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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

03/01/2010 8 commentaires

Toujours en direction du sud, nous arrivons à Commodoro Rivadavia, grande ville pétrolière où l’on sent que l’argent ne manque pas. On trouve donc de tout là bas et nous ferons réparer nos réservoirs chez un soudeur plastique. Fini les fuites, à nous les douches !
A quelques kilomètres de là se trouve Rada Tilly, petite ville dortoir où vivent les rois du pétrole locaux dans de grandes villas au bord de l’océan. Nous y rencontrerons Gunther qui nous invitera à décrotter et laver notre van chez lui. Un mirador surplombe la ville et une loberia, lieu où vivent les lobos, en français les otaries ou lions de mer.

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

Plus loin sur la route 3 se trouve Caleta Olivia, village lui aussi pétrolier. A la sortie de la ville nous nous régalerons du spectacle des Otaries sur la plage, à quelques dizaines de mètres de notre bivouac.

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

En s’enfonçant dans les terres, par une piste graveleuse, nous rejoignons le « monument national du bosquet pétrifié ». Il y a quelques centaines de millions d’année une forêt d’arbres gigantesques fût détruite par une éruption volcanique. Le souffle coucha les arbres qui furent ensuite recouvert par les cendres de l ‘éruption. Les troncs étant de ce fait protégés de toute oxydation, un lent processus de minéralisation suivit. Cellule par cellule le minéral prit la place du végétal. Aujourd’hui, grâce à l’érosion, quelques un de ses troncs resurgissent du passé, comme intacte. C’est très impressionnant.

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

De retour sur la côte atlantique on bifurque assez rapidement vers une piste qui nous amènera jusqu’à Puerto San Julian. Sur le chemin, nous verrons à nouveau des otaries depuis le haut d’une falaise. Chose étrange, elles sont perchées sur un rocher! Mais comment sont – elles montées là? Peuvent-elles en redescendre avant la marée haute? Nous ne le saurons pas.
Sur la péninsule juste en face du village se trouve une réserve naturelle. Les Argentins aiment à y venir pêcher sur les grandes plages de galet. De là nous aurons la chance d’apercevoir une poignée de toninas jouant dans les vagues à 50 mètres des pêcheurs.

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Toujours plus au sud, nous nous arrêterons au Parque Monte Léon dans lequel l’on peut voir beaucoup de Guanacos (comme partout au bord des routes de patagonie), une colonie de pingouins de Magellans, des cormorans impériaux sur une île anciennement appelée « la isla del Guano » car plus de 10.000 tonnes d’excrément d’oiseau en furent exploité. C’était la plus grande exploitation argentine de Guano avant que la zone ne soit protégée.

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Nous nous arrêterons à Rio Gallegos, dernière ville avant la frontière chilienne, dans l’unique but de nous ravitailler avant la Terre de Feu. Le plein fait, je vérifie les niveaux du moteur. J’ai la tête dans le moteur quand une bourrasque de vent décroche le capot de son support qui vient s’écraser sur mon crâne. Je dois être le seul touriste qui ai réussi à se faire un trou dans la tête dans une station essence. L’aimable patron de la station nous file un peu d’alcool pour désinfecter puis deux casquettes et un bol à maté aux couleurs de la station essence!

Nous bivouaquerons ensuite à quelques kilomètres de la frontière chilienne , au bord d’un petit lac se trouvant dans l’œil d’un ancien cratère de volcan. C’est bien joli.

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Le lendemain après les formalités de douane classique , nous roulons jusqu’au détroit de Magellan, lieu où il faut prendre un bac pour rejoindre l’île de la terre de feu. Après le bac et jusqu’à la frontière Argentine la route n’est plus qu’une mauvaise piste : cette portion de route se trouvant au Chili n’est quasiment emprunter que par des argentins. Du coup, le gouvernement chilien ne voit pas pourquoi il l’asphalterait…

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Après les formalités de sortie du Chili puis d’entrée en terre de feu argentine, nous filons jusqu’à Rio Grande, ville paisible qui ne manque de rien, sauf peut être d’un peu de chaleur.
De là nous irons voir un bateau échoué sur une plage à Cabo San Pablo. Bien qu’il soit la depuis longtemps, on peut encore entrer a l’intérieur (attention c’est dangereux) et voir sa cargaison: des centaines de sac de ciment !

