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Archives pour la catégorie ‘Pays’

Hasta la vista Chile

25/03/2010 2 commentaires

L’asphalte est bon même à 4800m d’altitude. Après quelques heures de promenade au milieu du désert d’Atacama, nous retrouvons la petite ville de San Pedro d’Atacama plus de 2000m plus bas. Le plus fou étant que la route descend quasiment en ligne droite, donc en pente forte.

Nous profiterons de la chaleur de l’été pour aller se baigner dans la lagune Cejar, au milieu du salar d’Atacama. Pour la trouver c’est simple: rejoindre l’arbre isolé au milieu du salar et la piste vous y mènera… L’eau de la lagune est saturée en sel. On y flotte comme dans la mer morte ! Le volcan Licancabour trône en arrière plan, à son pied la forte montée vers l’altiplano du désert d’Atacama et la porte d’entrée vers le désert du Sud Lipez bolivien nous rappellent de bon souvenir de début de voyage.

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Rapidement nous transitons vers Iquiqué, ma Mecque du parapente Sud-Americain où nous étions déjà venu. Les conditions de vol sont toujours aussi bonne, voir meilleures !

Le « flypark » de Phillip n’est pas vide en cette fin de saison. On y retrouvera Alain (Suisse) et Alessandro (Chilien) qui vivent sur place et nous aurons le plasir de connaître Katryn (autriche), Stefan (autriche), Maartens (flandres) , Heath (US), Jeremy (Canada), Guillaume (Lyon) et Fabi (Freiburg!). Avec toute la clique nous volerons, festoierons, mangerons du requin et partirons en fin de séjour vers Pisagua.

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Pisagua est un village de pêcheur qui fût Péruvien avant la guerre du Pacifique. Plus tard, pendant la dictature du général Pinochet, le village fût transformé en camps de concentration et d’extermination des opposants au régime… Pour nous volant, Pisagua reste avant tout un terrain de jeu idéal, loin de tout, proche de la mer, des grandes dunes et des lion de mer.

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les adieux fait, nous poursuivons vers Arica où nous passerons la nuit sur une plage de Kitesurfer (playa corrazones) qui se prête aussi à la pratique du parapente quand le vent est bon.

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Et nous voici déjà au Pérou !

Adiós Argentina

17/03/2010 3 commentaires

Après avoir quitté Tucuman sous la grisaille, on retourne en altitude par une vallée bien verdoyante jusqu’à son col. De l’autre côté de la montagne le contraste est grand: des cactus, peu d’eau donc peu de végétation et beaucoup de soleil.
On s’arrêtera aux ruines de Quilmes, une ville pré-Inca à flanc de montagne. A son épogée, la ville comptait plus de 5000 habitants. Les Incas ont annexé cette civilisation par la technologie, puis les Espagnols les ont réduit à néant par la force…
Il existe une ville proche de Buenos Aires qui porte le même nom où vivent des descendants  » expatriés » des habitants de ce village. Elle est connu à travers le pays car c’est aussi le nom d’une bonne bière !

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Un peu plus loin sur la route, dans les environs de Cafayate, s’offre à nos yeux un spectacle merveilleux de terres et de roches richement torturées et colorées. Que la nature même aride est belle!

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Nous arrivons dans la province de Salta et redescendrons vers la civilisation après avoir passé un col à 3348m. La montagne se cache dans un brouillard très dense et nous ne verrons le paysage que 1500m plus bas. C’est à nouveau très verdoyant et humide. La ville de Salta se trouve à 1187m d’altitude. Elle est plutôt agréable et nous y trouverons le meilleur marché aux fruits et légumes d’argentine. Quel régal d’avaler d’excellentes mangues, poires, pêches, figues…
Il y a eu à la Merced, une ville à quelques kilomètre au sud, un tremblement de terre le même jour que celui du Chili. Il était certes moins violent mais à quand même fait deux morts et de nombreux dégats. La fameuse route du « train aux nuages »/« tren a las nubes » est fermé le temps de la réhabiliter.

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En attendant, nous filons vers Jujuy (1259m), capitale de la province du même nom, qui partage ses frontières avec la Bolivie et le Chili. Aux alentours de Jujuy la ville, tout est vert comme à Salta ou Tucuman.
Nous irons rapidement vers le nord pour se retrouver dans le monde merveilleux du minéral, ici aussi très coloré. La route grimpe vite jusqu’à la vallée d’Humahuaca (classée au patrimoine de l’Unesco) à 2936 m d’altitude.

