Archive

Archives pour la catégorie ‘Parapente’

Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !

11/08/2010 un commentaire

On ne restera pas à Bucaramanga comme c’était prévu avant l’attaque du bus. Apparemment il y aurait un bon site de parapente. Bucaramanga se trouve au bout de la cordillère Orientale qui file jusqu’à Bogota plus de 300 km au sud. On a le cafard et pas de bon contact sur place.
Sofia, la fille du bus, nous invite à poursuivre (en bus..) jusqu’à San-Gil, une petite ville qui bénéficie du tourisme de montagne. Son père habite à 20 minutes de là dans un village appelé Valle de San José situé à 1300m d’altitude. Il y fait en moyenne 23°. Toute la famille est très accueillante et ça nous fait du bien de ne pas être seul à se ressasser les faits de la veille. La maison est des plus basique. Pas de revêtement de sol, pas de vitre aux fenêtres, pas d’eau chaude. Dans la cour, un vieux manguier nous offre ses fruits. Directement cueilli de l’arbre ou en jus, on se régale.
A proximité de San-Gil il est possible de faire du parapente. Une école locale nous amène sur le site. Ici ça vole en dynamique à partir de 16h, avant le vent est trop fort. La vue est belle sur le canyon de Chicamocha situé à trois kilomètres de là à vol d’oiseau. En soit le vol n’est pas exceptionnel et d’ailleurs il n’y a que des vols commerciaux en l’air. Je volerais avec sœur et cousine pour le plus grand enchantement de tous.

Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !
Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !
Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !
Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !
Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !

Après ces quelques jours de farniente loin de tout, nous reprenons un bus pour Bogota. Il arrivera avec trois heures de retard pour cause d’accident sur la route. On est au cœur de la cordillère Orientale. La route est sinueuse et les montagnes très verdoyantes.
Arrivé à Bogota il pleut. Comme la ville est la troisième capitale la plus haute d’Amérique du sud (2640m) et probablement du monde après La Paz (Bolivie -3700m) et Quito (Equateur – 2840m), sans soleil il y fait assez froid, même si on est proche de l’équateur !
Lucho, un parapentiste nous hébergera pendant toute la durée de notre séjour. Il habite dans une tour moderne qui contraste terriblement avec la petite maison du village de San José. Nous sommes encore un peu affecté par la mésaventure du bus et l’on a entendu pas mal de sales histoires sur Bogota. C’est pourquoi nous ne passerons pas trop de temps en ville et surtout pas de nuit bien que Lucho nous ait dit qu’il n’y a aucun risque.
Mais bien sûr… A Carthagène nous avions retrouvé par hasard Christof et Zylke, deux allemands voyageant en moto que l’on a connu dans les Galapagos. Ils ont été agressés à Bogota alors qu’ils se promenaient en compagnie d’un ami bogotano. L’ami s’ait fait voler 1million de pesos et Christof s’est retrouvé à l’hôpital 3 jours parce qu’il a reçu un coup de couteau dans le bras (il a pas lâché son appareil photo !)

Amis voyageurs, si un colombien vous dit que son pays est devenu sûr, ça veux dire pour lui que vous ne risquez plus la séquestration et qu’ils ne mettent plus de bombe dans les voitures…La délinquance par contre existe toujours !

Un jour nous allons visiter la cathédrale de Sel à Zipaquirà. Dans la montagne attenante au village, une mine de sel est exploitée. La taille de la mine est impressionnante et nous n’en visiterons qu’une infime partie dans laquelle est installée une cathédrale, creusée dans le sel. C’est sympa, mais nous préférons la version polonaise de la mine de Wieliczka, plus authentique.

Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !
Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !

A Sopo, un décollage de parapente à plus de 3000m surplombe un joli lac. Nous y passerons deux journées de vols sympathiques en compagnie de Lucho, de son petit frère Pino et de son grand frère Hugo, toute la famille Jimenez vole sous des voiles de compétition Aircross conçues dans les Vosges!

Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !
Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !

Le lendemain, c’est déjà le jour J. Nous retournons en Europe exactement un an après être arrivé sur le continent Américain. Vous vous demandez sûrement : Et alors qu’est-ce qu’on ressent?
Pour dire vrai c’est étrange et confus, un mélange de nostalgie de la liberté Sud-américaine avec une bonne envie de revoir la famille et les amis. Le bilan ce sera pour un prochain message !

Feliz Colombia !

11/08/2010 Comments off

On entre en Colombie jour d’élection présidentielle. La frontière est fermée et gardée par les militaires jusqu’à 17h. A la tombée de la nuit, après les formalités et les embouteillages, on décide de poursuivre notre route pour rejoindre Pasto, première grande ville après la frontière. Le long de la route sont postés de nombreux policiers en uniforme militaire. A Pasto, de nuit, on demande à la police de dormir devant chez eux: trop dangereux pour cause d élection, d’ailleurs il y a un périmètre de sécurité autour du poste. Ils nous emmènent dans un stationnement gardé 24h/24. Bienvenu en Colombie où l’insécurité se faire sentir plus qu’ailleurs par le nombre de policier !

Le lendemain on rencontre Carlos un parapentiste super sympa qui nous filera plein de contact dans tout le pays. Malheureusement le temps est mauvais et le décollage dans le nuage. On visitera ensemble le joli musée gratuit du carnaval. C’est une institution ici en Colombie et plus particulièrement à Pasto. Le carnaval « de Negros y Blancos » est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !

On s’exilera le temps d’une nuit au bord de la lagune de la Cocha situé à l’est de la ville. Puis nous continuerons notre route vers le nord. La date du bateau a été avancée et nous devons être à Cartagène le 10 juin soit quelques jours plus tard pour faire embarquer le van.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !

Notre première étape sera de rejoindre Popayan, une très jolie ville coloniale toute blanche.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
Feliz Colombia !Feliz Colombia !

Puis on s’arrêtera à Cali, ville sans grand intérêt sous la grisaille. Sinon, il y aurait un bon spot de vol libre et la vie nocturne est parait-il à ne pas manquer…

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !

On poursuit quelques kilomètres au nord pour rejoindre un village où l’on peut faire du parapente. Les habitants y sont super sympa, au beau milieu des grandes plantations de canne à sucre. Une famille nous invitera à manger alors que nous étions en train de réserver le billet d’avion de retour dans l’unique café internet : le 28juin 2010 de Bogota.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !

La suite se passera 200km au nord à La union, petite ville avec un site de vol et surtout un club de parapentiste génial. Encore une fois l’accueil est extrêmement chaleureux.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !

Nous avons du mal à continuer vers Medellin, grande ville où la pauvreté est très présente. Après seulement une ou deux heures dans le centre, on migre sur les hauteurs de la ville au décollage de parapente où nous resterons deux nuits tellement ça vol bien.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !

Il nous reste alors deux jours pour rejoindre Carthagène des Indes. Nous irons donc naturellement passer la nuit suivante au bord d’une plage des caraïbes. Il fait chaud ! Les caraïbes c’est cool en vacance quand on a une chambre climatisée, pour nous c’est plutôt l’enfer du moins la nuit.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !

Le centre ville de Carthagène est colonial, plutôt joli mais trop touristique. La température moyenne est de 28°C, toute l année! Quand on s’éloigne de quelques centaines de mètres de l’hyper centre, la réalité est bien plus triste. Finit la Jet-set et les terrasses bondées de « beau monde », place aux ordures et à la survie.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !