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Plus au sud, on s’arrêtera à Tolhuin, au bord de l’impressionnant lac Fagnano. Long de 100km et large de 6km, le fort vent de la région crée des déferlements de vagues sur la plage où nous sommes. On se croirait au bord d’une mer. Je ne me lasserai pas d’observer une mouette aux ailes bien allongées qui plonge au vent des vagues pour emmagasiner de l’énergie et ne jamais avoir a battre des ailes. C’est fantastique, un style de vol inaccessible pour un parapentiste…

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Quelques heures plus tard, après avoir traversé de jolie vallées aux sommets enneigées, nous arrivons à Ushuaia, ville sans grand intérêt à part sa position géographique au bord du canal de Beagle, point de passage quasi obligé pour tous les bateaux voulant rejoindre l’Antarctique dont les premières glaces se trouvent à un peu plus de 1000km de là.
Nous passerons une première nuit au pied du Glacier Martial, surplombant la ville. Là, nous connaitrons avec grand plaisir la famille française «une étoile dans le cœur » qui voyage depuis deux mois maintenant dans un camping car bien spacieux. Le lendemain matin nous monterons au glacier, à pied et sous la pluie. De retour à midi, alors que nous sommes en plein déjeuner, une petite voiture chargée de deux parapentistes se gare juste à côté de nous. Incroyable ! on profite de la dynamique pour remonter à pied au glacier, cette fois sous le soleil et pour y décoller avec une superbe vue sur la baie d’Ushuaia. Si avant de partir pour ce voyage on m’avait dit que mon premier vol en Argentine serait à Ushuaia, je ne l’aurai pas cru !

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Alors que je suis encore en l’air, j’aperçois nos amis les « Maricola »sur le parking du glacier. Génial , demain soir c’est la veillée de Noël, on la passera donc au bord d’une falaise le long du canal de Beagle, avec une vue sublime sur Ushuaia, le tout à trois équipages : Nicolas Marianne et leurs 2 enfants Zoé et Timo , puis Gwenn, Seb et leurs deux enfants Maéva et Robin et nous deux.
Au menu, du champagne, une soupe à la betterave (=barszcz; et oui il fait froid !) , du foie gras, un poisson en papillote au feu de bois accompagné d’une sublime ratatouille puis de bonnes grillades et leurs crêpes de pomme de terre pour finir sur une bonne charlotte poire pêche.

Le 25 décembre en Terre de Feu est synonyme d’ assado (ou barbecue) pour les argentins. A 9h du matins le débarquement commencera. A deux pas de notre bivouac se trouve une belle forêt ou le barbecue est permis. A 12h le parking est plein et les agneaux entiers cuisent lentement.
Pendant ce temps là, nous profiterons d’une belle journée d’été pour faire une rando le long du canal. Après quelques heures de marches nous seront bloqué par une rivière. Un câble électrique est tendu entre les deux côtés. Est-ce raisonnable d’essayer de passer? Pas vraiment. Mais nous sommes au bord du canal et sur la plage se trouve de nombreux rejets de la mer: «  bouts de bois, ficelles, boites en plastique… ». Juste pour le défis je fabrique une nacelle qui nous permettrais de relier l’autre rive… Et ça marche !

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En soirée nous rejoindrons le parque de la Terre de Feu situé de l’autre côté de la ville. Le lendemain nous randonnerons dans ce parc, le long d’un lac qui nous amènera jusqu’à la frontière avec le Chili, puis encore sur notre faim, nous enchainerons avec une belle grimpette vers un sommet tout proche qui nous offrira une belle vue sur le bout du monde…

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

De là nous quitterons la zone d’Ushuaia pour revenir dans la belle vallée montagneuse toute proche. Au Cerro Castor ( = montage castor), nous bivouaquerons sur les pistes de ski. Au matin une voiture nous réveille. Ce sont les deux parapentistes de l’autre jour ! Ils redescendent du décollage car il y a trop de vent. Nous irons nous promener dans la neige, jusqu’au sommet de la montagne. La vue est spectaculaire. On se croirait en haute montagne alors que les sommets ne dépassent pas les 1300m .
Le vent n’ayant pas vraiment diminuer en fin de journée, nous quittons la montagne pour retourner au bord du canal, cette fois ci dans un endroit plus reculé, plus au sud encore qu’Ushuaia, où nous retrouverons nos amis les « maricola ». De l’estancia Moat ( ferme Moat) où nous sommes, il est possible d’aller à pied jusqu’à la pointe sud de la Terre de Feu. Nous ne manquerons pas la balade, parfois au soleil et quelques minutes plus tard sous la pluie et gagnerons assez facilement le bout du bout. Nous sommes 5km plus au sud que la latitude 55°, au pied d’un phare basique.
C’est le point le plus austral de notre voyage qui contraste bien avec la latitude 12° , au nord de Salvador de Bahia, où nous étions il y a quelques mois seulement….

