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Archives pour la catégorie ‘Chili’

Interlude vidéo

12/04/2010 3 commentaires

Lorsque nous étions à Iquiqué, un pilot Canadien nous laissera tester sa paluche.
La société Gopro propose une caméra déportée HD compacte, grand angle et étanche. Elle est livrée avec différent système de fixation et coûte environs 300$ (plus de détails . Dès que j’en aurais les moyens , je m’en offre une!
Voici donc quelques instants magiques lors d’un vol en biplace à Iquiqué au Chili. Ça plane tranquille sur la dune appelée Palo Buque….

Et ici d’autres vidéos filmé avec cette Paluche. Il s’agit du voyage de Jeremy, il a traversé l’Amérique du Nord et du Sud en moto pour venir prendre des cours de parapente à Iquiqué: http://vimeo.com/user990647

Pour poursuivre, nous vous proposons quelles images (hilarantes) du Pérou.
Nous avons visité le canyon del Colca. La chanson traditionnelle y est bien actuelle. De nombreux groupes tournent des clips vidéo dans les lieux qu’ils chérissent. On a beaucoup rit !


plus de vidéo si vous n’avez pas encore eu votre dose de kitch:
http://www.youtube.com/watch?v=znSmKCUDJJs
http://www.youtube.com/watch?v=4gPq2rTH-_0

Hasta la vista Chile

25/03/2010 2 commentaires

L’asphalte est bon même à 4800m d’altitude. Après quelques heures de promenade au milieu du désert d’Atacama, nous retrouvons la petite ville de San Pedro d’Atacama plus de 2000m plus bas. Le plus fou étant que la route descend quasiment en ligne droite, donc en pente forte.

Nous profiterons de la chaleur de l’été pour aller se baigner dans la lagune Cejar, au milieu du salar d’Atacama. Pour la trouver c’est simple: rejoindre l’arbre isolé au milieu du salar et la piste vous y mènera… L’eau de la lagune est saturée en sel. On y flotte comme dans la mer morte ! Le volcan Licancabour trône en arrière plan, à son pied la forte montée vers l’altiplano du désert d’Atacama et la porte d’entrée vers le désert du Sud Lipez bolivien nous rappellent de bon souvenir de début de voyage.

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Rapidement nous transitons vers Iquiqué, ma Mecque du parapente Sud-Americain où nous étions déjà venu. Les conditions de vol sont toujours aussi bonne, voir meilleures !

Le « flypark » de Phillip n’est pas vide en cette fin de saison. On y retrouvera Alain (Suisse) et Alessandro (Chilien) qui vivent sur place et nous aurons le plasir de connaître Katryn (autriche), Stefan (autriche), Maartens (flandres) , Heath (US), Jeremy (Canada), Guillaume (Lyon) et Fabi (Freiburg!). Avec toute la clique nous volerons, festoierons, mangerons du requin et partirons en fin de séjour vers Pisagua.

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Pisagua est un village de pêcheur qui fût Péruvien avant la guerre du Pacifique. Plus tard, pendant la dictature du général Pinochet, le village fût transformé en camps de concentration et d’extermination des opposants au régime… Pour nous volant, Pisagua reste avant tout un terrain de jeu idéal, loin de tout, proche de la mer, des grandes dunes et des lion de mer.

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les adieux fait, nous poursuivons vers Arica où nous passerons la nuit sur une plage de Kitesurfer (playa corrazones) qui se prête aussi à la pratique du parapente quand le vent est bon.

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Hasta la vista Chile

Et nous voici déjà au Pérou !

Patagonie, suite et fin

17/02/2010 2 commentaires

On retourne sur le contient pour en finir avec la Patagonie qui, mine de rien, nous a occupé pendant deux mois. Cette partie du Chili, appelée Auraucanie, est baignée entre la côte pacifique, les nombreux grands lacs, la cordillère et ses volcans fabuleux, dont certains entre encore en activité…Cette région étaient autrefois peuplé par le peuple Mapuche, qui résista pendant deux siècle aux colons et qui représente encore 40% de la population.

On appréciera le lac Llanquihue, troisième grand lac du contient, étendue d’eau située au pied du volcan Osorno (2652m). Puis, à quelques kilomètres de la frontière avec l’Argentine, le parc national Peyehue nous invitera à une superbe petite randonnée sur le volcan Casablanca. Arrivé à son sommet, la vue est incroyablement dégagée et nous resterons sans voix à contempler le paysage: au loin vers l’ouest se trouve l’océan pacifique, sur un axe nord-sud on aperçoit d’autres très beau volcans aux sommets enneigées ( Osorno, Puyehue 2240m, Cerro Tronador 3554m…) et à l’Est, se découvre la splendeur de la cordillère des Andes. Mon grand regret sera d’avoir eu la flemme de grimper la haut avec ma voile… les conditions paraissaient idylliques!

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Zigzaguant par la cordillère nous passons ensuite en Argentine à proximité de Bariloche (où nous étions déjà venu en hiver). Pourquoi y revenir? L’envie de voler nous démange fortement – cela fait plus d’un mois que nous traversons des contrées hostiles à la pratique du parapente, mais ici, il est possible de voler ! Enfin en théorie…. .
Bariloche est fortement exposé au vent météo, en ce moment il est fort, très fort et il faudra se diriger vers El Bolson – la Mecque du vol libre Patagon – pour croiser des pilotes. La semaine passée était assez bonne, mais lorsque nous arrivons, pas de bol, ça souffle un peu puis beaucoup et une dégradation est annoncée. Nous ne volerons pas mais rencontrerons de sympathique et curieux personnage dans la maison de Mirela et Martin, pilotes locaux.
Parmi eux, Stéphanie une pilote de Saint Hilaire (près de Grenoble) en vadrouille avec sa voile. Sur son blog « flytrek.andes/ » elle vous expliquera mieux que moi la magie du vol à El Bolson.
Mais il y avait encore Jim, un canadien avec un métier fabuleux: Il est éducateur/guide pour l’association NOLS (National Outdoor leadership School / site internet: http://www.noals.edu). Cette organisation vous emmène au bout de vos limites lors de trek en haute montagne ou dans la jungle. Il faut savoir que ces treks durent entre 80 et 90 jours, souvent loin de tout dans des environnements des plus hostiles, en autonomie quasi totale. C’est en quelques sortes un cour de survie qui a pour fondement de se confronter avec la nature, sois même et le groupe dans le but de développer son leadership.

