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les 2 hémisphères

06/06/2010 3 commentaires

Les distances sont courtes en Équateur. Après la plage, place aux Andes en quelques heures de route seulement. Notre point de chute sera la lagune Quilotoa. A plus de 4000m d’altitude on prend une courte piste qui nous mène au bord d’un cratère d’environs 3 à 4 km de diamètre. Au fond de ce cratère repose un joli lac aux eaux bleu turquoise quand le soleil veut bien se montrer. Le tour du lac nécessite 4h de marche sur les crêtes du cratère.

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En fin de journée nous descendons de quelques milliers de mètres pour se retrouver dans l’avenue des volcans, une vallée plus ou moins encaissée, coupe quasi sagittal de l’équateur: vers l’ouest se trouve au premier plan une chaine montagneuse cachant la zone côtière d’où nous venons alors qu’à l’est, derrière une autre chaine de montagne se cache l’immensité de la jungle où nous nous rendrons. Les grands volcans équatoriens y jouent à cache-cache avec les nuages. On descendra jusqu’à Baños, à 1800m d’altitude,ville prisée des Équatoriens pour ses hautes montagnes verdoyantes, ses volcans environnants et ses thermes. Edgar y a fondé une école de parapente et nous emmènera sur le site de vol principal faisant face au volcan actif Tungurahua culminant à 5023m. Nous monterons au décollage mais rapidement il y pleuvra. L’Amazonie est toute proche et apporte sa dose d’humidité. Une semaine après notre passage dans la région, le volcan se réveillera pour cracher ses poumons non pas sur Baños, sous le vent du volcan mais sur les villes et villages situées à l’ouest. Le volcan est actuellement très actif, les populations locales sont évacuées et il pleut des cendres jusqu’à Guyaquil en bord d’océan.

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Toujours en descente, par une route incroyablement riche en cascade, nous rejoindrons l’Oriente ou Amazonie Équatorienne.

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Cette partie de l’Amazonie est encore haute, Puyo se situe à presque 1000m d’altitude. A quelques kilomètres du centre vit un couple de suisse francophone qui s’occupent – un peu part coïncidence- d’un centre de sauvetage de singe. Il y a environs 4 ans deux singes ont été déposé sur leur propriété. Ils les ont recueilli et depuis ça n’arrête plus. A ce jour ils s’occupent de 63 singes qui évoluent pour certains en liberté pour d’autres – les agressifs ou les nouveaux venus – en cages. Tous les animaux ont été maltraité par l’homme. Certains d’entre eux sont handicapés physiquement et mentalement: Enfermé dès son plus jeune âge dans une cage trop petite et loin de la lumière du soleil, un singe ne développe pas son « intellect ». De plus, apparemment par manque de soleil, le corps du singe se déforme sévèrement. De nombreux singes arrivent avec leur laisse trop serrée lacérant la chaire de l’animal. Certains d’entre eux seront réinséré dans leur milieu naturel, les autres, probablement la majorité, resterons dans le centre car ils ne sont plus apte (ou ne l’on jamais été) à survivre dans la nature. Pour nous, simple visiteur, le détour vaut le coup. Les singes sont partout depuis le parking en passant par le jardin et jusqu’à l’intérieur de la maison. Ils sont habitués à l’homme et nous sautent dessus, nous font des suçons au cou (aller savoir pourquoi…). Ils sont très joueurs, taquins entre eux. Nous y verrons 7 espèces de singes différentes, toutes équatoriennes. Parmis elles, les singes « Cappucino » claires et foncés, les petits singes capucins, un singe araignée aux longs membres, un autre singe de taille moyenne très poilu, en voie d’extinction… On apprendra aussi que le truc rose et long qui pendouille au cul de certains singes est en fait le clitoris et qu’il s’agit donc de femelle!
Dans une des cabanes se trouve un paresseux, très lent et qui bougent peu mais aussi très dangereux car il possède une force hors du commun. S’il vous choppe le bras, il sera impossible de lui faire lâcher prise. Il y a aussi d’autres animaux comme des coatis, un ragondin et quelques tortues terrestres d’Amazonie.

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Plus au nord et toujours plus dans l’Amazonie se trouve la petite ville de Puerto Misahualli, au bord du rio Napo. Le rio Napo est connecté à de nombreux autres fleuves. Il est théoriquement possible de rejoindre Iquitos au Pérou puis de naviguer tout au long du fleuve Amazonie jusqu’à rejoindre la côte atlantique à plus de 3000km du port de départ! Par manque cruel de temps, nous nous contenterons d’une petite balade en barque déjà fort sympathique. Il y a beaucoup de courant, l’eau est trouble couleur terre. Aux environs et à perte de vue la végétation bien verte est dense.

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Une piste de l’autre côté du Rio Napo permet de s’enfoncer plus profondément d’une centaine de kilomètres au cœur de la jungle. Là se trouve un autre centre de réinsertion pour animaux en détresse, cette fois-ci tenu par des suisses germaniques. L’accès normal se fait par bateau, depuis Puerto Misahualli il faudrait 4h de navigation pour rejoindre les rives de la réserve. Mais il existe un autre accès par la voie des terres, enfin pas des plus évident… Il n’y a aucune indication au bord de la piste où nous circulons et il nous faudra un peu de temps et beaucoup de motivation pour trouver le minuscule chemin qui nous y conduira, en bravant les moustiques, la chaleur et les folles végétations lors d’une marche d’une demi-heure environs. Heureusement que le fils du garde forestier nous a accompagné sinon on se serait probablement perdu dans la jungle.
La centre « Amazoonico » est bien différent de celui visité à Puyo. Ici tous les animaux sont en cage, en attente de réintroduction si c’est possible. Il n’est pas questions de toucher les bestioles.
Certains animaux ne seront jamais relâché dans la nature pour diverses raisons:
les toucans sont chassé par les indigènes pour leur bec afin de les transformer en artisanat. De plus, la plupart des animaux présent ici sont habitué à l’homme et retournerait directement vers eux car c’est la seul manière qu’ils connaissent pour se nourrir. C’est la mort assurée.
Presque pareil pour les beaux Arras qui peuvent valoir jusqu’à 10000$ pièce sur le marché noir!
Pour d’autres perroquets le problème est différent: on leur a coupé le bout des ailes pour qu’ils ne puissent pas s’échapper. Du coup ils sont inapte à la vie sauvage.
Les anacondas sont aussi très recherché et facile à attraper
Certains félins, comme les trois Ocelots présent dans le parc n’ont jamais apprit à chasser….

