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bilan, deux ans plus tard…

03/06/2012 Comments off

Strasbourg, Juin 2012…
Cela fait presque deux ans que nous sommes rentrés, soit déjà deux fois la durée du voyage (fin juin 2009 – fin juin 2010)

Si c’était à refaire, évidement que l’on repartirait pour vivre tous les moments de bonheur que nous avons vécu en acceptant les quelques passages difficiles qui font, mine de rien, partie de l’aventure. Nous espérons ainsi regagner un jour les sentiers du monde, mais aucune date de départ n’est prévue pour le moment.

Le plus difficile dans un voyage au long cours, c’est probablement de prendre la décision de partir. La suite n’est qu’une succession de solutions indispensables pour atteindre son but. Dans notre cas, Asia avait négocié un congé sabbatique qui nous a permis de revenir en France en sachant où on allait, mais qui nous a aussi obligé à respecter une date limite de retour: Deux jours après atterrissage, elle était déjà au travail. De mon côté je suis passé par la case pôle emploi pour au final recommencer à travailler chez mon ancien employeur moins d’un mois et demi après notre retour, juste après avoir récupéré le Van – en un morceau et sans égratignure – dans le port de Zeebrugge en Belgique. Pendant ce temps là, on galérait pour trouver un appartement en location: un CDI ce n’était pas suffisant, mon statut CDD posait des problème…; En septembre 2010 on s’installe enfin après quelques mois de squattages chez des amis (merci Ania, merci Che!).

Quelques mois plus tard, une nouvelle aventure humaine cette fois-ci commencera… En mai 2011 Eva naquis. Elle portera Sofia pour deuxième prénom, celui de la fille qui nous a tant soutenu lors de la mésaventure du bus en Colombie.

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crédit photo: Klara Beck

Nous sommes en Juin 2012, Eva a déjà un an. Le temps passe si vite….

Pour en finir avec ce blog,
nous vous proposons quelques chiffres :

bilan financier texte

bilan financier texte

bilan fiancier image

bilan fiancier image

Les frais liés au véhicule représentent la plus grande partie du budget (>50%). Rien que le fait d’acheter un véhicule sur place pourrait permettre d’économiser 20% sur le budget globale. Mais en Amérique Latine il y a très peu de véhicules aménagés. L’idéal étant de racheter à un autre voyageur, se pose sinon de gros problèmes d’immatriculation et de revente.
Le fait d’avoir notre propre véhicule permet d’aller dans des endroits éloignés des circuits touristiques classiques. Nous avons eu assez peu d’autres frais de transport sur le continent. Chaque nuit ou presque on t été passée dans le véhicule, toujours en se garant en « sauvage ». Notre bonne étoile était avec nous , mais le risque d’Asalto n’est pas négligeable. Nos mésaventures représentant 11% du budget ne se sont pas passé à bord du véhicule: Une fois ce fût le cambriolage et saccage du véhicule lors du transit entre l’Europe et l’Amérique latine par Cargo (nous n’étions pas sur le bateau) , la seconde alors que nous voyagions en bus de ligne, tout à la fin du voyage…
Voyager avec son propre véhicule accorde une très grande flexibilité qui n’est pas vraiment chiffrable.
Le coût initial pour le transport du véhicule et des personnes représente une part importante du budget alors que la vie sur place est bien plus modéré, même en incluant les « petits plus » comme la visite du Machu Picchu ou des Galapagos et les nombreux kilomètres parcourus.
On en déduit donc que plus longtemps on restera sur le continent et plus on sera nombreux à partager le véhicule, moins le coût journalier par personne sera élevé!
Le continent Sud-Américain est très grand, les distances énormes et deux ans ne serait pas de trop…

fin.

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Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !

11/08/2010 un commentaire

On ne restera pas à Bucaramanga comme c’était prévu avant l’attaque du bus. Apparemment il y aurait un bon site de parapente. Bucaramanga se trouve au bout de la cordillère Orientale qui file jusqu’à Bogota plus de 300 km au sud. On a le cafard et pas de bon contact sur place.
Sofia, la fille du bus, nous invite à poursuivre (en bus..) jusqu’à San-Gil, une petite ville qui bénéficie du tourisme de montagne. Son père habite à 20 minutes de là dans un village appelé Valle de San José situé à 1300m d’altitude. Il y fait en moyenne 23°. Toute la famille est très accueillante et ça nous fait du bien de ne pas être seul à se ressasser les faits de la veille. La maison est des plus basique. Pas de revêtement de sol, pas de vitre aux fenêtres, pas d’eau chaude. Dans la cour, un vieux manguier nous offre ses fruits. Directement cueilli de l’arbre ou en jus, on se régale.
A proximité de San-Gil il est possible de faire du parapente. Une école locale nous amène sur le site. Ici ça vole en dynamique à partir de 16h, avant le vent est trop fort. La vue est belle sur le canyon de Chicamocha situé à trois kilomètres de là à vol d’oiseau. En soit le vol n’est pas exceptionnel et d’ailleurs il n’y a que des vols commerciaux en l’air. Je volerais avec sœur et cousine pour le plus grand enchantement de tous.

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Après ces quelques jours de farniente loin de tout, nous reprenons un bus pour Bogota. Il arrivera avec trois heures de retard pour cause d’accident sur la route. On est au cœur de la cordillère Orientale. La route est sinueuse et les montagnes très verdoyantes.
Arrivé à Bogota il pleut. Comme la ville est la troisième capitale la plus haute d’Amérique du sud (2640m) et probablement du monde après La Paz (Bolivie -3700m) et Quito (Equateur – 2840m), sans soleil il y fait assez froid, même si on est proche de l’équateur !
Lucho, un parapentiste nous hébergera pendant toute la durée de notre séjour. Il habite dans une tour moderne qui contraste terriblement avec la petite maison du village de San José. Nous sommes encore un peu affecté par la mésaventure du bus et l’on a entendu pas mal de sales histoires sur Bogota. C’est pourquoi nous ne passerons pas trop de temps en ville et surtout pas de nuit bien que Lucho nous ait dit qu’il n’y a aucun risque.
Mais bien sûr… A Carthagène nous avions retrouvé par hasard Christof et Zylke, deux allemands voyageant en moto que l’on a connu dans les Galapagos. Ils ont été agressés à Bogota alors qu’ils se promenaient en compagnie d’un ami bogotano. L’ami s’ait fait voler 1million de pesos et Christof s’est retrouvé à l’hôpital 3 jours parce qu’il a reçu un coup de couteau dans le bras (il a pas lâché son appareil photo !)

Amis voyageurs, si un colombien vous dit que son pays est devenu sûr, ça veux dire pour lui que vous ne risquez plus la séquestration et qu’ils ne mettent plus de bombe dans les voitures…La délinquance par contre existe toujours !