Bref, pour faire passer le temps, on se dirige encore plus au sud vers le parc « los alerces ». Les « alerces » sont une variété de Cyprès poussant en Patagonie qui sont parfois millénaires et très haut. Dans le parc du même nom nous ne verrons qu’un spécimen de 300 ans seulement, les autres étant uniquement accessible par bateau après s’être délesté d’une somme déraisonnable…
Par contre nous verrons (encore…) de beaux lacs et des « Arrayanes », arbres possédant une fort belle écorce dorée et de croissance extrêmement lente. Pour notre plus grande joie, alors que nous sortions presque du parc, nous recroiserons la famille de Gwenn et Seb (une étoile dans le coeur) avec qui nous avons fêté noël. Une bonne soirée plus tard, on retournera vers El Bolson pour se rendre compte que le mauvais temps s’installe et continuerons notre route, cette fois-ci vers la chaleur du nord. Vu la force du vent, on comprends mieux pourquoi Martin est fan des voiles  Little cloud, société française récente qui se dédie aux mini voiles.

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On fuiera donc vers le nord, passant par le parc Nahuel Huapi (ses superbes lacs etc…) pour ensuite entrer dans le parc Lanin au pied du majestueux volcan du même nom culminant à 3776m. Bivouaquer à son pied, dans une forêt d’araucarias, au bord d’une torrent limpide fût absolument génial.

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Le parc, situé dans les Andes, est à la frontière avec le Chili. Par le Paso Tromen nous irons a Pucon, haut lieu du tourisme Chilien. Comme toutes les villes touristiques en haute saison, nous ne resterons pas, malgrès la situation privilégiée de la ville, au pied du volcan Villarica. Ce volcan est fameux car actif et compte 8 éruptions rien qu’au XXe Siècle. On peut le gravir en temps normal et admirer son cratère où parait-il se trouve du magma. Il fait moche, on ne voit pas le volcan ce jour là. A la tombée de la nuit, alors encore au centre de Pucon, on se retire sur les pistes de ski du volcan en espérant une petite trouée dans les nuages pour le lendemain matin. Pendant un temps qui nous a paru très long nous montons. D’abord par une route bien asphaltée, puis par de la piste, de plus en plus mauvaise, la pente de plus en plus forte, puis nous sommes dans le nuage. Il n’y a aucun endroit plat alors on continue notre folle ascension nocturne. On trouvera finalement à se garer pour la nuit sous un télésiège, quasi à plat mais on ne voit pas à 5 mètres. Il pleut et on espère que la piste en terre ne sera pas trop détrempée demain quand il faudra descendre… La nuit sera d’un noir intense extrêmement silencieux. Et le lendemain matin on sera toujours dans le nuage….

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Nous descendrons du volcan sans embrouille et filerons de suite vers l’océan: Le Chili est un pays incroyable! 4000Km de long, mais en largeur, entre les Andes et le Pacifique il n’y a en moyenne que 175km. Puerto Saavedra sera notre refuge, mais s’il fait bien couvert en cette soirée d’été, le lendemain matin sera bleu et chaud et par un hasard total, une falaise nous fait de l’œil au bord de notre bivouac. Une heure de vol, enfin !

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Le temps reste beau et nous irons vers Temuco la grande ville du coin. Ici aussi il y a des collines et un site de vol. Ce jour là le vent en altitude est un peu de travers, mais la brise de fin de journée est bien face. Il n’y a pas d’autre pilote sur le site alors je me lance… pour ratterrir « aux oreilles » moins de deux minutes plus tard là où j’avais décollé. C’était pas bon en l’air… très turbulent.

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Un détour plus tard à nouveau en direction de la cordillère et nous voila au Parc Conguillio. La piste de lave est bien noire, juste au pied du volcan Llaima (3125m). le long de la route se trouvent d’autres petites lagunes aux couleurs vertes intenses ou translucides. L’une d’elle s’est formée après qu’une coulée de lave ait bloquée un ruisseau, emprisonnant un bosquet qui gît désormais au fond du lac. Nous avions prévu de traverser le parc de sud en nord. Malheureusement pour nous, l’unique piste en terre en forte pente passant par la forêt s’est transformée, après la pluie, en toboggan et nous rebrousserons chemin pour aller dormir … au bord de l’océan !

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Tomé est une petite ville touristique en bord de pacifique, possédant un site de vol. Le vent n’est pas dans le bon sens, c’était le risque. Pour se consoler, une tripotée de pêcheurs vendent des poissons et des fruit de mers. Nous nous offrirons un super repas à domicile : 6 crabes, 300g de queues de crevettes, une salade de tomates et une bouteille de blanc pour moins de 8 euros.
On goutera aussi la « reineta », poisson plat , une première fois à la grillade , puis en « ceviche », c’est à dire comme cru, cuit 4h dans du jus de citron. C’est super bon.

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Après cette dernière escapade en bord de mer, on reprend notre route normale en direction de Mendoza en Argentine. Il faut donc à nouveau traverser le Chili dans sa largeur ce qui nous mènera sur la route des vins. Il y a approximativement 10 vallées vinicoles au Chili. Elles sont concentrées entre Santiago et Conception, ville à 400km au Sud de la capitale. Entre San Javier et Temuco, dans la vallée « Maule » On y goutera un ou deux vins, achètera quelques bouteilles et filerons vers la frontière Argentine par le paso Maule (2553m). La route qui monte dans la cordillère est spectaculaire (le beau temps est de la partie) et l’on se croirait dans le nord du chili. Les montagnes sont dénudées et balayées par le vent fort. Juste avant la frontière nous bivouaquerons encore au bord d’un superbe lac d’altitude…..