Vous vous demanderez peut être pourquoi il y a tellement d’animaux « domestiqués » dans les « centro de rescate ». La loi équatorienne concernant la possession d’animaux sauvages a changé il y a quelques années. Il est désormais interdit de posséder de tels animaux. Les gens s’en débarrassent par peur de l’amende ou parce que finalement l’animal est devenu trop grand ou trop agressif. D’autres animaux (comme les singes) arrivent au centre petit alors que leurs mères se sont fait braconner par les tribus locales pour les manger….

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On regagne les montagnes et Quito la capitale de l’Équateur. A 2850m d’altitude, Quito est la seconde capitale la plus haute du monde après La Paz. Le centre est sympa mais difficile d’accès avec un camping-car. On s’y arrêtera la demi-journée pour flâner dans les rues puis on s’offrira deux jolis pneus avant de continuer notre route.

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Le Cotopaxi est un volcan visible au sud de la capitale. Culminant à 5897m est le deuxième sommet d’Équateur après le Chimborazo mais aussi le volcan actif le plus haut au monde. On passera la nuit a son pied, déjà majestueux à la tombée du jour alors qu’un voile de nuage entour on sommet, envoutant, seul au monde, alors qu’il nous apparaît distinctement au clair de lune, entourée d’étoile et absolument fantastique au petit matin à la lueur des premiers rayons de soleil. A 3800m environs nous commencerons une belle rando nous menant d’abord au refuge situé à 4800m puis la pente devenant de plus en plus raide nous grimperons jusqu’au glacier à 5200m environs. N’étant pas équipé pour pouvoir continuer, on rebroussera chemin, content d’avoir une vue aussi splendide.
Une fois de plus je regretterais de ne pas avoir amené mon parapente jusque là… le vent semble parfait pour un joli vol.

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On transite par Quito pour continuer vers le nord. Pour la troisième fois dans notre voyage nous croiserons la ligne de l’équateur. A proximité de la route s’érige le majestueux volcan Cayambé culminant à 5790m, unique sommet situé sur la ligne de l’équateur possédant un glacier.

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Otavalo est une ville connue pour son énorme marché artisanal. La concurrence est grande et il est possible de négocier radicalement les prix.

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Nous rencontrerons Jorge Duque et son frère Santiago dans leur école de parapente à Ibarra. La ville jouit du meilleur site de vol du pays et nous nous régalerons au dessus du lac de Yaruacocha. Jorge, pilote d’acrobatie, est fameux en Amérique du Sud pour l’organisation de la rencontre de parapente acrobatique « Acrolatino ». Il faut dire que le site se prête bien à l’activité. Le site possède environs 1400m de dénivelé juste au dessus du lac. Au sud de la ville se trouve le joli volcan Imbabura (4609m).

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Non loin de là nous profiterons d’un après midi d’abord ensoleillé pour faire le tour de la laguna Quicocha (3040m), un autre cratère dominé par le superbe volcan Cotacachi 4939m .
En Équateur les volcans sont sexuées. Une légende quechua raconte que lorsque Mama Cotacachi est recouverte de neige, cela signifie que Taita (papa) Imbabura lui aurait rendu visite pendant la nuit….

Tulcan est la dernière ville avant la frontière colombienne. C’est aussi la ville la plus haute du pays, perché à 2950m d’altitude. Il n’y a que le cimetière d’intéressant.

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les 2 hémisphères

Et s’en est fini avec l’Équateur. Le temps nous est compté, il ne nous a pas été possible de visiter l’intégralité du pays et de prendre le temps d’attendre que la pluie cesse sur certains sites de parapente, mais dans l’ensemble le pays nous a enchanté par la diversité de ses paysages et la gentillesse des habitants.
Nous entrons en Colombie par un jour d’élection présidentielle. La frontière est fermée jusqu’à 16h.
Le bateau de retour pour le van a été avancé du 25 au 15 juin et nous devons traverser la Colombie en onze jours!

Latitude zéro

26/05/2010 6 commentaires

On vous a laissé juste après la frontière avec le Pérou, tout au sud du pays, dans sa partie Orientale. La piste pour rejoindre la civilisation a été dure pour notre monture. Certains de nos compatriotes bourlingueurs la trouvaient déjà difficile avec un 4×4… Non sans mal nous sommes passé! Il a fallu d’abord affronter des pentes honteusement raides et défoncées, puis traverser avec bravoure de nombreux bourbiers, parfois dû à un ruisseau apportant sa dose de mélasse ou bien tout simplement quand le temps se gâte – et il pleut souvent dans la région – la piste en terre devient très boueuse, sur le plat ça va encore, mais quand ça monte…

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Latitude zéro

Au bout d’une journée entière de piste pour une bonne centaine de kilomètres on retrouve une route en dur qui nous mènera jusqu’à Vilcabamba – ville de l’éternel jeunesse – puis Loja, capital régionale. Notre premier passage à la pompe sera un régal, ici le plein de 70 litres vaut moins de 15euros!

