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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

03/01/2010 8 commentaires

Toujours en direction du sud, nous arrivons à Commodoro Rivadavia, grande ville pétrolière où l’on sent que l’argent ne manque pas. On trouve donc de tout là bas et nous ferons réparer nos réservoirs chez un soudeur plastique. Fini les fuites, à nous les douches !
A quelques kilomètres de là se trouve Rada Tilly, petite ville dortoir où vivent les rois du pétrole locaux dans de grandes villas au bord de l’océan. Nous y rencontrerons Gunther qui nous invitera à décrotter et laver notre van chez lui. Un mirador surplombe la ville et une loberia, lieu où vivent les lobos, en français les otaries ou lions de mer.

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

Plus loin sur la route 3 se trouve Caleta Olivia, village lui aussi pétrolier. A la sortie de la ville nous nous régalerons du spectacle des Otaries sur la plage, à quelques dizaines de mètres de notre bivouac.

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

En s’enfonçant dans les terres, par une piste graveleuse, nous rejoignons le « monument national du bosquet pétrifié ». Il y a quelques centaines de millions d’année une forêt d’arbres gigantesques fût détruite par une éruption volcanique. Le souffle coucha les arbres qui furent ensuite recouvert par les cendres de l ‘éruption. Les troncs étant de ce fait protégés de toute oxydation, un lent processus de minéralisation suivit. Cellule par cellule le minéral prit la place du végétal. Aujourd’hui, grâce à l’érosion, quelques un de ses troncs resurgissent du passé, comme intacte. C’est très impressionnant.

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

De retour sur la côte atlantique on bifurque assez rapidement vers une piste qui nous amènera jusqu’à Puerto San Julian. Sur le chemin, nous verrons à nouveau des otaries depuis le haut d’une falaise. Chose étrange, elles sont perchées sur un rocher! Mais comment sont – elles montées là? Peuvent-elles en redescendre avant la marée haute? Nous ne le saurons pas.
Sur la péninsule juste en face du village se trouve une réserve naturelle. Les Argentins aiment à y venir pêcher sur les grandes plages de galet. De là nous aurons la chance d’apercevoir une poignée de toninas jouant dans les vagues à 50 mètres des pêcheurs.

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Toujours plus au sud, nous nous arrêterons au Parque Monte Léon dans lequel l’on peut voir beaucoup de Guanacos (comme partout au bord des routes de patagonie), une colonie de pingouins de Magellans, des cormorans impériaux sur une île anciennement appelée « la isla del Guano » car plus de 10.000 tonnes d’excrément d’oiseau en furent exploité. C’était la plus grande exploitation argentine de Guano avant que la zone ne soit protégée.

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Nous nous arrêterons à Rio Gallegos, dernière ville avant la frontière chilienne, dans l’unique but de nous ravitailler avant la Terre de Feu. Le plein fait, je vérifie les niveaux du moteur. J’ai la tête dans le moteur quand une bourrasque de vent décroche le capot de son support qui vient s’écraser sur mon crâne. Je dois être le seul touriste qui ai réussi à se faire un trou dans la tête dans une station essence. L’aimable patron de la station nous file un peu d’alcool pour désinfecter puis deux casquettes et un bol à maté aux couleurs de la station essence!

Nous bivouaquerons ensuite à quelques kilomètres de la frontière chilienne , au bord d’un petit lac se trouvant dans l’œil d’un ancien cratère de volcan. C’est bien joli.

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Le lendemain après les formalités de douane classique , nous roulons jusqu’au détroit de Magellan, lieu où il faut prendre un bac pour rejoindre l’île de la terre de feu. Après le bac et jusqu’à la frontière Argentine la route n’est plus qu’une mauvaise piste : cette portion de route se trouvant au Chili n’est quasiment emprunter que par des argentins. Du coup, le gouvernement chilien ne voit pas pourquoi il l’asphalterait…

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Après les formalités de sortie du Chili puis d’entrée en terre de feu argentine, nous filons jusqu’à Rio Grande, ville paisible qui ne manque de rien, sauf peut être d’un peu de chaleur.
De là nous irons voir un bateau échoué sur une plage à Cabo San Pablo. Bien qu’il soit la depuis longtemps, on peut encore entrer a l’intérieur (attention c’est dangereux) et voir sa cargaison: des centaines de sac de ciment !

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Plus au sud, on s’arrêtera à Tolhuin, au bord de l’impressionnant lac Fagnano. Long de 100km et large de 6km, le fort vent de la région crée des déferlements de vagues sur la plage où nous sommes. On se croirait au bord d’une mer. Je ne me lasserai pas d’observer une mouette aux ailes bien allongées qui plonge au vent des vagues pour emmagasiner de l’énergie et ne jamais avoir a battre des ailes. C’est fantastique, un style de vol inaccessible pour un parapentiste…

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Quelques heures plus tard, après avoir traversé de jolie vallées aux sommets enneigées, nous arrivons à Ushuaia, ville sans grand intérêt à part sa position géographique au bord du canal de Beagle, point de passage quasi obligé pour tous les bateaux voulant rejoindre l’Antarctique dont les premières glaces se trouvent à un peu plus de 1000km de là.
Nous passerons une première nuit au pied du Glacier Martial, surplombant la ville. Là, nous connaitrons avec grand plaisir la famille française «une étoile dans le cœur » qui voyage depuis deux mois maintenant dans un camping car bien spacieux. Le lendemain matin nous monterons au glacier, à pied et sous la pluie. De retour à midi, alors que nous sommes en plein déjeuner, une petite voiture chargée de deux parapentistes se gare juste à côté de nous. Incroyable ! on profite de la dynamique pour remonter à pied au glacier, cette fois sous le soleil et pour y décoller avec une superbe vue sur la baie d’Ushuaia. Si avant de partir pour ce voyage on m’avait dit que mon premier vol en Argentine serait à Ushuaia, je ne l’aurai pas cru !

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Alors que je suis encore en l’air, j’aperçois nos amis les « Maricola »sur le parking du glacier. Génial , demain soir c’est la veillée de Noël, on la passera donc au bord d’une falaise le long du canal de Beagle, avec une vue sublime sur Ushuaia, le tout à trois équipages : Nicolas Marianne et leurs 2 enfants Zoé et Timo , puis Gwenn, Seb et leurs deux enfants Maéva et Robin et nous deux.
Au menu, du champagne, une soupe à la betterave (=barszcz; et oui il fait froid !) , du foie gras, un poisson en papillote au feu de bois accompagné d’une sublime ratatouille puis de bonnes grillades et leurs crêpes de pomme de terre pour finir sur une bonne charlotte poire pêche.

Le 25 décembre en Terre de Feu est synonyme d’ assado (ou barbecue) pour les argentins. A 9h du matins le débarquement commencera. A deux pas de notre bivouac se trouve une belle forêt ou le barbecue est permis. A 12h le parking est plein et les agneaux entiers cuisent lentement.
Pendant ce temps là, nous profiterons d’une belle journée d’été pour faire une rando le long du canal. Après quelques heures de marches nous seront bloqué par une rivière. Un câble électrique est tendu entre les deux côtés. Est-ce raisonnable d’essayer de passer? Pas vraiment. Mais nous sommes au bord du canal et sur la plage se trouve de nombreux rejets de la mer: «  bouts de bois, ficelles, boites en plastique… ». Juste pour le défis je fabrique une nacelle qui nous permettrais de relier l’autre rive… Et ça marche !