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L’île de Chiloé

06/02/2010 3 commentaires

Chiloé

après la route australe, on file vers Chiloé, la seconde plus grande île sud-américaine après la terre de feu bien sûr. Les habitants de l’île sont réputés aimable si on prend le temps de s’arrêter un peu dans leurs contrées… Un rapide bac nous amènera sur l’île puis nous irons vers la côte pacifique car on peut y voir – parait-il – des pingouins de Magellan vivant en harmonie avec des pingouins de Humboldt. Comme ils ne se différencient que par une « bande noire» de plus sur le thorax pour ceux de Humboldt et qu’il faut cette fois prendre un bateau pour aller voir de loin une petite colonie perchée sur un rocher, on décide d’économiser la sortie en mer pour se faire, plus tard, un petit restau. La nuit fut très tranquille, bercée par la mélodie des vagues.

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Plus tard nous irons à Ancud, l’ancienne capitale de l’île car le port fût détruit par un raz de marée en 1960. Ici nous apprendrons que l’île est riche de nombreuses églises et l’on parle de « l’école de chiloé » pour ses nombreuses architectures en bois.

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L’île de Chiloé

Nous continuerons donc logiquement vers l’est, pour suivre la fameuse route des églises. A part les églises en bois – plutôt sympa – on appréciera aussi les petits villages de pêcheurs qui ont sus gardé leur authenticité et un long pont de bois qui mène à une petite île « des âmes » sur laquelle se trouve, vous l’aurez peut être deviné, un cimetière et une autre petite chapelle.

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On s’arrêtera à Tenaun, un petit village de pêcheur comme les autres, du moins en apparence. Il possède une belle église bleu et blanche fraichement restaurée et pour notre plus grand bonheur, c’est la semaine anniversaire du hameau. Nous assisterons donc à un défilé opposant deux équipes verte et jaune «  pour l’émulation » nous dit-on. Nous serons plus pour l’équipe «  verte ». Son char est constitué d’un bateau de pêcheur tiré par deux beaux bœufs. Sur le bateau deux sirènes se pavanent. Derrière le char les villageois jouent de l’accordéon et défilent en habits traditionnels. L’ambiance est très conviviale et il n’y a quasiment que les 150 habitants du village dans la rue, plus nous deux ainsi que l’équipage d’un bateau de régate passant par là.

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Le lendemain, toujours à Tenaun, nous apprendrons à préparer un « Curanto », plat typique de l’île.
Il s’agit de fruit de mer, de viande et de galette de pomme de terre qui vont cuire pendant une heure à l’étouffée, à même le sol. Quelques photos illustrerons mieux qu’un long discours

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Puis nous passerons par San Juan, son village ,son église.

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L’île de Chiloé

Pour finir, nous irons jusqu’à Castro, la capitale actuelle, situé à mi-hauteur de l’île. Elle nous offrira le spectacle de sa cathédrale de bois et de ses maisons sur pilotis.

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Nous avons eu la chance de visiter l’île quasi sous le beau temps alors qu’il y pleut 330 jours par an !

La route australe chilienne

28/01/2010 3 commentaires

Après avoir quitté « Los Antiguos », capitale Argentine de la cerise, situé au bord du lac « Buenos Aires », nous entrons au Chili pour découvrir la région XI, région la moins peuplé mais aussi la plus difficilement accessible du Chili.

La route australe chilienneLa route australe chilienneLa route australe chilienneLa route australe chilienne
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Nous longerons le lac jusqu’à la frontière où il change de nationalité et de nom pour s’appeler « lago gal Carrera »! En un rien de temps le décor bouge. Alors que la végétation est plutôt rase et éparse sur les rives plates argentine, du côté chilien la piste est coincée entre montagnes abruptes aux sommets enneigés et le superbe lac.
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Le long de la route austral se trouvent très peu de village, la plupart de moins de 500 âmes. La piste qui les relient fût construite dans les années 1980 pour désenclavé la région. On ne connait pas exactement la superficie de cette partie du Chili dû à sa physionomie où la mer pénètre la terre et où les îles ne se comptent pas. A l’ouest se trouve le Pacifique puis viennent les îles et ensuite des cordons montagneux parfois glacier, parfois volcaniques, rattachées à la Cordillère des Andes. Le vent à dominante ouest, très influencé par le front polaire apporte froid et pluie en abondance. La piste souvent étroite et mauvaise, parfois en cours d’asphaltage nous occupera pendant environs 1200 km. Tout au long nous traverserons de très belles forêts, des zones de végétations luxuriantes, nous longerons des fjords et remplirons nos gourdes dans de nombreuses cascades tout en admirant les nombreux lacs et glaciers alentour. Malgré le froid de l’hiver et la tiédeur de l’été, nous sommes surpris d’y voir des perroquets!

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Nous partagerons une barque avec des chiliens lors d’une petite excursion sur le lac Carrera dont l’objectif était la cathédrale de Marbre. Il s’agit d’un gros bloc de marbre érodé à sa base par l’action de l’eau du lac.
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Plus tard, nous rattraperons nos amis « chajekat », heureux que leur pare-brise en plastique tienne le coup. On passera quelques heures ensemble à purger leur circuit de freinage qui montrait de graves faiblesses.
Dans un petit port de pêcheur nous achèterons un « Congrio » ( Congre, anguille des mers) de près d’un kilo pour moins de 2€ ce qui ravira nos papilles gustatives en plus de notre porte-monnaie.
Puis nous profiterons de sources d’eau chaude – la région est volcanique – pour se baigner dans les thermes municipales « amarillo », endroit fort sympathique et fort simple, propice à la rencontre avec les autres voyageurs et les locaux.

