nos amortisseurs que l’on changera à La Paz.

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Iquiqué, Arica et le parc Lauca

03/09/2009 9 commentaires

Iquique

Le paradis du parapentiste. Il fait beau, la ville est situé en bord de mer, et juste derrière se trouvent des dunes de sable et des collines propices au vol libre… Nous y resterons 5 jours chez Philip (Altazor.cl). Coté vol, il y a deux sites incontournables: Alto Hospicio , la ville située au dessus d’iquiqué, accessible hyper facilement en bus (900 pesos soit 1€20) et Palo Buque, la dune du Pyla x100 .
Coté ville, on s’y sent bien, le centre est relaxant, la plage jamais très loin avec ses vagues énormes qui font le bonheur des surfeurs. A ne pas manquer : le spectacle des Lobos qui se prélassent et se chamaillent au port.

Iquiqué, Arica et le parc LaucaIquiqué, Arica et le parc LaucaIquiqué, Arica et le parc LaucaIquiqué, Arica et le parc Lauca
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On reprendra la route pour un petit arret a Pica, village oasis dans le désert, avant de rejoindre Arica (200000hab), la ville la plus au nord du chili. Elle aussi jouit d’un climat doux en cet fin d’hiver. Le centre est petit et agréable, blindé de pharmacies ?!?. Nous passerons la nuit sur la plage a côté d’un camion de 9T Allemand, eux aussi en voyage… ça vole aussi à Arica, et on y rencontrera des pilotes locaux très fiers de leurs spots, bien mieux qu’Iquiqué.. enfin c’est leur avis ;o)

Iquiqué, Arica et le parc LaucaIquiqué, Arica et le parc LaucaIquiqué, Arica et le parc LaucaIquiqué, Arica et le parc Lauca
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d’Arica nous filons vers la bolivie en traversant le parque Lauca. Il se situe entre 3500 et 6000m d’altitude. Les paysages sont époustouflants. Nous bivouaquerons sur la place du village de Putre (3500m), village vraiment tranquille aux habitants très accueillants. En quittant le bled, on vire le filtre à air du moteur pour pouvoir grimper jusqu’a 4600m, en croisant de nombreuses vigognes, des thermes à seulement 31°C (à 4310M d’alt.), un autre village bien paumé de 5 familles mais de centaines d’Alpagas !
Ensuite, toujours en grimpant vers la frontière, on s’arrête au bord du Lac chungara (4500m), le plus haut lac du monde d’après les chiliens! comme on a voulu s’arreter tres tres près du lac, on a emprunté une petite piste vers le lac. Merci au camionneur Bolivien qui passait par là pour les 5 derniers mètres de piste trop en pente montante.. il nous a literralement tiré d’un sale petrin !

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Quelques kilomètres plus loin nous sommes arrivés à la frontière Bolivienne………

quelques liens parapente en Amérique Latine

24/06/2009 un commentaire

le parapente fait partie intégrante du voyage. on trimbale dans nos baguages une voile solo (Malula DHV2 de MCC Aviation) et un Biplace (Quest, 38m2 de Jojowing) . Autant dire qu’elles prennent de la place et qu’on espère pouvoir les utiliser régulièrement !

Pour préparer un poil notre itinéraire, on a cherché à savoir où ça vole. Il y a trois types de Spot possibles :
– les sites alpins, montagneux, les petites collines desquels il est possible de s’élancer sans assistance autre qu’un peu de brise. Sur ces sites on compte voler en Thermique, c’est à dire utiliser les courants d’airs chaud pour s’élever dans les airs, parfois très haut…….. ou bien voler en Dynamique, c’est à dire utiliser la force du vent et la forme du relief pour se maintenir en l’air durant des heures, sans jamais vraiment s’éloigner du dit relief.
– les sites côtiers, souvent des falaises où des dunes, pour voler en Dynamique (voir l’explication au dessus)
– les sites de plaines, quand il n’y a pas de relief. Dans ce cas là, on utilise un treuil qui nous propulse à 300m voir 1000 m d’altitude. De là, le jeu consiste à chercher une ascendance thermique pour rester en l’air, monter plus haut, puis sauter de thermique en thermique pour un vol de rêve.

Sur le continent américain, on ne manquera pas de rencontrer tous les types de sites.
Le vol libre y est populaire et certains sites sont connu à travers le monde pour leurs qualités.

Points GPS des Sites de vols
Pour vous donner une idée de la multitude de sites de vol libre regarder la carte suivante. elle comporte les points GPS d’un grand nombre de Spot, et provient du site allemand Paragliding365.

Divers liens parapente en Amérique du Sud
Sur cette Page : liens parapente
vous trouverez plein de liens en vrac (écoles, sites persos, listes de diffusions…) relatifs au parapente en Amérique du sud.

On est impatient d’y voler !