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En soirée nous rejoindrons le parque de la Terre de Feu situé de l’autre côté de la ville. Le lendemain nous randonnerons dans ce parc, le long d’un lac qui nous amènera jusqu’à la frontière avec le Chili, puis encore sur notre faim, nous enchainerons avec une belle grimpette vers un sommet tout proche qui nous offrira une belle vue sur le bout du monde…

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

De là nous quitterons la zone d’Ushuaia pour revenir dans la belle vallée montagneuse toute proche. Au Cerro Castor ( = montage castor), nous bivouaquerons sur les pistes de ski. Au matin une voiture nous réveille. Ce sont les deux parapentistes de l’autre jour ! Ils redescendent du décollage car il y a trop de vent. Nous irons nous promener dans la neige, jusqu’au sommet de la montagne. La vue est spectaculaire. On se croirait en haute montagne alors que les sommets ne dépassent pas les 1300m .
Le vent n’ayant pas vraiment diminuer en fin de journée, nous quittons la montagne pour retourner au bord du canal, cette fois ci dans un endroit plus reculé, plus au sud encore qu’Ushuaia, où nous retrouverons nos amis les « maricola ». De l’estancia Moat ( ferme Moat) où nous sommes, il est possible d’aller à pied jusqu’à la pointe sud de la Terre de Feu. Nous ne manquerons pas la balade, parfois au soleil et quelques minutes plus tard sous la pluie et gagnerons assez facilement le bout du bout. Nous sommes 5km plus au sud que la latitude 55°, au pied d’un phare basique.
C’est le point le plus austral de notre voyage qui contraste bien avec la latitude 12° , au nord de Salvador de Bahia, où nous étions il y a quelques mois seulement….

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Après une nuit en compagnie de nos amis, le démarrage de la voiture fût impossible. Que se passe t-il ? Nicolas devra nous extirper du bord de mer pour nous remettre sur la piste puis, en nous tirant il a été possible de démarrer en seconde. Nous ne demandons pas notre reste et filons illico vers Rio Grande pour voir un mécano-électricien. Arrivé à la ville, plus de problème en apparence. Après une nuit sur un parking où nous retrouvons par hasard nos nouveaux amis «  Gwenn et Seb » et partageons un sympathique petit apéro dont les niçois ont le secret. Au petit matin la voiture démarre, mais difficilement. Nous passons par sécurité au garage Fiat qui ne détecte pas la panne mais nous offre un t-shirt et une nouvelle casquette. Ça fait maintenant 7 casquettes en 6 mois !
Nous prenons la route, rassuré , en direction de Punta Arenas au Chili où nous devons renvoyer par la poste le biplace que Denis nous avait prêté.

Malheureusement pour nous, en plein milieu de la terre de feu chilienne, sur une piste peu fréquentée, nous retombons en panne, il est 21h30… rapidement un chauffeur routier s’arrête, comme à chercher l’origine de la panne avec nous, puis un second, un troisième et au final 8 personnes mettrons du leur pour nous aider, sans succès.. Vers Minuit on baisse les bras, un camion nous tirera pendant quelques kilomètres jusqu’à une ferme où nous attendrons le lendemain jusqu’à 11h pour qu’un minibus nous retire pendant une quarantaine de kilomètres toujours sur de la piste mais de jour cette fois-ci c’est moins dangereux, pour atteindre le prochain village. Là, les mécanos d’une société pétrolière veulent bien nous aider et trouve la panne … électrique ! la servo-valve de la pompe à carburant n’était plus alimentée ce qui coupe l’alimentation en gasoil du moteur… un petit pont électrique plus tard, et c’est reparti avec plus de frayeur que de mal et l’on grâce à eux nous éviterons de passer nouvel an dans un garage…

Nouvel An à Punta Arenas
Pour fêter le bicentenaire du Chili, la municipalité a organisé des concerts et un feu d’artifice sur la promenade cotière. A minuit , nous sommes nombreux sur la plage à s’émerveiller devant le spectacle. «  que lindo ! Que merveillosa ! «  s’esclaffe un habitant de la ville, le groupe sur scène commente les festivités:   Viva Chile ! Viva Magellanes ! Viva la libertad !

Après le feu d’artifice, place à la musique. Salsa et reprise de buena vista social club font bouger la foule, grand comme petit, jeunes comme vieux, tous s’amusent, l’ambiance est tranquille.

Le lendemain, après une bonne grasse mat’, nous allons explorer le sud de la péninsule de Brunswick, sud absolu du continent Américain (la terre de feu étant une ile). En ce 1 Janvier 2010 il fait plutôt beau et tout le long des 50km de piste, les Chiliens sont de sortie avec leurs tentes et surtout leurs barbecues. Lorsque nous nous approchons de la fin de la piste, on a bizarrement l’impression de rentrer au coeur du chili : d’un côté le détroit de Magellan, de l’autre la forêt dans son état le plus sauvage, pleine de bois mort, combustible parfait pour la cuisson des demi-moutons, saucisses et autres grillades que des centaines de grilles attendent avec impatience.

Lorsque la piste devient trop mauvaise pour notre embarcation, on continuera à pied d’abord 5km sur de la piste à 4×4 puis 5 autres kilomètres sur une plage de galet avant d’atteindre le phare de San Isidro, phare en dur le plus au sud du contient.

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

ps: désolé pour le pâté, on fera plus court la prochaine fois ;o)

Les deux paragraphes suivant on été rajoutés après la publication de l’article:

Quand nous étions à Moat, lieu-dit au sud-est d’Ushuaia, j’ai profité d’une bonne brise pour faire quelques virages le long de la plage. Ce fût donc mon vol le plus austral du voyage !

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Panne Moteur
Sur le chemin retour de la terre de feu, nous sommes resté planté 15h sans comprendre l’origine de la panne. Ce n’est que plus tard (en lisant l’étude technique du véhicule…) que nous avons compris: l’amortisseur étant cassé, les vibrations et chocs de la piste étaient directement transmis au châssis. Le Ducato est équipée d’une sécurité qui coupe l’alimentation en gasoil en cas d’accident…c’est cette sécurité qui se déclencha. Il fallait juste savoir que le bouton pour réarmer la sécurité se trouve bien caché sous le capot moteur…

Argentine, deuxième volet

18/12/2009 8 commentaires

Plus de 5 mois sont passé depuis notre arrivée et notre première visite de l’Argentine. A l’époque il faisait froid, aujourd’hui ça chauffe. Après avoir visité les Cataractes côté argentin, on continue notre longue descente vers la Terre de Feu. La première étape se trouve dans la région Missiones qui porte ce nom car il s’y trouve des restes de missions jésuites, dans le même esprit que celle visitée en Bolivie quelques temps plus tôt. Malheureusement celle là, certes en pierre, sont en ruine car les jésuites furent chassés en 1767 et les « villages » abandonnés puis détruit par lors des différentes guerre. Nous en visiterons trois parmi la trentaines présente dans la région. Les missions regroupaient plus de 140.000 habitants en 1732.