Un jour nous allons visiter la cathédrale de Sel à Zipaquirà. Dans la montagne attenante au village, une mine de sel est exploitée. La taille de la mine est impressionnante et nous n’en visiterons qu’une infime partie dans laquelle est installée une cathédrale, creusée dans le sel. C’est sympa, mais nous préférons la version polonaise de la mine de Wieliczka, plus authentique.

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A Sopo, un décollage de parapente à plus de 3000m surplombe un joli lac. Nous y passerons deux journées de vols sympathiques en compagnie de Lucho, de son petit frère Pino et de son grand frère Hugo, toute la famille Jimenez vole sous des voiles de compétition Aircross conçues dans les Vosges!

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Le lendemain, c’est déjà le jour J. Nous retournons en Europe exactement un an après être arrivé sur le continent Américain. Vous vous demandez sûrement : Et alors qu’est-ce qu’on ressent?
Pour dire vrai c’est étrange et confus, un mélange de nostalgie de la liberté Sud-américaine avec une bonne envie de revoir la famille et les amis. Le bilan ce sera pour un prochain message !

Assalto en colombie

11/08/2010 10 commentaires

Ce soir là nous prendrons un bus de nuit depuis Carthagène pour rejoindre Bucaramanga distant de15h de route. Ça se passera mal….
A la sortie de la ville de Barranquilla, 2 personnes montent à bord. 20 minutes plus tard l’un d’eux menace le chauffeur avec une arme, le force à s’arrêter pour que 5 autres complices montent à bord. Au total il y avait 7 personnes armées dans le bus. Le chauffeur doit redémarrer sinon ils n’hésiteront pas à le tuer. Pendant les 15 minutes de route qui suivent, les brigands nous dévalisent tous, vident tous les sacs, nous fouillent au corps, sans pudeur et nous volerons tout, argent, carte de credit, ordinateur, appareil photo, lunette de soleil, tous les papiers sauf nos passeports…etc.
Nous avons eu la chance de ne pas avoir été frappé, la chance que personne n’ai été violé ou tué, la chance aussi qu’ils n’aient pas ouvert le coffre du bus et nous avons encore nos habits et les parapentes cette fois-ci !
Si vous voulez un aperçu de quand ça se passe mal, allez voir l’article qui parle d’un asalto sur un bus de nuit au Honduras, le 30 juillet 2010…
http://www.jamolandia.com/html/noticias/colon_tres_muertos_asalto_bus.htm

Le choc est quand même grand et nous ne comprendrons pas pourquoi le chauffeur de bus ne daigne pas s’arrêter au premier barrage de police. En gros, ça sert à rien de porter plainte. Les colombiens sont très fatalistes et ne font rien pour que ça change. Il y a de grandes incohérences en Colombie et par analogie en Amérique du Sud quand il s’agit de la sécurité. D’un côté une force policière démesurée, qui, par exemple, sont montés dans le bus au tout début du voyage pour prendre tous les passagers en photo, de l’autre des bus qui s’arrêtent de nuit dans des quartiers sensible en bordure de grande ville, aucun contrôle du port d’arme alors qu’on apprendra au terminal du bus que la même agression a déjà eu lieu un mois plus tôt sur la même ligne à la même heure…

Une fille super sympa qui était elle aussi dans le bus nous aidera à porter plainte – on négociera le bus gratos jusqu’à Bogota – puis nous invitera à passer quelques nuits dans la famille… nous serons les seuls sur les 30 passagers locaux a avoir déposé une plainte !

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Feliz Colombia !

11/08/2010 Comments off

On entre en Colombie jour d’élection présidentielle. La frontière est fermée et gardée par les militaires jusqu’à 17h. A la tombée de la nuit, après les formalités et les embouteillages, on décide de poursuivre notre route pour rejoindre Pasto, première grande ville après la frontière. Le long de la route sont postés de nombreux policiers en uniforme militaire. A Pasto, de nuit, on demande à la police de dormir devant chez eux: trop dangereux pour cause d élection, d’ailleurs il y a un périmètre de sécurité autour du poste. Ils nous emmènent dans un stationnement gardé 24h/24. Bienvenu en Colombie où l’insécurité se faire sentir plus qu’ailleurs par le nombre de policier !

Le lendemain on rencontre Carlos un parapentiste super sympa qui nous filera plein de contact dans tout le pays. Malheureusement le temps est mauvais et le décollage dans le nuage. On visitera ensemble le joli musée gratuit du carnaval. C’est une institution ici en Colombie et plus particulièrement à Pasto. Le carnaval « de Negros y Blancos » est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
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On s’exilera le temps d’une nuit au bord de la lagune de la Cocha situé à l’est de la ville. Puis nous continuerons notre route vers le nord. La date du bateau a été avancée et nous devons être à Cartagène le 10 juin soit quelques jours plus tard pour faire embarquer le van.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
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Notre première étape sera de rejoindre Popayan, une très jolie ville coloniale toute blanche.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
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Puis on s’arrêtera à Cali, ville sans grand intérêt sous la grisaille. Sinon, il y aurait un bon spot de vol libre et la vie nocturne est parait-il à ne pas manquer…

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
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On poursuit quelques kilomètres au nord pour rejoindre un village où l’on peut faire du parapente. Les habitants y sont super sympa, au beau milieu des grandes plantations de canne à sucre. Une famille nous invitera à manger alors que nous étions en train de réserver le billet d’avion de retour dans l’unique café internet : le 28juin 2010 de Bogota.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
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La suite se passera 200km au nord à La union, petite ville avec un site de vol et surtout un club de parapentiste génial. Encore une fois l’accueil est extrêmement chaleureux.

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Nous avons du mal à continuer vers Medellin, grande ville où la pauvreté est très présente. Après seulement une ou deux heures dans le centre, on migre sur les hauteurs de la ville au décollage de parapente où nous resterons deux nuits tellement ça vol bien.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
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Il nous reste alors deux jours pour rejoindre Carthagène des Indes. Nous irons donc naturellement passer la nuit suivante au bord d’une plage des caraïbes. Il fait chaud ! Les caraïbes c’est cool en vacance quand on a une chambre climatisée, pour nous c’est plutôt l’enfer du moins la nuit.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !

Le centre ville de Carthagène est colonial, plutôt joli mais trop touristique. La température moyenne est de 28°C, toute l année! Quand on s’éloigne de quelques centaines de mètres de l’hyper centre, la réalité est bien plus triste. Finit la Jet-set et les terrasses bondées de « beau monde », place aux ordures et à la survie.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
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Les papiers en règles, on profitera de nos derniers jours de « campingcariste » d’abord au bord d’une autre plage paradisiaque sur la péninsule de Barù ; Les touristes y arrivent à la mi-journée par bateau rapide, nous nous y rendons par la voie des terres + un bac. La piste est très mauvaise et quand il s’agira de revenir sur nos pas, après un très gros orage, on regrettera presque de ne pas avoir de transmission intégrale.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
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Feliz Colombia !