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A Saraguro se tiendra le lendemain un marché régional. Les habitants de cette ville portent tous des habits noirs. Les femmes en robe et les hommes en short. Les femmes portent de très jolis colliers colorés et les hommes ont tous les cheveux longs attachés derrière la tête, une paire de botte aux pieds ou des chaussures noires montantes.

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Notre escapade équatorienne se poursuivra vers le nord et toujours au cœur de la cordillère. Le paysage est montagneux, très vert et humide. On ne s’attendait pas à avoir froid sous cette latitude!
Nous avons un rendez-vous à Cuenca, 3ème ville du pays et on s’empresse d’être à l’heure. Sur la route on croisera un autre van immatriculé aux US. Il transporte un Australien et sa copine Polonaise eux aussi en vadrouille mais dans le sens Nord-Sud.
Nous passerons finalement 4 jours à Cuenca, ville cosmopolite propre, agréable à vivre avec ses beaux immeubles coloniaux. Elle est parcourue par de belles voitures récentes, ça contraste avec toutes les autres grandes villes d’Amérique du sud. Il y a des pépettes ici… et il y aurait possibilité d’ouvrir un centre d’aménagement de camping-car en Équateur: de nombreuses personnes sont intéressé pour acheter notre van, mais la loi équatorienne interdit l’importation de tout véhicule de plus d’un an.

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Pauté est une petite bourgade au nord de Cuenca, en dehors des axes principaux. Notre seul raison de nous y rendre, bien sûr, c’est le parapente. A Paute nous rencontrerons Pablo, quincailler du village mais aussi pilote passionné de vol libre. Il nous accompagnera pour un vol matinal ainsi que deux de ses acolytes. Encore plus que le vol, c’est l’accueil des locaux qui nous marquera: Pablo nous laissera la clé de sa maison de famille, on se fera inviter à manger, ils adapterons leurs occupations respectives pour venir voler avec nous en semaine… encore une belle leçon d’hospitalité!

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Sur le flanc des montagnes se trouve la panamericaine équatorienne flanquée de décor magnifique. On s’arrêtera rapidement à Azogues avant de retourner au dessus des nuages.

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En vain à 4000m d’altitude dans le froid et le brouillard, on espèrera que la vue se dégage sur le volcan Chimborazo, point culminant de l’équateur avec 6310m mais aussi – paraît il – sommet le plus éloigné du centre de la terre, cette dernière étant aplatie aux pôles. (aparté: je doute que la terre soit 2 km plus épaisse sous l’équateur que sous le Népal, si quelqu’un à des preuves tangibles qu’il les partages, ça m’intéresse). Le lendemain matin toujours rien alors on entame une folle descente passant du froid des hauteurs à la chaleur étouffante de la côte équatorienne. On laisse derrière nous la végétation rase pour les énormes plantations de bananiers. Le contraste climatique est fort et, rendu à Guayaquil, première ville du pays en termes d’habitants (~1 à 2M d’hab), on regrette presque le froid de la nuit passée. On passera rapidement par sa promenade côtière et son petit parc où gambadent de nombreux iguanes.

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Rapidement nous irons vers la plage, la vrai, avec son sable fin et son eau à 25°C. C’est un régal de se poser en bord de mer et de passer ses nuits bercé par les allers et venus des vagues, au frais de la brise de mer.

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Un avion nous attend à Guayaquil, on s’envole pour les îles Galapagos !
Arrivé à destination nous rencontrons nos compagnons de croisière. Sur les 12 passagers du bateau, tous sont jeunes (sur les autres bateaux tous sont âgés..), deux sont Anglais, deux sont Allemands, les autres Français. 10 d’entre nous sont en vadrouille pour 6 à 15 mois. Les allemands visitent les deux Amériques en moto et les autres font le tour du monde avec les transports locaux (avions – bus – trains). On monte à bord de notre petit voilier et c’est parti pour la navigation. Voici notre parcours:

Latitude zéro

On a adoré les animaux absolument pas effrayés par notre présence, les tortues terrestres géantes, les iguanes, les fous à pattes bleu, les fous masqués, le vol des albatros, la parade amoureuse des frégates superbes qui gonflent une poche rouge sous leur cou, la découverte du monde sous-marin avec un masque, un tuba et des palmes, la nage en compagnie de grosses tortues marines, de raies léopards, des nombreux poissons multicolores et même de requins à pointe blanche. Lors d’une navigation diurne, on aura la chance de croiser un banc de dauphins d’au moins 100 têtes. La plupart des animaux peuplant les îles sont endémiques et ne se retrouvent par définition à aucun autre endroit du globe. Il paraît que Darwin a publié sa théorie de l’évolution après avoir passé quelques semaine dans les Galapagos. (Ps: les photos sous-marines sont de Zilke, pas de nous. Vielen Dank!)

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Côté croisière, les copains étaient sympa, ça aide. On a pas arrêté de manger et plutôt bien, le temps passe vite. On regrettera juste les nuits bercées par le bruit assourdissant du moteur… les distances sont grandes entre les différentes îles et le nombre de jours compté !

Dès notre retour sur le contient, on se redirige vers le bord de mer pour passer une nuit tranquille à Puerto Cayo avant de rejoindre Crucita, sa plage et surtout son site de parapente. Arrivé en fin de journée, le vent est propice et je volerai d’abord seul puis avec Asia en biplace, le tout juqu’à la nuit.

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Le lendemain la côte ne nous lasse toujours pas et on continue à longer le bord de mer en direction du nord, toujours plus proche de la latitude zéro, jusqu’à Canoa, un autre village sympathique doté de son spot de vol libre où rebelote je « soarerais » et essorerais la pente jusqu’à ce que le soleil n’en puisse plus. On quittera la côte pacifique à Pedernales, 7km plus au nord que la ligne de l’équateur. Un soupçon de mélancolie nous envahis, c’est peut être la dernière fois que nous verrons l’océan pacifique lors de ce voyage!