Argentine, deuxième voletArgentine, deuxième voletArgentine, deuxième voletArgentine, deuxième volet
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De là, nous filons vers Cordoba. Le long de la route les champs sont inondées et certain poteaux électriques couchés. Nous avons passé une nuit dans une station service au milieu des gros camions qui parcours les routes argentines. La nuit sera mouvementé tellement le vent soufflera, accompagné de pluie diluvienne. cqfd. Depuis la frontière avec le Brésil, verdoyante, humide et vallonnée, nous évoluons lentement vers un paysage d’abord bien plat, avec peu d’arbre, dégageant la vue. La place du ciel est de plus en plus grande et occupe les trois quart de notre champs de vision.

Argentine, deuxième voletArgentine, deuxième voletArgentine, deuxième voletArgentine, deuxième volet
Argentine, deuxième volet

A Cordoba, changement de décor: c’est l’alerte sécheresse! Il n’a pas plus depuis 9 mois et la végétation commence à grincer des dents. A 40km de la métropole se trouve Carlos Paz une ville plus tranquille où nous irons chez les parents de Juan, que nous ne connaissons pas directement mais par le biais d’Hélène, ma sœur. Elle a rencontré ce fameux Juan dans l’avion juste avant d’atterrir à Buenos Aires il y a déjà deux ans. Nous arriverons chez eux le soir et l’accueil est tout de suite très chaleureux, comme si nous étions ses propres enfants alors que nous ne nous connaissions pas encore. Nous profiterons de quelques jours bien reposant pour effectuer quelques réparations préventives pour le véhicule et pour visiter les alentours. Tout d’abord la ville de Cordoba puis les villages du sud, peuplés de colons germanophone allant jusqu’à reproduire leur mode de vie à l’identique: choucroute, Oktoberfest, chocolat artisanaux, bockwurst et autres… le lieu est dépaysant pour les argentins mais pour nous c’est juste comme à 10 km de chez nous.

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De là nous nous allons 50 km au nord à La Cumbre, son village et son spot de parapente. C’est là qu’ Andy Hediger, pilote suisse de renommé mondiale, s’est installé. Malheureusement depuis quatre jours le temps n’est pas au beau fixe. Il fait froid, nous avons remis nos pantalons et sortis nos vestes. Le vent souffle d’abord nord, la bonne direction pour le décollage, mais beaucoup trop fort, à 13h30 presque plus de vent, ça à l’air trop parfait… A 14h tempête de sable venant du Sud et le vent du Sud ne s’arrêtera pas pendant les trois jours suivant, ce qui nous motivera à continuer notre route.

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Le lendemain nous atteignons Merlo, situé au sud de la chaine montagneuse de Cordoba.
La montagne y est ici plus impressionnante avec des sommets à 2300m. Sur une route d’altitude nous aurons le spectacle d’un groupe de condor en plein repas. La météo est toujours aussi mauvaise et la montagne resta dans le nuage pendant les deux jours où nous étions là.

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La prochaine étape se trouve à 1000 km au sud. Pour rejoindre la Péninsula Valdès on traversera la Pampa quasi en ligne droite ! Les routes sont bonnes mais ennuyeuses, sans trafic et presque sans virage. La paysage, à nouveau tout plat et plus varié que dans notre imaginaire. Au bord des routes se trouvent d’immenses champs dans lesquels se cachent de nombreux arbres rendant le paysage moins monotone.

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Argentine, deuxième volet

La Péninsula Valdès

Souvenez vous, en juillet nous quittons Buenos Aires pour aller voir les Baleines à Puerto Madryn. La boucle est bouclé ! Après 141 jours, 4 pays et 26000 km nous retrouvons nos traces.
Pour notre grande joie il reste quelques dizaines de baleines qui non pas finies d’allaiter leur petit. Le spectacle est toujours aussi splendide depuis la plage où nous avons élu domicile. Sur cette plage nous ne sommes pas seul… Nous retrouvons avec grand plaisir Nicolas, Marianne et leurs enfants (maricolatour), rencontré en Bolivie au bord du lac Titicaca.
Un soir au coucher du soleil, une petite embarcation nous mènera au plus près des colosses. Nous parcourrons aussi la centaine de kilomètres de piste de la Péninsula Valdès pour voir quelques centaines d’éléphants de mer ainsi qu’une colonie de Pingouins de Magellan.

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En face de la péninsule, au sud, se trouve la « punta » Ninfas. Le bivouac en haut de la falaise est fort agréable tant la vue est grandiose. Au loin on aperçoit les côtes de la péninsule où nous étions les jours précédant. Sur la plage en contrebas se prélassent de nombreux éléphants de mer. Par un sentier raide et terreux, il est possible de descendre à la plage pour s’approcher à quelques mètres des mastodontes. Ils bougent assez peu et se déplacent en rampant. Un mâle peu atteindre 5 mètres de long et 4 tonnes. Ils sont en grande partie constitué de graisse et quand ils s’affalent au sol leur corps s’aplatit drôlement. Ils soufflent fort du nez et communiquent à travers de long râles proche du rot. Leur museau est protubérant d’où l’appellation d’éléphant.
Un soir, alors que nous traquions des Orques qui ne se montrerons jamais, une baleine accompagné de son petit apparaissent au loin. Ils quittent la Baie pour rejoindre l’immensité de l’océan.
Après deux jours sur le haut de la falaise et au moins 5 gros orages, la piste de terre s’est transformé en mare à canard. Les 70 km de pistes sont détrempés, parfois très boueux, nous passerons dans d’énorme flaque d’eau brunâtre. Les maricola nous ouvraient la route avec leur 4×4 ce qui nous rassurait. Nous nous sommes sorti de ce pétrin sans difficulté majeur… Sauf que nos deux réservoirs d’eau propre et usé, situés sous le bas de caisse, ont perdu leurs vannes d’arrêt dans les flaques traversées!
Petite anecdote: lors d’un soir d’orage l’ambiance était tellement électrique que nous avions les cheveux qui se dressait sur la tête. Étrange non ?

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La piste principale rejointe, nous continuons notre route vers le sud. A l’approche de Rawson, ville de taille moyenne , la piste est boueuse et nous passerons à côté de la décharge municipale… triste spectacle. Comme quasi toutes les décharges en Amérique du Sud , elle est à ciel ouvert. Comme il y a toujours du vent – venant de la terre vers la mer- les sacs plastiques de notre belle société de consommation s’envolent et décorent la maigre végétation environnante sur des dizaines de kilomètres. On connait la Patagonie pour sa nature immaculée et ses grands espaces. Près des villes il faudrait plutôt parler de Pat’ agonie !

