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Archives pour la catégorie ‘Equateur’

les 2 hémisphères

06/06/2010 3 commentaires

Les distances sont courtes en Équateur. Après la plage, place aux Andes en quelques heures de route seulement. Notre point de chute sera la lagune Quilotoa. A plus de 4000m d’altitude on prend une courte piste qui nous mène au bord d’un cratère d’environs 3 à 4 km de diamètre. Au fond de ce cratère repose un joli lac aux eaux bleu turquoise quand le soleil veut bien se montrer. Le tour du lac nécessite 4h de marche sur les crêtes du cratère.

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En fin de journée nous descendons de quelques milliers de mètres pour se retrouver dans l’avenue des volcans, une vallée plus ou moins encaissée, coupe quasi sagittal de l’équateur: vers l’ouest se trouve au premier plan une chaine montagneuse cachant la zone côtière d’où nous venons alors qu’à l’est, derrière une autre chaine de montagne se cache l’immensité de la jungle où nous nous rendrons. Les grands volcans équatoriens y jouent à cache-cache avec les nuages. On descendra jusqu’à Baños, à 1800m d’altitude,ville prisée des Équatoriens pour ses hautes montagnes verdoyantes, ses volcans environnants et ses thermes. Edgar y a fondé une école de parapente et nous emmènera sur le site de vol principal faisant face au volcan actif Tungurahua culminant à 5023m. Nous monterons au décollage mais rapidement il y pleuvra. L’Amazonie est toute proche et apporte sa dose d’humidité. Une semaine après notre passage dans la région, le volcan se réveillera pour cracher ses poumons non pas sur Baños, sous le vent du volcan mais sur les villes et villages situées à l’ouest. Le volcan est actuellement très actif, les populations locales sont évacuées et il pleut des cendres jusqu’à Guyaquil en bord d’océan.

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Toujours en descente, par une route incroyablement riche en cascade, nous rejoindrons l’Oriente ou Amazonie Équatorienne.

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Cette partie de l’Amazonie est encore haute, Puyo se situe à presque 1000m d’altitude. A quelques kilomètres du centre vit un couple de suisse francophone qui s’occupent – un peu part coïncidence- d’un centre de sauvetage de singe. Il y a environs 4 ans deux singes ont été déposé sur leur propriété. Ils les ont recueilli et depuis ça n’arrête plus. A ce jour ils s’occupent de 63 singes qui évoluent pour certains en liberté pour d’autres – les agressifs ou les nouveaux venus – en cages. Tous les animaux ont été maltraité par l’homme. Certains d’entre eux sont handicapés physiquement et mentalement: Enfermé dès son plus jeune âge dans une cage trop petite et loin de la lumière du soleil, un singe ne développe pas son « intellect ». De plus, apparemment par manque de soleil, le corps du singe se déforme sévèrement. De nombreux singes arrivent avec leur laisse trop serrée lacérant la chaire de l’animal. Certains d’entre eux seront réinséré dans leur milieu naturel, les autres, probablement la majorité, resterons dans le centre car ils ne sont plus apte (ou ne l’on jamais été) à survivre dans la nature. Pour nous, simple visiteur, le détour vaut le coup. Les singes sont partout depuis le parking en passant par le jardin et jusqu’à l’intérieur de la maison. Ils sont habitués à l’homme et nous sautent dessus, nous font des suçons au cou (aller savoir pourquoi…). Ils sont très joueurs, taquins entre eux. Nous y verrons 7 espèces de singes différentes, toutes équatoriennes. Parmis elles, les singes « Cappucino » claires et foncés, les petits singes capucins, un singe araignée aux longs membres, un autre singe de taille moyenne très poilu, en voie d’extinction… On apprendra aussi que le truc rose et long qui pendouille au cul de certains singes est en fait le clitoris et qu’il s’agit donc de femelle!
Dans une des cabanes se trouve un paresseux, très lent et qui bougent peu mais aussi très dangereux car il possède une force hors du commun. S’il vous choppe le bras, il sera impossible de lui faire lâcher prise. Il y a aussi d’autres animaux comme des coatis, un ragondin et quelques tortues terrestres d’Amazonie.

