Archive

Articles taggués ‘vol’

En route vers Atacama

25/08/2009 2 commentaires

Nous avons continué notre route en longeant la côte chilienne, toujours vers le nord. On s’arrêtera vite fait à Antofagasta puis quelques kilomètres au nord à « la Portada » une arche naturelle scultée par l’océan. Dans toutes les brochures d’Antofagasta il est écrit qu’il est possible de survoler l’arc en parapente. Arrivé sur place, une gardienne nous interdit le vol, le motif étant de préserver la faune (les oiseaux). on s’arrêtra à une dizaine de km au nord pour bivouaquer et profiter des dernières bouffes de vent de la journée pour un p’tit vol tranquillou.

En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama

Le jour suivant nous prenons la route en direction des Andes et du désert d’Atacama. Sur la route se trouvent de nombreux villages miniers abandonnées. Les mines de salpêtres étaient active jusqu’en 1924. A l’oficina Chacabuco vivait plus de 5000 personnes. les mineurs recevaient une paye sous forme de « bons » utilisables uniquement dans la cité minière. Sous la dictature de Pinochet, de 1973 à 1974 cette ancienne « oficina » fût transformée en camp de prisonier. La plupart des autres cités minières ont été entièrememt démentellé, les armatures métaliques ont été réutilisé pour fabrique de l’armement.

En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama
En route vers AtacamaEn route vers Atacama

nous nous arrêterons ensuite dans les environs de Calama (130000hab.,Alt.2750m), ville dans le désert mais verte. A proximité de la ville se trouve la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert au monde: la mine Chuquicamata. Nous irons là visiter demain, ce qui nous laisse le temps d’aller voir les géoglyphes de Chug-Chug: grands dessins fait de petits cailloux accumulées sur des collines. Le site à plus de 1000ans, il n’est absoluement pas aménagé et tout le monde peut marcher n’importe où, les géoglyphes sont très détériorés…

En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama

Dans la mine de Chuquicamata, la concentration en cuivre de la terre atteint jusqu’à 1%, ce qui est apparemment exceptionnel. La mine serait exploitée depuis l’époque des Incas. L’industrialisation massive depuis le 19ème siècle a accéléré la transformation du paysage: un trou de 5km par 3km , profond de 1000m, A l’intérieur duquel circulent une multitude de camions pouvant transporter jusqu’à 400 tonnes de terre d’un coup. Les pneus de ses monstres font 4m de diamètre et les pilotes ont l’air minuscule dans leurs petites cabines de conduite.

Vous avez sûrement vu le film « diarios de motocycleta »/ carnet de voyage, retraçant la jeunesse d’Ernesto Guevara et son pote Alberto Granado. Ils arrivent le 15 mars 1952 à Chuquicamata. ils y découvrent les conditions d’embauche inhumaines des Indiens qui travaillent à la mine. Le contremaître les traite avec rudesse, comme des animaux. La séquence commence 56min. 50s. après le début du film ;o)

En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama
En route vers Atacama

Notre route nous mènera ensuite à San Pedro d’Atacama, village excessivement touristique. On ne croisera dans la rue que des français, Allemands, Hollandais… Le village se trouve au bord du Salar du même nom (Alt. 2410m), du licancabur (5916m), de l’altiplano bolivien, du désert d’Atacama (5000m)…De quoi s’occuper longtemps et vider les portes monnaies des tourisites présents. On y verra la Valle de la Luna, la laguna Chaxas et ses superbes flamants roses, les lacs de l’altiplano Chilien (Alt.4300m), que nous essayerons d’atteindre en voiture et finalement en stop car à 4100m d’altitude sur une piste en pente forte (>35%), notre camping-car équipé d’un moteur diesel atmosphérique manque d’air et ne veut plus avancer.

En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama
En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama
En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama
En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama
Suite à cette désillution, on décide à notre tour de mettre la main à la poche et de profiter d’un voyage en Bolivie.