Ensuite, on ira se baigner dans le cratère du volcan Totumo. Il s’agit d’un petit cratère dans lequel se trouve en permanence de l’argile liquide à 20°C. Quand on est dedans, il est impossible de toucher le fond, d’ailleurs il n’y a pas de fond! Mais rassurez-vous, la pression qu’exerce la boue sur le corps vous empêche de couler.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
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L’expédition du véhicule se passera bien et nous profiterons d’une ultime journée dans la ville pour nous rendre sur une petite île paradisiaque appartenant à l’archipel de Rosario et passer la journée dans une eau à 28 degrés, en regardant les petits poissons et nombreux coraux avec un masque et un tuba. Les vrais caraïbes c’est sur une île!
– pas de photos pour cause de vol de l’appareil –

C’est la fin officelle du voyage en van, on continuera à pied pendant encore quelques semaines afin de rejoindre Bogota, capitale de la Colombie d’où s’envole notre avion pour l’Europe.

les 2 hémisphères

06/06/2010 3 commentaires

Les distances sont courtes en Équateur. Après la plage, place aux Andes en quelques heures de route seulement. Notre point de chute sera la lagune Quilotoa. A plus de 4000m d’altitude on prend une courte piste qui nous mène au bord d’un cratère d’environs 3 à 4 km de diamètre. Au fond de ce cratère repose un joli lac aux eaux bleu turquoise quand le soleil veut bien se montrer. Le tour du lac nécessite 4h de marche sur les crêtes du cratère.

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En fin de journée nous descendons de quelques milliers de mètres pour se retrouver dans l’avenue des volcans, une vallée plus ou moins encaissée, coupe quasi sagittal de l’équateur: vers l’ouest se trouve au premier plan une chaine montagneuse cachant la zone côtière d’où nous venons alors qu’à l’est, derrière une autre chaine de montagne se cache l’immensité de la jungle où nous nous rendrons. Les grands volcans équatoriens y jouent à cache-cache avec les nuages. On descendra jusqu’à Baños, à 1800m d’altitude,ville prisée des Équatoriens pour ses hautes montagnes verdoyantes, ses volcans environnants et ses thermes. Edgar y a fondé une école de parapente et nous emmènera sur le site de vol principal faisant face au volcan actif Tungurahua culminant à 5023m. Nous monterons au décollage mais rapidement il y pleuvra. L’Amazonie est toute proche et apporte sa dose d’humidité. Une semaine après notre passage dans la région, le volcan se réveillera pour cracher ses poumons non pas sur Baños, sous le vent du volcan mais sur les villes et villages situées à l’ouest. Le volcan est actuellement très actif, les populations locales sont évacuées et il pleut des cendres jusqu’à Guyaquil en bord d’océan.

les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères

Toujours en descente, par une route incroyablement riche en cascade, nous rejoindrons l’Oriente ou Amazonie Équatorienne.

les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères
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Cette partie de l’Amazonie est encore haute, Puyo se situe à presque 1000m d’altitude. A quelques kilomètres du centre vit un couple de suisse francophone qui s’occupent – un peu part coïncidence- d’un centre de sauvetage de singe. Il y a environs 4 ans deux singes ont été déposé sur leur propriété. Ils les ont recueilli et depuis ça n’arrête plus. A ce jour ils s’occupent de 63 singes qui évoluent pour certains en liberté pour d’autres – les agressifs ou les nouveaux venus – en cages. Tous les animaux ont été maltraité par l’homme. Certains d’entre eux sont handicapés physiquement et mentalement: Enfermé dès son plus jeune âge dans une cage trop petite et loin de la lumière du soleil, un singe ne développe pas son « intellect ». De plus, apparemment par manque de soleil, le corps du singe se déforme sévèrement. De nombreux singes arrivent avec leur laisse trop serrée lacérant la chaire de l’animal. Certains d’entre eux seront réinséré dans leur milieu naturel, les autres, probablement la majorité, resterons dans le centre car ils ne sont plus apte (ou ne l’on jamais été) à survivre dans la nature. Pour nous, simple visiteur, le détour vaut le coup. Les singes sont partout depuis le parking en passant par le jardin et jusqu’à l’intérieur de la maison. Ils sont habitués à l’homme et nous sautent dessus, nous font des suçons au cou (aller savoir pourquoi…). Ils sont très joueurs, taquins entre eux. Nous y verrons 7 espèces de singes différentes, toutes équatoriennes. Parmis elles, les singes « Cappucino » claires et foncés, les petits singes capucins, un singe araignée aux longs membres, un autre singe de taille moyenne très poilu, en voie d’extinction… On apprendra aussi que le truc rose et long qui pendouille au cul de certains singes est en fait le clitoris et qu’il s’agit donc de femelle!
Dans une des cabanes se trouve un paresseux, très lent et qui bougent peu mais aussi très dangereux car il possède une force hors du commun. S’il vous choppe le bras, il sera impossible de lui faire lâcher prise. Il y a aussi d’autres animaux comme des coatis, un ragondin et quelques tortues terrestres d’Amazonie.

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Plus au nord et toujours plus dans l’Amazonie se trouve la petite ville de Puerto Misahualli, au bord du rio Napo. Le rio Napo est connecté à de nombreux autres fleuves. Il est théoriquement possible de rejoindre Iquitos au Pérou puis de naviguer tout au long du fleuve Amazonie jusqu’à rejoindre la côte atlantique à plus de 3000km du port de départ! Par manque cruel de temps, nous nous contenterons d’une petite balade en barque déjà fort sympathique. Il y a beaucoup de courant, l’eau est trouble couleur terre. Aux environs et à perte de vue la végétation bien verte est dense.

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Une piste de l’autre côté du Rio Napo permet de s’enfoncer plus profondément d’une centaine de kilomètres au cœur de la jungle. Là se trouve un autre centre de réinsertion pour animaux en détresse, cette fois-ci tenu par des suisses germaniques. L’accès normal se fait par bateau, depuis Puerto Misahualli il faudrait 4h de navigation pour rejoindre les rives de la réserve. Mais il existe un autre accès par la voie des terres, enfin pas des plus évident… Il n’y a aucune indication au bord de la piste où nous circulons et il nous faudra un peu de temps et beaucoup de motivation pour trouver le minuscule chemin qui nous y conduira, en bravant les moustiques, la chaleur et les folles végétations lors d’une marche d’une demi-heure environs. Heureusement que le fils du garde forestier nous a accompagné sinon on se serait probablement perdu dans la jungle.
La centre « Amazoonico » est bien différent de celui visité à Puyo. Ici tous les animaux sont en cage, en attente de réintroduction si c’est possible. Il n’est pas questions de toucher les bestioles.
Certains animaux ne seront jamais relâché dans la nature pour diverses raisons:
les toucans sont chassé par les indigènes pour leur bec afin de les transformer en artisanat. De plus, la plupart des animaux présent ici sont habitué à l’homme et retournerait directement vers eux car c’est la seul manière qu’ils connaissent pour se nourrir. C’est la mort assurée.
Presque pareil pour les beaux Arras qui peuvent valoir jusqu’à 10000$ pièce sur le marché noir!
Pour d’autres perroquets le problème est différent: on leur a coupé le bout des ailes pour qu’ils ne puissent pas s’échapper. Du coup ils sont inapte à la vie sauvage.
Les anacondas sont aussi très recherché et facile à attraper
Certains félins, comme les trois Ocelots présent dans le parc n’ont jamais apprit à chasser….