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Plus tard, toujours vers le nord nous irons jusqu’au village glauque d’Abra Pampa (3484m) pour accéder à la merveilleuse Lagune « de los Pozuelos » perchée à 3670 m d’altitude dans laquelle se prélassent des milliers de flamants roses. Un régal pour nos jumelles.
La frontière avec le sud de la Bolivie est à peine à 40 km de là…

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Par l’ancienne route 40 nous retournons vers le sud jusqu’à San Antonio de los Cobres, ville de l’altiplano, étape du train des nuages. Par chance, la route est à nouveau ouverte! Nous nous rendrons d’abord un peu plus haut pour voir le viaduc « la Polvorilla » perché à 4200m d’altitude, long de deux kilomètres sur lequel passe le fameux train.
Ensuite nous redescendrons toute la route jusqu’à Salta, soit 150km de descente pour 3000m de dénivelé. On passera de l’altiplano aux sommets des hautes montagnes pour ensuite plonger dans des couches de nuages et arriver au sommet de montagne de basse altitude puis emprunter la « quebrada del toro » et ses flancs aux couleurs extravagantes. Tout le long nous croisons et recroisons les rails du fameux train, rails ingénieusement construits au cœur de la montagne, à coup de viaducs, ponts et tunnels. Le train n’est pas en fonctionnement en ce moment (à cause des glissements de terrain dû au tremblement de terre), en temps normal il ne sert plus qu’au tourisme et le trajet aller-retour prends environs 15h.

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Nous revoilà à Salta pour une parilla (=bbq) et une courte nuit… en effet, l’idée était de se lever tôt (6h du mat) pour remonter dans le nord voir « la montagne des septs couleurs ». Malheureusement tout ne s’est pas passé comme prévu.. Au petit matin alors qu’il fait encore nuit, on quitte notre joli bivouac un peu trop vite. Hier soir j’ai oublié de fermé la vitre latérale du c-car et ce matin dans l’obscurité, je ne le remarque pas… Evidement, après 10 mètres seulement un arbre se charge de me le rappeler.. Crack !! on retrouve la fenêtre en 10 morceaux, gisante au sol. (« j’entends déjà ma mère dire : c’est bien un Moench ça…) . Il faudra 12h de travail à un spécialiste de la soudure plastique pour que l’on retrouve toutes les fonctions de notre fenêtre, sauf peut être la transparence intégrale…

Ces 12h passées chez le mécano ont été très intéressantes:
Ici il est possible de tout réparer, par exemple un tableau de bord de Renault 9 dont je n’imagine même pas l’âge. Par contre, les conditions de travail sont très précaire et chaque petit atelier mériterait bien le passage d’un « expert » en organisation, sécurité et ergonomie du travail.
Dans celui-ci, les trois quarts de l’espace est perdu en stockage chaotique de vieux pare-choc et autres pièces plastique de voiture. Sous les tas stockés sont enfouis deux à trois restes de voiture inutiles, sauf l’une d’elle qui sert de refuge au chef pour sa sieste de midi.
Il reste donc peu de place pour travailler et les pièces volumineuse à réparer servent souvent d’établis pour d’autres travaux en cours… côté hygiène, c’est plutôt très poussiéreux et tous, chef compris, n’hésite pas à se délester de leur trop plein de salive directement sur le sol de l’atelier. Là gisent aussi les câbles et rallonges électriques sur lesquels sont branchés les fers à souder qui eux aussi trainent au sol, attendant brûlant qu’une chaussure vienne se faire tatouer…

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Le lendemain nous reprenons la route jusqu’à la frontière avec le Chili. En chemin on s’arrête à Purmamarca (2192m) et sa jolie montagne aux « 7 couleurs ». Puis la route serpente dans la montagne pour nous amener sur l’altiplano argentin au bord des « Salinas Grandes », avant de continuer son ascension vers le Paso Jama (4300m) qui marque la frontière avec le Chili.
Nous y dormirons à côté d’une station essence toute neuve contrastant fortement avec les maisons du village, construites en adobe, sans crépis, probablement sans l’eau courante et dénue de revêtement de sol… Le NOA est une des régions les plus pauvre de l’Argentine et ça se voit…

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Lors de cette ultime nuit en Argentine il fût dure de trouver le sommeil à cause de l’altitude. Le lendemain matin, après les papiers de sortie du pays nous entamons la traversée des plateaux désertiques d’Atacama au Chili. La végétation est archi pauvre, le vent fort est glacial mais il y a quand même des vigognes qui broutent les quelques touffes vertes contrastants avec toutes les autres couleurs ocres des minéraux. Autour de nous s’affichent des sommets qui frôlent les 6000m et à notre grande étonnement, la route asphaltée grimpera jusqu’à 4824m au dessus du niveau de la mer, altitude record pour le van !

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Toulao en vacances à Mendoza…

04/03/2010 3 commentaires

Nous voici à nouveau en argentine, sur la route 40 qui nous mènera à Mendoza. On s’arrêtera pour la nuit à la Digue Agua del Toro.

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La ville de Mendoza est un oasis dans le désert. Les rues sont bordées de grands arbres et il ne pleut presque jamais. Toute l’eau vient de la cordillère des Andes toute proche.
Pablo et sa famille nous accueillent pour 10 jours de bonheur au rythme argentin. Ils travaillent généralement de 9h à 13h puis après la « Siesta » de 17h à 21h. Ce qui se traduit pour nous: 9h petit-déjeuner avec des croissants, le matin entretien du véhicule, courses et quartier libre,
à 12h on pique une tête dans la piscine avec Seta, la chienne de la maison. À 14h30h déjeuner en famille, à 16h Parapente , à 22h dîner en famille.