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Plus au nord et toujours plus dans l’Amazonie se trouve la petite ville de Puerto Misahualli, au bord du rio Napo. Le rio Napo est connecté à de nombreux autres fleuves. Il est théoriquement possible de rejoindre Iquitos au Pérou puis de naviguer tout au long du fleuve Amazonie jusqu’à rejoindre la côte atlantique à plus de 3000km du port de départ! Par manque cruel de temps, nous nous contenterons d’une petite balade en barque déjà fort sympathique. Il y a beaucoup de courant, l’eau est trouble couleur terre. Aux environs et à perte de vue la végétation bien verte est dense.

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Une piste de l’autre côté du Rio Napo permet de s’enfoncer plus profondément d’une centaine de kilomètres au cœur de la jungle. Là se trouve un autre centre de réinsertion pour animaux en détresse, cette fois-ci tenu par des suisses germaniques. L’accès normal se fait par bateau, depuis Puerto Misahualli il faudrait 4h de navigation pour rejoindre les rives de la réserve. Mais il existe un autre accès par la voie des terres, enfin pas des plus évident… Il n’y a aucune indication au bord de la piste où nous circulons et il nous faudra un peu de temps et beaucoup de motivation pour trouver le minuscule chemin qui nous y conduira, en bravant les moustiques, la chaleur et les folles végétations lors d’une marche d’une demi-heure environs. Heureusement que le fils du garde forestier nous a accompagné sinon on se serait probablement perdu dans la jungle.
La centre « Amazoonico » est bien différent de celui visité à Puyo. Ici tous les animaux sont en cage, en attente de réintroduction si c’est possible. Il n’est pas questions de toucher les bestioles.
Certains animaux ne seront jamais relâché dans la nature pour diverses raisons:
les toucans sont chassé par les indigènes pour leur bec afin de les transformer en artisanat. De plus, la plupart des animaux présent ici sont habitué à l’homme et retournerait directement vers eux car c’est la seul manière qu’ils connaissent pour se nourrir. C’est la mort assurée.
Presque pareil pour les beaux Arras qui peuvent valoir jusqu’à 10000$ pièce sur le marché noir!
Pour d’autres perroquets le problème est différent: on leur a coupé le bout des ailes pour qu’ils ne puissent pas s’échapper. Du coup ils sont inapte à la vie sauvage.
Les anacondas sont aussi très recherché et facile à attraper
Certains félins, comme les trois Ocelots présent dans le parc n’ont jamais apprit à chasser….

Vous vous demanderez peut être pourquoi il y a tellement d’animaux « domestiqués » dans les « centro de rescate ». La loi équatorienne concernant la possession d’animaux sauvages a changé il y a quelques années. Il est désormais interdit de posséder de tels animaux. Les gens s’en débarrassent par peur de l’amende ou parce que finalement l’animal est devenu trop grand ou trop agressif. D’autres animaux (comme les singes) arrivent au centre petit alors que leurs mères se sont fait braconner par les tribus locales pour les manger….

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On regagne les montagnes et Quito la capitale de l’Équateur. A 2850m d’altitude, Quito est la seconde capitale la plus haute du monde après La Paz. Le centre est sympa mais difficile d’accès avec un camping-car. On s’y arrêtera la demi-journée pour flâner dans les rues puis on s’offrira deux jolis pneus avant de continuer notre route.

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Le Cotopaxi est un volcan visible au sud de la capitale. Culminant à 5897m est le deuxième sommet d’Équateur après le Chimborazo mais aussi le volcan actif le plus haut au monde. On passera la nuit a son pied, déjà majestueux à la tombée du jour alors qu’un voile de nuage entour on sommet, envoutant, seul au monde, alors qu’il nous apparaît distinctement au clair de lune, entourée d’étoile et absolument fantastique au petit matin à la lueur des premiers rayons de soleil. A 3800m environs nous commencerons une belle rando nous menant d’abord au refuge situé à 4800m puis la pente devenant de plus en plus raide nous grimperons jusqu’au glacier à 5200m environs. N’étant pas équipé pour pouvoir continuer, on rebroussera chemin, content d’avoir une vue aussi splendide.
Une fois de plus je regretterais de ne pas avoir amené mon parapente jusque là… le vent semble parfait pour un joli vol.

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On transite par Quito pour continuer vers le nord. Pour la troisième fois dans notre voyage nous croiserons la ligne de l’équateur. A proximité de la route s’érige le majestueux volcan Cayambé culminant à 5790m, unique sommet situé sur la ligne de l’équateur possédant un glacier.

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Otavalo est une ville connue pour son énorme marché artisanal. La concurrence est grande et il est possible de négocier radicalement les prix.