Vous vous demanderez peut être pourquoi il y a tellement d’animaux « domestiqués » dans les « centro de rescate ». La loi équatorienne concernant la possession d’animaux sauvages a changé il y a quelques années. Il est désormais interdit de posséder de tels animaux. Les gens s’en débarrassent par peur de l’amende ou parce que finalement l’animal est devenu trop grand ou trop agressif. D’autres animaux (comme les singes) arrivent au centre petit alors que leurs mères se sont fait braconner par les tribus locales pour les manger….

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On regagne les montagnes et Quito la capitale de l’Équateur. A 2850m d’altitude, Quito est la seconde capitale la plus haute du monde après La Paz. Le centre est sympa mais difficile d’accès avec un camping-car. On s’y arrêtera la demi-journée pour flâner dans les rues puis on s’offrira deux jolis pneus avant de continuer notre route.

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Le Cotopaxi est un volcan visible au sud de la capitale. Culminant à 5897m est le deuxième sommet d’Équateur après le Chimborazo mais aussi le volcan actif le plus haut au monde. On passera la nuit a son pied, déjà majestueux à la tombée du jour alors qu’un voile de nuage entour on sommet, envoutant, seul au monde, alors qu’il nous apparaît distinctement au clair de lune, entourée d’étoile et absolument fantastique au petit matin à la lueur des premiers rayons de soleil. A 3800m environs nous commencerons une belle rando nous menant d’abord au refuge situé à 4800m puis la pente devenant de plus en plus raide nous grimperons jusqu’au glacier à 5200m environs. N’étant pas équipé pour pouvoir continuer, on rebroussera chemin, content d’avoir une vue aussi splendide.
Une fois de plus je regretterais de ne pas avoir amené mon parapente jusque là… le vent semble parfait pour un joli vol.

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On transite par Quito pour continuer vers le nord. Pour la troisième fois dans notre voyage nous croiserons la ligne de l’équateur. A proximité de la route s’érige le majestueux volcan Cayambé culminant à 5790m, unique sommet situé sur la ligne de l’équateur possédant un glacier.

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Otavalo est une ville connue pour son énorme marché artisanal. La concurrence est grande et il est possible de négocier radicalement les prix.

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Nous rencontrerons Jorge Duque et son frère Santiago dans leur école de parapente à Ibarra. La ville jouit du meilleur site de vol du pays et nous nous régalerons au dessus du lac de Yaruacocha. Jorge, pilote d’acrobatie, est fameux en Amérique du Sud pour l’organisation de la rencontre de parapente acrobatique « Acrolatino ». Il faut dire que le site se prête bien à l’activité. Le site possède environs 1400m de dénivelé juste au dessus du lac. Au sud de la ville se trouve le joli volcan Imbabura (4609m).

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Non loin de là nous profiterons d’un après midi d’abord ensoleillé pour faire le tour de la laguna Quicocha (3040m), un autre cratère dominé par le superbe volcan Cotacachi 4939m .
En Équateur les volcans sont sexuées. Une légende quechua raconte que lorsque Mama Cotacachi est recouverte de neige, cela signifie que Taita (papa) Imbabura lui aurait rendu visite pendant la nuit….

Tulcan est la dernière ville avant la frontière colombienne. C’est aussi la ville la plus haute du pays, perché à 2950m d’altitude. Il n’y a que le cimetière d’intéressant.

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les 2 hémisphères

Et s’en est fini avec l’Équateur. Le temps nous est compté, il ne nous a pas été possible de visiter l’intégralité du pays et de prendre le temps d’attendre que la pluie cesse sur certains sites de parapente, mais dans l’ensemble le pays nous a enchanté par la diversité de ses paysages et la gentillesse des habitants.
Nous entrons en Colombie par un jour d’élection présidentielle. La frontière est fermée jusqu’à 16h.
Le bateau de retour pour le van a été avancé du 25 au 15 juin et nous devons traverser la Colombie en onze jours!

Latitude zéro

26/05/2010 6 commentaires

On vous a laissé juste après la frontière avec le Pérou, tout au sud du pays, dans sa partie Orientale. La piste pour rejoindre la civilisation a été dure pour notre monture. Certains de nos compatriotes bourlingueurs la trouvaient déjà difficile avec un 4×4… Non sans mal nous sommes passé! Il a fallu d’abord affronter des pentes honteusement raides et défoncées, puis traverser avec bravoure de nombreux bourbiers, parfois dû à un ruisseau apportant sa dose de mélasse ou bien tout simplement quand le temps se gâte – et il pleut souvent dans la région – la piste en terre devient très boueuse, sur le plat ça va encore, mais quand ça monte…

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Au bout d’une journée entière de piste pour une bonne centaine de kilomètres on retrouve une route en dur qui nous mènera jusqu’à Vilcabamba – ville de l’éternel jeunesse – puis Loja, capital régionale. Notre premier passage à la pompe sera un régal, ici le plein de 70 litres vaut moins de 15euros!

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A Saraguro se tiendra le lendemain un marché régional. Les habitants de cette ville portent tous des habits noirs. Les femmes en robe et les hommes en short. Les femmes portent de très jolis colliers colorés et les hommes ont tous les cheveux longs attachés derrière la tête, une paire de botte aux pieds ou des chaussures noires montantes.

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Notre escapade équatorienne se poursuivra vers le nord et toujours au cœur de la cordillère. Le paysage est montagneux, très vert et humide. On ne s’attendait pas à avoir froid sous cette latitude!
Nous avons un rendez-vous à Cuenca, 3ème ville du pays et on s’empresse d’être à l’heure. Sur la route on croisera un autre van immatriculé aux US. Il transporte un Australien et sa copine Polonaise eux aussi en vadrouille mais dans le sens Nord-Sud.
Nous passerons finalement 4 jours à Cuenca, ville cosmopolite propre, agréable à vivre avec ses beaux immeubles coloniaux. Elle est parcourue par de belles voitures récentes, ça contraste avec toutes les autres grandes villes d’Amérique du sud. Il y a des pépettes ici… et il y aurait possibilité d’ouvrir un centre d’aménagement de camping-car en Équateur: de nombreuses personnes sont intéressé pour acheter notre van, mais la loi équatorienne interdit l’importation de tout véhicule de plus d’un an.