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Il y a donc à Mendoza un des meilleurs sites de parapente en argentine. Tous les jours des dizaines de biplaceurs emmènent leurs passagers au septième ciel et nous profiterons de la dynamique qui règne autour de ce business pour faire des vols magnifiques, en solo et en biplace.

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Après ces quelques jours de vacances on reprend la route pour San Juan.
Il fait chaud, toujours aussi sec mais le vent souffle ici plus fort nous empêchant de découvrir les joies du vol au dessus de la digue d’Ullum situé à quelques kilomètres de là.

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Nous passerons ensuite par le lieu-dit «  Diffunta Correa « . Le mythe dit que cette femme était à la recherche de son mari partit pour la guerre. La défunte « Correa » fût retrouvée en ce lieu, morte de soif. Son bébé quant à lui était encore vivant et lui tétait encore le sein….
Cette croyance populaire et très forte dans toute l’Argentine et l’on retrouve partout dans le pays des hôtels en son honneur. Devant chaque hôtel, gisent de nombreuses bouteilles en plastique remplies d’eau. Les Argentins viennent ici en pèlerinage et dépose en offrande leur plaque d’immatriculation, le joint de culasse de leur voiture ou même le capot moteur, des maquettes de leur maison, des photos des gens qu’ils aiment….;

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Toujours plus au nord se trouve le parque naturel Ischigualasto ou vallée de la lune. Ce parc est classé au patrimoine de l’UNESCO pour ses terres ressurgissant des périodes préhistoriques.

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On continuera notre route en passant par une vallée fertile la « cuesta de Miranda » ou se mêlent montagnes de roche rouge intense, cactus et végétation abondante.

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Le répit sera court avant de se replonger dans le monde du tout minéral. Nous sommes dans la province de La Rioja. Sa superficie est de moins de 90000km² pour seulement 300000 habitants. ( Plus grand que la France, moins d’habitants qu’à Strasbourg!). On s’arrêtera quelques jours à Famatina, petit village de moyenne altitude où se trouve un site de parapente fabuleux: Vol thermique du matin vers 11h puis vol de restitution de 17h jusqu’à la nuit, sur fond de désert et de montagne. Pendant ce temps là, c’est la pleine lune, un séisme terrible secoue la côte sud du Chili, à Concepcion, et fait plus de 700 morts. Nous y étions 3 semaines plus tôt…

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Suite à la recommandation faite par nos amis danois rencontré en Bolivie il y a quelques mois de ça, on s’offre le détour vers les thermes de Fiambala, un oasis dans le désert où l’on produit du vin. Sur les hauteurs du village se trouve un ruisseau de montagne coulant à 70°C. Dans une petite combe à 1800m d’altitude, la municipalité a installé un complexe thermal populaire constitué de piscine superposée. A chaque changement de bassin la température décroît. Un régal.

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Une longue journée de route nous attends ensuite pour rejoindre Concepcion (en Argentine!), traversant divers massifs montagneux par des pistes plus ou moins bonnes. Le paysage change à nouveau radicalement. De la sécheresse on passe à la végétation luxuriante. Le paysage bordant la sinueuse piste de montagne nous fait penser aux Yungas boliviens. On est redescendu à 400m d’altitude environs et nous sommes en saison des pluies. La température est difficilement supportable et l’humidité encore moins.

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De Concepcion, ville sans intérêt pour nous si ce n’est de refaire le plein de nourriture, nous filons 80 km au nord à San Miguel de Tucuman, une vile plus grande, plus agréable autour de sa place centrale, mais jouissant du même climat chaud et humide. Tucuman se trouve au pied d’un massif montagneux facilement accessible où nous ions nous réfugier pour une nuit plus tempérée. Depuis cette montagne il est possible de voler en parapente et plutôt bien en temps normal. Malheureusement nous sommes en saison des pluies et les jours volables sont plus rares. Nous n’irons même pas jusqu’au décollage pourtant à quelques mètres de là mais dans le nuage.

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Patagonie, suite et fin

17/02/2010 2 commentaires

On retourne sur le contient pour en finir avec la Patagonie qui, mine de rien, nous a occupé pendant deux mois. Cette partie du Chili, appelée Auraucanie, est baignée entre la côte pacifique, les nombreux grands lacs, la cordillère et ses volcans fabuleux, dont certains entre encore en activité…Cette région étaient autrefois peuplé par le peuple Mapuche, qui résista pendant deux siècle aux colons et qui représente encore 40% de la population.

On appréciera le lac Llanquihue, troisième grand lac du contient, étendue d’eau située au pied du volcan Osorno (2652m). Puis, à quelques kilomètres de la frontière avec l’Argentine, le parc national Peyehue nous invitera à une superbe petite randonnée sur le volcan Casablanca. Arrivé à son sommet, la vue est incroyablement dégagée et nous resterons sans voix à contempler le paysage: au loin vers l’ouest se trouve l’océan pacifique, sur un axe nord-sud on aperçoit d’autres très beau volcans aux sommets enneigées ( Osorno, Puyehue 2240m, Cerro Tronador 3554m…) et à l’Est, se découvre la splendeur de la cordillère des Andes. Mon grand regret sera d’avoir eu la flemme de grimper la haut avec ma voile… les conditions paraissaient idylliques!