Argentine, deuxième volet

La suite de la piste 1 nous amène dans des endroits plus reculé. Nous longeons le bord de mer, cela dit en passant toujours privé, et traversons donc de grande propriété où pâturent des moutons. Les fermes sont souvent très éloignées de la piste principale et il peut facilement y avoir 100km entre elles.
On s’arrêtera rapidement à la playa Escondida pour observer quelques éléphants de mer puis s’offrira le spectacle de Punta Tombo, la plus grande réserve de Pingouins de Magellan comptant près de 500.000 individus. On se promène dans la réserve le long d’un sentier délimité par de simple pierre blanche posées au sol. De tous les côtés et à perte de vue, les pingouins creusent leurs nids à même le sol, le plus souvent près d’un petit bosquet pour s’abriter. N’ayant pas de prédateur, ils vont et viennent en toute tranquillité et ne semble pas être dérangé par notre présence. Certains curieux, souvent des jeunes qui on pas encore de nid s’approche de nous, s’arrêtent à 50cm et nous observent en penchant la tête de droite à gauche, nous regardant d’un œil puis de l’autre. Qui regarde qui ? L’interaction est coquasse, le spectacle à couper le souffle. A cette époque de l’année les bébés pingouins sont déjà nés, piaulent et sortent du nid, prudemment, accompagnés de leur maman. A la tombée de la nuit la vie dans la colonie est plus agitée. Des milliers d’adultes braillent – un peu comme des ânes- appelant leur partenaire à revenir de la pêche. De cette manière ils leurs indique où se trouve le nid.

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Argentine, deuxième volet

Pour la nuit, on s’arrêtera au bord d’une plage (Cabo Raso), seul, à contempler dans un premier temps l’orage au long sur l’océan puis les milliers d’étoiles du ciel. Le lendemain matin au réveil, une baleine et son petit longe la côte sous nos yeux émerveillés. Elle voyage sûrement depuis quelques jours en partance de la Péninsula Valdès en direction du sud, pour rejoindre son habitat naturel. Sur les rochers tout proche, une épave ajoute une touche de rouille au décor.

Argentine, deuxième volet

Brésil, alegria

05/12/2009 6 commentaires

Curitiba
Nous allons à Curitiba pour rendre visite à Vitor, un ami brésilien venu en Erasmus à l’Insa de Strasbourg . Le temps est pluvieux et nous sommes bien content de profiter du confort de sa maison. Le soir de notre arrivée nous filons presque directement à un festival de musique (lupaluna.com.br) brésilienne. Je dis presque directement car on prendra une douche quand même. C’est important de le préciser car, une fois de plus on nous demandera s’il est vrai qu’en France on ne se lave pas. Sacrée réputation… Le plus drôle reste quand même les raisons évoquées expliquant le pourquoi de ce manque d’hygiène : certains pense que l’eau est trop chère en France d’autres pensent que si on se lavait, on détruirait la couche de protection que l’on a sur le corps et qui nous aide à supporter le froid de l’hiver…Évidemment! c’est pourtant simple ;o)
Bref, une nuit de musique, une organisation standardisée, comme dans n’importe quel festival en Europe ou ailleurs et nous apprécierons quelques groupes, surtout ceux sous le chapiteau, à l’abri de la pluie ;o)

Curitiba est l’une des villes les plus riches du pays où il fait bon vivre. Le centre, par contre n’est pas spéciale, On a du mal à trouver ses repères au milieu des grands buldings. Tout autour du centre se trouvent beaucoup d’espaces verts où les habitants de la ville aiment à se rencontrer et faire du sport.

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Jaragua do Sul , Blumenau
Nous reprenons la route toujours en direction du sud, jusqu’à Jaragua do Sul, la maison mère de la marque de parapente SOL. Nous visiterons l’usine, propre, à ambiance conviviale et après avoir essayé une voile sur le site de parapente tout proche où André, le concepteur teste ses voiles, je craque et m’offre un biplace d’occasion ( 10vols!) pour remplacer celui volé lors de notre arrivée il y a bientôt 6 mois…
Le décollage n’étant pas des plus accessible, nous préférons reprendre la route le même jour. Dans toute cette région du brésil d’étrange nom de village, de société et de famille sonne nt comme famillier aux creux de nos oreilles: Blumenau, Muller, Breithaupt….. c’est peuplé d’allemand!

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Florianopolis (Floripa)
Ville créée sur une île ralié au continent par un énorme pont. Nous irons directement à l’est de l’île, sur la face atlantique. Des centaines de surfeurs flottent ( et parfois coulent) sur les énormes vagues du jour. Il ne fait pas très beau, le vent souffle de la terre, donc a contre sens des vagues, ce qui les creusent et les rends bien grandes. Exactement ce que les surfeurs cherchent ! Nous, simple pataugeurs, n’essayerons même pas de rentrer dans l’eau sur cette plage magnifique.
Normalement, quand il fait beau, il est possible de voler au dessus de ce spectacle. Je tenterais un vol, mais il sera court. Le vent est fort et turbulent et je n’ai qu’une envie, celle de rejoindre l’atterissage. Ce ne sera pas mince affaire, le vent venant bien de travers, (plutôt de la terre) il ne faut pas se laisser dériver vers l’océan pour éviter de connaitre le sombre destin d’un poisson pris dans un filet (ici les suspentes du parapente). Accéléré à fond j’attends que choses se passent, subit une belle fermeture frontale (sans gravitée) puis regagne en douceur le plancher des adeptes du bronzage.

Un poil plus au sud de l’île se trouve de grandes dunes de sable et des zones inondables préservée, juste derrière une autre plage à surfeur, tout aussi magnifique et bien plus grande. Là on se baignera quand même dans une eau à 22°C, bien fraiche comparé à la chaleur torride de l’air.

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Foz do Iguazu, Puerto Iguacu et Cidade de Leste

On nous avait prévenu: les chutes ou « cataratas » d’Iguazu sont magnifique. Et bien c’est vrai, la splendeur du lieu est quasi indescriptible. Un fleuve de plus d’un kilomètre de large chute subitement de près de 60m de haut. L’immense quantité d’eau se déverse chaotiquement et dans un fracas du tonnerre en ce lieu entourée de verdure. La nature n’ayant pas pris de cour de géométrie, il doit y avoir au total près de 3 km de chutes d’eau réparties en 270 cascades environs.
Il a beaucoup plu le mois passé et j’ai du mal à croire qu’il est possible de compter le nombres des cascades!
La plus impressionnante, « la gorge du diable », est quasi invisible du côté Brésilien, cachée derrière les nuages de vapeur dégagée par la chute elle même. Du côté argentin, on s’approche à quelques mètres de l’endroit où l’eau commence à dégringoler. C’est complètement fou, tant d’eau, tant d’énergie.. du point de vue Argentin, surplombant la chute, on ne voit pas le fond, toujours à cause de la vapeur.