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A quelques kilomètres de là se trouve « Chaiten », une petite bourgade tourmentée par la récente éruption du volcan du même nom que le village. La plupart des habitants ont quitté les lieux, ceux qui sont resté, on nettoyé les rues de la ville, alors recouverte de cendre volcanique à force de patience et à coup de pelle. Les tas de cendres restent visible au bord des rues et la route austral qui poursuivait sa route vers le nord est coupée.
De là, nous poursuivrons en bateau. Par pur hasard nous retrouvons nos amis chilien rencontré quelques jours plus tôt. Ce sera le deuxième bateau que nous partagerons, mais cette fois pendant 8h de navigation sous un soleil resplendissant.

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Arrivé à destination, nous passerons la nuit a Hornopiren (le four à neige en traduction littérale), tout au bout d’un fjord, surplombée d’un joli volcan. Notre envie de poisson nous pousse à interpeler un couple sur la place public. « bonsoir, où peut-on acheter du poisson ce soir ? » . La personne dégaine son téléphone et appelle une amie. Quelques minutes plus tard nous sommes devant sa porte, et au final elle nous donnera 4 beaux filets de Merlu panées. Gloria n’est pas commerçante et nous vendra le poisson sur donation. Nous n’avons qu’un billet de 10000 (= 13€) et quelques pièces de monnaies.. elle prendra la monnaie, l’équivalent de 50cts d’euros. Nous nous régalerons !

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Le lendemain nous longerons un estuaire magnifique jusqu’à Cochamo, petit village perdu avec une vue impressionnante de beauté sur l’estuaire et un autre volcan.

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Après encore quelques kilomètres de piste nous quittons la « route austral » et retrouvons l’asphalte et la civilisation…..

Le Glacier Continental Patagonien

16/01/2010 4 commentaires
[Flashback. On a rajouté deux paragraphes à l’article précédent:vol à Moat et panne]

En Patagonie, côté Andes, se trouve un gigantesque glacier continental, la troisième grande masse glacière au monde, couvrant une superficie de 13.000 km².

Au sud, en Patagonie chilienne, nous partirons pour quatre jours de randonnée dans le massif du Paine. Nous verrons les fameuses 3 « Torres del Paine » puis la « vallée du Français » et son glacier et enfin le majestueux glacier Grey appartenant à la partie sud du Glacier Continental Patagonien sus-cité.
Nous marcherons environs 70km au bord de lacs, dans des pierriers et dans des forêts. La difficulté de la randonnée était surtout due au terrible vent qui nous soufflait – comme un vulgaire château de cartes – quand on marchait avec nos gros sac à dos où bien quand on dormait sous la tente.

Le Glacier Continental PatagonienLe Glacier Continental PatagonienLe Glacier Continental PatagonienLe Glacier Continental Patagonien
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Le Glacier Continental Patagonien

Plus au nord, nous irons voir le Glacier Perito Moreno – 250km² (accessible en voiture, c’est moi fatiguant). Pour économiser l’entrée, on arrive de nuit – à 4h du Mat’ – et sommes du coup tout seul à admirer le jour se lever au bord du glacier. Le Perito Moreno n’est pas un glacier comme les autres. Son front de 5km de large et environs 60m de haut est en perpétuel craquement. Certain disent que ce glacier est le seul au monde qui « grandi » encore, mais c’est apparemment faux. Depuis un demi siècle la position de son front oscille de 200m environs. Il va toucher la péninsule située juste en face, puis la pression de l’eau augmente jusqu’à la rupture, ce qui le fait reculer. Il n’aurait donc pas tendance à reculer comme tous les autres glacier du monde, par contre il perdrait en altitude n’échappant pas au processus de réchauffement global.
(source: http://www.lanueva.com/edicion_impresa/nota/30/04/2008/84u078.html)
Dans tous les cas, nous passerons une journée entière à l’observer sous toutes ses coutures en s’émerveillant devant les multiples tonalités de bleu de la glace. De même nous resterons bouche bée à chaque fois qu’un énorme bloc de glace se détache du front pour s’effondrer avec fracas dans les eaux qui le borde.

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Qui dit glacier dit aussi grand lac que nous longerons en remontant vers la petite bourgade d’El Chalten à proximité d’autres grands glaciers (Viedma 575km² et Upsala 595km²) que nous ne verrons pas car ils sont difficilement accessible. Par contre, la star local «  le Fitz Roy » un rochet culminant a 3400m nous donnera du spectacle après une bonne marche. Arrivé à son pied le vent souffle comme jamais et même si le spectacle du lac d’un bleu profond avec ses grosses vagues est splendide, nous redescendrons rapidement.

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Le lendemain une autre randonnée nous amènera au Lago Torre, au pied du cerro Torre que nous ne verrons pas à cause des nuages.

Le Glacier Continental PatagonienLe Glacier Continental Patagonien

Nous parcourrons ensuite plus de 400 km sur de la piste – pendant deux jours – le tout en compagnie de Dario, un autostoppeur argentin. Au beau milieu on s’arrête dans un bled pour recharger en diesel, mais il n’y en a plus depuis deux jours! Après 4h d’attente à la station, le pompiste daigne enfin nous vendre 30l provenant des réserves municipales.
Sur notre route se trouve la « cueva de las manos » une petite grotte à flanc d’un superbe canyon. Au alentour de la grotte on peut observer des peintures rupestres étonnamment bien conservés. Il s’agit principalement de mains gauches et de scène de chasse au guanaco.

Finalement on arrive à Los Antiguos au bord du lac « Buenos Aires », dernière ville avant la frontière chilienne. Nous y re-rencontrerons « Chajekat », Charlotte, Jérome et Katia qui voyagent en combi VW avec un pare-brise de fortune en plastique, l’ancien – en verre non feuilleté – ayant littéralement explosé après s’être pris un petit caillou sur la piste…

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

03/01/2010 8 commentaires

Toujours en direction du sud, nous arrivons à Commodoro Rivadavia, grande ville pétrolière où l’on sent que l’argent ne manque pas. On trouve donc de tout là bas et nous ferons réparer nos réservoirs chez un soudeur plastique. Fini les fuites, à nous les douches !
A quelques kilomètres de là se trouve Rada Tilly, petite ville dortoir où vivent les rois du pétrole locaux dans de grandes villas au bord de l’océan. Nous y rencontrerons Gunther qui nous invitera à décrotter et laver notre van chez lui. Un mirador surplombe la ville et une loberia, lieu où vivent les lobos, en français les otaries ou lions de mer.