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Zigzaguant par la cordillère nous passons ensuite en Argentine à proximité de Bariloche (où nous étions déjà venu en hiver). Pourquoi y revenir? L’envie de voler nous démange fortement – cela fait plus d’un mois que nous traversons des contrées hostiles à la pratique du parapente, mais ici, il est possible de voler ! Enfin en théorie…. .
Bariloche est fortement exposé au vent météo, en ce moment il est fort, très fort et il faudra se diriger vers El Bolson – la Mecque du vol libre Patagon – pour croiser des pilotes. La semaine passée était assez bonne, mais lorsque nous arrivons, pas de bol, ça souffle un peu puis beaucoup et une dégradation est annoncée. Nous ne volerons pas mais rencontrerons de sympathique et curieux personnage dans la maison de Mirela et Martin, pilotes locaux.
Parmi eux, Stéphanie une pilote de Saint Hilaire (près de Grenoble) en vadrouille avec sa voile. Sur son blog « flytrek.andes/ » elle vous expliquera mieux que moi la magie du vol à El Bolson.
Mais il y avait encore Jim, un canadien avec un métier fabuleux: Il est éducateur/guide pour l’association NOLS (National Outdoor leadership School / site internet: http://www.noals.edu). Cette organisation vous emmène au bout de vos limites lors de trek en haute montagne ou dans la jungle. Il faut savoir que ces treks durent entre 80 et 90 jours, souvent loin de tout dans des environnements des plus hostiles, en autonomie quasi totale. C’est en quelques sortes un cour de survie qui a pour fondement de se confronter avec la nature, sois même et le groupe dans le but de développer son leadership.

Bref, pour faire passer le temps, on se dirige encore plus au sud vers le parc « los alerces ». Les « alerces » sont une variété de Cyprès poussant en Patagonie qui sont parfois millénaires et très haut. Dans le parc du même nom nous ne verrons qu’un spécimen de 300 ans seulement, les autres étant uniquement accessible par bateau après s’être délesté d’une somme déraisonnable…
Par contre nous verrons (encore…) de beaux lacs et des « Arrayanes », arbres possédant une fort belle écorce dorée et de croissance extrêmement lente. Pour notre plus grande joie, alors que nous sortions presque du parc, nous recroiserons la famille de Gwenn et Seb (une étoile dans le coeur) avec qui nous avons fêté noël. Une bonne soirée plus tard, on retournera vers El Bolson pour se rendre compte que le mauvais temps s’installe et continuerons notre route, cette fois-ci vers la chaleur du nord. Vu la force du vent, on comprends mieux pourquoi Martin est fan des voiles  Little cloud, société française récente qui se dédie aux mini voiles.

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On fuiera donc vers le nord, passant par le parc Nahuel Huapi (ses superbes lacs etc…) pour ensuite entrer dans le parc Lanin au pied du majestueux volcan du même nom culminant à 3776m. Bivouaquer à son pied, dans une forêt d’araucarias, au bord d’une torrent limpide fût absolument génial.

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Le parc, situé dans les Andes, est à la frontière avec le Chili. Par le Paso Tromen nous irons a Pucon, haut lieu du tourisme Chilien. Comme toutes les villes touristiques en haute saison, nous ne resterons pas, malgrès la situation privilégiée de la ville, au pied du volcan Villarica. Ce volcan est fameux car actif et compte 8 éruptions rien qu’au XXe Siècle. On peut le gravir en temps normal et admirer son cratère où parait-il se trouve du magma. Il fait moche, on ne voit pas le volcan ce jour là. A la tombée de la nuit, alors encore au centre de Pucon, on se retire sur les pistes de ski du volcan en espérant une petite trouée dans les nuages pour le lendemain matin. Pendant un temps qui nous a paru très long nous montons. D’abord par une route bien asphaltée, puis par de la piste, de plus en plus mauvaise, la pente de plus en plus forte, puis nous sommes dans le nuage. Il n’y a aucun endroit plat alors on continue notre folle ascension nocturne. On trouvera finalement à se garer pour la nuit sous un télésiège, quasi à plat mais on ne voit pas à 5 mètres. Il pleut et on espère que la piste en terre ne sera pas trop détrempée demain quand il faudra descendre… La nuit sera d’un noir intense extrêmement silencieux. Et le lendemain matin on sera toujours dans le nuage….

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Nous descendrons du volcan sans embrouille et filerons de suite vers l’océan: Le Chili est un pays incroyable! 4000Km de long, mais en largeur, entre les Andes et le Pacifique il n’y a en moyenne que 175km. Puerto Saavedra sera notre refuge, mais s’il fait bien couvert en cette soirée d’été, le lendemain matin sera bleu et chaud et par un hasard total, une falaise nous fait de l’œil au bord de notre bivouac. Une heure de vol, enfin !