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Au final, on a adoré le Brésil et surtout les brésiliens qui sont très chaleureux et curieux, ils aiment parler même si on les comprend pas, n’ont pas de gêne et chantent même s’ils ne savent pas chanter, aiment faire la fête et boire des bières, utilisent beaucoup d’expression pour dire c’est cool, trop bon… ( Beleza, valeo, legal, show de bola, fala serio, todo ben…)
Côté nature, le brésil est très riche en végétation, il y a beaucoup d’eau partout, des cascades dans tous les villages, la côte atlantique est magnifique , surtout au nord, le pays est vallonnée et très peuplé, ce que l’on pourrait regretter car tout est clôturé, même les plages sont parfois difficile d’accès.
Le coût de la vie est probablement le plus élevé d’Amérique latine, l’économie va bien, la plupart des brésiliens sont de gros consommateurs, ils ne peuvent pas s’empêcher d’acheter des chips, des boissons, dès qu’un kiosque est ouvert. Vis à vis de la langue portugaise, c’était un peu dur au début (surtout qu’ils aiment papoter) et après un mois et demi passé dans le pays, la langue est devenue naturelle, on comprend bien et on se fait bien comprendre. C’est presque dommage de quitter le pays maintenant……

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21/11/2009 5 commentaires

Niteroi, Parque da Cidade
Personne ne connaît Niteroi, grande ville située au nord de la baie de Guanabara juste en face de Rio de Janeiro. Les deux villes ne sont séparées que par un pont de 13km de long.
Niteroi partage donc le même cadre idyllique que la « ville du Christ » et a l’avantage d’être plus sûre que sa grande soeur. Nous passerons deux jours au « parque da cidade », colline surplombant la baie, équipée de deux décollages de vol libre avec vue panoramique sur tout Rio de Janeiro. Alors que Rio est chapeautée par une belle bande de nuage, nous voyons les plages réputées de Copacabana et d’Ipanéma ainsi que le christ rédempteur comme flottant au dessus de la ville. Nous passerons ces deux jours en compagnie de Luciano, ancien pilote de l’armée de l’air reconverti au vol libre. Il habite à l’entrée du parc et nous propose de nous héberger dans sa maison alors que nous le connaissons depuis 5 minutes. Luciano est la personne la plus accueillante que nous aillons rencontré jusqu’à présent. Érudit, il parle un peu le français, adore grattouiller sa guitare et dorloter ses 5 chiens et deux chats. Une atmosphère très sereine règne dans sa maison…
A peine arrivé chez lui nous montons au parc et j’y volerais quelques heures avec la vue dont on parle plus haut. Magnifique! Plus dure sera la chute… Trop sûr de moi (et pour éviter à Asia de venir me chercher à l’atterrissage) je décide de poser au décollage: une rampe de deltaplane de 12m par 12m situé au sommet de la montagne. J’approche de la rampe, je suis pile 15 mètres au dessus et n’avance plus – là je me rends compte un peu tard que le vent est fort-. Si j’accélère, je pourrais dégager du venturi et tout ira bien. Malheureusement, ne connaissant pas bien l’endroit, je ne me rends pas compte que le vent a légèrement tourné, installant une zone de turbulence exactement là où je me trouve. La voile se tord dans tous les sens, ferme à moitié, je perds 13 mètres – le temps de corriger ma voile- elle se réouvre et nous posons « en douceur » dans l’arbre le plus proche de la rampe. Plus de peur que de mal! Je suis suspendu à trois mètres du sol, il est donc facile de sauter hors de la sellette pour regagner le sol. On passera ensuite une bonne heure à dégager la voile de l’arbre – pas facilement, le vent était fort – et elle n’a même pas un accroc.

Le lendemain je revole du même site et pose sur une plage au loin après un sublime vol avec les urubus, toujours avec une vue magnifique sur la baie, l’océan et Rio…

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C’est avec un peu de regret que nous reprenons la route vers Rio. Tout le monde dit que c’est une belle ville, que c’est génial, mais pourquoi ? On se méfie généralement de la pensée globale qui nous déçoit généralement. On sera forcé de constater que c’est aussi valable pour Rio.
Tout le monde connait Rio, tout le monde a déjà vu une photo de la ville surplombée par le christ. Il est vrai que le cadre est absolument splendide et que la baie de Guanabara est l’une des plus belles au monde. Mais la ville de Rio? Belle? Sûrement pas. Le centre est rempli de building sans aucune cohérence architecturale, les rares beaux bâtiments sont noyé dans cette forêt de béton et de verre. A côté desquels pullulent de nombreuses favelas. Il suffit de chercher Rio de J. dans Googlemap pour se rendre compte du « vrai » Rio.

Les plages? Nous dormirons sur Flamengo, une bande de terre gagnée sur la mer. À la plage, l’eau est trouble, il y flotte des déchets en plastiques, au loin on voit les gros cargos qui doivent sûrement être pour quelque chose quant aux légères colorations multicolores de la surface de l’eau… Nous avons – et de loin- préféré les sublimes plages de Bahia.
Il y a un quartier – Santa Teresa – plus joli que les autres, avec de vielles maisons coloniales perché sur une colline (d’après un ami, il y a eu une grande peste à Rio. A cette époque, les bourgeois de la ville ont migré vers les hauteurs pour fuir la maladie).
Nous monterons aussi sur le Corcovado, la montagne du Christ, avec notre véhicule car le train à crémaillère qui mène au sommet est hors de prix. La vue depuis la base de la sculpture est évidemment très belle et on perçoit mieux la cité entre gratte-ciel au bord de mer et favelas plus dans les terres.
Rio est aussi connue pour son site de vol libre « São Conrado ». Là pareil, les pilotes étranger doivent se délester de 20 reals (~8€) pour pouvoir décoller, sans raison valable. Au décollage, l’ambiance est orienté buisness. La plupart des pilotes sont professionnels et proposent des vols en biplace delta ou parapente pour ~250 rs. Ce jour là il fait moche. Le décollage est constamment dans le nuage. Il n’y a pas de visibilité et nous décidons de ne pas décoller pour des raisons évidente de sécurité… Notions que les pilotes «  buisness » ne connaissent pas car ils n’hésitent pas à se mettre en l’air. Le vol dure quelques minutes à peine, sous la grisaille, mais qu’importe si le touriste paye…

A notre avis, Rio de Janeiro est belle de loin, mais loin d’être belle…..
La grisaille aidant, on quitte la métropole pour une plage plus au sud. Au bord de la Praia da Macumba vit Falko un allemand rencontré quelques jours plus tôt au meeting de parapente de Sampaio Correia. Nous sommes à 40km du centre mais encore dans Rio. La plage est belle avec son rocher dans l’océan accessible à pied et ses grosses vagues à surfeur. Falko surfe depuis 20 ans et nous prête une planche. Les vagues sont bien trop grandes pour une première. On arrive même pas gagner le large car chaque 30s déferle un mur d’eau et se brise sur nous. On nage 20 mètres, la vague nous retourne sans pitié et on perd la maigre distance gagnée, ne sachant plus vraiment où se trouve le haut ni le bas en raclant le sable avec les dents. Après deux heures de combat quand un des ailerons s’enfonce dans mon tibia, j’abandonne vite l’idée de me mettre debout sur la planche et sors de l’eau avant qu’une nouvelle vague ne m’agresse. Il faudra qu’on réessaye un jour dans des conditions moins violentes..;o)

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Paraty, trinidade
Notre route continue vers le sud. Dans les environs de Parati se trouve une grande baie aux milles iles qu’il doit être intéressant de parcourir en bateau. Notre véhicule n’étant pas amphibie ( et la grisaille toujours un peu présente) nous nous arrêterons seulement une nuit à Paraty, une des villes les plus anciennes du brésil, à l’époque où l’or du Minas Gerais se déversait dans son port pour être transporté vers l’Europe. Le centre de la ville est bien joli – tout de pierre- et bien touristique aussi. Les plages par contres sont très moyennes, l’eau étant très algueuses ne nous encourage pas à la baignade.

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voici une vue satellite de la baie

Heureusement, non loin de là se trouve Trinidade, un port de pêcheur au bord d’une plage magnifique.

