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Colombie à pied, sans le sous et chargé comme des mulets !

11/08/2010 un commentaire

On ne restera pas à Bucaramanga comme c’était prévu avant l’attaque du bus. Apparemment il y aurait un bon site de parapente. Bucaramanga se trouve au bout de la cordillère Orientale qui file jusqu’à Bogota plus de 300 km au sud. On a le cafard et pas de bon contact sur place.
Sofia, la fille du bus, nous invite à poursuivre (en bus..) jusqu’à San-Gil, une petite ville qui bénéficie du tourisme de montagne. Son père habite à 20 minutes de là dans un village appelé Valle de San José situé à 1300m d’altitude. Il y fait en moyenne 23°. Toute la famille est très accueillante et ça nous fait du bien de ne pas être seul à se ressasser les faits de la veille. La maison est des plus basique. Pas de revêtement de sol, pas de vitre aux fenêtres, pas d’eau chaude. Dans la cour, un vieux manguier nous offre ses fruits. Directement cueilli de l’arbre ou en jus, on se régale.
A proximité de San-Gil il est possible de faire du parapente. Une école locale nous amène sur le site. Ici ça vole en dynamique à partir de 16h, avant le vent est trop fort. La vue est belle sur le canyon de Chicamocha situé à trois kilomètres de là à vol d’oiseau. En soit le vol n’est pas exceptionnel et d’ailleurs il n’y a que des vols commerciaux en l’air. Je volerais avec sœur et cousine pour le plus grand enchantement de tous.

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Après ces quelques jours de farniente loin de tout, nous reprenons un bus pour Bogota. Il arrivera avec trois heures de retard pour cause d’accident sur la route. On est au cœur de la cordillère Orientale. La route est sinueuse et les montagnes très verdoyantes.
Arrivé à Bogota il pleut. Comme la ville est la troisième capitale la plus haute d’Amérique du sud (2640m) et probablement du monde après La Paz (Bolivie -3700m) et Quito (Equateur – 2840m), sans soleil il y fait assez froid, même si on est proche de l’équateur !
Lucho, un parapentiste nous hébergera pendant toute la durée de notre séjour. Il habite dans une tour moderne qui contraste terriblement avec la petite maison du village de San José. Nous sommes encore un peu affecté par la mésaventure du bus et l’on a entendu pas mal de sales histoires sur Bogota. C’est pourquoi nous ne passerons pas trop de temps en ville et surtout pas de nuit bien que Lucho nous ait dit qu’il n’y a aucun risque.
Mais bien sûr… A Carthagène nous avions retrouvé par hasard Christof et Zylke, deux allemands voyageant en moto que l’on a connu dans les Galapagos. Ils ont été agressés à Bogota alors qu’ils se promenaient en compagnie d’un ami bogotano. L’ami s’ait fait voler 1million de pesos et Christof s’est retrouvé à l’hôpital 3 jours parce qu’il a reçu un coup de couteau dans le bras (il a pas lâché son appareil photo !)

Amis voyageurs, si un colombien vous dit que son pays est devenu sûr, ça veux dire pour lui que vous ne risquez plus la séquestration et qu’ils ne mettent plus de bombe dans les voitures…La délinquance par contre existe toujours !

Un jour nous allons visiter la cathédrale de Sel à Zipaquirà. Dans la montagne attenante au village, une mine de sel est exploitée. La taille de la mine est impressionnante et nous n’en visiterons qu’une infime partie dans laquelle est installée une cathédrale, creusée dans le sel. C’est sympa, mais nous préférons la version polonaise de la mine de Wieliczka, plus authentique.

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A Sopo, un décollage de parapente à plus de 3000m surplombe un joli lac. Nous y passerons deux journées de vols sympathiques en compagnie de Lucho, de son petit frère Pino et de son grand frère Hugo, toute la famille Jimenez vole sous des voiles de compétition Aircross conçues dans les Vosges!

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Le lendemain, c’est déjà le jour J. Nous retournons en Europe exactement un an après être arrivé sur le continent Américain. Vous vous demandez sûrement : Et alors qu’est-ce qu’on ressent?
Pour dire vrai c’est étrange et confus, un mélange de nostalgie de la liberté Sud-américaine avec une bonne envie de revoir la famille et les amis. Le bilan ce sera pour un prochain message !

Assalto en colombie

11/08/2010 10 commentaires

Ce soir là nous prendrons un bus de nuit depuis Carthagène pour rejoindre Bucaramanga distant de15h de route. Ça se passera mal….
A la sortie de la ville de Barranquilla, 2 personnes montent à bord. 20 minutes plus tard l’un d’eux menace le chauffeur avec une arme, le force à s’arrêter pour que 5 autres complices montent à bord. Au total il y avait 7 personnes armées dans le bus. Le chauffeur doit redémarrer sinon ils n’hésiteront pas à le tuer. Pendant les 15 minutes de route qui suivent, les brigands nous dévalisent tous, vident tous les sacs, nous fouillent au corps, sans pudeur et nous volerons tout, argent, carte de credit, ordinateur, appareil photo, lunette de soleil, tous les papiers sauf nos passeports…etc.
Nous avons eu la chance de ne pas avoir été frappé, la chance que personne n’ai été violé ou tué, la chance aussi qu’ils n’aient pas ouvert le coffre du bus et nous avons encore nos habits et les parapentes cette fois-ci !
Si vous voulez un aperçu de quand ça se passe mal, allez voir l’article qui parle d’un asalto sur un bus de nuit au Honduras, le 30 juillet 2010…
http://www.jamolandia.com/html/noticias/colon_tres_muertos_asalto_bus.htm