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Le temps reste beau et nous irons vers Temuco la grande ville du coin. Ici aussi il y a des collines et un site de vol. Ce jour là le vent en altitude est un peu de travers, mais la brise de fin de journée est bien face. Il n’y a pas d’autre pilote sur le site alors je me lance… pour ratterrir « aux oreilles » moins de deux minutes plus tard là où j’avais décollé. C’était pas bon en l’air… très turbulent.

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Un détour plus tard à nouveau en direction de la cordillère et nous voila au Parc Conguillio. La piste de lave est bien noire, juste au pied du volcan Llaima (3125m). le long de la route se trouvent d’autres petites lagunes aux couleurs vertes intenses ou translucides. L’une d’elle s’est formée après qu’une coulée de lave ait bloquée un ruisseau, emprisonnant un bosquet qui gît désormais au fond du lac. Nous avions prévu de traverser le parc de sud en nord. Malheureusement pour nous, l’unique piste en terre en forte pente passant par la forêt s’est transformée, après la pluie, en toboggan et nous rebrousserons chemin pour aller dormir … au bord de l’océan !

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Tomé est une petite ville touristique en bord de pacifique, possédant un site de vol. Le vent n’est pas dans le bon sens, c’était le risque. Pour se consoler, une tripotée de pêcheurs vendent des poissons et des fruit de mers. Nous nous offrirons un super repas à domicile : 6 crabes, 300g de queues de crevettes, une salade de tomates et une bouteille de blanc pour moins de 8 euros.
On goutera aussi la « reineta », poisson plat , une première fois à la grillade , puis en « ceviche », c’est à dire comme cru, cuit 4h dans du jus de citron. C’est super bon.

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Après cette dernière escapade en bord de mer, on reprend notre route normale en direction de Mendoza en Argentine. Il faut donc à nouveau traverser le Chili dans sa largeur ce qui nous mènera sur la route des vins. Il y a approximativement 10 vallées vinicoles au Chili. Elles sont concentrées entre Santiago et Conception, ville à 400km au Sud de la capitale. Entre San Javier et Temuco, dans la vallée « Maule » On y goutera un ou deux vins, achètera quelques bouteilles et filerons vers la frontière Argentine par le paso Maule (2553m). La route qui monte dans la cordillère est spectaculaire (le beau temps est de la partie) et l’on se croirait dans le nord du chili. Les montagnes sont dénudées et balayées par le vent fort. Juste avant la frontière nous bivouaquerons encore au bord d’un superbe lac d’altitude…..

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L’île de Chiloé

06/02/2010 3 commentaires

Chiloé

après la route australe, on file vers Chiloé, la seconde plus grande île sud-américaine après la terre de feu bien sûr. Les habitants de l’île sont réputés aimable si on prend le temps de s’arrêter un peu dans leurs contrées… Un rapide bac nous amènera sur l’île puis nous irons vers la côte pacifique car on peut y voir – parait-il – des pingouins de Magellan vivant en harmonie avec des pingouins de Humboldt. Comme ils ne se différencient que par une « bande noire» de plus sur le thorax pour ceux de Humboldt et qu’il faut cette fois prendre un bateau pour aller voir de loin une petite colonie perchée sur un rocher, on décide d’économiser la sortie en mer pour se faire, plus tard, un petit restau. La nuit fut très tranquille, bercée par la mélodie des vagues.

L’île de ChiloéL’île de ChiloéL’île de ChiloéL’île de Chiloé
L’île de ChiloéL’île de ChiloéL’île de ChiloéL’île de Chiloé

Plus tard nous irons à Ancud, l’ancienne capitale de l’île car le port fût détruit par un raz de marée en 1960. Ici nous apprendrons que l’île est riche de nombreuses églises et l’on parle de « l’école de chiloé » pour ses nombreuses architectures en bois.

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L’île de ChiloéL’île de ChiloéL’île de ChiloéL’île de Chiloé
L’île de Chiloé

Nous continuerons donc logiquement vers l’est, pour suivre la fameuse route des églises. A part les églises en bois – plutôt sympa – on appréciera aussi les petits villages de pêcheurs qui ont sus gardé leur authenticité et un long pont de bois qui mène à une petite île « des âmes » sur laquelle se trouve, vous l’aurez peut être deviné, un cimetière et une autre petite chapelle.

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On s’arrêtera à Tenaun, un petit village de pêcheur comme les autres, du moins en apparence. Il possède une belle église bleu et blanche fraichement restaurée et pour notre plus grand bonheur, c’est la semaine anniversaire du hameau. Nous assisterons donc à un défilé opposant deux équipes verte et jaune «  pour l’émulation » nous dit-on. Nous serons plus pour l’équipe «  verte ». Son char est constitué d’un bateau de pêcheur tiré par deux beaux bœufs. Sur le bateau deux sirènes se pavanent. Derrière le char les villageois jouent de l’accordéon et défilent en habits traditionnels. L’ambiance est très conviviale et il n’y a quasiment que les 150 habitants du village dans la rue, plus nous deux ainsi que l’équipage d’un bateau de régate passant par là.