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Latitude zéro

Cusco et la vallée sacrée des Incas

15/04/2010 3 commentaires

On quitte les bords du lac Titicaca pour redescendre vers Cusco, capitale intemporelle des Incas, perchée à 3600m d’altitude.
Sur notre chemin se trouve le site archéologique inca de Tipon. Il s’agit d’un vaste système de culture en terrasse équipé d’un ingénieux système d’irrigation. Les montagnes environnantes sont verte, c’est agréable..

Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des Incas

La ville de Cusco est chaotique (on reste au Pérou), de nombreux tricycles motorisés servent de taxi et se faufilent dans la circulation dense et klaxonnante. L’architecture mêle des bases Incas surplombés par des murs espagnols. La place centrale est imposante avec sa cathédrale et une autre grande église à ses côtés. Cusco est aussi la capitale touristique de l’Amérique du Sud et nous sommes harcelé tous les 30 mètres par des vendeurs ambulants de biscuits, de fausses lunettes, d’artisanats, de dessins, par les restaurants et les tours opérateurs, par les enfants habillés en costume traditionnel se promenant avec des lamas pour qu’on les prennent en photo contre rémunération, ainsi que par les nombreux malheureux mendiants, souvent des personnes âgées, hommes ou femmes qui puent la misère. C’est pas toujours facile à voir, mais pour les Péruviens et quasi tous les touristes indifférents, il n’est pas dérangeant de marché à côté d’un homme étalé sur le trottoir dans une position incongrue. Il est peut-être mort, mais tout le monde s’en contrefous.

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Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas

Nous passerons beaucoup de temps dans le quartier populaire du marché central, à flâner entre les fruits et légumes, évitant les zones de viande (trop malodorantes), replongeant dans les épices et le pain pour finir par un délicieux jus de fruit frais type « mangue/carotte », les deux coupes à 80cts€.

Il y a 550 ans Cusco était le centre de l’empire Inca et dans les environs se trouvaient de nombreux temples et autres constructions importantes pour la civilisation. A la suite de l’invasion espagnole, une majeur partie a été abandonné, puis saccagé, démantelé, réutilisé comme matière première pour d’autres constructions plus « catholiques ». Il reste quand même de nombreuses ruines absolument magnifiques qui témoignent de la grandeur passée de cet empire.

Surplombant la ville se trouve le temple de Saqsaywaman, connu pour ses pierres taillées et incroyablement imbriquées sachant que certaines ont jusqu’à 12 angles et d’autres pèsent plusieurs centaines de tonnes.

Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas

A l’est de Cusco se trouve une zone dénommée «  la vallée sacrée des incas ». Nous y visiterons le site de Pisaq, une autre cité forteresse perché sur le flanc d’une montagne où l’on retrouve tous les ouvrages Incas importants: les temples, les cultures en terrasses, les bains….
Suite aux intempéries qui ont secouées la zone il y a quelques mois, le pont principal de Pisaq est coupé et nous empruntons une piste parallèle très boueuses, pleine de bosses avec des passages à guets dans des virages… un sacré terrain de jeu. Le long de cette piste se trouvent des villages pour lesquelles cette route est l’accès principal, toute l’année.

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Quelques 50km plus loin dans la vallée nous remontons sur les hauteurs pour rejoindre les Salines de Maras, des piscines de sel en terrasse perché à près de 3000m d’altitude. Elles sont exploitées depuis les Incas (voir même avant) et la technique à gère évoluée.

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A quelques kilomètres de là se trouve le site des terrasses de Moray à 3500m d’altitude. Il s’agit de 3 larges cuvettes circulaires couvertes de terrasses à 360°. Le diamètres des terrasses augmente au fur et à mesure qu’elles s’élèvent. L’objectif des Incas aurait été d’expérimenter la croissance des cultures en fonction de l’altitude et de l’exposition afin de déterminer les meilleurs conditions pour les productions agricoles. Ils avaient de la jugeote ces Incas!

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Cusco et la vallée sacrée des Incas

On poursuit et retourne dans la vallée sacrée pour visiter la citadelle Inca d’Ollantaytambo, une sorte de forteresse, temple du soleil, point de passage obligé pour s’enfoncer plus loin dans la vallée. C’est sympa.

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Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas

De là commencera notre aventure vers le Machu Picchu. Avant de poursuivre, il faut savoir que la visite de ce site, le plus touristique de toute l’Amérique du Sud se mérite !
Étape 1: à Cusco trouver la gare, faire la queue dès 7h du matin pour réserver un billet de train à 34$/pers/aller (seulement 28km!) pour au plus tôt dans 4 jours (sinon c’est 40 à 70$ aller..). Ensuite il faut filer au centre ville pour refaire deux heures de queue afin d’acheter l’entrée au site « 126 soles soit 43$/pers » ( enfin on a eu moitié prix avec notre toute nouvelle carte d’étudiant….). Soit une journée de perdue pour se faire extorqué une belle somme par une société Chilieno-Anglaise, celle qui gère l’Orient Express, qui s’en met plein les poches sans reverser grand chose au Pérou… C’est encore une vieille histoire de politicien vendu qui toucha probablement un gros pot de vin, vivent les dollars et le pouvoir et m…. à son pays !

En ce moment la situation est un peu spéciale, suite aux inondations, le Machu Picchu était fermé pendant trois mois jusqu’au 1 Avril. Les rails ont été endommagées, les routes alternatives détruites partiellement par des glissement de terrains. A l ‘heure actuelle seul un petit tronçon en train est réhabilité et seul les wagons qui étaient du bon côté sont utilisables. Au lieu des 2000 touristes/jour en temps normal, seul 800 personnes peuvent accéder au site chaque jour.