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Le Minais Gerais _ pays du vol libre

Juste avant d’atteindre São Paolo (que nous ne souhaitons pas visiter) nous quittons la côte pour entrer dans les terres. Au nord de la mégalopole se trouve de nombreuses montagnes – à peine plus hautes que les Vosges – qui se prêtent bien au parapente. Nous visiterons deux sites très connus pour leur excellent rendement:
Santa Rita de Sapucai

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et Andradas (Pico do Gavio).
Le pico do Gavio « le pic de l’aigle » est réputé pour ses vols de distance. C’est un site très fréquenté. Il dispose de toute les orientations de vol, on a l’impression de décoller depuis un terrain de golfe tellement l’herbe est rase, régulière et verte. Au décollage – comme souvent sur les sites brésiliens – il y a des sanitaires, un bar, une station météo… Ce jour là, un groupe de suisse en stage cross est présent au décollage. César, le gérant de la pousada (= auberge) située à proximité de l’atterrissage fera un vol de 101 km. Quand à moi, je volerai 4h dans le coin, en posant de temps en temps au décollage et ce jusqu’à la tombée de la nuit.

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Sao paolo _ Iguapé , Ilha Comprida

Après cette escapade vol libre, on contourne São Paolo pour rejoindre à nouveau la côte.
Nous nous arrêterons à Iguapé, jolie petite ville coloniale caché derrière une longue mais fine île accessible via un pont , sur laquelle nous passerons la nuit. Elle sera bien agitée car la tempête secoue notre « maison » comme un poirier. L’angoisse de se faire retourner est présente et la nuit sera courte… Quelle est la vitesse du vent maximum admissible avant la culbute? Nous ne le serons pas cette nuit …

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la côte atlantique brésilienne

10/11/2009 4 commentaires

l’extrême sud de Bahia
C’est avec du mauvais temps que nous quittons Bahia!
Notre route nous mène à Prado une petite ville au bord de l’océan avec, pour ne pas changer, des plages magnifiques. Mais la véritable raison de notre venue se trouve 15km au nord de la bourgade, dans les falaises de sables. Et oui, vous l’aurez deviné, ça vole ! Malheureusement le temps se gâte, le vent souffle de plus en plus fort, rafaleux et le ciel s’obscurcit rapidement au dessus de l’océan. Nous aurons à peine le temps de rejoindre un café au bord de la plage à Prado avant que l’orage ne commence à sévir.

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Le lendemain, toujours sous la grisaille et la pluie, nous retrouvons au village d’ Itaunas, nos amis Allemands et Autrichiens rencontrés quelques jours plus tôt. Itaunas est réputé pour les tortues de mer (mais c’est encore trop tôt, de deux semaines d’après les locaux). Nous nous régalerons dans les dunes proche de la plage et profiterons d’un bain de mer, plus chaud que la grisaille de l’air !

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C’est décidé, on continue notre route dans la région Espirito Santo, mais vers les terres en espérant une accalmie qui nous permettrait de voler au milieu des pains de sucres à proximité de la ville de Pancas… En vain, il pleuvra à torrent, les monts noirs alentours pleurent de milles cascades et nous nous promènerons sous la pluie. Un flux météo – comme un gros tuyau – aspire l’eau de l’Amazonie pour la déverser directement dans cette partie du brésil. Cela fait plus de quarante ans qu’il n’a pas plu autant et la région est inondée, les routes submergées – nous passerons de justesse sur la seule route asphaltée quittant la ville, le courant étant trop fort pour permettre aux petites voitures de traverser la « nouvelle rivière »-, des arbres tombent dû à des glissements de terrain en bord de route. Les pistes en terre se transforment en sentiers boueux.

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A Vitoria, grosse ville côtière, même problème: Les villes ne sont pas équipées de canalisations suffisament dimensionnées pour avaler toute cette eau.

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Déjà trois jours de pluie et ça devrait durer au moins encore deux jours. Nous attendrons une accalmie à Alfredo Chaves, site de vol libre réputé. Sur place se trouvent plusieurs écoles de parapente et les moniteurs sont très accueillants, nous passerons nos soirées en leur compagnie – baraguinant dans un « franglospagnol » , ils nous répondent en Portugais. Notre attente aura été fructueuse. Ça volera assez rapidement, d’abord sous la pluie (avec une voile de l’école, complètement bouffée par l’humidité), puis le lendemain sous le soleil et avant l’orage du début d’après midi.

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Le lendemain nous irons vers Castelo , site utilisé pour des coupes du monde de parapente. C’est magnifique. Du déco on a une belle vue sur la vallée. En face, dans les pains de sucres se trouve une grande cascade et la région est recouverte de plantations de café et de bananiers. Encore une fois il ne faudra pas trop tarder pour poser car le temps se gâte.

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Très contents de ces vols, mais un peu déçus par la semaine de mauvais temps qui nous a forcé à abréger notre découverte de la région, nous continuons notre route vers le sud, en direction de la plage (on y a pris goût!) et entrons dans la province de Rio de Janeiro. Deux plages nous subjuguent. A Buzios, situé sur une presqu’île puis Arrail do Cabo et son sable poudreux très blanc – qui couine sous les pieds (comme quand on frotte deux morceaux de polystyrène) -, ses grosses vagues régulières, fréquentées par les surfeurs et son eau « azul » d’un bleu épatant.

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Arrivés à Sampaio Correia, toujours proche de l’océan mais aussi des montagnes, nous nous arrêtons à l’école locale de vol libre. Ce week-end a lieu leur 3ème Meeting rassemblant plus de 100 pilotes sur deux jours pour une compétition de distance.

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Van à vendre

27/10/2009 7 commentaires

Nous avons ajouté une page spéciale véhicule.
Le but de la page étant de présenter le camping-car afin de trouver un acquéreur en juin 2010…
Alors, à votre tour ?

En route vers l’atlantique

26/10/2009 7 commentaires

Ça y est, nous voila au Brésil ! Juste avant de quitter la Bolivie, on a perdu notre plaque d’immatriculation de devant. Du coup, traversée de frontière sans plaque et ça passe sans problème… A partir de maintenant nous dirons à ceux qui le demanderons qu’en France il n’y a plus besoin de plaque à l’avant ;o)
Avis au lecteur européen, nous pensons fortement à vous. Le froid doit commencer à sévir chez vous, ici c’est plutôt le début de l’été, les plages et ses 36° à l’ombre!
Mato Grosso
Le Pantanal
Nous entrons dans le Pantanal quelques dizaines de kilomètres après la frontière. C’est une réserve naturelle grande comme la moitié de la France situé au cœur de l’Amérique du sud. Elle est recouverte de terres marécageuses et vastes savanes herbeuses plus ou moins inondées suivant la saison. Nous visiterons une petite partie situé au sud de la réserve. La principale raison d’y venir est l’observation des animaux . Il s’y trouve environs 80 espèces de mammifères et pas moins de 600 espèces d’oiseaux: A la saison des pluies, la vie pullule dans les grandes étendues d’eau. Quand la saison sèche arrive, les poissons se concentrent dans les marécages restant et la pêche est facile tant pour les animaux que pour les brésiliens en vacances! Nous y avons vu de nombreux reptiles comme le caïman, beaucoup de capybara (rongeur de 50kg), loutres, biches, fourmiliers, des tatous (à carapace dure), des nandous (petites autruches) beaucoup d’oiseaux ciconiiformes (aigrettes, héron ibis, spatule rosée), des grues ainsi que de grande quantité de rapace (urubu noir, balbuzard, Milan, Buse), des perroquets et le fameux jabiru, symbole du Pantanal (un oiseau d’1m40 de haut, corps blanc tête noire). Les marécages sont infesté de Piranha ainsi nous ne nous sommes pas baigné dans la plus grande réserve d’eau douce du continent.
Ce qui nous a le plus impressionné, ce sont les nombreux caïmans qui se prélassent au soleil au bord des points d’eau. Il y avait parfois des concentrations de 300 à 500 individus immobile, la gueule ouverte.