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

Plus loin sur la route 3 se trouve Caleta Olivia, village lui aussi pétrolier. A la sortie de la ville nous nous régalerons du spectacle des Otaries sur la plage, à quelques dizaines de mètres de notre bivouac.

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

En s’enfonçant dans les terres, par une piste graveleuse, nous rejoignons le « monument national du bosquet pétrifié ». Il y a quelques centaines de millions d’année une forêt d’arbres gigantesques fût détruite par une éruption volcanique. Le souffle coucha les arbres qui furent ensuite recouvert par les cendres de l ‘éruption. Les troncs étant de ce fait protégés de toute oxydation, un lent processus de minéralisation suivit. Cellule par cellule le minéral prit la place du végétal. Aujourd’hui, grâce à l’érosion, quelques un de ses troncs resurgissent du passé, comme intacte. C’est très impressionnant.

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

De retour sur la côte atlantique on bifurque assez rapidement vers une piste qui nous amènera jusqu’à Puerto San Julian. Sur le chemin, nous verrons à nouveau des otaries depuis le haut d’une falaise. Chose étrange, elles sont perchées sur un rocher! Mais comment sont – elles montées là? Peuvent-elles en redescendre avant la marée haute? Nous ne le saurons pas.
Sur la péninsule juste en face du village se trouve une réserve naturelle. Les Argentins aiment à y venir pêcher sur les grandes plages de galet. De là nous aurons la chance d’apercevoir une poignée de toninas jouant dans les vagues à 50 mètres des pêcheurs.

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Toujours plus au sud, nous nous arrêterons au Parque Monte Léon dans lequel l’on peut voir beaucoup de Guanacos (comme partout au bord des routes de patagonie), une colonie de pingouins de Magellans, des cormorans impériaux sur une île anciennement appelée « la isla del Guano » car plus de 10.000 tonnes d’excrément d’oiseau en furent exploité. C’était la plus grande exploitation argentine de Guano avant que la zone ne soit protégée.

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Nous nous arrêterons à Rio Gallegos, dernière ville avant la frontière chilienne, dans l’unique but de nous ravitailler avant la Terre de Feu. Le plein fait, je vérifie les niveaux du moteur. J’ai la tête dans le moteur quand une bourrasque de vent décroche le capot de son support qui vient s’écraser sur mon crâne. Je dois être le seul touriste qui ai réussi à se faire un trou dans la tête dans une station essence. L’aimable patron de la station nous file un peu d’alcool pour désinfecter puis deux casquettes et un bol à maté aux couleurs de la station essence!

Nous bivouaquerons ensuite à quelques kilomètres de la frontière chilienne , au bord d’un petit lac se trouvant dans l’œil d’un ancien cratère de volcan. C’est bien joli.

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Le lendemain après les formalités de douane classique , nous roulons jusqu’au détroit de Magellan, lieu où il faut prendre un bac pour rejoindre l’île de la terre de feu. Après le bac et jusqu’à la frontière Argentine la route n’est plus qu’une mauvaise piste : cette portion de route se trouvant au Chili n’est quasiment emprunter que par des argentins. Du coup, le gouvernement chilien ne voit pas pourquoi il l’asphalterait…

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Après les formalités de sortie du Chili puis d’entrée en terre de feu argentine, nous filons jusqu’à Rio Grande, ville paisible qui ne manque de rien, sauf peut être d’un peu de chaleur.
De là nous irons voir un bateau échoué sur une plage à Cabo San Pablo. Bien qu’il soit la depuis longtemps, on peut encore entrer a l’intérieur (attention c’est dangereux) et voir sa cargaison: des centaines de sac de ciment !

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Plus au sud, on s’arrêtera à Tolhuin, au bord de l’impressionnant lac Fagnano. Long de 100km et large de 6km, le fort vent de la région crée des déferlements de vagues sur la plage où nous sommes. On se croirait au bord d’une mer. Je ne me lasserai pas d’observer une mouette aux ailes bien allongées qui plonge au vent des vagues pour emmagasiner de l’énergie et ne jamais avoir a battre des ailes. C’est fantastique, un style de vol inaccessible pour un parapentiste…

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Quelques heures plus tard, après avoir traversé de jolie vallées aux sommets enneigées, nous arrivons à Ushuaia, ville sans grand intérêt à part sa position géographique au bord du canal de Beagle, point de passage quasi obligé pour tous les bateaux voulant rejoindre l’Antarctique dont les premières glaces se trouvent à un peu plus de 1000km de là.
Nous passerons une première nuit au pied du Glacier Martial, surplombant la ville. Là, nous connaitrons avec grand plaisir la famille française «une étoile dans le cœur » qui voyage depuis deux mois maintenant dans un camping car bien spacieux. Le lendemain matin nous monterons au glacier, à pied et sous la pluie. De retour à midi, alors que nous sommes en plein déjeuner, une petite voiture chargée de deux parapentistes se gare juste à côté de nous. Incroyable ! on profite de la dynamique pour remonter à pied au glacier, cette fois sous le soleil et pour y décoller avec une superbe vue sur la baie d’Ushuaia. Si avant de partir pour ce voyage on m’avait dit que mon premier vol en Argentine serait à Ushuaia, je ne l’aurai pas cru !

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Alors que je suis encore en l’air, j’aperçois nos amis les « Maricola »sur le parking du glacier. Génial , demain soir c’est la veillée de Noël, on la passera donc au bord d’une falaise le long du canal de Beagle, avec une vue sublime sur Ushuaia, le tout à trois équipages : Nicolas Marianne et leurs 2 enfants Zoé et Timo , puis Gwenn, Seb et leurs deux enfants Maéva et Robin et nous deux.
Au menu, du champagne, une soupe à la betterave (=barszcz; et oui il fait froid !) , du foie gras, un poisson en papillote au feu de bois accompagné d’une sublime ratatouille puis de bonnes grillades et leurs crêpes de pomme de terre pour finir sur une bonne charlotte poire pêche.