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Pauté est une petite bourgade au nord de Cuenca, en dehors des axes principaux. Notre seul raison de nous y rendre, bien sûr, c’est le parapente. A Paute nous rencontrerons Pablo, quincailler du village mais aussi pilote passionné de vol libre. Il nous accompagnera pour un vol matinal ainsi que deux de ses acolytes. Encore plus que le vol, c’est l’accueil des locaux qui nous marquera: Pablo nous laissera la clé de sa maison de famille, on se fera inviter à manger, ils adapterons leurs occupations respectives pour venir voler avec nous en semaine… encore une belle leçon d’hospitalité!

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Sur le flanc des montagnes se trouve la panamericaine équatorienne flanquée de décor magnifique. On s’arrêtera rapidement à Azogues avant de retourner au dessus des nuages.

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En vain à 4000m d’altitude dans le froid et le brouillard, on espèrera que la vue se dégage sur le volcan Chimborazo, point culminant de l’équateur avec 6310m mais aussi – paraît il – sommet le plus éloigné du centre de la terre, cette dernière étant aplatie aux pôles. (aparté: je doute que la terre soit 2 km plus épaisse sous l’équateur que sous le Népal, si quelqu’un à des preuves tangibles qu’il les partages, ça m’intéresse). Le lendemain matin toujours rien alors on entame une folle descente passant du froid des hauteurs à la chaleur étouffante de la côte équatorienne. On laisse derrière nous la végétation rase pour les énormes plantations de bananiers. Le contraste climatique est fort et, rendu à Guayaquil, première ville du pays en termes d’habitants (~1 à 2M d’hab), on regrette presque le froid de la nuit passée. On passera rapidement par sa promenade côtière et son petit parc où gambadent de nombreux iguanes.

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Rapidement nous irons vers la plage, la vrai, avec son sable fin et son eau à 25°C. C’est un régal de se poser en bord de mer et de passer ses nuits bercé par les allers et venus des vagues, au frais de la brise de mer.

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Un avion nous attend à Guayaquil, on s’envole pour les îles Galapagos !
Arrivé à destination nous rencontrons nos compagnons de croisière. Sur les 12 passagers du bateau, tous sont jeunes (sur les autres bateaux tous sont âgés..), deux sont Anglais, deux sont Allemands, les autres Français. 10 d’entre nous sont en vadrouille pour 6 à 15 mois. Les allemands visitent les deux Amériques en moto et les autres font le tour du monde avec les transports locaux (avions – bus – trains). On monte à bord de notre petit voilier et c’est parti pour la navigation. Voici notre parcours:

Latitude zéro

On a adoré les animaux absolument pas effrayés par notre présence, les tortues terrestres géantes, les iguanes, les fous à pattes bleu, les fous masqués, le vol des albatros, la parade amoureuse des frégates superbes qui gonflent une poche rouge sous leur cou, la découverte du monde sous-marin avec un masque, un tuba et des palmes, la nage en compagnie de grosses tortues marines, de raies léopards, des nombreux poissons multicolores et même de requins à pointe blanche. Lors d’une navigation diurne, on aura la chance de croiser un banc de dauphins d’au moins 100 têtes. La plupart des animaux peuplant les îles sont endémiques et ne se retrouvent par définition à aucun autre endroit du globe. Il paraît que Darwin a publié sa théorie de l’évolution après avoir passé quelques semaine dans les Galapagos. (Ps: les photos sous-marines sont de Zilke, pas de nous. Vielen Dank!)

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Côté croisière, les copains étaient sympa, ça aide. On a pas arrêté de manger et plutôt bien, le temps passe vite. On regrettera juste les nuits bercées par le bruit assourdissant du moteur… les distances sont grandes entre les différentes îles et le nombre de jours compté !

Dès notre retour sur le contient, on se redirige vers le bord de mer pour passer une nuit tranquille à Puerto Cayo avant de rejoindre Crucita, sa plage et surtout son site de parapente. Arrivé en fin de journée, le vent est propice et je volerai d’abord seul puis avec Asia en biplace, le tout juqu’à la nuit.

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Le lendemain la côte ne nous lasse toujours pas et on continue à longer le bord de mer en direction du nord, toujours plus proche de la latitude zéro, jusqu’à Canoa, un autre village sympathique doté de son spot de vol libre où rebelote je « soarerais » et essorerais la pente jusqu’à ce que le soleil n’en puisse plus. On quittera la côte pacifique à Pedernales, 7km plus au nord que la ligne de l’équateur. Un soupçon de mélancolie nous envahis, c’est peut être la dernière fois que nous verrons l’océan pacifique lors de ce voyage!

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Nord Pérou: du désert à la jungle

06/05/2010 3 commentaires

Nous voici de retour sur la côte péruvienne, cette fois ci au nord du Pérou. Les paysages jouxtant la panaméricaine sont toujours aussi laiteux et désertique, comme sur les plages du sud. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Au premier siècle après JC la région était irriguée par quelques fleuves généreux, le sol était cultivé par les civilisations Moche et Sipan. Ensuite, jusqu’au 15 siècle, c’est la civilisation Chimu qui occupait les lieux.

Notre première étape se fera à proximité de Trujillo, dans la ville de Moche (en référence à la civilisation). Les ruines de deux temples Moche s’y trouvent au pied d’une petite colline.
L’un appelé Huaca del Sol aurait été un centre politico-adminisratif dont il ne reste pas grand chose: Le temple est en fait une pyramide pleine de brique en adobe (terre séchée). Il se trouvait à proximité d’un fleuve que les colons espagnols ont détourné dans un but destructif.
L’autre, la Huca de la Luna était le centre cérémonial le plus important de la culture Moche. La construction de l’édifice démarrera au début de l’ère Moche (100 ap.JC) et fût complété tous les 80 à 100 ans jusqu’en 700 ap .JC. A chaque remodélation du temple, l’étage le plus haut fût comblé de brique en adobe et les limites extérieurs élargies de quelques mètres de manière à former une base plus grande et plus haute pour le nouveau temple – probablement en l’honneur du nouveau seigneur-. Cela signifie que toutes les fresques aux murs, certains éléments de culte ainsi que quelques corps humains étaient définitivement enseveli car seul le dernier étage est accessible par une rampe (les Moches n’utilisaient aucun escalier)! On y trouve donc de superbes fresques datant de différentes époques ( il y a 5 «étages») représentant principalement le dieu «Aiapatec», le décapiteur: Les moches pratiquaient en ce lieu le sacrifice humain.