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Brasilia
Après l’escapade nature nous prenons la route (deux jours…) pour une interlude architecturale. Brasilia, capitale du Brésil inaugurée en 1960. Quatre ans plus tôt il n’y avait rien sur ce plateau reculé de l’arrière pays brésilien. Le plan urbanistique est de Lucio Costa, en forme d’un oiseau en vol. Le long de sa « colonne vertébrale » se trouve les services et bâtiments publiques, dans l’axe des ailes, en arc de cercles, on trouve les habitations et commerces. La plupart des monuments de la ville – tous très modernes- sont signés Oscar Niemeyer. Il utilise le béton avec plaisir pour ses bâtiments aux formes très épurés (à notre avis ça vieilli mal): la cathédrale, le théâtre, tous les bâtiments de la fonction publique, le musée…
D’autres curiosité se rencontre à Brasilia comme le sanctuaire Dom Bosco, une église elle aussi en béton et vitraux bleu. A l’intérieur la lumière bleu est omniprésente et rend le lieu magique.
Il y a aussi le « temple de la bonne volonté » qui se veut fédérateur de religion. A l’intérieur de la pyramide se trouve une spirale de marbre noir et blanc. On suit la spirale noir (représentant la dure journée de labeur) qui converge vers le centre de l’édifice d’où l’on aperçoit un cristal – apparemment le plus gros du monde – , symbole de la toute puissance, encastré à la pointe de la pyramide. De là on suit la spirale blanche (représentant la libération, le repos) vers la périphérie du lieu. La visite se poursuit dans un bâtiment connexe dans lequel se trouve une impressionnante collection d’art bien kitch.
Brasilia aura été la capitale du tout gratuit: les visites, les parkings gardés, internet dans la bibliothèque… sauf pour les amortisseurs arrières du van qui ont rendu définitivement l’âme dans le Pantanal. La note a été salé car les petites butées en élastomères coûtaient aussi cher que les amortisseurs.. arghh .

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Bahia
Chapada Diamantina
A 400km de Salvador au cœur de Bahia, là aussi après deux jours de route, se trouve le parc de la Chapada Diamantina, presque aussi grand que le Portugal. Avant d’être un parc naturel préservé, s’était un haut lieu de la ruée vers l’or, puis l’extraction de diamant pris place. Les zones anciennement exploités ressemblent à un grand champ de bosse couleur sable où une maigre végétation essaie de reprendre le dessus. A côté de ça se trouve une végétation luxuriante, immense oasis de montagnes vertes où l’on rencontre beaucoup d’eau et de cascades, rivières, grottes. Un régal pour nous qui mourons de chaud un peu plus jour après jour.
La ville la plus importante, Lençois (3ème ville du Brésil au 19esiècle après Salvador et Ilhéus, capitale du cacao) ne compte actuellement plus que 9000 hab. La petite ville à l’héritage coloniale est agréable à visiter et l’on s’y sens en sécurité. Nous parcourons les chemins forestiers qui nous mènes à des cascades plus splendide et rafraichissante les unes que les autres.
On y rencontrera Michel, un français qui a des « affaires » là-bas. Il achète et revends des terrains. Le brésil est en plein boom immobilier d’après lui. Il y a quatre ans il a acheté un terrain avec une maison sur la côte Sud du brésil, sa valeur a centupler…

Non loin de là nous allons dans la « Valée do Capão » (prononcé: Capon). Nous passerons la nuit dans l’enceinte du Cirque do Capão, étonné de trouver un tel lieu dans ce village paisible, peuplé de baba-cool. A 6km de marche se trouve une chute d’eau vertigineuse: la « Cachoiera da Fumaça » chute le long d’une paroie verticale pendant 380m avant de rejoindre le fond de vallée . Même si à l’époque de notre visite il n’y avait pas beaucoup d’eau, le lieu reste très impressionnant. Il est flippant d’observer la falaise, allongé sur un petit rocher en forme de table à repasser s’avançant au dessus du vide. Ce serait probablement un spot magnifique pour le BaseJump, si seulement il y avait une zone dégagée en contrebas pour atterrir…
Quelques heures de route et piste plus long et nous voilà à Poço Azul. C’est une grotte inondée d’eau translucide dans laquelle il est possible d’entrée et de s’y baigner. Un éboulement naturelle à ouvert un puits de lumière qui éclaire l’intérieur d’une petite partie de la grotte ( elle fait plus de 100m de long). Lors de la nage, la sensation s’approche du vol. On plane à la surface d’une eau des plus calmes (gilet de sauvetage obligatoire) en voyant très nettement le fond se trouvant quelques 27m plus bas. Du bonheur.

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La Linha Verde
Avant de rejoindre Salvador, on se prélasse quelques jours sur les plages du nord de la ville.
Cocotier, sable fin, eau turquoise chaude, bons fruits de mer (des langoustes pour deux à 13euros..), ça sent les vacances aux caraïbes. Les villages sont très tranquilles et nous pouvons bivouaquer à quelques mètres de l’océan. Pour nous, gringos tout blanc, il est impossible de rester trop longtemps sur la plage sous peine de coup de soleil important, et on y échappera pas même avec de l’indice 50. Nous avons atteins le point le plus au nord de la deuxième partie de notre voyage et avons effectué la deuxième traversée du continent, cette fois ci du pacifique vers l’atlantique. Il est temps pour nous de redescendre vers la terre de feu, 6000km plus au sud…

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Salvador
On continue donc notre périple à Bahia en visitant Salvador, première capitale du brésil en 1500 (et des brouettes). La ville fût très prospère grâce au commerce de la canne à sucre. Elle compte de nombreuses églises – plus de 300 – la plupart dans un état délabré. La ville est aujourd’hui assez pauvre, peuplé des nombreux descendants d’esclaves importé d’Afrique à l’époque de la traite des noirs. Le commerce de la canne à sucre puis du café ne leur à pas vraiment profité… Le beurre et l’argent du beurre étant parti vers les pays consommateurs (Europe et États-Unis).
Nous ne resterons pas longtemps à Salvador, préférant les grandes plages de sable blanc au béton de la cité.

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La côte située au sud de Salvador est tout aussi belle que celle du nord. Nous passerons par Ilheus, ancienne grande cité Brésilienne qui eu ses jours de gloire à l’époque du Cacao. Il reste encore beaucoup de plantations, qui heureusement se sont diversifiés depuis (banane, orange, cacao, café, ananas…). On apprécie toujours les plages et lors d’un arrêt impromptu dans un petit village accessible par une unique route, nous rencontrerons deux autres équipages: Un couple d’allemand retraité avec leur vieux 4×4 aménagé de couleur chocolat et une famille autrichienne voyageant dans un gros camion orange. Dans cette petite bourgade de Canavieiras se sont implanté beaucoup d’allemand. Nous en rencontrerons une bonne dizaine.