Le 25 décembre en Terre de Feu est synonyme d’ assado (ou barbecue) pour les argentins. A 9h du matins le débarquement commencera. A deux pas de notre bivouac se trouve une belle forêt ou le barbecue est permis. A 12h le parking est plein et les agneaux entiers cuisent lentement.
Pendant ce temps là, nous profiterons d’une belle journée d’été pour faire une rando le long du canal. Après quelques heures de marches nous seront bloqué par une rivière. Un câble électrique est tendu entre les deux côtés. Est-ce raisonnable d’essayer de passer? Pas vraiment. Mais nous sommes au bord du canal et sur la plage se trouve de nombreux rejets de la mer: «  bouts de bois, ficelles, boites en plastique… ». Juste pour le défis je fabrique une nacelle qui nous permettrais de relier l’autre rive… Et ça marche !

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En soirée nous rejoindrons le parque de la Terre de Feu situé de l’autre côté de la ville. Le lendemain nous randonnerons dans ce parc, le long d’un lac qui nous amènera jusqu’à la frontière avec le Chili, puis encore sur notre faim, nous enchainerons avec une belle grimpette vers un sommet tout proche qui nous offrira une belle vue sur le bout du monde…

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

De là nous quitterons la zone d’Ushuaia pour revenir dans la belle vallée montagneuse toute proche. Au Cerro Castor ( = montage castor), nous bivouaquerons sur les pistes de ski. Au matin une voiture nous réveille. Ce sont les deux parapentistes de l’autre jour ! Ils redescendent du décollage car il y a trop de vent. Nous irons nous promener dans la neige, jusqu’au sommet de la montagne. La vue est spectaculaire. On se croirait en haute montagne alors que les sommets ne dépassent pas les 1300m .
Le vent n’ayant pas vraiment diminuer en fin de journée, nous quittons la montagne pour retourner au bord du canal, cette fois ci dans un endroit plus reculé, plus au sud encore qu’Ushuaia, où nous retrouverons nos amis les « maricola ». De l’estancia Moat ( ferme Moat) où nous sommes, il est possible d’aller à pied jusqu’à la pointe sud de la Terre de Feu. Nous ne manquerons pas la balade, parfois au soleil et quelques minutes plus tard sous la pluie et gagnerons assez facilement le bout du bout. Nous sommes 5km plus au sud que la latitude 55°, au pied d’un phare basique.
C’est le point le plus austral de notre voyage qui contraste bien avec la latitude 12° , au nord de Salvador de Bahia, où nous étions il y a quelques mois seulement….

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Après une nuit en compagnie de nos amis, le démarrage de la voiture fût impossible. Que se passe t-il ? Nicolas devra nous extirper du bord de mer pour nous remettre sur la piste puis, en nous tirant il a été possible de démarrer en seconde. Nous ne demandons pas notre reste et filons illico vers Rio Grande pour voir un mécano-électricien. Arrivé à la ville, plus de problème en apparence. Après une nuit sur un parking où nous retrouvons par hasard nos nouveaux amis «  Gwenn et Seb » et partageons un sympathique petit apéro dont les niçois ont le secret. Au petit matin la voiture démarre, mais difficilement. Nous passons par sécurité au garage Fiat qui ne détecte pas la panne mais nous offre un t-shirt et une nouvelle casquette. Ça fait maintenant 7 casquettes en 6 mois !
Nous prenons la route, rassuré , en direction de Punta Arenas au Chili où nous devons renvoyer par la poste le biplace que Denis nous avait prêté.

Malheureusement pour nous, en plein milieu de la terre de feu chilienne, sur une piste peu fréquentée, nous retombons en panne, il est 21h30… rapidement un chauffeur routier s’arrête, comme à chercher l’origine de la panne avec nous, puis un second, un troisième et au final 8 personnes mettrons du leur pour nous aider, sans succès.. Vers Minuit on baisse les bras, un camion nous tirera pendant quelques kilomètres jusqu’à une ferme où nous attendrons le lendemain jusqu’à 11h pour qu’un minibus nous retire pendant une quarantaine de kilomètres toujours sur de la piste mais de jour cette fois-ci c’est moins dangereux, pour atteindre le prochain village. Là, les mécanos d’une société pétrolière veulent bien nous aider et trouve la panne … électrique ! la servo-valve de la pompe à carburant n’était plus alimentée ce qui coupe l’alimentation en gasoil du moteur… un petit pont électrique plus tard, et c’est reparti avec plus de frayeur que de mal et l’on grâce à eux nous éviterons de passer nouvel an dans un garage…

Nouvel An à Punta Arenas
Pour fêter le bicentenaire du Chili, la municipalité a organisé des concerts et un feu d’artifice sur la promenade cotière. A minuit , nous sommes nombreux sur la plage à s’émerveiller devant le spectacle. «  que lindo ! Que merveillosa ! «  s’esclaffe un habitant de la ville, le groupe sur scène commente les festivités:   Viva Chile ! Viva Magellanes ! Viva la libertad !

Après le feu d’artifice, place à la musique. Salsa et reprise de buena vista social club font bouger la foule, grand comme petit, jeunes comme vieux, tous s’amusent, l’ambiance est tranquille.

Le lendemain, après une bonne grasse mat’, nous allons explorer le sud de la péninsule de Brunswick, sud absolu du continent Américain (la terre de feu étant une ile). En ce 1 Janvier 2010 il fait plutôt beau et tout le long des 50km de piste, les Chiliens sont de sortie avec leurs tentes et surtout leurs barbecues. Lorsque nous nous approchons de la fin de la piste, on a bizarrement l’impression de rentrer au coeur du chili : d’un côté le détroit de Magellan, de l’autre la forêt dans son état le plus sauvage, pleine de bois mort, combustible parfait pour la cuisson des demi-moutons, saucisses et autres grillades que des centaines de grilles attendent avec impatience.