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Le lendemain, toujours à Tenaun, nous apprendrons à préparer un « Curanto », plat typique de l’île.
Il s’agit de fruit de mer, de viande et de galette de pomme de terre qui vont cuire pendant une heure à l’étouffée, à même le sol. Quelques photos illustrerons mieux qu’un long discours

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Puis nous passerons par San Juan, son village ,son église.

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Pour finir, nous irons jusqu’à Castro, la capitale actuelle, situé à mi-hauteur de l’île. Elle nous offrira le spectacle de sa cathédrale de bois et de ses maisons sur pilotis.

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Nous avons eu la chance de visiter l’île quasi sous le beau temps alors qu’il y pleut 330 jours par an !

La route australe chilienne

28/01/2010 3 commentaires

Après avoir quitté « Los Antiguos », capitale Argentine de la cerise, situé au bord du lac « Buenos Aires », nous entrons au Chili pour découvrir la région XI, région la moins peuplé mais aussi la plus difficilement accessible du Chili.

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Nous longerons le lac jusqu’à la frontière où il change de nationalité et de nom pour s’appeler « lago gal Carrera »! En un rien de temps le décor bouge. Alors que la végétation est plutôt rase et éparse sur les rives plates argentine, du côté chilien la piste est coincée entre montagnes abruptes aux sommets enneigés et le superbe lac.
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Le long de la route austral se trouvent très peu de village, la plupart de moins de 500 âmes. La piste qui les relient fût construite dans les années 1980 pour désenclavé la région. On ne connait pas exactement la superficie de cette partie du Chili dû à sa physionomie où la mer pénètre la terre et où les îles ne se comptent pas. A l’ouest se trouve le Pacifique puis viennent les îles et ensuite des cordons montagneux parfois glacier, parfois volcaniques, rattachées à la Cordillère des Andes. Le vent à dominante ouest, très influencé par le front polaire apporte froid et pluie en abondance. La piste souvent étroite et mauvaise, parfois en cours d’asphaltage nous occupera pendant environs 1200 km. Tout au long nous traverserons de très belles forêts, des zones de végétations luxuriantes, nous longerons des fjords et remplirons nos gourdes dans de nombreuses cascades tout en admirant les nombreux lacs et glaciers alentour. Malgré le froid de l’hiver et la tiédeur de l’été, nous sommes surpris d’y voir des perroquets!

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Nous partagerons une barque avec des chiliens lors d’une petite excursion sur le lac Carrera dont l’objectif était la cathédrale de Marbre. Il s’agit d’un gros bloc de marbre érodé à sa base par l’action de l’eau du lac.
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Plus tard, nous rattraperons nos amis « chajekat », heureux que leur pare-brise en plastique tienne le coup. On passera quelques heures ensemble à purger leur circuit de freinage qui montrait de graves faiblesses.
Dans un petit port de pêcheur nous achèterons un « Congrio » ( Congre, anguille des mers) de près d’un kilo pour moins de 2€ ce qui ravira nos papilles gustatives en plus de notre porte-monnaie.
Puis nous profiterons de sources d’eau chaude – la région est volcanique – pour se baigner dans les thermes municipales « amarillo », endroit fort sympathique et fort simple, propice à la rencontre avec les autres voyageurs et les locaux.

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A quelques kilomètres de là se trouve « Chaiten », une petite bourgade tourmentée par la récente éruption du volcan du même nom que le village. La plupart des habitants ont quitté les lieux, ceux qui sont resté, on nettoyé les rues de la ville, alors recouverte de cendre volcanique à force de patience et à coup de pelle. Les tas de cendres restent visible au bord des rues et la route austral qui poursuivait sa route vers le nord est coupée.
De là, nous poursuivrons en bateau. Par pur hasard nous retrouvons nos amis chilien rencontré quelques jours plus tôt. Ce sera le deuxième bateau que nous partagerons, mais cette fois pendant 8h de navigation sous un soleil resplendissant.

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Arrivé à destination, nous passerons la nuit a Hornopiren (le four à neige en traduction littérale), tout au bout d’un fjord, surplombée d’un joli volcan. Notre envie de poisson nous pousse à interpeler un couple sur la place public. « bonsoir, où peut-on acheter du poisson ce soir ? » . La personne dégaine son téléphone et appelle une amie. Quelques minutes plus tard nous sommes devant sa porte, et au final elle nous donnera 4 beaux filets de Merlu panées. Gloria n’est pas commerçante et nous vendra le poisson sur donation. Nous n’avons qu’un billet de 10000 (= 13€) et quelques pièces de monnaies.. elle prendra la monnaie, l’équivalent de 50cts d’euros. Nous nous régalerons !

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Le lendemain nous longerons un estuaire magnifique jusqu’à Cochamo, petit village perdu avec une vue impressionnante de beauté sur l’estuaire et un autre volcan.

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Après encore quelques kilomètres de piste nous quittons la « route austral » et retrouvons l’asphalte et la civilisation…..