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Santa Cruz

11/10/2009 3 commentaires

Santa Cruz, la plus grande concentration urbaine de la bolivie – situé dans la partie tropicale et chaude – est en plein boom. On y vient de tous le pays pour profiter de ses richesses. Mais lesquelles ? certains disent que la terre est très fertile et effectivement, vu le climat, les fruits et légumes y poussent très bien. D’autres pensent tout bas que le traffic de la coc’ y drainent beaucoup d’argent…- d’ailleurs on apprendra qu’ici elle se vends 1000 dollars le kilo (c.à.d. rien du tout) et l’herbe vaut dans les 1 euros les dix grammes-.

La ville est très « occidentalisé », bien plus que toutes les autres villes de bolivie. On y rencontrera Sergio, un parapentiste bolivien vivant la moitié du temps aux états-unis où il est graphiste freelance. Ici en Bolivie il a un enfant et un centre de location et vente de moto. D’après lui la période est dure pour le commerce. Tout tourne au ralenti voir pas du tout. Pour pouvoir retourner au US, il a du revendre son ordinateur.

A 120km de Santa Cruz se trouve un site archéologique impressionant. Perché à près de 2000m d’altitude se trouve le « fort » de Samaipata. il s’agit d’un rocher de 200m de long, assez plat sur sa partie supérieure, taillé de toutes parts et recouvert de gravure géométrique et zoomorphique. Ce site aurait été déjà utilisé par les Tiwanaku (voir notre articl précédent sur le sujet) puis réapproprié par les Incas. A cette époque il s’agissait d’un lieu de passage incontournable entre les hauts plateaux Andins et les tropiques.

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Après ce court passage montagneux et pluvieux – mais tellement agréable car la température à chuté de 15°C- nous reprenons la route à travers le département de Santa Cruz. Ses habitants viennent de divers horizons: les « Indiens », ayant toujours habité là; les descendants des espagnols; Puis dans les années 1950 – selon la volonté du gouvernement de développer l’agriculture dans cette région encore peu peuplé à l’époque – venirent des paysans Japonnais quand Okinawa était controlé par les Etats-Unis (jusqu’en 1972); des Menonites – dont on parlera plus tard plus en détails – et bien d’autres encore en quête d’un bout de terre à cultiver et d’un lieu où vivre selon son ses traditions ancestrales.

Notre piste nous mêne dans les missions jésuites de Chiquitos, un regroupement de 5 villages fondées par des prêtres Jésuites, en pleine jungle à l’époque, dans le but d’apporter la parole de dieu aux indigènes. Dans chacun des villages se trouve une église en bois (sauf celle de San José qui est en pierre). Les églises sont minutieusement taillés, c’est impressionant. A l’heure actuelle il faut parcourir 300km de piste pour ralier les missions de San Javier, puis Concepcion, San Ignacio, San Miguel, San Rafael jusqu’à San José. Cette piste, bien que potable, viendra à bout de nos deux ammortisseurs arrière que l’ont fera changer plus tard au brésil.

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Arrivé à San José, alors que l’église était fermé pour la pose de midi – jusqu’à quatre heure – j’ai commencé à me sentir malade. Nous y resterons pour quelques jours. Le soir même s’arrête un camping car familier à proximité du nôtre: les danois rencontré à La Paz! ils me prete un ventilateur qui me fera un grand bien par cette chaleur.

On apprendra par la même occasion que le terme « SVP » n’existe pas en Danois. Ce ne sont pas les descendants des Vikings pour rien.

Le lendemain nous rencontrerons Jérome qui avec sa femme Sophie et sa petite fille (3ans) Suan viennent de s’installer dans le village. Ils y contruisent un hôtel pour se poser un moment après avoir fait le tour du monde en scooter pendant trois ans… Nous passerons des heures à discuter, notamment des difficultés rencontré sur le chantier de l’hotel: il y a assez peu de main d’oeuvre et ils sont réputé fainéant.

Après quelques jours de repos forcé mais fort agréable grâce aux diverses rencontres, on file en direction de la frontière avec le brésil. Sur la route se trouve un sanctuaire religieux (à chochis). il est perché en haut d’une colline au pied d’un énorme rocher aux paroies verticales de couleur rouge. Le site est connu pour la richesse de ses scultures en bois: tous les poteaux sont soit ornés de formes géométriques, soit recouvert de sculture zoomorphique complexes. Une porte magistrale donne sur l’interieur de l’édifice religieux. En son centre se trouve la structure porteuse du batiment en forme d’arbre vers lequel converge au sol des spirales de pierres.

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En fin de journée nous rejoignons le village de Santiago (1500hab). Sur la place nous retrouvons nos amis Danois et sympatisons avec le pasteur de l’église baptiste qui nous fait visiter sa petite église et nous offre sa douche. A 1h de marche du village se trouve une chaine montagneuse offrant une vue superbe sur la jungle et la réserve naturelle du Pantanal, poumon du monde.

Le lendemain nous nous arrêtons dans un camping situé au bord d’une rivière dans laquelle se trouve des sources d’eau chaude. Un vrai régal. A part nous, les seules autres clients sont une quinzaine de famille de ménnonite en vacances!

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Cela nous amène à l’histoire de cette communauté:

Les colonies mennonite de Bolivie sont issue d’une odysée à travers cinq siècles, 11 pays et trois continents ainsi que d’une détermination pour préserver leur style de vie et leurs valeurs malgrés les changement du monde. Ils sont issus d’un mouvement protestant qui trouve ses origines en suisse vers 1520 où ils étaient connu sont le nom d’anabaptiste. Ils fuièrent vers la hollande. Un « chef spirituel » Menno Simons leur donna leur nom actuel puis ils irent en pologne et ensuite en russie en 1789 pour éviter d’être enrôlé dans l’armée. Ils ressurent des terres en Ukraine. Mais les persécussions ont continué à cause de leur penchant pour avoir plein de gamins (donc besoin de bcp de terre), l’absolu maintient de leur dialecte allemand, le rejet du service millitaire et la liberté d’éducation. ils fuièrent ensuite vers le canada puis vers le mexique, l’argentine, le paraguay et la bolivie.

A l’ heure actuelle ils parlent toujours le patois allemand (je comprenais rien de ce qu’ils disaient), sont toujours habillé de la même manière (les hommes portent une salopette ou des bretelles, les femmes une longue robe de couleur sombre). Ils cultivent la terre et élèvent des bestiaux, malheureusement pas de façon bio. Ils utilisent Bcp d’engrais, leurs poulets sont OGM, mais ils n’ont pas consience des conséquences que ça peut avoir et sont la cible parfaite des grands lobies agricole. Quand on leur parle de la france, ils pensent que c’est au brésil ou en Argentine et ils ne connaissent même pas l’histoire de leur origine. Ce ne sont en fin de compte que de gentils paysans sans éducation…

Au final on est triste de quitter ce beau pays, rempli de contraste entre les hauts plateaux de l’altiplano et le reste du pays à l’altitude proche de 150m. Ce qu’on y a préféré, ce sont les gens…..