Lorsque la piste devient trop mauvaise pour notre embarcation, on continuera à pied d’abord 5km sur de la piste à 4×4 puis 5 autres kilomètres sur une plage de galet avant d’atteindre le phare de San Isidro, phare en dur le plus au sud du contient.

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

ps: désolé pour le pâté, on fera plus court la prochaine fois ;o)

Les deux paragraphes suivant on été rajoutés après la publication de l’article:

Quand nous étions à Moat, lieu-dit au sud-est d’Ushuaia, j’ai profité d’une bonne brise pour faire quelques virages le long de la plage. Ce fût donc mon vol le plus austral du voyage !

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Panne Moteur
Sur le chemin retour de la terre de feu, nous sommes resté planté 15h sans comprendre l’origine de la panne. Ce n’est que plus tard (en lisant l’étude technique du véhicule…) que nous avons compris: l’amortisseur étant cassé, les vibrations et chocs de la piste étaient directement transmis au châssis. Le Ducato est équipée d’une sécurité qui coupe l’alimentation en gasoil en cas d’accident…c’est cette sécurité qui se déclencha. Il fallait juste savoir que le bouton pour réarmer la sécurité se trouve bien caché sous le capot moteur…

Iquiqué, Arica et le parc Lauca

03/09/2009 9 commentaires

Iquique

Le paradis du parapentiste. Il fait beau, la ville est situé en bord de mer, et juste derrière se trouvent des dunes de sable et des collines propices au vol libre… Nous y resterons 5 jours chez Philip (Altazor.cl). Coté vol, il y a deux sites incontournables: Alto Hospicio , la ville située au dessus d’iquiqué, accessible hyper facilement en bus (900 pesos soit 1€20) et Palo Buque, la dune du Pyla x100 .
Coté ville, on s’y sent bien, le centre est relaxant, la plage jamais très loin avec ses vagues énormes qui font le bonheur des surfeurs. A ne pas manquer : le spectacle des Lobos qui se prélassent et se chamaillent au port.

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On reprendra la route pour un petit arret a Pica, village oasis dans le désert, avant de rejoindre Arica (200000hab), la ville la plus au nord du chili. Elle aussi jouit d’un climat doux en cet fin d’hiver. Le centre est petit et agréable, blindé de pharmacies ?!?. Nous passerons la nuit sur la plage a côté d’un camion de 9T Allemand, eux aussi en voyage… ça vole aussi à Arica, et on y rencontrera des pilotes locaux très fiers de leurs spots, bien mieux qu’Iquiqué.. enfin c’est leur avis ;o)

Iquiqué, Arica et le parc LaucaIquiqué, Arica et le parc LaucaIquiqué, Arica et le parc LaucaIquiqué, Arica et le parc Lauca
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d’Arica nous filons vers la bolivie en traversant le parque Lauca. Il se situe entre 3500 et 6000m d’altitude. Les paysages sont époustouflants. Nous bivouaquerons sur la place du village de Putre (3500m), village vraiment tranquille aux habitants très accueillants. En quittant le bled, on vire le filtre à air du moteur pour pouvoir grimper jusqu’a 4600m, en croisant de nombreuses vigognes, des thermes à seulement 31°C (à 4310M d’alt.), un autre village bien paumé de 5 familles mais de centaines d’Alpagas !
Ensuite, toujours en grimpant vers la frontière, on s’arrête au bord du Lac chungara (4500m), le plus haut lac du monde d’après les chiliens! comme on a voulu s’arreter tres tres près du lac, on a emprunté une petite piste vers le lac. Merci au camionneur Bolivien qui passait par là pour les 5 derniers mètres de piste trop en pente montante.. il nous a literralement tiré d’un sale petrin !

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Quelques kilomètres plus loin nous sommes arrivés à la frontière Bolivienne………

En route vers Atacama

25/08/2009 2 commentaires

Nous avons continué notre route en longeant la côte chilienne, toujours vers le nord. On s’arrêtera vite fait à Antofagasta puis quelques kilomètres au nord à « la Portada » une arche naturelle scultée par l’océan. Dans toutes les brochures d’Antofagasta il est écrit qu’il est possible de survoler l’arc en parapente. Arrivé sur place, une gardienne nous interdit le vol, le motif étant de préserver la faune (les oiseaux). on s’arrêtra à une dizaine de km au nord pour bivouaquer et profiter des dernières bouffes de vent de la journée pour un p’tit vol tranquillou.

En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama

Le jour suivant nous prenons la route en direction des Andes et du désert d’Atacama. Sur la route se trouvent de nombreux villages miniers abandonnées. Les mines de salpêtres étaient active jusqu’en 1924. A l’oficina Chacabuco vivait plus de 5000 personnes. les mineurs recevaient une paye sous forme de « bons » utilisables uniquement dans la cité minière. Sous la dictature de Pinochet, de 1973 à 1974 cette ancienne « oficina » fût transformée en camp de prisonier. La plupart des autres cités minières ont été entièrememt démentellé, les armatures métaliques ont été réutilisé pour fabrique de l’armement.

En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama
En route vers AtacamaEn route vers Atacama

nous nous arrêterons ensuite dans les environs de Calama (130000hab.,Alt.2750m), ville dans le désert mais verte. A proximité de la ville se trouve la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert au monde: la mine Chuquicamata. Nous irons là visiter demain, ce qui nous laisse le temps d’aller voir les géoglyphes de Chug-Chug: grands dessins fait de petits cailloux accumulées sur des collines. Le site à plus de 1000ans, il n’est absoluement pas aménagé et tout le monde peut marcher n’importe où, les géoglyphes sont très détériorés…

En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama

Dans la mine de Chuquicamata, la concentration en cuivre de la terre atteint jusqu’à 1%, ce qui est apparemment exceptionnel. La mine serait exploitée depuis l’époque des Incas. L’industrialisation massive depuis le 19ème siècle a accéléré la transformation du paysage: un trou de 5km par 3km , profond de 1000m, A l’intérieur duquel circulent une multitude de camions pouvant transporter jusqu’à 400 tonnes de terre d’un coup. Les pneus de ses monstres font 4m de diamètre et les pilotes ont l’air minuscule dans leurs petites cabines de conduite.