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Nous rencontrerons Jorge Duque et son frère Santiago dans leur école de parapente à Ibarra. La ville jouit du meilleur site de vol du pays et nous nous régalerons au dessus du lac de Yaruacocha. Jorge, pilote d’acrobatie, est fameux en Amérique du Sud pour l’organisation de la rencontre de parapente acrobatique « Acrolatino ». Il faut dire que le site se prête bien à l’activité. Le site possède environs 1400m de dénivelé juste au dessus du lac. Au sud de la ville se trouve le joli volcan Imbabura (4609m).

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Non loin de là nous profiterons d’un après midi d’abord ensoleillé pour faire le tour de la laguna Quicocha (3040m), un autre cratère dominé par le superbe volcan Cotacachi 4939m .
En Équateur les volcans sont sexuées. Une légende quechua raconte que lorsque Mama Cotacachi est recouverte de neige, cela signifie que Taita (papa) Imbabura lui aurait rendu visite pendant la nuit….

Tulcan est la dernière ville avant la frontière colombienne. C’est aussi la ville la plus haute du pays, perché à 2950m d’altitude. Il n’y a que le cimetière d’intéressant.

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Et s’en est fini avec l’Équateur. Le temps nous est compté, il ne nous a pas été possible de visiter l’intégralité du pays et de prendre le temps d’attendre que la pluie cesse sur certains sites de parapente, mais dans l’ensemble le pays nous a enchanté par la diversité de ses paysages et la gentillesse des habitants.
Nous entrons en Colombie par un jour d’élection présidentielle. La frontière est fermée jusqu’à 16h.
Le bateau de retour pour le van a été avancé du 25 au 15 juin et nous devons traverser la Colombie en onze jours!

Latitude zéro

26/05/2010 6 commentaires

On vous a laissé juste après la frontière avec le Pérou, tout au sud du pays, dans sa partie Orientale. La piste pour rejoindre la civilisation a été dure pour notre monture. Certains de nos compatriotes bourlingueurs la trouvaient déjà difficile avec un 4×4… Non sans mal nous sommes passé! Il a fallu d’abord affronter des pentes honteusement raides et défoncées, puis traverser avec bravoure de nombreux bourbiers, parfois dû à un ruisseau apportant sa dose de mélasse ou bien tout simplement quand le temps se gâte – et il pleut souvent dans la région – la piste en terre devient très boueuse, sur le plat ça va encore, mais quand ça monte…

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Latitude zéro

Au bout d’une journée entière de piste pour une bonne centaine de kilomètres on retrouve une route en dur qui nous mènera jusqu’à Vilcabamba – ville de l’éternel jeunesse – puis Loja, capital régionale. Notre premier passage à la pompe sera un régal, ici le plein de 70 litres vaut moins de 15euros!

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A Saraguro se tiendra le lendemain un marché régional. Les habitants de cette ville portent tous des habits noirs. Les femmes en robe et les hommes en short. Les femmes portent de très jolis colliers colorés et les hommes ont tous les cheveux longs attachés derrière la tête, une paire de botte aux pieds ou des chaussures noires montantes.

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Notre escapade équatorienne se poursuivra vers le nord et toujours au cœur de la cordillère. Le paysage est montagneux, très vert et humide. On ne s’attendait pas à avoir froid sous cette latitude!
Nous avons un rendez-vous à Cuenca, 3ème ville du pays et on s’empresse d’être à l’heure. Sur la route on croisera un autre van immatriculé aux US. Il transporte un Australien et sa copine Polonaise eux aussi en vadrouille mais dans le sens Nord-Sud.
Nous passerons finalement 4 jours à Cuenca, ville cosmopolite propre, agréable à vivre avec ses beaux immeubles coloniaux. Elle est parcourue par de belles voitures récentes, ça contraste avec toutes les autres grandes villes d’Amérique du sud. Il y a des pépettes ici… et il y aurait possibilité d’ouvrir un centre d’aménagement de camping-car en Équateur: de nombreuses personnes sont intéressé pour acheter notre van, mais la loi équatorienne interdit l’importation de tout véhicule de plus d’un an.