On prendra donc ce fameux train, puis on passe une nuit à l’hôtel au pied du Machu Picchu, le lendemain à 4h30 du matin, on commence à marcher en pleine nuit (400m de dénivelé) pour être dans les premiers à l’entrée du site avant 6h, et ce afin d’avoir le privilège de se fatiguer encore plus pour grimper au sommet du Wayna Picchu surplombant les ruines (300m de dénivelé en plus, une pente moyenne à 70°). Quand nous sommes arrivées il y avait déjà 60 personnes devant les portes fermées du site. (40 d’entre eux ont préféré faire la queue des 04h pour prendre un bus à 7$ à 05h30).

L’émerveillement est à son comble quand on découvre le site, même partiellement dans les nuages. Le décor est ce qu’il y a de plus impressionnant. On est à 2400m d’altitude dans une végétation luxuriante type jungle. Autour de nous se trouvent de nombreux sommets arrondis mais haut, tout verts, ils sont proches et les vallées sont donc très encaissées.
Au petit matin, avant affluence de touriste, il est possible de voir des viscachas, sorte de lapin bizarre, grimper sur les ruines. Dans la journée sur un chemin isolé, par hasard et surtout par chance, on verra même un ours noir d’environs 1m50. Apparemment ce serait une espèce végétarienne en danger d’extinction.
Et les ruines? Ben oui ça nous a plus, même si on ne sait toujours pas vraiment quelle était la fonction exacte du lieu: Une ville forteresse?, un temple, un centre élitiste universitaire où l’on apprenait les sciences de l’agriculture, la théologie et surtout l’astronomie.

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Au final, même si c’est une arnaque financière coûteuse de temps perdue, on a aimé la magie du lieu et ce fût une excellente journée.

Sur la route du retour vers Cusco, on s’arrêtera à 3800m d’altitude au Cerro Sacro pour un vol dynamique en biplace au dessus du plateau de Maras, avec pour décor la vallée sacrée, la cordillère Urubamba et des sommets approchant les 6000m. C’est notre premier vol au Pérou !

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Cusco et la vallée sacrée des Incas

On passera la nuit à Chinchero, petit village possédant une belle église construite sur des bases Incas. De nombreux villageois y vendent leur artisanat de qualité.

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Le sud Pérou

09/04/2010 2 commentaires

Nous entrons au Pérou par la côte sud, ici comme au nord du Chili c’est le désert. Ici on recule nos montre de deux heures et nous sommes à sept heures de décalage de la France. Dans les stations service on vends le carburant au gallon (3,8l)!
La première ville rencontrée s’appelle Tacna. Les habitants y sont aimable, nous souhaitent la bienvenue au Pérou et nous remercient de visiter leur pays. Ce dimanche là a lieu une grande rencontre de danse folklorique. On y vient même depuis la Bolivie pour présenter ses danses.

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Le sud Pérou

On se dirige ensuite vers Moquegua, toujours aussi désertique, mais avec un peu plus de montagne. A proximité de la ville se trouve un oasis où l’on produit du Pisco (alcool de raisin), des olives et beaucoup d’avocats.

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En s’enfonçant à l’est de la ville, vers la cordillère des Andes, on arrive au Cerro Baùl « la montagne coffre », ruine d’une citadelle de la civilisation pré-inca Wari . Les Wari viennent de la Région d’Ayacucho au centre du Pérou. Ils se sont développé à la même époque que la civilisation Tiwanaku. Cette dernière était présente sur l’altiplano Andin au bord du lac Titicaca. C’est dans la région de Moquegua que ce sont confronté les deux civilisations. La citadelle fût construite en 600 après J.C au sommet d’une montagne aux à-pics vertigineux.

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Toujours plus à l’est dans la cordillère, après un col à plus de 4500m d’altitude, on plonge vers une vallée fertile jusqu’au village traditionnel de Carumas. La vallée est exploitée depuis des millénaires et l’on y voit beaucoup de culture en terrasse sur le flanc des montagnes.

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Nous rebroussons chemin pour aller à Arequipa, deuxième ville du pays situé à 2300m d’altitude, au pied du majestueux volcan Misti culminant à 5825m. Arequipa, la blanche doit son surnom aux bâtiments construis en sillar, une pierre volcanique blanche. L’architecture est de type colonial avec de superbes bâtiments et une belle place d’armes. C’est probablement l’une des plus belles villes sud-américaine.

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Nous y visiterons le superbe monastère de Santa Catalina, fondé en 1570 après l’arrivée des premiers espagnols. Il est situé en plein cœur de la ville avec une superficie incroyable de 20.000m² – une ville dans la ville -. A l’époque, les filles nobles du monde entier y venaient se consacrer à Dieu… mais il fallait venir avec une belle dote. Le monastère possédait de nombreuses habitations meublées par les occupantes. Du coup, selon sa provenance social, il y avait une grande disparité entre les sœurs. A sont apogée, le monastère comptait plus de 500 personnes, 1/3 de sœurs et 2/3 de servantes!

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Le musée « Sanctuarios Andinos » expose des objets de la culture Inca d’il y a environs 550 ans. On y découvrira l’existence de « Juanita », la jeune fille du volcan Ampato:
Les Incas étaient animistes et croyaient aux Dieux de la montagne. Juanita a été découverte en 1995 quasi au sommet du volcan Ampato d’une altitude de 6380m. Au moment de sa mort il y a près de 550ans, la jeune fille avait 12 ou 13 ans. Elle venait d’une famille noble et a été offerte au Apu Ampato par les prêtres Inca de l’époque. La découverte de la momie a été possible grâce à l’éruption du volcan Sabancaya qui à fait fondre la glace du volcan Ampato où se trouvait le corps. Juanita a voyagé depuis Cusco à plus de 500km de là après avoir rencontré l’Inca lui-même. A partir de ce moment là, elle était consciente de son destin, un rude voyage à pied de plusieurs mois sans retour pour être offerte aux dieux de la montagne…. Le corps congelé de Juanita est étonnamment bien conservée. Un congélateur vitré lui sert de domicile dans le musée. Une partie de l’année Sarita prend sa place dans sa cage de verre. Les anthropologues ont retrouvés 17 autres corps d’enfants sur la montagne.