Santiago du Chili

03/08/2009 4 commentaires

Nous voici à Santiago, 7 millions d’habitants (17 pour tout le chili). La ville est agréable pour une capitale. Il y a beaucoup d’espace vert, les rues sont larges, La cordières des Andes est omniprésente. On s’y sent bien malgrès le nuage de pollution qui surplombe la ville.
Il était dur au début de circuler dans les rues de la ville. La plupart sont à sens unique, et pour certaines le sens dépends de l’heure, par exemple l’avenue Salvador (4 voies): Le matin ça roule en direction du centre, la journée double sens (2×2 voies), le soir on quitte le centre.
Nous logeons chez Denis et Irina, tous deux parapentistes, l’une ayant habitée à Strasbourg. Elle ne vole plus en ce moment parce qu’elle est sous-toilé: son ventre a énormément grossi depuis la dernière fois que je l’ai vue… elle attend un bébé pour dans deux mois!
Le premier week-end, sous le signe du soleil, fût dédié au Parapente. Enfin l’heure du premier vol sur le sol Américain!
Nous marcherons 3h pour 900m de dénivelé, en partie dans la neige, avant de décoller du sommet « los Naranja ». La sueur dûe au portage du parapente est vite oubliée quand 10 minutes plus tard Denis et moi posons au bord d’une route en pleine ville. Asia et Alexis redescendrons à pieds en moins de deux heures.
Le lendemain nous filons à Colina, spot de vol libre d’hiver. Même si les conditions ne sont pas au rendez-vous, ça fait plaisir de voler et d’essayer le nouveau biplace light de Denis.

Santiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du Chili
Santiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du Chili

Nous profiterons des jours suivants pour visiter la ville en vélo et monter sur les collines avoisinantes qui nous offrent de superbes vues sur les Andes et les immeubles de Santiago.

Santiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du Chili
Santiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du Chili
Santiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du Chili
Santiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du Chili
Santiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du Chili

Comme nous avons un peu de temps devant nous, les fenêtres du van receverons des grilles de protection toutes neuves ça fait un peu prison, mais nous nous sentirons plus serein lorsque le véhicule sera garé sans surveillance. Il faudra maintenant briser de la glace ou forcer une serrure pour rentrer dans le van!. Une petite boîte de soudure et tournage les a fabriqués. Il aura fallu qu’on aille les voir 7 fois en trois jours pour que ça avance!

Santiago du ChiliSantiago du Chili

Cela fait plus d’une semaine qu’on est à Santiago et même si la ville nous plait (sauf la couche de pollution) la bougeote nous reprend. Dimanche nous sommes allés randonner à proximité de la ville (Parque Mahuida), puis le lendemain nous nous remetterons en route vers Valparaiso en direction du nord du chili….

Santiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du Chili

Merci Grimaldi…….

08/07/2009 10 commentaires

On a reçu le van, complètement éventré.
C’est dur pour le moral….
il a été fracturé pendant le trajet (sur le bateau de la société Grimaldi ?!?) apparemment…
ils ( mais qui ? ) sont passé par les fenêtres. elles sont donc bien abimées et faudra trouver une parade pour les remplacer.
On a eux la mauvaise idée de transporter quelques objets  » de valeur  » dans le van.
Des jumelles, un objectif d’appareil photo, notre filtre à eau, les outils pour réparer le véhicule… ils ont volé toutes ces choses ainsi que des broutilles en allant des couvertures, habits, des petites culottes, en passant par les fourchettes , les allumettes, deux trois bouteilles d’eau, de vin et jusqu’au médicaments, produits d’entretiens…
Vu les dégâts et ce qui a été volé, ils ont du avoir du temps et ne pas être déranger pendant le casse.
Un tel manque de contrôle sur un bateau me parait incroyable. Ce problème est connu, on est pas les premiers. Mais que faire pour que ça évolue? La société Grimaldi a le monopole sur ce genre de trajet.

Bref, un mauvais départ. On essaye de garder le moral en se disant qu’on va bien, que c’est juste du matériel volé….

La mésaventure aidant, on a pas eu le courage de dormir dans le van souillé par les voleurs.
Nos amis nous hébergent encore et le van se trouve sur un parking gardé, près de celui de la famille Baudchon, arrivé par le même bateau. leur véhicule a aussi été visité, pareil par la fenêtre, heureusement pour eux les dégâts et vols sont minimes.

Demain nous irons voir Grimaldi ( le transporteur ) pour voir si l’ont peut faire qqchose, mais j’ai peu d’espoir. Ensuite, avant de quitter la capitale, il faudra réparer la poignée de la porte et les fenêtres ainsi que racheter une couverture pour ne pas mourir de froid dans le van .

A suivre…

Merci Grimaldi…….Merci Grimaldi…….Merci Grimaldi…….Merci Grimaldi…….
Merci Grimaldi…….