Le Glacier Continental Patagonien

16/01/2010 4 commentaires
[Flashback. On a rajouté deux paragraphes à l’article précédent:vol à Moat et panne]

En Patagonie, côté Andes, se trouve un gigantesque glacier continental, la troisième grande masse glacière au monde, couvrant une superficie de 13.000 km².

Au sud, en Patagonie chilienne, nous partirons pour quatre jours de randonnée dans le massif du Paine. Nous verrons les fameuses 3 « Torres del Paine » puis la « vallée du Français » et son glacier et enfin le majestueux glacier Grey appartenant à la partie sud du Glacier Continental Patagonien sus-cité.
Nous marcherons environs 70km au bord de lacs, dans des pierriers et dans des forêts. La difficulté de la randonnée était surtout due au terrible vent qui nous soufflait – comme un vulgaire château de cartes – quand on marchait avec nos gros sac à dos où bien quand on dormait sous la tente.

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Le Glacier Continental Patagonien

Plus au nord, nous irons voir le Glacier Perito Moreno – 250km² (accessible en voiture, c’est moi fatiguant). Pour économiser l’entrée, on arrive de nuit – à 4h du Mat’ – et sommes du coup tout seul à admirer le jour se lever au bord du glacier. Le Perito Moreno n’est pas un glacier comme les autres. Son front de 5km de large et environs 60m de haut est en perpétuel craquement. Certain disent que ce glacier est le seul au monde qui « grandi » encore, mais c’est apparemment faux. Depuis un demi siècle la position de son front oscille de 200m environs. Il va toucher la péninsule située juste en face, puis la pression de l’eau augmente jusqu’à la rupture, ce qui le fait reculer. Il n’aurait donc pas tendance à reculer comme tous les autres glacier du monde, par contre il perdrait en altitude n’échappant pas au processus de réchauffement global.
(source: http://www.lanueva.com/edicion_impresa/nota/30/04/2008/84u078.html)
Dans tous les cas, nous passerons une journée entière à l’observer sous toutes ses coutures en s’émerveillant devant les multiples tonalités de bleu de la glace. De même nous resterons bouche bée à chaque fois qu’un énorme bloc de glace se détache du front pour s’effondrer avec fracas dans les eaux qui le borde.

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Qui dit glacier dit aussi grand lac que nous longerons en remontant vers la petite bourgade d’El Chalten à proximité d’autres grands glaciers (Viedma 575km² et Upsala 595km²) que nous ne verrons pas car ils sont difficilement accessible. Par contre, la star local «  le Fitz Roy » un rochet culminant a 3400m nous donnera du spectacle après une bonne marche. Arrivé à son pied le vent souffle comme jamais et même si le spectacle du lac d’un bleu profond avec ses grosses vagues est splendide, nous redescendrons rapidement.

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Le lendemain une autre randonnée nous amènera au Lago Torre, au pied du cerro Torre que nous ne verrons pas à cause des nuages.

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Nous parcourrons ensuite plus de 400 km sur de la piste – pendant deux jours – le tout en compagnie de Dario, un autostoppeur argentin. Au beau milieu on s’arrête dans un bled pour recharger en diesel, mais il n’y en a plus depuis deux jours! Après 4h d’attente à la station, le pompiste daigne enfin nous vendre 30l provenant des réserves municipales.
Sur notre route se trouve la « cueva de las manos » une petite grotte à flanc d’un superbe canyon. Au alentour de la grotte on peut observer des peintures rupestres étonnamment bien conservés. Il s’agit principalement de mains gauches et de scène de chasse au guanaco.

Finalement on arrive à Los Antiguos au bord du lac « Buenos Aires », dernière ville avant la frontière chilienne. Nous y re-rencontrerons « Chajekat », Charlotte, Jérome et Katia qui voyagent en combi VW avec un pare-brise de fortune en plastique, l’ancien – en verre non feuilleté – ayant littéralement explosé après s’être pris un petit caillou sur la piste…

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

03/01/2010 8 commentaires

Toujours en direction du sud, nous arrivons à Commodoro Rivadavia, grande ville pétrolière où l’on sent que l’argent ne manque pas. On trouve donc de tout là bas et nous ferons réparer nos réservoirs chez un soudeur plastique. Fini les fuites, à nous les douches !
A quelques kilomètres de là se trouve Rada Tilly, petite ville dortoir où vivent les rois du pétrole locaux dans de grandes villas au bord de l’océan. Nous y rencontrerons Gunther qui nous invitera à décrotter et laver notre van chez lui. Un mirador surplombe la ville et une loberia, lieu où vivent les lobos, en français les otaries ou lions de mer.

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Plus loin sur la route 3 se trouve Caleta Olivia, village lui aussi pétrolier. A la sortie de la ville nous nous régalerons du spectacle des Otaries sur la plage, à quelques dizaines de mètres de notre bivouac.