Après cette pose urbaine, on retourne dans les montagnes. A proximité d’Aréquipa se trouvent deux des plus profonds canyons du monde: le canyon Cotahuasi et le canyon Colca. On ira seulement au canyon Colca, l’autre étant plus difficilement accessible. Pour accéder à la vallée del Colca nous devons passer par un col à 4894m. Et un nouveau record d’altitude en voiture !
Pour ne pas compliquer les choses, nous partons tard d’Arequipa et sommes contrains de faire un bout de route de nuit, sur de la mauvaise piste entre 4100 et 4600m d’altitude, sous la pluie dans le brouillard… Après quelques heures de route, on arrive au mirador «  cruz del condor ». Le lendemain matin s’offre à nous le spectacle du canyon. Il doit y avoir près de 3500m de dénivelé entre le sommet des montagnes et le fond de la vallée où coule la rivière Colca. Quelques condors se montrerons et utiliserons les ascendances thermiques juste devant notre point de vue. Ces oiseaux sont vraiment majestueux.

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Par une route de haute altitude, nous rejoindrons la ville de Puno au bord du Lac Titicaca à 3900m d’altitude. On passera la nuit dans un village. Ce jour là à Chucuito c’est la fête patronale. Les habitants dansent en costumes traditionnels et la bière coule à flot !

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Hasta la vista Chile

25/03/2010 2 commentaires

L’asphalte est bon même à 4800m d’altitude. Après quelques heures de promenade au milieu du désert d’Atacama, nous retrouvons la petite ville de San Pedro d’Atacama plus de 2000m plus bas. Le plus fou étant que la route descend quasiment en ligne droite, donc en pente forte.

Nous profiterons de la chaleur de l’été pour aller se baigner dans la lagune Cejar, au milieu du salar d’Atacama. Pour la trouver c’est simple: rejoindre l’arbre isolé au milieu du salar et la piste vous y mènera… L’eau de la lagune est saturée en sel. On y flotte comme dans la mer morte ! Le volcan Licancabour trône en arrière plan, à son pied la forte montée vers l’altiplano du désert d’Atacama et la porte d’entrée vers le désert du Sud Lipez bolivien nous rappellent de bon souvenir de début de voyage.

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Rapidement nous transitons vers Iquiqué, ma Mecque du parapente Sud-Americain où nous étions déjà venu. Les conditions de vol sont toujours aussi bonne, voir meilleures !

Le « flypark » de Phillip n’est pas vide en cette fin de saison. On y retrouvera Alain (Suisse) et Alessandro (Chilien) qui vivent sur place et nous aurons le plasir de connaître Katryn (autriche), Stefan (autriche), Maartens (flandres) , Heath (US), Jeremy (Canada), Guillaume (Lyon) et Fabi (Freiburg!). Avec toute la clique nous volerons, festoierons, mangerons du requin et partirons en fin de séjour vers Pisagua.

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Pisagua est un village de pêcheur qui fût Péruvien avant la guerre du Pacifique. Plus tard, pendant la dictature du général Pinochet, le village fût transformé en camps de concentration et d’extermination des opposants au régime… Pour nous volant, Pisagua reste avant tout un terrain de jeu idéal, loin de tout, proche de la mer, des grandes dunes et des lion de mer.

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les adieux fait, nous poursuivons vers Arica où nous passerons la nuit sur une plage de Kitesurfer (playa corrazones) qui se prête aussi à la pratique du parapente quand le vent est bon.

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Et nous voici déjà au Pérou !

Toulao en vacances à Mendoza…

04/03/2010 3 commentaires

Nous voici à nouveau en argentine, sur la route 40 qui nous mènera à Mendoza. On s’arrêtera pour la nuit à la Digue Agua del Toro.

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La ville de Mendoza est un oasis dans le désert. Les rues sont bordées de grands arbres et il ne pleut presque jamais. Toute l’eau vient de la cordillère des Andes toute proche.
Pablo et sa famille nous accueillent pour 10 jours de bonheur au rythme argentin. Ils travaillent généralement de 9h à 13h puis après la « Siesta » de 17h à 21h. Ce qui se traduit pour nous: 9h petit-déjeuner avec des croissants, le matin entretien du véhicule, courses et quartier libre,
à 12h on pique une tête dans la piscine avec Seta, la chienne de la maison. À 14h30h déjeuner en famille, à 16h Parapente , à 22h dîner en famille.

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Il y a donc à Mendoza un des meilleurs sites de parapente en argentine. Tous les jours des dizaines de biplaceurs emmènent leurs passagers au septième ciel et nous profiterons de la dynamique qui règne autour de ce business pour faire des vols magnifiques, en solo et en biplace.

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Après ces quelques jours de vacances on reprend la route pour San Juan.
Il fait chaud, toujours aussi sec mais le vent souffle ici plus fort nous empêchant de découvrir les joies du vol au dessus de la digue d’Ullum situé à quelques kilomètres de là.