Les papiers en règles, on profitera de nos derniers jours de « campingcariste » d’abord au bord d’une autre plage paradisiaque sur la péninsule de Barù ; Les touristes y arrivent à la mi-journée par bateau rapide, nous nous y rendons par la voie des terres + un bac. La piste est très mauvaise et quand il s’agira de revenir sur nos pas, après un très gros orage, on regrettera presque de ne pas avoir de transmission intégrale.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
Feliz Colombia !

Ensuite, on ira se baigner dans le cratère du volcan Totumo. Il s’agit d’un petit cratère dans lequel se trouve en permanence de l’argile liquide à 20°C. Quand on est dedans, il est impossible de toucher le fond, d’ailleurs il n’y a pas de fond! Mais rassurez-vous, la pression qu’exerce la boue sur le corps vous empêche de couler.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !

L’expédition du véhicule se passera bien et nous profiterons d’une ultime journée dans la ville pour nous rendre sur une petite île paradisiaque appartenant à l’archipel de Rosario et passer la journée dans une eau à 28 degrés, en regardant les petits poissons et nombreux coraux avec un masque et un tuba. Les vrais caraïbes c’est sur une île!
– pas de photos pour cause de vol de l’appareil –

C’est la fin officelle du voyage en van, on continuera à pied pendant encore quelques semaines afin de rejoindre Bogota, capitale de la Colombie d’où s’envole notre avion pour l’Europe.

les 2 hémisphères

06/06/2010 3 commentaires

Les distances sont courtes en Équateur. Après la plage, place aux Andes en quelques heures de route seulement. Notre point de chute sera la lagune Quilotoa. A plus de 4000m d’altitude on prend une courte piste qui nous mène au bord d’un cratère d’environs 3 à 4 km de diamètre. Au fond de ce cratère repose un joli lac aux eaux bleu turquoise quand le soleil veut bien se montrer. Le tour du lac nécessite 4h de marche sur les crêtes du cratère.

les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères
les 2 hémisphèresles 2 hémisphères

En fin de journée nous descendons de quelques milliers de mètres pour se retrouver dans l’avenue des volcans, une vallée plus ou moins encaissée, coupe quasi sagittal de l’équateur: vers l’ouest se trouve au premier plan une chaine montagneuse cachant la zone côtière d’où nous venons alors qu’à l’est, derrière une autre chaine de montagne se cache l’immensité de la jungle où nous nous rendrons. Les grands volcans équatoriens y jouent à cache-cache avec les nuages. On descendra jusqu’à Baños, à 1800m d’altitude,ville prisée des Équatoriens pour ses hautes montagnes verdoyantes, ses volcans environnants et ses thermes. Edgar y a fondé une école de parapente et nous emmènera sur le site de vol principal faisant face au volcan actif Tungurahua culminant à 5023m. Nous monterons au décollage mais rapidement il y pleuvra. L’Amazonie est toute proche et apporte sa dose d’humidité. Une semaine après notre passage dans la région, le volcan se réveillera pour cracher ses poumons non pas sur Baños, sous le vent du volcan mais sur les villes et villages situées à l’ouest. Le volcan est actuellement très actif, les populations locales sont évacuées et il pleut des cendres jusqu’à Guyaquil en bord d’océan.

les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères

Toujours en descente, par une route incroyablement riche en cascade, nous rejoindrons l’Oriente ou Amazonie Équatorienne.

les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères
les 2 hémisphèresles 2 hémisphères

Cette partie de l’Amazonie est encore haute, Puyo se situe à presque 1000m d’altitude. A quelques kilomètres du centre vit un couple de suisse francophone qui s’occupent – un peu part coïncidence- d’un centre de sauvetage de singe. Il y a environs 4 ans deux singes ont été déposé sur leur propriété. Ils les ont recueilli et depuis ça n’arrête plus. A ce jour ils s’occupent de 63 singes qui évoluent pour certains en liberté pour d’autres – les agressifs ou les nouveaux venus – en cages. Tous les animaux ont été maltraité par l’homme. Certains d’entre eux sont handicapés physiquement et mentalement: Enfermé dès son plus jeune âge dans une cage trop petite et loin de la lumière du soleil, un singe ne développe pas son « intellect ». De plus, apparemment par manque de soleil, le corps du singe se déforme sévèrement. De nombreux singes arrivent avec leur laisse trop serrée lacérant la chaire de l’animal. Certains d’entre eux seront réinséré dans leur milieu naturel, les autres, probablement la majorité, resterons dans le centre car ils ne sont plus apte (ou ne l’on jamais été) à survivre dans la nature. Pour nous, simple visiteur, le détour vaut le coup. Les singes sont partout depuis le parking en passant par le jardin et jusqu’à l’intérieur de la maison. Ils sont habitués à l’homme et nous sautent dessus, nous font des suçons au cou (aller savoir pourquoi…). Ils sont très joueurs, taquins entre eux. Nous y verrons 7 espèces de singes différentes, toutes équatoriennes. Parmis elles, les singes « Cappucino » claires et foncés, les petits singes capucins, un singe araignée aux longs membres, un autre singe de taille moyenne très poilu, en voie d’extinction… On apprendra aussi que le truc rose et long qui pendouille au cul de certains singes est en fait le clitoris et qu’il s’agit donc de femelle!
Dans une des cabanes se trouve un paresseux, très lent et qui bougent peu mais aussi très dangereux car il possède une force hors du commun. S’il vous choppe le bras, il sera impossible de lui faire lâcher prise. Il y a aussi d’autres animaux comme des coatis, un ragondin et quelques tortues terrestres d’Amazonie.

les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères
les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères
les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères
les 2 hémisphères

Plus au nord et toujours plus dans l’Amazonie se trouve la petite ville de Puerto Misahualli, au bord du rio Napo. Le rio Napo est connecté à de nombreux autres fleuves. Il est théoriquement possible de rejoindre Iquitos au Pérou puis de naviguer tout au long du fleuve Amazonie jusqu’à rejoindre la côte atlantique à plus de 3000km du port de départ! Par manque cruel de temps, nous nous contenterons d’une petite balade en barque déjà fort sympathique. Il y a beaucoup de courant, l’eau est trouble couleur terre. Aux environs et à perte de vue la végétation bien verte est dense.

les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères
les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères
les 2 hémisphères

Une piste de l’autre côté du Rio Napo permet de s’enfoncer plus profondément d’une centaine de kilomètres au cœur de la jungle. Là se trouve un autre centre de réinsertion pour animaux en détresse, cette fois-ci tenu par des suisses germaniques. L’accès normal se fait par bateau, depuis Puerto Misahualli il faudrait 4h de navigation pour rejoindre les rives de la réserve. Mais il existe un autre accès par la voie des terres, enfin pas des plus évident… Il n’y a aucune indication au bord de la piste où nous circulons et il nous faudra un peu de temps et beaucoup de motivation pour trouver le minuscule chemin qui nous y conduira, en bravant les moustiques, la chaleur et les folles végétations lors d’une marche d’une demi-heure environs. Heureusement que le fils du garde forestier nous a accompagné sinon on se serait probablement perdu dans la jungle.
La centre « Amazoonico » est bien différent de celui visité à Puyo. Ici tous les animaux sont en cage, en attente de réintroduction si c’est possible. Il n’est pas questions de toucher les bestioles.
Certains animaux ne seront jamais relâché dans la nature pour diverses raisons:
les toucans sont chassé par les indigènes pour leur bec afin de les transformer en artisanat. De plus, la plupart des animaux présent ici sont habitué à l’homme et retournerait directement vers eux car c’est la seul manière qu’ils connaissent pour se nourrir. C’est la mort assurée.
Presque pareil pour les beaux Arras qui peuvent valoir jusqu’à 10000$ pièce sur le marché noir!
Pour d’autres perroquets le problème est différent: on leur a coupé le bout des ailes pour qu’ils ne puissent pas s’échapper. Du coup ils sont inapte à la vie sauvage.
Les anacondas sont aussi très recherché et facile à attraper
Certains félins, comme les trois Ocelots présent dans le parc n’ont jamais apprit à chasser….