Le choc est quand même grand et nous ne comprendrons pas pourquoi le chauffeur de bus ne daigne pas s’arrêter au premier barrage de police. En gros, ça sert à rien de porter plainte. Les colombiens sont très fatalistes et ne font rien pour que ça change. Il y a de grandes incohérences en Colombie et par analogie en Amérique du Sud quand il s’agit de la sécurité. D’un côté une force policière démesurée, qui, par exemple, sont montés dans le bus au tout début du voyage pour prendre tous les passagers en photo, de l’autre des bus qui s’arrêtent de nuit dans des quartiers sensible en bordure de grande ville, aucun contrôle du port d’arme alors qu’on apprendra au terminal du bus que la même agression a déjà eu lieu un mois plus tôt sur la même ligne à la même heure…

Une fille super sympa qui était elle aussi dans le bus nous aidera à porter plainte – on négociera le bus gratos jusqu’à Bogota – puis nous invitera à passer quelques nuits dans la famille… nous serons les seuls sur les 30 passagers locaux a avoir déposé une plainte !

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Feliz Colombia !

11/08/2010 Comments off

On entre en Colombie jour d’élection présidentielle. La frontière est fermée et gardée par les militaires jusqu’à 17h. A la tombée de la nuit, après les formalités et les embouteillages, on décide de poursuivre notre route pour rejoindre Pasto, première grande ville après la frontière. Le long de la route sont postés de nombreux policiers en uniforme militaire. A Pasto, de nuit, on demande à la police de dormir devant chez eux: trop dangereux pour cause d élection, d’ailleurs il y a un périmètre de sécurité autour du poste. Ils nous emmènent dans un stationnement gardé 24h/24. Bienvenu en Colombie où l’insécurité se faire sentir plus qu’ailleurs par le nombre de policier !

Le lendemain on rencontre Carlos un parapentiste super sympa qui nous filera plein de contact dans tout le pays. Malheureusement le temps est mauvais et le décollage dans le nuage. On visitera ensemble le joli musée gratuit du carnaval. C’est une institution ici en Colombie et plus particulièrement à Pasto. Le carnaval « de Negros y Blancos » est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
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On s’exilera le temps d’une nuit au bord de la lagune de la Cocha situé à l’est de la ville. Puis nous continuerons notre route vers le nord. La date du bateau a été avancée et nous devons être à Cartagène le 10 juin soit quelques jours plus tard pour faire embarquer le van.

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Notre première étape sera de rejoindre Popayan, une très jolie ville coloniale toute blanche.

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Puis on s’arrêtera à Cali, ville sans grand intérêt sous la grisaille. Sinon, il y aurait un bon spot de vol libre et la vie nocturne est parait-il à ne pas manquer…

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On poursuit quelques kilomètres au nord pour rejoindre un village où l’on peut faire du parapente. Les habitants y sont super sympa, au beau milieu des grandes plantations de canne à sucre. Une famille nous invitera à manger alors que nous étions en train de réserver le billet d’avion de retour dans l’unique café internet : le 28juin 2010 de Bogota.

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La suite se passera 200km au nord à La union, petite ville avec un site de vol et surtout un club de parapentiste génial. Encore une fois l’accueil est extrêmement chaleureux.

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Nous avons du mal à continuer vers Medellin, grande ville où la pauvreté est très présente. Après seulement une ou deux heures dans le centre, on migre sur les hauteurs de la ville au décollage de parapente où nous resterons deux nuits tellement ça vol bien.

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Il nous reste alors deux jours pour rejoindre Carthagène des Indes. Nous irons donc naturellement passer la nuit suivante au bord d’une plage des caraïbes. Il fait chaud ! Les caraïbes c’est cool en vacance quand on a une chambre climatisée, pour nous c’est plutôt l’enfer du moins la nuit.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !

Le centre ville de Carthagène est colonial, plutôt joli mais trop touristique. La température moyenne est de 28°C, toute l année! Quand on s’éloigne de quelques centaines de mètres de l’hyper centre, la réalité est bien plus triste. Finit la Jet-set et les terrasses bondées de « beau monde », place aux ordures et à la survie.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
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Les papiers en règles, on profitera de nos derniers jours de « campingcariste » d’abord au bord d’une autre plage paradisiaque sur la péninsule de Barù ; Les touristes y arrivent à la mi-journée par bateau rapide, nous nous y rendons par la voie des terres + un bac. La piste est très mauvaise et quand il s’agira de revenir sur nos pas, après un très gros orage, on regrettera presque de ne pas avoir de transmission intégrale.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
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Feliz Colombia !

Ensuite, on ira se baigner dans le cratère du volcan Totumo. Il s’agit d’un petit cratère dans lequel se trouve en permanence de l’argile liquide à 20°C. Quand on est dedans, il est impossible de toucher le fond, d’ailleurs il n’y a pas de fond! Mais rassurez-vous, la pression qu’exerce la boue sur le corps vous empêche de couler.

Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !Feliz Colombia !
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L’expédition du véhicule se passera bien et nous profiterons d’une ultime journée dans la ville pour nous rendre sur une petite île paradisiaque appartenant à l’archipel de Rosario et passer la journée dans une eau à 28 degrés, en regardant les petits poissons et nombreux coraux avec un masque et un tuba. Les vrais caraïbes c’est sur une île!
– pas de photos pour cause de vol de l’appareil –

C’est la fin officelle du voyage en van, on continuera à pied pendant encore quelques semaines afin de rejoindre Bogota, capitale de la Colombie d’où s’envole notre avion pour l’Europe.