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Nous passerons ensuite par le lieu-dit «  Diffunta Correa « . Le mythe dit que cette femme était à la recherche de son mari partit pour la guerre. La défunte « Correa » fût retrouvée en ce lieu, morte de soif. Son bébé quant à lui était encore vivant et lui tétait encore le sein….
Cette croyance populaire et très forte dans toute l’Argentine et l’on retrouve partout dans le pays des hôtels en son honneur. Devant chaque hôtel, gisent de nombreuses bouteilles en plastique remplies d’eau. Les Argentins viennent ici en pèlerinage et dépose en offrande leur plaque d’immatriculation, le joint de culasse de leur voiture ou même le capot moteur, des maquettes de leur maison, des photos des gens qu’ils aiment….;

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Toujours plus au nord se trouve le parque naturel Ischigualasto ou vallée de la lune. Ce parc est classé au patrimoine de l’UNESCO pour ses terres ressurgissant des périodes préhistoriques.

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On continuera notre route en passant par une vallée fertile la « cuesta de Miranda » ou se mêlent montagnes de roche rouge intense, cactus et végétation abondante.

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Le répit sera court avant de se replonger dans le monde du tout minéral. Nous sommes dans la province de La Rioja. Sa superficie est de moins de 90000km² pour seulement 300000 habitants. ( Plus grand que la France, moins d’habitants qu’à Strasbourg!). On s’arrêtera quelques jours à Famatina, petit village de moyenne altitude où se trouve un site de parapente fabuleux: Vol thermique du matin vers 11h puis vol de restitution de 17h jusqu’à la nuit, sur fond de désert et de montagne. Pendant ce temps là, c’est la pleine lune, un séisme terrible secoue la côte sud du Chili, à Concepcion, et fait plus de 700 morts. Nous y étions 3 semaines plus tôt…

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Suite à la recommandation faite par nos amis danois rencontré en Bolivie il y a quelques mois de ça, on s’offre le détour vers les thermes de Fiambala, un oasis dans le désert où l’on produit du vin. Sur les hauteurs du village se trouve un ruisseau de montagne coulant à 70°C. Dans une petite combe à 1800m d’altitude, la municipalité a installé un complexe thermal populaire constitué de piscine superposée. A chaque changement de bassin la température décroît. Un régal.

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Une longue journée de route nous attends ensuite pour rejoindre Concepcion (en Argentine!), traversant divers massifs montagneux par des pistes plus ou moins bonnes. Le paysage change à nouveau radicalement. De la sécheresse on passe à la végétation luxuriante. Le paysage bordant la sinueuse piste de montagne nous fait penser aux Yungas boliviens. On est redescendu à 400m d’altitude environs et nous sommes en saison des pluies. La température est difficilement supportable et l’humidité encore moins.

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De Concepcion, ville sans intérêt pour nous si ce n’est de refaire le plein de nourriture, nous filons 80 km au nord à San Miguel de Tucuman, une vile plus grande, plus agréable autour de sa place centrale, mais jouissant du même climat chaud et humide. Tucuman se trouve au pied d’un massif montagneux facilement accessible où nous ions nous réfugier pour une nuit plus tempérée. Depuis cette montagne il est possible de voler en parapente et plutôt bien en temps normal. Malheureusement nous sommes en saison des pluies et les jours volables sont plus rares. Nous n’irons même pas jusqu’au décollage pourtant à quelques mètres de là mais dans le nuage.

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Patagonie, suite et fin

17/02/2010 2 commentaires

On retourne sur le contient pour en finir avec la Patagonie qui, mine de rien, nous a occupé pendant deux mois. Cette partie du Chili, appelée Auraucanie, est baignée entre la côte pacifique, les nombreux grands lacs, la cordillère et ses volcans fabuleux, dont certains entre encore en activité…Cette région étaient autrefois peuplé par le peuple Mapuche, qui résista pendant deux siècle aux colons et qui représente encore 40% de la population.

On appréciera le lac Llanquihue, troisième grand lac du contient, étendue d’eau située au pied du volcan Osorno (2652m). Puis, à quelques kilomètres de la frontière avec l’Argentine, le parc national Peyehue nous invitera à une superbe petite randonnée sur le volcan Casablanca. Arrivé à son sommet, la vue est incroyablement dégagée et nous resterons sans voix à contempler le paysage: au loin vers l’ouest se trouve l’océan pacifique, sur un axe nord-sud on aperçoit d’autres très beau volcans aux sommets enneigées ( Osorno, Puyehue 2240m, Cerro Tronador 3554m…) et à l’Est, se découvre la splendeur de la cordillère des Andes. Mon grand regret sera d’avoir eu la flemme de grimper la haut avec ma voile… les conditions paraissaient idylliques!

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Zigzaguant par la cordillère nous passons ensuite en Argentine à proximité de Bariloche (où nous étions déjà venu en hiver). Pourquoi y revenir? L’envie de voler nous démange fortement – cela fait plus d’un mois que nous traversons des contrées hostiles à la pratique du parapente, mais ici, il est possible de voler ! Enfin en théorie…. .
Bariloche est fortement exposé au vent météo, en ce moment il est fort, très fort et il faudra se diriger vers El Bolson – la Mecque du vol libre Patagon – pour croiser des pilotes. La semaine passée était assez bonne, mais lorsque nous arrivons, pas de bol, ça souffle un peu puis beaucoup et une dégradation est annoncée. Nous ne volerons pas mais rencontrerons de sympathique et curieux personnage dans la maison de Mirela et Martin, pilotes locaux.
Parmi eux, Stéphanie une pilote de Saint Hilaire (près de Grenoble) en vadrouille avec sa voile. Sur son blog « flytrek.andes/ » elle vous expliquera mieux que moi la magie du vol à El Bolson.
Mais il y avait encore Jim, un canadien avec un métier fabuleux: Il est éducateur/guide pour l’association NOLS (National Outdoor leadership School / site internet: http://www.noals.edu). Cette organisation vous emmène au bout de vos limites lors de trek en haute montagne ou dans la jungle. Il faut savoir que ces treks durent entre 80 et 90 jours, souvent loin de tout dans des environnements des plus hostiles, en autonomie quasi totale. C’est en quelques sortes un cour de survie qui a pour fondement de se confronter avec la nature, sois même et le groupe dans le but de développer son leadership.