Vous avez sûrement vu le film « diarios de motocycleta »/ carnet de voyage, retraçant la jeunesse d’Ernesto Guevara et son pote Alberto Granado. Ils arrivent le 15 mars 1952 à Chuquicamata. ils y découvrent les conditions d’embauche inhumaines des Indiens qui travaillent à la mine. Le contremaître les traite avec rudesse, comme des animaux. La séquence commence 56min. 50s. après le début du film ;o)

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En route vers Atacama

Notre route nous mènera ensuite à San Pedro d’Atacama, village excessivement touristique. On ne croisera dans la rue que des français, Allemands, Hollandais… Le village se trouve au bord du Salar du même nom (Alt. 2410m), du licancabur (5916m), de l’altiplano bolivien, du désert d’Atacama (5000m)…De quoi s’occuper longtemps et vider les portes monnaies des tourisites présents. On y verra la Valle de la Luna, la laguna Chaxas et ses superbes flamants roses, les lacs de l’altiplano Chilien (Alt.4300m), que nous essayerons d’atteindre en voiture et finalement en stop car à 4100m d’altitude sur une piste en pente forte (>35%), notre camping-car équipé d’un moteur diesel atmosphérique manque d’air et ne veut plus avancer.

En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama
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Suite à cette désillution, on décide à notre tour de mettre la main à la poche et de profiter d’un voyage en Bolivie.

la route panaméricaine

11/08/2009 3 commentaires

De Santiago à Valparaiso (en passant par Maitencillo )

On était prêt à quitter Santiago mais la pompe à eau de l’habitacle rend définitivement l’âme quelques kilomètres après notre départ. Cette pompe (immergée) est introuvable à Santiago, on adapte donc le système pour en recevoir une autre (non-immergée), plus puissante et plus cher. On restera donc un jour et une nuit de plus à Santiago et un bon resto avec Irina ficellera le tout.

La destination suivante sera Maitencillo, ville connue pour ses plages du pacifiques mais aussi son site de parapente. Arturo et Féfi de l’école parapente-aventure.cl nous accueillent chez eux. Ils habitent non loin de maitencillo à Puchuncavi dans une maison perchée sur une colline, à l’écart de tout, au bout d’un chemin en terre. Le lendemain de notre arrivée le soleil est au rendez-vous et Arturo nous emmène faire le tour de la propriété (1 hectare). Il a amménagé un décollage au sommet de la montagne au dessus de sa maison et j’aurais la joie d’y voler. Le jour d’après nous laissons notre van devant le supermarché de la ville et prenons un bus pour nous rendre à Valparaiso.

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Valparaiso
La ville portuaire est inscrite au patrimoine de l’Unesco. Elle est réputée dangereuse, c’est pourquoi nous y sommes allé en bus. Elle se divise en deux parties. La basse ville près du port, vivante et commercante. La ou plutôt les hautes villes, perchées sur des collines, des « ascencor » (funiculaires) assurent la liaison avec la ville basse.
L’architecture de la ville est assez chaotique, embriquement de baraquement en tôle de toutes les couleurs. Les quartiers « hauts » semblent assez pauvres.

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De retour de valparaiso nous passerons la nuit devant chez Arturo et profiterons du magnifique temps du lendemain pour voler sur le site de Maitencillo.

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la route panaméricaine

De Maitencillo à Antofagasta

Après avoir quitté Maitencillo, nous nous dirigons vers le Nord du Chili, toujours en longeant la côte pacifique en empruntant la route 5, la fameuse Panamercaine, censé relier la Terre de feu à l’Alaska.(Au fait, savez-vous qu’elle est coupée entre la colombie et Panama? Pour passer de l’amérique du sud vers le nord, il faut mettre le véhicule sur un bateau.)
Nous quittons la region IV pour entrer en region III (le Chili est divisé en douze région du nord vers le sud).
Peu avant la ville de Vallenar, on traverse un massif montagneux aride qui fait bien la transition entre le sud chili encore « vert » et le nord Chili déjà désertique. Les roches de ce massif attire l’oeil et nous nous y arretons pour une petite randonnée qui se finira en un joli vol pour moi (440m de dénivelé, décollage à 2200m environs).

Peu de temps après nous emprunterons une piste sur le bord de mer. Elle durera 200km pendant lequels on croisera très peu de voitures. Vaut mieux ne pas s’aventurer trop sur les bas côtés sablonneux au risque de s’enliser comme le couple de vieux Chiliens que nous avons assisté!

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Un autre petit écart de la route 5 nous amènera au « Parque national Pan de Azucar » . Plage de sable blanc et montagne en bord de mer sont au programme. Nous passerons la nuit au village de pêcheur « pan de azucar » où nous assiterons au retour des pêcheurs attendu avec impatience par une bande de Pelicans affamés. Nous ne résisterons pas à déguster un bon poisson local, au bord de la plage de sable fin sur laquelle viennent s’écraser d’énormes vagues.
La nuit sera douce au bord de la mer, des milliards d’étoiles tapissent le ciel (j’avais presque oublié, en vivant à Strasbourg, qu’il y avait autant d’étoiles dans le ciel!) et le fracas des vagues nous berce.

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Le lendemain, petit vol depuis une coline proche du bord de mer puis nous reprenons la route vers « las Lomitas » des falaises, toujours dans le parc naturel.
La piste qui nous y mène est assez mauvaise. Autour de nous l’on voit des montagnes de toutes les couleurs puis un grand désert de sable jaune et de cactus.
On arrive au sommet des falaises qui se jettent dans l’océan. Nous ne verons pas l’eau car une mer de nuage recouvre tout l’océan. c’est magique d’entendre le bruit des vagues mais de voir des nuages!

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