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A quelques kilomètres de là se trouve un autre site majeur cette fois-ci pour la culture Chimu (qui vient après les Moches). La cité de Chan-chan, est composé de 10 citadelles comprenant des salles de cérémonies, des tombes, des réservoirs d’eau… La ville comptait plus de 30000 habitants, certains guides parlent même de 50000. Malheureusement le site est purement construit en adobe et les pluies (mêmes rares) au fil des siècles ont fortement endommagé le site.

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La route poursuit vers Chiclayo, 200 km plus au nord. On passera la nuit à Pimentel, un petit village au bord du Pacifique. Nous y sommes arrivés un peu tard alors qu’il faisait déjà nuit. On pénètre dans une zone d’habitation en cherchant un accès à la plage qu’on ne trouvera pas. Les habitants intriquées par l’étrangeté du véhicule sortent sur le palier de leur porte et nous entamons la conversation. Au final on passera la nuit devant chez eux. Ils habitent dans des baraques sommaires, les murs sont en paille, le toit en tôle ondulée. Les voisins sont tous de la famille! On ouvrira nos portes pour faire visiter notre petit chez nous puis nous distribuerons quelques cartes postales de la France – avec nos autographes en prime – aux nombreux enfants présent. C’était un joli moment d’échange bien spontané.

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Dans les parages, se visite un musée appelé «la tombe réel de Sipan». La civilisation Sipan était contemporaine des Moches. Le musée contient une impressionnante collection d’objets retrouvé dans la tombe du seigneur Sipan. C’est le musée le mieux pensé que nous ayons visité. Il retrace la chronologie des fouilles. Les poteries et bijouteries exposées sont absolument magnifiques. Dans le temple fouillé furent retrouvé les sépultures de deux seigneurs et d’une 15 d’autres personnages important de l’époque. On y apprend que le seigneur était enterré avec sa femme principale et deux autres corps de jeune femme, un enfant, un guerrier, le corps de deux lamas décapités et j’en oublie. Le plus impressionnant reste qu’en même le costume du personnage recouvert de nombreux colliers et de plaques d’or finement travaillés.
Il était interdit de prendre des photos dans le musée et c’est bien dommage !
(les photos suivantes ont été volées sur le net…)

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L’amazonie péruvienne

Pour en finir avec le Pérou nous décidons de sortir du pays par un petit bout de jungle,
On roule bien 500km, passant du désert à la végétation luxuriant des montagnes de la région Amazonas.
Une petite randonnée plus tard et nous voilà au pied de la cascade de Gocta, la 4ème cascade la pus haute au monde avec ses 771m. Elle existe depuis toujours pour la centaine d’habitants du village de Cocachimba mais elle n’est connu que depuis 2006 comme attraction touristique! Nous avons adoré les habitants de ce village, tous très aimable, ravis du nouveau souffle apporté par le tourisme naissant. On passera quelques heures dans le bar à jus (uniquement d’ananas ce jour là, pour 25cts€ le verre, le même prix pour une bonne part de gâteau maison), regardant la jeunesse du village jouant au football sous la pluie au centre du village (il faut avouer qu’il pleut souvent dans la région). Asia donnera même un petit cour d’anglais très basique à un paysan reconvertit guide. Ici l’accès à l’éducation est plus compliqué que dans les villes…

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Par une heure de route sur une piste dans un état terrible nous irons voir des sarcophages perchés sur une falaise à plus de 3000m. Ils sont réalisés en bois, plutôt joli et on se demande ce qu’ils font là ! Nous ne trainerons pas sur le site préférant rebrousser chemin avant que la pluie ne rende impraticable la piste déjà boueuse.

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Nord Pérou: du désert à la jungle

On continue vers Kuelap, une forteresse construite au 10ème Siècle par la civilisation Chachapoyas. Elle est perché à 3000m d’altitude dominant plusieurs vallées. La forteresse est construite en pierre , fait environs 600m de long et possède par endroit des murs de 20m de haut.

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On passera encore par la capitale de la province. La petite ville de Chachapoyas est situé à 2334m d’altitude. On est bien accueillis, c’est pas cher, il ne fait pas trop chaud. La ville en elle même n’est pas vraiment joli mais on s’y sens bien.
Au final, on a adoré cette partie du Pérou, très différente du reste du pays. Les paysages de montagne agrémenté de rizières, de bananiers et de plantations de café y sont peut être pour quelque chose. Le plus sympa reste surement le contact avec les locaux qui ne sont pas contaminés pas le tourisme de masse des autres régions péruviennes.

Nord Pérou: du désert à la jungle

Pour rester dans cette ambiance, on choisit de prendre la direction de l’Equateur par la plus petite des trois frontières existante, même si d’avance on sait que la route sera mauvaise et parsemée d’embûche. En tout cas, même si les 100km de piste au Pérou en paraissent 400 tellement c’est défoncée, on arrive sans soucis jusqu’au pont perdu dans la jungle qui fait office de frontière.
Les douaniers et policiers se la coulent douce – ils ne portent pas d’uniforme- et les procédures sont tellement longue que l’on décide de passer la nuit à la frontière, du côté équatorien.

Nord Pérou: du désert à la jungle

Nasca – Lima – Huaraz

23/04/2010 2 commentaires

La route depuis Cusco dans les Andes vers Nasca sur la côte est certes asphaltée mais nous prendra quand même 2 bonnes journées de route pour moins de 800 km. La raison de cette lenteur étant dans un premier temps de nombreux travaux pour réparer les dégâts due aux inondations passées et puis aussi les 3 cols à plus de 4000m. Arrivé sur la côte on retombe dans le désert, comme à nos premiers jours dans le pays.

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On s’arrête à Nasca pour une petite virée aérienne en avion au dessus des fameuses lignes. Il y a quelques semaines, un avion comme le nôtre s’est craché, tuant tous ses occupants. Pour éviter que cela ne se reproduise, la direction de l’aérodrome oblige désormais les compagnies à mettre deux pilotes par avion. Nous montons dans notre petit Cesna C172 de 4 places (nous deux et les deux pilotes!) et survolons ce désert balafré de motifs gigantesques comme l’astronaute, le chien, le singe, l’araignée, le condor, le colibri… au total plus de 14 figures géométriques impressionnantes.

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Après Nasca, toujours en direction du nord, on s’arrête près de la ville d’Ica dans un curieux Oasis au milieux de grandes dunes de sable. Là, les touristes de passage s’offre un tour en Buggy dans les Dunes, agrémenté de descente en surf. Nous préfèrerons gravir la plus haute dune à pied, dans le silence du désert pour admirer un superbe coucher du soleil…

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Non loin se trouve la Péninsule de Paracas, une réserve naturel où il n’y a rien d’autre que du sable et encore du sable. La côte est taillée au couteau et forme de nombreuses petites falaises. La superbe équation vent + falaise ne laissera pas de marbre le rapace qui sommeille en moi et je volerais beaucoup!