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Après une nuit en compagnie de nos amis, le démarrage de la voiture fût impossible. Que se passe t-il ? Nicolas devra nous extirper du bord de mer pour nous remettre sur la piste puis, en nous tirant il a été possible de démarrer en seconde. Nous ne demandons pas notre reste et filons illico vers Rio Grande pour voir un mécano-électricien. Arrivé à la ville, plus de problème en apparence. Après une nuit sur un parking où nous retrouvons par hasard nos nouveaux amis «  Gwenn et Seb » et partageons un sympathique petit apéro dont les niçois ont le secret. Au petit matin la voiture démarre, mais difficilement. Nous passons par sécurité au garage Fiat qui ne détecte pas la panne mais nous offre un t-shirt et une nouvelle casquette. Ça fait maintenant 7 casquettes en 6 mois !
Nous prenons la route, rassuré , en direction de Punta Arenas au Chili où nous devons renvoyer par la poste le biplace que Denis nous avait prêté.

Malheureusement pour nous, en plein milieu de la terre de feu chilienne, sur une piste peu fréquentée, nous retombons en panne, il est 21h30… rapidement un chauffeur routier s’arrête, comme à chercher l’origine de la panne avec nous, puis un second, un troisième et au final 8 personnes mettrons du leur pour nous aider, sans succès.. Vers Minuit on baisse les bras, un camion nous tirera pendant quelques kilomètres jusqu’à une ferme où nous attendrons le lendemain jusqu’à 11h pour qu’un minibus nous retire pendant une quarantaine de kilomètres toujours sur de la piste mais de jour cette fois-ci c’est moins dangereux, pour atteindre le prochain village. Là, les mécanos d’une société pétrolière veulent bien nous aider et trouve la panne … électrique ! la servo-valve de la pompe à carburant n’était plus alimentée ce qui coupe l’alimentation en gasoil du moteur… un petit pont électrique plus tard, et c’est reparti avec plus de frayeur que de mal et l’on grâce à eux nous éviterons de passer nouvel an dans un garage…

Nouvel An à Punta Arenas
Pour fêter le bicentenaire du Chili, la municipalité a organisé des concerts et un feu d’artifice sur la promenade cotière. A minuit , nous sommes nombreux sur la plage à s’émerveiller devant le spectacle. «  que lindo ! Que merveillosa ! «  s’esclaffe un habitant de la ville, le groupe sur scène commente les festivités:   Viva Chile ! Viva Magellanes ! Viva la libertad !

Après le feu d’artifice, place à la musique. Salsa et reprise de buena vista social club font bouger la foule, grand comme petit, jeunes comme vieux, tous s’amusent, l’ambiance est tranquille.

Le lendemain, après une bonne grasse mat’, nous allons explorer le sud de la péninsule de Brunswick, sud absolu du continent Américain (la terre de feu étant une ile). En ce 1 Janvier 2010 il fait plutôt beau et tout le long des 50km de piste, les Chiliens sont de sortie avec leurs tentes et surtout leurs barbecues. Lorsque nous nous approchons de la fin de la piste, on a bizarrement l’impression de rentrer au coeur du chili : d’un côté le détroit de Magellan, de l’autre la forêt dans son état le plus sauvage, pleine de bois mort, combustible parfait pour la cuisson des demi-moutons, saucisses et autres grillades que des centaines de grilles attendent avec impatience.

Lorsque la piste devient trop mauvaise pour notre embarcation, on continuera à pied d’abord 5km sur de la piste à 4×4 puis 5 autres kilomètres sur une plage de galet avant d’atteindre le phare de San Isidro, phare en dur le plus au sud du contient.

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

ps: désolé pour le pâté, on fera plus court la prochaine fois ;o)

Les deux paragraphes suivant on été rajoutés après la publication de l’article:

Quand nous étions à Moat, lieu-dit au sud-est d’Ushuaia, j’ai profité d’une bonne brise pour faire quelques virages le long de la plage. Ce fût donc mon vol le plus austral du voyage !

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Panne Moteur
Sur le chemin retour de la terre de feu, nous sommes resté planté 15h sans comprendre l’origine de la panne. Ce n’est que plus tard (en lisant l’étude technique du véhicule…) que nous avons compris: l’amortisseur étant cassé, les vibrations et chocs de la piste étaient directement transmis au châssis. Le Ducato est équipée d’une sécurité qui coupe l’alimentation en gasoil en cas d’accident…c’est cette sécurité qui se déclencha. Il fallait juste savoir que le bouton pour réarmer la sécurité se trouve bien caché sous le capot moteur…