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Pauté est une petite bourgade au nord de Cuenca, en dehors des axes principaux. Notre seul raison de nous y rendre, bien sûr, c’est le parapente. A Paute nous rencontrerons Pablo, quincailler du village mais aussi pilote passionné de vol libre. Il nous accompagnera pour un vol matinal ainsi que deux de ses acolytes. Encore plus que le vol, c’est l’accueil des locaux qui nous marquera: Pablo nous laissera la clé de sa maison de famille, on se fera inviter à manger, ils adapterons leurs occupations respectives pour venir voler avec nous en semaine… encore une belle leçon d’hospitalité!

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Sur le flanc des montagnes se trouve la panamericaine équatorienne flanquée de décor magnifique. On s’arrêtera rapidement à Azogues avant de retourner au dessus des nuages.

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En vain à 4000m d’altitude dans le froid et le brouillard, on espèrera que la vue se dégage sur le volcan Chimborazo, point culminant de l’équateur avec 6310m mais aussi – paraît il – sommet le plus éloigné du centre de la terre, cette dernière étant aplatie aux pôles. (aparté: je doute que la terre soit 2 km plus épaisse sous l’équateur que sous le Népal, si quelqu’un à des preuves tangibles qu’il les partages, ça m’intéresse). Le lendemain matin toujours rien alors on entame une folle descente passant du froid des hauteurs à la chaleur étouffante de la côte équatorienne. On laisse derrière nous la végétation rase pour les énormes plantations de bananiers. Le contraste climatique est fort et, rendu à Guayaquil, première ville du pays en termes d’habitants (~1 à 2M d’hab), on regrette presque le froid de la nuit passée. On passera rapidement par sa promenade côtière et son petit parc où gambadent de nombreux iguanes.

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Rapidement nous irons vers la plage, la vrai, avec son sable fin et son eau à 25°C. C’est un régal de se poser en bord de mer et de passer ses nuits bercé par les allers et venus des vagues, au frais de la brise de mer.

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Un avion nous attend à Guayaquil, on s’envole pour les îles Galapagos !
Arrivé à destination nous rencontrons nos compagnons de croisière. Sur les 12 passagers du bateau, tous sont jeunes (sur les autres bateaux tous sont âgés..), deux sont Anglais, deux sont Allemands, les autres Français. 10 d’entre nous sont en vadrouille pour 6 à 15 mois. Les allemands visitent les deux Amériques en moto et les autres font le tour du monde avec les transports locaux (avions – bus – trains). On monte à bord de notre petit voilier et c’est parti pour la navigation. Voici notre parcours:

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On a adoré les animaux absolument pas effrayés par notre présence, les tortues terrestres géantes, les iguanes, les fous à pattes bleu, les fous masqués, le vol des albatros, la parade amoureuse des frégates superbes qui gonflent une poche rouge sous leur cou, la découverte du monde sous-marin avec un masque, un tuba et des palmes, la nage en compagnie de grosses tortues marines, de raies léopards, des nombreux poissons multicolores et même de requins à pointe blanche. Lors d’une navigation diurne, on aura la chance de croiser un banc de dauphins d’au moins 100 têtes. La plupart des animaux peuplant les îles sont endémiques et ne se retrouvent par définition à aucun autre endroit du globe. Il paraît que Darwin a publié sa théorie de l’évolution après avoir passé quelques semaine dans les Galapagos. (Ps: les photos sous-marines sont de Zilke, pas de nous. Vielen Dank!)

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Côté croisière, les copains étaient sympa, ça aide. On a pas arrêté de manger et plutôt bien, le temps passe vite. On regrettera juste les nuits bercées par le bruit assourdissant du moteur… les distances sont grandes entre les différentes îles et le nombre de jours compté !

Dès notre retour sur le contient, on se redirige vers le bord de mer pour passer une nuit tranquille à Puerto Cayo avant de rejoindre Crucita, sa plage et surtout son site de parapente. Arrivé en fin de journée, le vent est propice et je volerai d’abord seul puis avec Asia en biplace, le tout juqu’à la nuit.

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Le lendemain la côte ne nous lasse toujours pas et on continue à longer le bord de mer en direction du nord, toujours plus proche de la latitude zéro, jusqu’à Canoa, un autre village sympathique doté de son spot de vol libre où rebelote je « soarerais » et essorerais la pente jusqu’à ce que le soleil n’en puisse plus. On quittera la côte pacifique à Pedernales, 7km plus au nord que la ligne de l’équateur. Un soupçon de mélancolie nous envahis, c’est peut être la dernière fois que nous verrons l’océan pacifique lors de ce voyage!

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Latitude zéro