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Nous ne sommes plus qu’à 300 km de la capitale du Pérou. L’unique raison qui nous pousse à visiter Lima c’est son site de vol en bord de falaise mais aussi en bord de building! Malheureusement pour nous, le temps n’est pas de la partie. Alors que 300km au sud il y avait parfois trop de vent, ici c’est le contraire. On attendra trois jours au décollage pour un seul vol. Ce jour là les conditions se mettent en place tard. Une première voile s’élève dans les airs (un suisse francophone de passage). Immédiatement nous suivons en biplace, appréciant le paysage insolite de cette forêt d’immeubles nous offrant des appuis dynamiques pour s’élever un peu plus haut encore. Après une demi-heure de vol le vent tourne.

Quand à la ville de Lima, elle se divise en de nombreux quartiers qui sont autant de ville dans la ville. Le centre Historique possède une jolie place, sans plus. Le quartier touristique s’appelle Miraflores (c’est là où se trouve le décollage de parapente). Y vivent une classe social plutôt aisée et de nombreux expatriés Européens ou Nord-Américain.
Dans les rues de la ville la circulation est intense, très dense, ça déboite dans tous les sens, les bus s’imposent, ça bouchonne et le klaxon fonctionne mieux que la politesse ou la courtoisie.

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Nous filons vers la cordillère Blanche Péruvienne proche de la ville de Huaraz.
Le parc national du Huascaran, classé au patrimoine de L’Unesco est probablement une des plus belle chaine de montagne au monde. 33 sommets de plus de 6000m s’y concentrent sur environs 180 km de long sur seulement 40km de large. Elle possède de nombreux records: la plus grande concentration de hautes montagnes après l’Himalaya, la plus haute chaine de montagnes tropicales, la plus grande superficie de glaciers tropicaux… le parc compte 269 lacs et 663 Glaciers!
La différence d’altitude entre la vallée toute proche (~2500m) et les sommets les plus hauts (le Huascaran 6768m) est impressionnante.
Nous commencerons par un vol-rando au sud de la cordillère. En fin de journée, on quitte la ville de Huaraz (~3000m) pour passer la nuit à 3700m. Le lendemain matin on part tôt pour la lagune de Churup (4450m) au pied du glacier du même nom culminant à 5495m.L’eau est quasi transparente. Le vert des algues mêlé au bleu du ciel sans oublié le blanc du glacier donnent des couleurs folles à la lagune. On continuera ensuite la marche pour trouver un endroit décollable et je redescendrais en volant jusqu’à notre bivouac de la nuit passée. La vue est sublime sur la cordillère noire (faisant face à la cordière blanche) et sur les pics alentours aux noms barbares de la cordière blanche (Vallunaraju 5675m, Huamashraju 5455m, Huamashraju 5350m, Tumarinaraju 5658m…).

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Le surlendemain nous voilà au beau milieu du parc, en pleine montagne pour un bivouac à proximité de la jolie lagune Llanganuco (3800m). On se lève encore plus tôt pour cette fois rejoindre la lagune 69 (~4600m) depuis laquelle la vue sur les sommets principaux de la cordillère est absolument fantastique (les deux pics du Huascaran 6655m et 6768m, Chopicalqui 6354m, Huandoy 6395m…)
On continue à grimper jusqu’à 4679 mètres et je trouve un décollage qui me permettra de voler au milieu de ses géants, dans une vallée relativement encaissée. Il est tôt, environs 9h30 et l’activité thermique commence déjà. Ce fût mon plus beau vol, non pas pour sa durée mais plutôt pour l’excitation de voler à cette altitude, là où l’air est moins dense, ça vole vite, le taux de chute est élevé mais surtout tout autour de moi le jeux de la glace, de la roche et des lagunes me laisse sans voix.

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A 12h, on monte en voiture par une mauvaise piste jusqu’au col de Portachuelo, il culmine à 4767m et offre une vue panoramique sur une partie de la cordillère. Il est incroyable de pouvoir accéder à une telle vue avec son véhicule !

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Nasca – Lima – Huaraz

On quittera le « callejon de Huaylas » / (ruelle de Huaylas), nom donné à cette région coincée entre la cordillère noire et la cordillère blanche, traversée par le rio Santa (fleuve Santa) qui sillonne à travers les Andes jusqu’au « Canon del Pato » avant de se jeter dans l’Océan Pacifique. Nous emprunterons le même cheminement que le fleuve, par une route dans un état épouvantable mais émerveillée de pouvoir passer par un tel canyon. C’est à cet endroit que les deux cordillères sont les plus proches l’une de l’autre. A certains endroit, il fait 15m de large au niveau du fleuve et presque 1000m de profondeur. Encore une fois, c’est fou d’avoir construit une route à cet endroit….

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Cusco et la vallée sacrée des Incas

15/04/2010 3 commentaires

On quitte les bords du lac Titicaca pour redescendre vers Cusco, capitale intemporelle des Incas, perchée à 3600m d’altitude.
Sur notre chemin se trouve le site archéologique inca de Tipon. Il s’agit d’un vaste système de culture en terrasse équipé d’un ingénieux système d’irrigation. Les montagnes environnantes sont verte, c’est agréable..

Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des Incas

La ville de Cusco est chaotique (on reste au Pérou), de nombreux tricycles motorisés servent de taxi et se faufilent dans la circulation dense et klaxonnante. L’architecture mêle des bases Incas surplombés par des murs espagnols. La place centrale est imposante avec sa cathédrale et une autre grande église à ses côtés. Cusco est aussi la capitale touristique de l’Amérique du Sud et nous sommes harcelé tous les 30 mètres par des vendeurs ambulants de biscuits, de fausses lunettes, d’artisanats, de dessins, par les restaurants et les tours opérateurs, par les enfants habillés en costume traditionnel se promenant avec des lamas pour qu’on les prennent en photo contre rémunération, ainsi que par les nombreux malheureux mendiants, souvent des personnes âgées, hommes ou femmes qui puent la misère. C’est pas toujours facile à voir, mais pour les Péruviens et quasi tous les touristes indifférents, il n’est pas dérangeant de marché à côté d’un homme étalé sur le trottoir dans une position incongrue. Il est peut-être mort, mais tout le monde s’en contrefous.

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Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas

Nous passerons beaucoup de temps dans le quartier populaire du marché central, à flâner entre les fruits et légumes, évitant les zones de viande (trop malodorantes), replongeant dans les épices et le pain pour finir par un délicieux jus de fruit frais type « mangue/carotte », les deux coupes à 80cts€.

Il y a 550 ans Cusco était le centre de l’empire Inca et dans les environs se trouvaient de nombreux temples et autres constructions importantes pour la civilisation. A la suite de l’invasion espagnole, une majeur partie a été abandonné, puis saccagé, démantelé, réutilisé comme matière première pour d’autres constructions plus « catholiques ». Il reste quand même de nombreuses ruines absolument magnifiques qui témoignent de la grandeur passée de cet empire.