Vous vous demanderez peut être pourquoi il y a tellement d’animaux « domestiqués » dans les « centro de rescate ». La loi équatorienne concernant la possession d’animaux sauvages a changé il y a quelques années. Il est désormais interdit de posséder de tels animaux. Les gens s’en débarrassent par peur de l’amende ou parce que finalement l’animal est devenu trop grand ou trop agressif. D’autres animaux (comme les singes) arrivent au centre petit alors que leurs mères se sont fait braconner par les tribus locales pour les manger….

les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères
les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères
les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères

On regagne les montagnes et Quito la capitale de l’Équateur. A 2850m d’altitude, Quito est la seconde capitale la plus haute du monde après La Paz. Le centre est sympa mais difficile d’accès avec un camping-car. On s’y arrêtera la demi-journée pour flâner dans les rues puis on s’offrira deux jolis pneus avant de continuer notre route.

les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères
les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères
les 2 hémisphèresles 2 hémisphères

Le Cotopaxi est un volcan visible au sud de la capitale. Culminant à 5897m est le deuxième sommet d’Équateur après le Chimborazo mais aussi le volcan actif le plus haut au monde. On passera la nuit a son pied, déjà majestueux à la tombée du jour alors qu’un voile de nuage entour on sommet, envoutant, seul au monde, alors qu’il nous apparaît distinctement au clair de lune, entourée d’étoile et absolument fantastique au petit matin à la lueur des premiers rayons de soleil. A 3800m environs nous commencerons une belle rando nous menant d’abord au refuge situé à 4800m puis la pente devenant de plus en plus raide nous grimperons jusqu’au glacier à 5200m environs. N’étant pas équipé pour pouvoir continuer, on rebroussera chemin, content d’avoir une vue aussi splendide.
Une fois de plus je regretterais de ne pas avoir amené mon parapente jusque là… le vent semble parfait pour un joli vol.

les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères
les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères
les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères
les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères
les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères

On transite par Quito pour continuer vers le nord. Pour la troisième fois dans notre voyage nous croiserons la ligne de l’équateur. A proximité de la route s’érige le majestueux volcan Cayambé culminant à 5790m, unique sommet situé sur la ligne de l’équateur possédant un glacier.

les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères

Otavalo est une ville connue pour son énorme marché artisanal. La concurrence est grande et il est possible de négocier radicalement les prix.

les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères
les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères

Nous rencontrerons Jorge Duque et son frère Santiago dans leur école de parapente à Ibarra. La ville jouit du meilleur site de vol du pays et nous nous régalerons au dessus du lac de Yaruacocha. Jorge, pilote d’acrobatie, est fameux en Amérique du Sud pour l’organisation de la rencontre de parapente acrobatique « Acrolatino ». Il faut dire que le site se prête bien à l’activité. Le site possède environs 1400m de dénivelé juste au dessus du lac. Au sud de la ville se trouve le joli volcan Imbabura (4609m).

les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères
les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères
les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères

Non loin de là nous profiterons d’un après midi d’abord ensoleillé pour faire le tour de la laguna Quicocha (3040m), un autre cratère dominé par le superbe volcan Cotacachi 4939m .
En Équateur les volcans sont sexuées. Une légende quechua raconte que lorsque Mama Cotacachi est recouverte de neige, cela signifie que Taita (papa) Imbabura lui aurait rendu visite pendant la nuit….

Tulcan est la dernière ville avant la frontière colombienne. C’est aussi la ville la plus haute du pays, perché à 2950m d’altitude. Il n’y a que le cimetière d’intéressant.

les 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphèresles 2 hémisphères
les 2 hémisphères

Et s’en est fini avec l’Équateur. Le temps nous est compté, il ne nous a pas été possible de visiter l’intégralité du pays et de prendre le temps d’attendre que la pluie cesse sur certains sites de parapente, mais dans l’ensemble le pays nous a enchanté par la diversité de ses paysages et la gentillesse des habitants.
Nous entrons en Colombie par un jour d’élection présidentielle. La frontière est fermée jusqu’à 16h.
Le bateau de retour pour le van a été avancé du 25 au 15 juin et nous devons traverser la Colombie en onze jours!

Latitude zéro

26/05/2010 6 commentaires

On vous a laissé juste après la frontière avec le Pérou, tout au sud du pays, dans sa partie Orientale. La piste pour rejoindre la civilisation a été dure pour notre monture. Certains de nos compatriotes bourlingueurs la trouvaient déjà difficile avec un 4×4… Non sans mal nous sommes passé! Il a fallu d’abord affronter des pentes honteusement raides et défoncées, puis traverser avec bravoure de nombreux bourbiers, parfois dû à un ruisseau apportant sa dose de mélasse ou bien tout simplement quand le temps se gâte – et il pleut souvent dans la région – la piste en terre devient très boueuse, sur le plat ça va encore, mais quand ça monte…

Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéro

Au bout d’une journée entière de piste pour une bonne centaine de kilomètres on retrouve une route en dur qui nous mènera jusqu’à Vilcabamba – ville de l’éternel jeunesse – puis Loja, capital régionale. Notre premier passage à la pompe sera un régal, ici le plein de 70 litres vaut moins de 15euros!

Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro

A Saraguro se tiendra le lendemain un marché régional. Les habitants de cette ville portent tous des habits noirs. Les femmes en robe et les hommes en short. Les femmes portent de très jolis colliers colorés et les hommes ont tous les cheveux longs attachés derrière la tête, une paire de botte aux pieds ou des chaussures noires montantes.

Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéro

Notre escapade équatorienne se poursuivra vers le nord et toujours au cœur de la cordillère. Le paysage est montagneux, très vert et humide. On ne s’attendait pas à avoir froid sous cette latitude!
Nous avons un rendez-vous à Cuenca, 3ème ville du pays et on s’empresse d’être à l’heure. Sur la route on croisera un autre van immatriculé aux US. Il transporte un Australien et sa copine Polonaise eux aussi en vadrouille mais dans le sens Nord-Sud.
Nous passerons finalement 4 jours à Cuenca, ville cosmopolite propre, agréable à vivre avec ses beaux immeubles coloniaux. Elle est parcourue par de belles voitures récentes, ça contraste avec toutes les autres grandes villes d’Amérique du sud. Il y a des pépettes ici… et il y aurait possibilité d’ouvrir un centre d’aménagement de camping-car en Équateur: de nombreuses personnes sont intéressé pour acheter notre van, mais la loi équatorienne interdit l’importation de tout véhicule de plus d’un an.

Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéro

Pauté est une petite bourgade au nord de Cuenca, en dehors des axes principaux. Notre seul raison de nous y rendre, bien sûr, c’est le parapente. A Paute nous rencontrerons Pablo, quincailler du village mais aussi pilote passionné de vol libre. Il nous accompagnera pour un vol matinal ainsi que deux de ses acolytes. Encore plus que le vol, c’est l’accueil des locaux qui nous marquera: Pablo nous laissera la clé de sa maison de famille, on se fera inviter à manger, ils adapterons leurs occupations respectives pour venir voler avec nous en semaine… encore une belle leçon d’hospitalité!

Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro

Sur le flanc des montagnes se trouve la panamericaine équatorienne flanquée de décor magnifique. On s’arrêtera rapidement à Azogues avant de retourner au dessus des nuages.

Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéro

En vain à 4000m d’altitude dans le froid et le brouillard, on espèrera que la vue se dégage sur le volcan Chimborazo, point culminant de l’équateur avec 6310m mais aussi – paraît il – sommet le plus éloigné du centre de la terre, cette dernière étant aplatie aux pôles. (aparté: je doute que la terre soit 2 km plus épaisse sous l’équateur que sous le Népal, si quelqu’un à des preuves tangibles qu’il les partages, ça m’intéresse). Le lendemain matin toujours rien alors on entame une folle descente passant du froid des hauteurs à la chaleur étouffante de la côte équatorienne. On laisse derrière nous la végétation rase pour les énormes plantations de bananiers. Le contraste climatique est fort et, rendu à Guayaquil, première ville du pays en termes d’habitants (~1 à 2M d’hab), on regrette presque le froid de la nuit passée. On passera rapidement par sa promenade côtière et son petit parc où gambadent de nombreux iguanes.

Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéro

Rapidement nous irons vers la plage, la vrai, avec son sable fin et son eau à 25°C. C’est un régal de se poser en bord de mer et de passer ses nuits bercé par les allers et venus des vagues, au frais de la brise de mer.

Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéro

Un avion nous attend à Guayaquil, on s’envole pour les îles Galapagos !
Arrivé à destination nous rencontrons nos compagnons de croisière. Sur les 12 passagers du bateau, tous sont jeunes (sur les autres bateaux tous sont âgés..), deux sont Anglais, deux sont Allemands, les autres Français. 10 d’entre nous sont en vadrouille pour 6 à 15 mois. Les allemands visitent les deux Amériques en moto et les autres font le tour du monde avec les transports locaux (avions – bus – trains). On monte à bord de notre petit voilier et c’est parti pour la navigation. Voici notre parcours:

Latitude zéro

On a adoré les animaux absolument pas effrayés par notre présence, les tortues terrestres géantes, les iguanes, les fous à pattes bleu, les fous masqués, le vol des albatros, la parade amoureuse des frégates superbes qui gonflent une poche rouge sous leur cou, la découverte du monde sous-marin avec un masque, un tuba et des palmes, la nage en compagnie de grosses tortues marines, de raies léopards, des nombreux poissons multicolores et même de requins à pointe blanche. Lors d’une navigation diurne, on aura la chance de croiser un banc de dauphins d’au moins 100 têtes. La plupart des animaux peuplant les îles sont endémiques et ne se retrouvent par définition à aucun autre endroit du globe. Il paraît que Darwin a publié sa théorie de l’évolution après avoir passé quelques semaine dans les Galapagos. (Ps: les photos sous-marines sont de Zilke, pas de nous. Vielen Dank!)

Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéro

Côté croisière, les copains étaient sympa, ça aide. On a pas arrêté de manger et plutôt bien, le temps passe vite. On regrettera juste les nuits bercées par le bruit assourdissant du moteur… les distances sont grandes entre les différentes îles et le nombre de jours compté !

Dès notre retour sur le contient, on se redirige vers le bord de mer pour passer une nuit tranquille à Puerto Cayo avant de rejoindre Crucita, sa plage et surtout son site de parapente. Arrivé en fin de journée, le vent est propice et je volerai d’abord seul puis avec Asia en biplace, le tout juqu’à la nuit.

Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéro

Le lendemain la côte ne nous lasse toujours pas et on continue à longer le bord de mer en direction du nord, toujours plus proche de la latitude zéro, jusqu’à Canoa, un autre village sympathique doté de son spot de vol libre où rebelote je « soarerais » et essorerais la pente jusqu’à ce que le soleil n’en puisse plus. On quittera la côte pacifique à Pedernales, 7km plus au nord que la ligne de l’équateur. Un soupçon de mélancolie nous envahis, c’est peut être la dernière fois que nous verrons l’océan pacifique lors de ce voyage!

Latitude zéroLatitude zéroLatitude zéroLatitude zéro
Latitude zéro

Nasca – Lima – Huaraz

23/04/2010 2 commentaires

La route depuis Cusco dans les Andes vers Nasca sur la côte est certes asphaltée mais nous prendra quand même 2 bonnes journées de route pour moins de 800 km. La raison de cette lenteur étant dans un premier temps de nombreux travaux pour réparer les dégâts due aux inondations passées et puis aussi les 3 cols à plus de 4000m. Arrivé sur la côte on retombe dans le désert, comme à nos premiers jours dans le pays.

Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz

On s’arrête à Nasca pour une petite virée aérienne en avion au dessus des fameuses lignes. Il y a quelques semaines, un avion comme le nôtre s’est craché, tuant tous ses occupants. Pour éviter que cela ne se reproduise, la direction de l’aérodrome oblige désormais les compagnies à mettre deux pilotes par avion. Nous montons dans notre petit Cesna C172 de 4 places (nous deux et les deux pilotes!) et survolons ce désert balafré de motifs gigantesques comme l’astronaute, le chien, le singe, l’araignée, le condor, le colibri… au total plus de 14 figures géométriques impressionnantes.

Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz

Après Nasca, toujours en direction du nord, on s’arrête près de la ville d’Ica dans un curieux Oasis au milieux de grandes dunes de sable. Là, les touristes de passage s’offre un tour en Buggy dans les Dunes, agrémenté de descente en surf. Nous préfèrerons gravir la plus haute dune à pied, dans le silence du désert pour admirer un superbe coucher du soleil…

Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz

Non loin se trouve la Péninsule de Paracas, une réserve naturel où il n’y a rien d’autre que du sable et encore du sable. La côte est taillée au couteau et forme de nombreuses petites falaises. La superbe équation vent + falaise ne laissera pas de marbre le rapace qui sommeille en moi et je volerais beaucoup!

Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz

Nous ne sommes plus qu’à 300 km de la capitale du Pérou. L’unique raison qui nous pousse à visiter Lima c’est son site de vol en bord de falaise mais aussi en bord de building! Malheureusement pour nous, le temps n’est pas de la partie. Alors que 300km au sud il y avait parfois trop de vent, ici c’est le contraire. On attendra trois jours au décollage pour un seul vol. Ce jour là les conditions se mettent en place tard. Une première voile s’élève dans les airs (un suisse francophone de passage). Immédiatement nous suivons en biplace, appréciant le paysage insolite de cette forêt d’immeubles nous offrant des appuis dynamiques pour s’élever un peu plus haut encore. Après une demi-heure de vol le vent tourne.

Quand à la ville de Lima, elle se divise en de nombreux quartiers qui sont autant de ville dans la ville. Le centre Historique possède une jolie place, sans plus. Le quartier touristique s’appelle Miraflores (c’est là où se trouve le décollage de parapente). Y vivent une classe social plutôt aisée et de nombreux expatriés Européens ou Nord-Américain.
Dans les rues de la ville la circulation est intense, très dense, ça déboite dans tous les sens, les bus s’imposent, ça bouchonne et le klaxon fonctionne mieux que la politesse ou la courtoisie.

Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz

Nous filons vers la cordillère Blanche Péruvienne proche de la ville de Huaraz.
Le parc national du Huascaran, classé au patrimoine de L’Unesco est probablement une des plus belle chaine de montagne au monde. 33 sommets de plus de 6000m s’y concentrent sur environs 180 km de long sur seulement 40km de large. Elle possède de nombreux records: la plus grande concentration de hautes montagnes après l’Himalaya, la plus haute chaine de montagnes tropicales, la plus grande superficie de glaciers tropicaux… le parc compte 269 lacs et 663 Glaciers!
La différence d’altitude entre la vallée toute proche (~2500m) et les sommets les plus hauts (le Huascaran 6768m) est impressionnante.
Nous commencerons par un vol-rando au sud de la cordillère. En fin de journée, on quitte la ville de Huaraz (~3000m) pour passer la nuit à 3700m. Le lendemain matin on part tôt pour la lagune de Churup (4450m) au pied du glacier du même nom culminant à 5495m.L’eau est quasi transparente. Le vert des algues mêlé au bleu du ciel sans oublié le blanc du glacier donnent des couleurs folles à la lagune. On continuera ensuite la marche pour trouver un endroit décollable et je redescendrais en volant jusqu’à notre bivouac de la nuit passée. La vue est sublime sur la cordillère noire (faisant face à la cordière blanche) et sur les pics alentours aux noms barbares de la cordière blanche (Vallunaraju 5675m, Huamashraju 5455m, Huamashraju 5350m, Tumarinaraju 5658m…).

Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz

Le surlendemain nous voilà au beau milieu du parc, en pleine montagne pour un bivouac à proximité de la jolie lagune Llanganuco (3800m). On se lève encore plus tôt pour cette fois rejoindre la lagune 69 (~4600m) depuis laquelle la vue sur les sommets principaux de la cordillère est absolument fantastique (les deux pics du Huascaran 6655m et 6768m, Chopicalqui 6354m, Huandoy 6395m…)
On continue à grimper jusqu’à 4679 mètres et je trouve un décollage qui me permettra de voler au milieu de ses géants, dans une vallée relativement encaissée. Il est tôt, environs 9h30 et l’activité thermique commence déjà. Ce fût mon plus beau vol, non pas pour sa durée mais plutôt pour l’excitation de voler à cette altitude, là où l’air est moins dense, ça vole vite, le taux de chute est élevé mais surtout tout autour de moi le jeux de la glace, de la roche et des lagunes me laisse sans voix.

Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – Huaraz

A 12h, on monte en voiture par une mauvaise piste jusqu’au col de Portachuelo, il culmine à 4767m et offre une vue panoramique sur une partie de la cordillère. Il est incroyable de pouvoir accéder à une telle vue avec son véhicule !

Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – Huaraz

On quittera le « callejon de Huaylas » / (ruelle de Huaylas), nom donné à cette région coincée entre la cordillère noire et la cordillère blanche, traversée par le rio Santa (fleuve Santa) qui sillonne à travers les Andes jusqu’au « Canon del Pato » avant de se jeter dans l’Océan Pacifique. Nous emprunterons le même cheminement que le fleuve, par une route dans un état épouvantable mais émerveillée de pouvoir passer par un tel canyon. C’est à cet endroit que les deux cordillères sont les plus proches l’une de l’autre. A certains endroit, il fait 15m de large au niveau du fleuve et presque 1000m de profondeur. Encore une fois, c’est fou d’avoir construit une route à cet endroit….

Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz
Nasca – Lima – HuarazNasca – Lima – HuarazNasca – Lima – Huaraz

Cusco et la vallée sacrée des Incas

15/04/2010 3 commentaires

On quitte les bords du lac Titicaca pour redescendre vers Cusco, capitale intemporelle des Incas, perchée à 3600m d’altitude.
Sur notre chemin se trouve le site archéologique inca de Tipon. Il s’agit d’un vaste système de culture en terrasse équipé d’un ingénieux système d’irrigation. Les montagnes environnantes sont verte, c’est agréable..

Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des Incas

La ville de Cusco est chaotique (on reste au Pérou), de nombreux tricycles motorisés servent de taxi et se faufilent dans la circulation dense et klaxonnante. L’architecture mêle des bases Incas surplombés par des murs espagnols. La place centrale est imposante avec sa cathédrale et une autre grande église à ses côtés. Cusco est aussi la capitale touristique de l’Amérique du Sud et nous sommes harcelé tous les 30 mètres par des vendeurs ambulants de biscuits, de fausses lunettes, d’artisanats, de dessins, par les restaurants et les tours opérateurs, par les enfants habillés en costume traditionnel se promenant avec des lamas pour qu’on les prennent en photo contre rémunération, ainsi que par les nombreux malheureux mendiants, souvent des personnes âgées, hommes ou femmes qui puent la misère. C’est pas toujours facile à voir, mais pour les Péruviens et quasi tous les touristes indifférents, il n’est pas dérangeant de marché à côté d’un homme étalé sur le trottoir dans une position incongrue. Il est peut-être mort, mais tout le monde s’en contrefous.

Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas

Nous passerons beaucoup de temps dans le quartier populaire du marché central, à flâner entre les fruits et légumes, évitant les zones de viande (trop malodorantes), replongeant dans les épices et le pain pour finir par un délicieux jus de fruit frais type « mangue/carotte », les deux coupes à 80cts€.

Il y a 550 ans Cusco était le centre de l’empire Inca et dans les environs se trouvaient de nombreux temples et autres constructions importantes pour la civilisation. A la suite de l’invasion espagnole, une majeur partie a été abandonné, puis saccagé, démantelé, réutilisé comme matière première pour d’autres constructions plus « catholiques ». Il reste quand même de nombreuses ruines absolument magnifiques qui témoignent de la grandeur passée de cet empire.

Surplombant la ville se trouve le temple de Saqsaywaman, connu pour ses pierres taillées et incroyablement imbriquées sachant que certaines ont jusqu’à 12 angles et d’autres pèsent plusieurs centaines de tonnes.

Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas

A l’est de Cusco se trouve une zone dénommée «  la vallée sacrée des incas ». Nous y visiterons le site de Pisaq, une autre cité forteresse perché sur le flanc d’une montagne où l’on retrouve tous les ouvrages Incas importants: les temples, les cultures en terrasses, les bains….
Suite aux intempéries qui ont secouées la zone il y a quelques mois, le pont principal de Pisaq est coupé et nous empruntons une piste parallèle très boueuses, pleine de bosses avec des passages à guets dans des virages… un sacré terrain de jeu. Le long de cette piste se trouvent des villages pour lesquelles cette route est l’accès principal, toute l’année.

Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas

Quelques 50km plus loin dans la vallée nous remontons sur les hauteurs pour rejoindre les Salines de Maras, des piscines de sel en terrasse perché à près de 3000m d’altitude. Elles sont exploitées depuis les Incas (voir même avant) et la technique à gère évoluée.

Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas

A quelques kilomètres de là se trouve le site des terrasses de Moray à 3500m d’altitude. Il s’agit de 3 larges cuvettes circulaires couvertes de terrasses à 360°. Le diamètres des terrasses augmente au fur et à mesure qu’elles s’élèvent. L’objectif des Incas aurait été d’expérimenter la croissance des cultures en fonction de l’altitude et de l’exposition afin de déterminer les meilleurs conditions pour les productions agricoles. Ils avaient de la jugeote ces Incas!

Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des Incas

On poursuit et retourne dans la vallée sacrée pour visiter la citadelle Inca d’Ollantaytambo, une sorte de forteresse, temple du soleil, point de passage obligé pour s’enfoncer plus loin dans la vallée. C’est sympa.

Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas

De là commencera notre aventure vers le Machu Picchu. Avant de poursuivre, il faut savoir que la visite de ce site, le plus touristique de toute l’Amérique du Sud se mérite !
Étape 1: à Cusco trouver la gare, faire la queue dès 7h du matin pour réserver un billet de train à 34$/pers/aller (seulement 28km!) pour au plus tôt dans 4 jours (sinon c’est 40 à 70$ aller..). Ensuite il faut filer au centre ville pour refaire deux heures de queue afin d’acheter l’entrée au site « 126 soles soit 43$/pers » ( enfin on a eu moitié prix avec notre toute nouvelle carte d’étudiant….). Soit une journée de perdue pour se faire extorqué une belle somme par une société Chilieno-Anglaise, celle qui gère l’Orient Express, qui s’en met plein les poches sans reverser grand chose au Pérou… C’est encore une vieille histoire de politicien vendu qui toucha probablement un gros pot de vin, vivent les dollars et le pouvoir et m…. à son pays !

En ce moment la situation est un peu spéciale, suite aux inondations, le Machu Picchu était fermé pendant trois mois jusqu’au 1 Avril. Les rails ont été endommagées, les routes alternatives détruites partiellement par des glissement de terrains. A l ‘heure actuelle seul un petit tronçon en train est réhabilité et seul les wagons qui étaient du bon côté sont utilisables. Au lieu des 2000 touristes/jour en temps normal, seul 800 personnes peuvent accéder au site chaque jour.

On prendra donc ce fameux train, puis on passe une nuit à l’hôtel au pied du Machu Picchu, le lendemain à 4h30 du matin, on commence à marcher en pleine nuit (400m de dénivelé) pour être dans les premiers à l’entrée du site avant 6h, et ce afin d’avoir le privilège de se fatiguer encore plus pour grimper au sommet du Wayna Picchu surplombant les ruines (300m de dénivelé en plus, une pente moyenne à 70°). Quand nous sommes arrivées il y avait déjà 60 personnes devant les portes fermées du site. (40 d’entre eux ont préféré faire la queue des 04h pour prendre un bus à 7$ à 05h30).

L’émerveillement est à son comble quand on découvre le site, même partiellement dans les nuages. Le décor est ce qu’il y a de plus impressionnant. On est à 2400m d’altitude dans une végétation luxuriante type jungle. Autour de nous se trouvent de nombreux sommets arrondis mais haut, tout verts, ils sont proches et les vallées sont donc très encaissées.
Au petit matin, avant affluence de touriste, il est possible de voir des viscachas, sorte de lapin bizarre, grimper sur les ruines. Dans la journée sur un chemin isolé, par hasard et surtout par chance, on verra même un ours noir d’environs 1m50. Apparemment ce serait une espèce végétarienne en danger d’extinction.
Et les ruines? Ben oui ça nous a plus, même si on ne sait toujours pas vraiment quelle était la fonction exacte du lieu: Une ville forteresse?, un temple, un centre élitiste universitaire où l’on apprenait les sciences de l’agriculture, la théologie et surtout l’astronomie.

Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas

Au final, même si c’est une arnaque financière coûteuse de temps perdue, on a aimé la magie du lieu et ce fût une excellente journée.

Sur la route du retour vers Cusco, on s’arrêtera à 3800m d’altitude au Cerro Sacro pour un vol dynamique en biplace au dessus du plateau de Maras, avec pour décor la vallée sacrée, la cordillère Urubamba et des sommets approchant les 6000m. C’est notre premier vol au Pérou !

Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des Incas

On passera la nuit à Chinchero, petit village possédant une belle église construite sur des bases Incas. De nombreux villageois y vendent leur artisanat de qualité.

Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas
Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas

Interlude vidéo

12/04/2010 3 commentaires

Lorsque nous étions à Iquiqué, un pilot Canadien nous laissera tester sa paluche.
La société Gopro propose une caméra déportée HD compacte, grand angle et étanche. Elle est livrée avec différent système de fixation et coûte environs 300$ (plus de détails . Dès que j’en aurais les moyens , je m’en offre une!
Voici donc quelques instants magiques lors d’un vol en biplace à Iquiqué au Chili. Ça plane tranquille sur la dune appelée Palo Buque….

Et ici d’autres vidéos filmé avec cette Paluche. Il s’agit du voyage de Jeremy, il a traversé l’Amérique du Nord et du Sud en moto pour venir prendre des cours de parapente à Iquiqué: http://vimeo.com/user990647

Pour poursuivre, nous vous proposons quelles images (hilarantes) du Pérou.
Nous avons visité le canyon del Colca. La chanson traditionnelle y est bien actuelle. De nombreux groupes tournent des clips vidéo dans les lieux qu’ils chérissent. On a beaucoup rit !


plus de vidéo si vous n’avez pas encore eu votre dose de kitch:
http://www.youtube.com/watch?v=znSmKCUDJJs
http://www.youtube.com/watch?v=4gPq2rTH-_0

Hasta la vista Chile

25/03/2010 2 commentaires

L’asphalte est bon même à 4800m d’altitude. Après quelques heures de promenade au milieu du désert d’Atacama, nous retrouvons la petite ville de San Pedro d’Atacama plus de 2000m plus bas. Le plus fou étant que la route descend quasiment en ligne droite, donc en pente forte.

Nous profiterons de la chaleur de l’été pour aller se baigner dans la lagune Cejar, au milieu du salar d’Atacama. Pour la trouver c’est simple: rejoindre l’arbre isolé au milieu du salar et la piste vous y mènera… L’eau de la lagune est saturée en sel. On y flotte comme dans la mer morte ! Le volcan Licancabour trône en arrière plan, à son pied la forte montée vers l’altiplano du désert d’Atacama et la porte d’entrée vers le désert du Sud Lipez bolivien nous rappellent de bon souvenir de début de voyage.

Hasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista Chile
Hasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista Chile

Rapidement nous transitons vers Iquiqué, ma Mecque du parapente Sud-Americain où nous étions déjà venu. Les conditions de vol sont toujours aussi bonne, voir meilleures !

Le « flypark » de Phillip n’est pas vide en cette fin de saison. On y retrouvera Alain (Suisse) et Alessandro (Chilien) qui vivent sur place et nous aurons le plasir de connaître Katryn (autriche), Stefan (autriche), Maartens (flandres) , Heath (US), Jeremy (Canada), Guillaume (Lyon) et Fabi (Freiburg!). Avec toute la clique nous volerons, festoierons, mangerons du requin et partirons en fin de séjour vers Pisagua.

Hasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista Chile
Hasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista Chile
Hasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista Chile
Hasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista Chile
Hasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista Chile
Hasta la vista ChileHasta la vista Chile

Pisagua est un village de pêcheur qui fût Péruvien avant la guerre du Pacifique. Plus tard, pendant la dictature du général Pinochet, le village fût transformé en camps de concentration et d’extermination des opposants au régime… Pour nous volant, Pisagua reste avant tout un terrain de jeu idéal, loin de tout, proche de la mer, des grandes dunes et des lion de mer.

Hasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista Chile
Hasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista Chile
Hasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista Chile
Hasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista Chile
Hasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista Chile
Hasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista Chile

les adieux fait, nous poursuivons vers Arica où nous passerons la nuit sur une plage de Kitesurfer (playa corrazones) qui se prête aussi à la pratique du parapente quand le vent est bon.

Hasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista ChileHasta la vista Chile
Hasta la vista Chile

Et nous voici déjà au Pérou !

Toulao en vacances à Mendoza…

04/03/2010 3 commentaires

Nous voici à nouveau en argentine, sur la route 40 qui nous mènera à Mendoza. On s’arrêtera pour la nuit à la Digue Agua del Toro.

Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…

La ville de Mendoza est un oasis dans le désert. Les rues sont bordées de grands arbres et il ne pleut presque jamais. Toute l’eau vient de la cordillère des Andes toute proche.
Pablo et sa famille nous accueillent pour 10 jours de bonheur au rythme argentin. Ils travaillent généralement de 9h à 13h puis après la « Siesta » de 17h à 21h. Ce qui se traduit pour nous: 9h petit-déjeuner avec des croissants, le matin entretien du véhicule, courses et quartier libre,
à 12h on pique une tête dans la piscine avec Seta, la chienne de la maison. À 14h30h déjeuner en famille, à 16h Parapente , à 22h dîner en famille.

Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…
Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…

Il y a donc à Mendoza un des meilleurs sites de parapente en argentine. Tous les jours des dizaines de biplaceurs emmènent leurs passagers au septième ciel et nous profiterons de la dynamique qui règne autour de ce business pour faire des vols magnifiques, en solo et en biplace.

Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…
Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…
Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…
Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…
Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…
Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…
Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…

Après ces quelques jours de vacances on reprend la route pour San Juan.
Il fait chaud, toujours aussi sec mais le vent souffle ici plus fort nous empêchant de découvrir les joies du vol au dessus de la digue d’Ullum situé à quelques kilomètres de là.

Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…

Nous passerons ensuite par le lieu-dit «  Diffunta Correa « . Le mythe dit que cette femme était à la recherche de son mari partit pour la guerre. La défunte « Correa » fût retrouvée en ce lieu, morte de soif. Son bébé quant à lui était encore vivant et lui tétait encore le sein….
Cette croyance populaire et très forte dans toute l’Argentine et l’on retrouve partout dans le pays des hôtels en son honneur. Devant chaque hôtel, gisent de nombreuses bouteilles en plastique remplies d’eau. Les Argentins viennent ici en pèlerinage et dépose en offrande leur plaque d’immatriculation, le joint de culasse de leur voiture ou même le capot moteur, des maquettes de leur maison, des photos des gens qu’ils aiment….;

Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…
Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…

Toujours plus au nord se trouve le parque naturel Ischigualasto ou vallée de la lune. Ce parc est classé au patrimoine de l’UNESCO pour ses terres ressurgissant des périodes préhistoriques.

Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…
Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…
Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…
Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…

On continuera notre route en passant par une vallée fertile la « cuesta de Miranda » ou se mêlent montagnes de roche rouge intense, cactus et végétation abondante.

Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…

Le répit sera court avant de se replonger dans le monde du tout minéral. Nous sommes dans la province de La Rioja. Sa superficie est de moins de 90000km² pour seulement 300000 habitants. ( Plus grand que la France, moins d’habitants qu’à Strasbourg!). On s’arrêtera quelques jours à Famatina, petit village de moyenne altitude où se trouve un site de parapente fabuleux: Vol thermique du matin vers 11h puis vol de restitution de 17h jusqu’à la nuit, sur fond de désert et de montagne. Pendant ce temps là, c’est la pleine lune, un séisme terrible secoue la côte sud du Chili, à Concepcion, et fait plus de 700 morts. Nous y étions 3 semaines plus tôt…

Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…
Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…
Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…
Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…

Suite à la recommandation faite par nos amis danois rencontré en Bolivie il y a quelques mois de ça, on s’offre le détour vers les thermes de Fiambala, un oasis dans le désert où l’on produit du vin. Sur les hauteurs du village se trouve un ruisseau de montagne coulant à 70°C. Dans une petite combe à 1800m d’altitude, la municipalité a installé un complexe thermal populaire constitué de piscine superposée. A chaque changement de bassin la température décroît. Un régal.

Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…
Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…
Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…

Une longue journée de route nous attends ensuite pour rejoindre Concepcion (en Argentine!), traversant divers massifs montagneux par des pistes plus ou moins bonnes. Le paysage change à nouveau radicalement. De la sécheresse on passe à la végétation luxuriante. Le paysage bordant la sinueuse piste de montagne nous fait penser aux Yungas boliviens. On est redescendu à 400m d’altitude environs et nous sommes en saison des pluies. La température est difficilement supportable et l’humidité encore moins.

Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…

De Concepcion, ville sans intérêt pour nous si ce n’est de refaire le plein de nourriture, nous filons 80 km au nord à San Miguel de Tucuman, une vile plus grande, plus agréable autour de sa place centrale, mais jouissant du même climat chaud et humide. Tucuman se trouve au pied d’un massif montagneux facilement accessible où nous ions nous réfugier pour une nuit plus tempérée. Depuis cette montagne il est possible de voler en parapente et plutôt bien en temps normal. Malheureusement nous sommes en saison des pluies et les jours volables sont plus rares. Nous n’irons même pas jusqu’au décollage pourtant à quelques mètres de là mais dans le nuage.

Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…
Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…
Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…Toulao en vacances à Mendoza…

Patagonie, suite et fin

17/02/2010 2 commentaires

On retourne sur le contient pour en finir avec la Patagonie qui, mine de rien, nous a occupé pendant deux mois. Cette partie du Chili, appelée Auraucanie, est baignée entre la côte pacifique, les nombreux grands lacs, la cordillère et ses volcans fabuleux, dont certains entre encore en activité…Cette région étaient autrefois peuplé par le peuple Mapuche, qui résista pendant deux siècle aux colons et qui représente encore 40% de la population.

On appréciera le lac Llanquihue, troisième grand lac du contient, étendue d’eau située au pied du volcan Osorno (2652m). Puis, à quelques kilomètres de la frontière avec l’Argentine, le parc national Peyehue nous invitera à une superbe petite randonnée sur le volcan Casablanca. Arrivé à son sommet, la vue est incroyablement dégagée et nous resterons sans voix à contempler le paysage: au loin vers l’ouest se trouve l’océan pacifique, sur un axe nord-sud on aperçoit d’autres très beau volcans aux sommets enneigées ( Osorno, Puyehue 2240m, Cerro Tronador 3554m…) et à l’Est, se découvre la splendeur de la cordillère des Andes. Mon grand regret sera d’avoir eu la flemme de grimper la haut avec ma voile… les conditions paraissaient idylliques!

Patagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et fin
Patagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et fin

Zigzaguant par la cordillère nous passons ensuite en Argentine à proximité de Bariloche (où nous étions déjà venu en hiver). Pourquoi y revenir? L’envie de voler nous démange fortement – cela fait plus d’un mois que nous traversons des contrées hostiles à la pratique du parapente, mais ici, il est possible de voler ! Enfin en théorie…. .
Bariloche est fortement exposé au vent météo, en ce moment il est fort, très fort et il faudra se diriger vers El Bolson – la Mecque du vol libre Patagon – pour croiser des pilotes. La semaine passée était assez bonne, mais lorsque nous arrivons, pas de bol, ça souffle un peu puis beaucoup et une dégradation est annoncée. Nous ne volerons pas mais rencontrerons de sympathique et curieux personnage dans la maison de Mirela et Martin, pilotes locaux.
Parmi eux, Stéphanie une pilote de Saint Hilaire (près de Grenoble) en vadrouille avec sa voile. Sur son blog « flytrek.andes/ » elle vous expliquera mieux que moi la magie du vol à El Bolson.
Mais il y avait encore Jim, un canadien avec un métier fabuleux: Il est éducateur/guide pour l’association NOLS (National Outdoor leadership School / site internet: http://www.noals.edu). Cette organisation vous emmène au bout de vos limites lors de trek en haute montagne ou dans la jungle. Il faut savoir que ces treks durent entre 80 et 90 jours, souvent loin de tout dans des environnements des plus hostiles, en autonomie quasi totale. C’est en quelques sortes un cour de survie qui a pour fondement de se confronter avec la nature, sois même et le groupe dans le but de développer son leadership.

Bref, pour faire passer le temps, on se dirige encore plus au sud vers le parc « los alerces ». Les « alerces » sont une variété de Cyprès poussant en Patagonie qui sont parfois millénaires et très haut. Dans le parc du même nom nous ne verrons qu’un spécimen de 300 ans seulement, les autres étant uniquement accessible par bateau après s’être délesté d’une somme déraisonnable…
Par contre nous verrons (encore…) de beaux lacs et des « Arrayanes », arbres possédant une fort belle écorce dorée et de croissance extrêmement lente. Pour notre plus grande joie, alors que nous sortions presque du parc, nous recroiserons la famille de Gwenn et Seb (une étoile dans le coeur) avec qui nous avons fêté noël. Une bonne soirée plus tard, on retournera vers El Bolson pour se rendre compte que le mauvais temps s’installe et continuerons notre route, cette fois-ci vers la chaleur du nord. Vu la force du vent, on comprends mieux pourquoi Martin est fan des voiles  Little cloud, société française récente qui se dédie aux mini voiles.

Patagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et fin
Patagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et fin
Patagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et fin

On fuiera donc vers le nord, passant par le parc Nahuel Huapi (ses superbes lacs etc…) pour ensuite entrer dans le parc Lanin au pied du majestueux volcan du même nom culminant à 3776m. Bivouaquer à son pied, dans une forêt d’araucarias, au bord d’une torrent limpide fût absolument génial.

Patagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et fin
Patagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et fin
Patagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et fin

Le parc, situé dans les Andes, est à la frontière avec le Chili. Par le Paso Tromen nous irons a Pucon, haut lieu du tourisme Chilien. Comme toutes les villes touristiques en haute saison, nous ne resterons pas, malgrès la situation privilégiée de la ville, au pied du volcan Villarica. Ce volcan est fameux car actif et compte 8 éruptions rien qu’au XXe Siècle. On peut le gravir en temps normal et admirer son cratère où parait-il se trouve du magma. Il fait moche, on ne voit pas le volcan ce jour là. A la tombée de la nuit, alors encore au centre de Pucon, on se retire sur les pistes de ski du volcan en espérant une petite trouée dans les nuages pour le lendemain matin. Pendant un temps qui nous a paru très long nous montons. D’abord par une route bien asphaltée, puis par de la piste, de plus en plus mauvaise, la pente de plus en plus forte, puis nous sommes dans le nuage. Il n’y a aucun endroit plat alors on continue notre folle ascension nocturne. On trouvera finalement à se garer pour la nuit sous un télésiège, quasi à plat mais on ne voit pas à 5 mètres. Il pleut et on espère que la piste en terre ne sera pas trop détrempée demain quand il faudra descendre… La nuit sera d’un noir intense extrêmement silencieux. Et le lendemain matin on sera toujours dans le nuage….

Patagonie, suite et finPatagonie, suite et fin

Nous descendrons du volcan sans embrouille et filerons de suite vers l’océan: Le Chili est un pays incroyable! 4000Km de long, mais en largeur, entre les Andes et le Pacifique il n’y a en moyenne que 175km. Puerto Saavedra sera notre refuge, mais s’il fait bien couvert en cette soirée d’été, le lendemain matin sera bleu et chaud et par un hasard total, une falaise nous fait de l’œil au bord de notre bivouac. Une heure de vol, enfin !

Patagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et fin
Patagonie, suite et finPatagonie, suite et fin

Le temps reste beau et nous irons vers Temuco la grande ville du coin. Ici aussi il y a des collines et un site de vol. Ce jour là le vent en altitude est un peu de travers, mais la brise de fin de journée est bien face. Il n’y a pas d’autre pilote sur le site alors je me lance… pour ratterrir « aux oreilles » moins de deux minutes plus tard là où j’avais décollé. C’était pas bon en l’air… très turbulent.

Patagonie, suite et finPatagonie, suite et fin

Un détour plus tard à nouveau en direction de la cordillère et nous voila au Parc Conguillio. La piste de lave est bien noire, juste au pied du volcan Llaima (3125m). le long de la route se trouvent d’autres petites lagunes aux couleurs vertes intenses ou translucides. L’une d’elle s’est formée après qu’une coulée de lave ait bloquée un ruisseau, emprisonnant un bosquet qui gît désormais au fond du lac. Nous avions prévu de traverser le parc de sud en nord. Malheureusement pour nous, l’unique piste en terre en forte pente passant par la forêt s’est transformée, après la pluie, en toboggan et nous rebrousserons chemin pour aller dormir … au bord de l’océan !

Patagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et fin
Patagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et fin

Tomé est une petite ville touristique en bord de pacifique, possédant un site de vol. Le vent n’est pas dans le bon sens, c’était le risque. Pour se consoler, une tripotée de pêcheurs vendent des poissons et des fruit de mers. Nous nous offrirons un super repas à domicile : 6 crabes, 300g de queues de crevettes, une salade de tomates et une bouteille de blanc pour moins de 8 euros.
On goutera aussi la « reineta », poisson plat , une première fois à la grillade , puis en « ceviche », c’est à dire comme cru, cuit 4h dans du jus de citron. C’est super bon.

Patagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et fin
Patagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et fin
Patagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et fin
Patagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et fin
Patagonie, suite et finPatagonie, suite et fin

Après cette dernière escapade en bord de mer, on reprend notre route normale en direction de Mendoza en Argentine. Il faut donc à nouveau traverser le Chili dans sa largeur ce qui nous mènera sur la route des vins. Il y a approximativement 10 vallées vinicoles au Chili. Elles sont concentrées entre Santiago et Conception, ville à 400km au Sud de la capitale. Entre San Javier et Temuco, dans la vallée « Maule » On y goutera un ou deux vins, achètera quelques bouteilles et filerons vers la frontière Argentine par le paso Maule (2553m). La route qui monte dans la cordillère est spectaculaire (le beau temps est de la partie) et l’on se croirait dans le nord du chili. Les montagnes sont dénudées et balayées par le vent fort. Juste avant la frontière nous bivouaquerons encore au bord d’un superbe lac d’altitude…..

Patagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et fin
Patagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et fin
Patagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et fin
Patagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et finPatagonie, suite et fin