Bref, pour faire passer le temps, on se dirige encore plus au sud vers le parc « los alerces ». Les « alerces » sont une variété de Cyprès poussant en Patagonie qui sont parfois millénaires et très haut. Dans le parc du même nom nous ne verrons qu’un spécimen de 300 ans seulement, les autres étant uniquement accessible par bateau après s’être délesté d’une somme déraisonnable…
Par contre nous verrons (encore…) de beaux lacs et des « Arrayanes », arbres possédant une fort belle écorce dorée et de croissance extrêmement lente. Pour notre plus grande joie, alors que nous sortions presque du parc, nous recroiserons la famille de Gwenn et Seb (une étoile dans le coeur) avec qui nous avons fêté noël. Une bonne soirée plus tard, on retournera vers El Bolson pour se rendre compte que le mauvais temps s’installe et continuerons notre route, cette fois-ci vers la chaleur du nord. Vu la force du vent, on comprends mieux pourquoi Martin est fan des voiles  Little cloud, société française récente qui se dédie aux mini voiles.

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On fuiera donc vers le nord, passant par le parc Nahuel Huapi (ses superbes lacs etc…) pour ensuite entrer dans le parc Lanin au pied du majestueux volcan du même nom culminant à 3776m. Bivouaquer à son pied, dans une forêt d’araucarias, au bord d’une torrent limpide fût absolument génial.

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Le parc, situé dans les Andes, est à la frontière avec le Chili. Par le Paso Tromen nous irons a Pucon, haut lieu du tourisme Chilien. Comme toutes les villes touristiques en haute saison, nous ne resterons pas, malgrès la situation privilégiée de la ville, au pied du volcan Villarica. Ce volcan est fameux car actif et compte 8 éruptions rien qu’au XXe Siècle. On peut le gravir en temps normal et admirer son cratère où parait-il se trouve du magma. Il fait moche, on ne voit pas le volcan ce jour là. A la tombée de la nuit, alors encore au centre de Pucon, on se retire sur les pistes de ski du volcan en espérant une petite trouée dans les nuages pour le lendemain matin. Pendant un temps qui nous a paru très long nous montons. D’abord par une route bien asphaltée, puis par de la piste, de plus en plus mauvaise, la pente de plus en plus forte, puis nous sommes dans le nuage. Il n’y a aucun endroit plat alors on continue notre folle ascension nocturne. On trouvera finalement à se garer pour la nuit sous un télésiège, quasi à plat mais on ne voit pas à 5 mètres. Il pleut et on espère que la piste en terre ne sera pas trop détrempée demain quand il faudra descendre… La nuit sera d’un noir intense extrêmement silencieux. Et le lendemain matin on sera toujours dans le nuage….

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Nous descendrons du volcan sans embrouille et filerons de suite vers l’océan: Le Chili est un pays incroyable! 4000Km de long, mais en largeur, entre les Andes et le Pacifique il n’y a en moyenne que 175km. Puerto Saavedra sera notre refuge, mais s’il fait bien couvert en cette soirée d’été, le lendemain matin sera bleu et chaud et par un hasard total, une falaise nous fait de l’œil au bord de notre bivouac. Une heure de vol, enfin !

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Le temps reste beau et nous irons vers Temuco la grande ville du coin. Ici aussi il y a des collines et un site de vol. Ce jour là le vent en altitude est un peu de travers, mais la brise de fin de journée est bien face. Il n’y a pas d’autre pilote sur le site alors je me lance… pour ratterrir « aux oreilles » moins de deux minutes plus tard là où j’avais décollé. C’était pas bon en l’air… très turbulent.

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Un détour plus tard à nouveau en direction de la cordillère et nous voila au Parc Conguillio. La piste de lave est bien noire, juste au pied du volcan Llaima (3125m). le long de la route se trouvent d’autres petites lagunes aux couleurs vertes intenses ou translucides. L’une d’elle s’est formée après qu’une coulée de lave ait bloquée un ruisseau, emprisonnant un bosquet qui gît désormais au fond du lac. Nous avions prévu de traverser le parc de sud en nord. Malheureusement pour nous, l’unique piste en terre en forte pente passant par la forêt s’est transformée, après la pluie, en toboggan et nous rebrousserons chemin pour aller dormir … au bord de l’océan !

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Tomé est une petite ville touristique en bord de pacifique, possédant un site de vol. Le vent n’est pas dans le bon sens, c’était le risque. Pour se consoler, une tripotée de pêcheurs vendent des poissons et des fruit de mers. Nous nous offrirons un super repas à domicile : 6 crabes, 300g de queues de crevettes, une salade de tomates et une bouteille de blanc pour moins de 8 euros.
On goutera aussi la « reineta », poisson plat , une première fois à la grillade , puis en « ceviche », c’est à dire comme cru, cuit 4h dans du jus de citron. C’est super bon.

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Après cette dernière escapade en bord de mer, on reprend notre route normale en direction de Mendoza en Argentine. Il faut donc à nouveau traverser le Chili dans sa largeur ce qui nous mènera sur la route des vins. Il y a approximativement 10 vallées vinicoles au Chili. Elles sont concentrées entre Santiago et Conception, ville à 400km au Sud de la capitale. Entre San Javier et Temuco, dans la vallée « Maule » On y goutera un ou deux vins, achètera quelques bouteilles et filerons vers la frontière Argentine par le paso Maule (2553m). La route qui monte dans la cordillère est spectaculaire (le beau temps est de la partie) et l’on se croirait dans le nord du chili. Les montagnes sont dénudées et balayées par le vent fort. Juste avant la frontière nous bivouaquerons encore au bord d’un superbe lac d’altitude…..

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