Surplombant la ville se trouve le temple de Saqsaywaman, connu pour ses pierres taillées et incroyablement imbriquées sachant que certaines ont jusqu’à 12 angles et d’autres pèsent plusieurs centaines de tonnes.

Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas

A l’est de Cusco se trouve une zone dénommée «  la vallée sacrée des incas ». Nous y visiterons le site de Pisaq, une autre cité forteresse perché sur le flanc d’une montagne où l’on retrouve tous les ouvrages Incas importants: les temples, les cultures en terrasses, les bains….
Suite aux intempéries qui ont secouées la zone il y a quelques mois, le pont principal de Pisaq est coupé et nous empruntons une piste parallèle très boueuses, pleine de bosses avec des passages à guets dans des virages… un sacré terrain de jeu. Le long de cette piste se trouvent des villages pour lesquelles cette route est l’accès principal, toute l’année.

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Quelques 50km plus loin dans la vallée nous remontons sur les hauteurs pour rejoindre les Salines de Maras, des piscines de sel en terrasse perché à près de 3000m d’altitude. Elles sont exploitées depuis les Incas (voir même avant) et la technique à gère évoluée.

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A quelques kilomètres de là se trouve le site des terrasses de Moray à 3500m d’altitude. Il s’agit de 3 larges cuvettes circulaires couvertes de terrasses à 360°. Le diamètres des terrasses augmente au fur et à mesure qu’elles s’élèvent. L’objectif des Incas aurait été d’expérimenter la croissance des cultures en fonction de l’altitude et de l’exposition afin de déterminer les meilleurs conditions pour les productions agricoles. Ils avaient de la jugeote ces Incas!

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Cusco et la vallée sacrée des Incas

On poursuit et retourne dans la vallée sacrée pour visiter la citadelle Inca d’Ollantaytambo, une sorte de forteresse, temple du soleil, point de passage obligé pour s’enfoncer plus loin dans la vallée. C’est sympa.

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Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas

De là commencera notre aventure vers le Machu Picchu. Avant de poursuivre, il faut savoir que la visite de ce site, le plus touristique de toute l’Amérique du Sud se mérite !
Étape 1: à Cusco trouver la gare, faire la queue dès 7h du matin pour réserver un billet de train à 34$/pers/aller (seulement 28km!) pour au plus tôt dans 4 jours (sinon c’est 40 à 70$ aller..). Ensuite il faut filer au centre ville pour refaire deux heures de queue afin d’acheter l’entrée au site « 126 soles soit 43$/pers » ( enfin on a eu moitié prix avec notre toute nouvelle carte d’étudiant….). Soit une journée de perdue pour se faire extorqué une belle somme par une société Chilieno-Anglaise, celle qui gère l’Orient Express, qui s’en met plein les poches sans reverser grand chose au Pérou… C’est encore une vieille histoire de politicien vendu qui toucha probablement un gros pot de vin, vivent les dollars et le pouvoir et m…. à son pays !

En ce moment la situation est un peu spéciale, suite aux inondations, le Machu Picchu était fermé pendant trois mois jusqu’au 1 Avril. Les rails ont été endommagées, les routes alternatives détruites partiellement par des glissement de terrains. A l ‘heure actuelle seul un petit tronçon en train est réhabilité et seul les wagons qui étaient du bon côté sont utilisables. Au lieu des 2000 touristes/jour en temps normal, seul 800 personnes peuvent accéder au site chaque jour.

On prendra donc ce fameux train, puis on passe une nuit à l’hôtel au pied du Machu Picchu, le lendemain à 4h30 du matin, on commence à marcher en pleine nuit (400m de dénivelé) pour être dans les premiers à l’entrée du site avant 6h, et ce afin d’avoir le privilège de se fatiguer encore plus pour grimper au sommet du Wayna Picchu surplombant les ruines (300m de dénivelé en plus, une pente moyenne à 70°). Quand nous sommes arrivées il y avait déjà 60 personnes devant les portes fermées du site. (40 d’entre eux ont préféré faire la queue des 04h pour prendre un bus à 7$ à 05h30).

L’émerveillement est à son comble quand on découvre le site, même partiellement dans les nuages. Le décor est ce qu’il y a de plus impressionnant. On est à 2400m d’altitude dans une végétation luxuriante type jungle. Autour de nous se trouvent de nombreux sommets arrondis mais haut, tout verts, ils sont proches et les vallées sont donc très encaissées.
Au petit matin, avant affluence de touriste, il est possible de voir des viscachas, sorte de lapin bizarre, grimper sur les ruines. Dans la journée sur un chemin isolé, par hasard et surtout par chance, on verra même un ours noir d’environs 1m50. Apparemment ce serait une espèce végétarienne en danger d’extinction.
Et les ruines? Ben oui ça nous a plus, même si on ne sait toujours pas vraiment quelle était la fonction exacte du lieu: Une ville forteresse?, un temple, un centre élitiste universitaire où l’on apprenait les sciences de l’agriculture, la théologie et surtout l’astronomie.

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Au final, même si c’est une arnaque financière coûteuse de temps perdue, on a aimé la magie du lieu et ce fût une excellente journée.

Sur la route du retour vers Cusco, on s’arrêtera à 3800m d’altitude au Cerro Sacro pour un vol dynamique en biplace au dessus du plateau de Maras, avec pour décor la vallée sacrée, la cordillère Urubamba et des sommets approchant les 6000m. C’est notre premier vol au Pérou !

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Cusco et la vallée sacrée des Incas

On passera la nuit à Chinchero, petit village possédant une belle église construite sur des bases Incas. De nombreux villageois y vendent leur artisanat de qualité.

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Interlude vidéo

12/04/2010 3 commentaires

Lorsque nous étions à Iquiqué, un pilot Canadien nous laissera tester sa paluche.
La société Gopro propose une caméra déportée HD compacte, grand angle et étanche. Elle est livrée avec différent système de fixation et coûte environs 300$ (plus de détails . Dès que j’en aurais les moyens , je m’en offre une!
Voici donc quelques instants magiques lors d’un vol en biplace à Iquiqué au Chili. Ça plane tranquille sur la dune appelée Palo Buque….

Et ici d’autres vidéos filmé avec cette Paluche. Il s’agit du voyage de Jeremy, il a traversé l’Amérique du Nord et du Sud en moto pour venir prendre des cours de parapente à Iquiqué: http://vimeo.com/user990647

Pour poursuivre, nous vous proposons quelles images (hilarantes) du Pérou.
Nous avons visité le canyon del Colca. La chanson traditionnelle y est bien actuelle. De nombreux groupes tournent des clips vidéo dans les lieux qu’ils chérissent. On a beaucoup rit !


plus de vidéo si vous n’avez pas encore eu votre dose de kitch:
http://www.youtube.com/watch?v=znSmKCUDJJs
http://www.youtube.com/watch?v=4gPq2rTH-_0