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En s’enfonçant dans les terres, par une piste graveleuse, nous rejoignons le « monument national du bosquet pétrifié ». Il y a quelques centaines de millions d’année une forêt d’arbres gigantesques fût détruite par une éruption volcanique. Le souffle coucha les arbres qui furent ensuite recouvert par les cendres de l ‘éruption. Les troncs étant de ce fait protégés de toute oxydation, un lent processus de minéralisation suivit. Cellule par cellule le minéral prit la place du végétal. Aujourd’hui, grâce à l’érosion, quelques un de ses troncs resurgissent du passé, comme intacte. C’est très impressionnant.

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De retour sur la côte atlantique on bifurque assez rapidement vers une piste qui nous amènera jusqu’à Puerto San Julian. Sur le chemin, nous verrons à nouveau des otaries depuis le haut d’une falaise. Chose étrange, elles sont perchées sur un rocher! Mais comment sont – elles montées là? Peuvent-elles en redescendre avant la marée haute? Nous ne le saurons pas.
Sur la péninsule juste en face du village se trouve une réserve naturelle. Les Argentins aiment à y venir pêcher sur les grandes plages de galet. De là nous aurons la chance d’apercevoir une poignée de toninas jouant dans les vagues à 50 mètres des pêcheurs.

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Toujours plus au sud, nous nous arrêterons au Parque Monte Léon dans lequel l’on peut voir beaucoup de Guanacos (comme partout au bord des routes de patagonie), une colonie de pingouins de Magellans, des cormorans impériaux sur une île anciennement appelée « la isla del Guano » car plus de 10.000 tonnes d’excrément d’oiseau en furent exploité. C’était la plus grande exploitation argentine de Guano avant que la zone ne soit protégée.

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Nous nous arrêterons à Rio Gallegos, dernière ville avant la frontière chilienne, dans l’unique but de nous ravitailler avant la Terre de Feu. Le plein fait, je vérifie les niveaux du moteur. J’ai la tête dans le moteur quand une bourrasque de vent décroche le capot de son support qui vient s’écraser sur mon crâne. Je dois être le seul touriste qui ai réussi à se faire un trou dans la tête dans une station essence. L’aimable patron de la station nous file un peu d’alcool pour désinfecter puis deux casquettes et un bol à maté aux couleurs de la station essence!

Nous bivouaquerons ensuite à quelques kilomètres de la frontière chilienne , au bord d’un petit lac se trouvant dans l’œil d’un ancien cratère de volcan. C’est bien joli.

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Le lendemain après les formalités de douane classique , nous roulons jusqu’au détroit de Magellan, lieu où il faut prendre un bac pour rejoindre l’île de la terre de feu. Après le bac et jusqu’à la frontière Argentine la route n’est plus qu’une mauvaise piste : cette portion de route se trouvant au Chili n’est quasiment emprunter que par des argentins. Du coup, le gouvernement chilien ne voit pas pourquoi il l’asphalterait…

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Après les formalités de sortie du Chili puis d’entrée en terre de feu argentine, nous filons jusqu’à Rio Grande, ville paisible qui ne manque de rien, sauf peut être d’un peu de chaleur.
De là nous irons voir un bateau échoué sur une plage à Cabo San Pablo. Bien qu’il soit la depuis longtemps, on peut encore entrer a l’intérieur (attention c’est dangereux) et voir sa cargaison: des centaines de sac de ciment !

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Plus au sud, on s’arrêtera à Tolhuin, au bord de l’impressionnant lac Fagnano. Long de 100km et large de 6km, le fort vent de la région crée des déferlements de vagues sur la plage où nous sommes. On se croirait au bord d’une mer. Je ne me lasserai pas d’observer une mouette aux ailes bien allongées qui plonge au vent des vagues pour emmagasiner de l’énergie et ne jamais avoir a battre des ailes. C’est fantastique, un style de vol inaccessible pour un parapentiste…

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Quelques heures plus tard, après avoir traversé de jolie vallées aux sommets enneigées, nous arrivons à Ushuaia, ville sans grand intérêt à part sa position géographique au bord du canal de Beagle, point de passage quasi obligé pour tous les bateaux voulant rejoindre l’Antarctique dont les premières glaces se trouvent à un peu plus de 1000km de là.
Nous passerons une première nuit au pied du Glacier Martial, surplombant la ville. Là, nous connaitrons avec grand plaisir la famille française «une étoile dans le cœur » qui voyage depuis deux mois maintenant dans un camping car bien spacieux. Le lendemain matin nous monterons au glacier, à pied et sous la pluie. De retour à midi, alors que nous sommes en plein déjeuner, une petite voiture chargée de deux parapentistes se gare juste à côté de nous. Incroyable ! on profite de la dynamique pour remonter à pied au glacier, cette fois sous le soleil et pour y décoller avec une superbe vue sur la baie d’Ushuaia. Si avant de partir pour ce voyage on m’avait dit que mon premier vol en Argentine serait à Ushuaia, je ne l’aurai pas cru !

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Alors que je suis encore en l’air, j’aperçois nos amis les « Maricola »sur le parking du glacier. Génial , demain soir c’est la veillée de Noël, on la passera donc au bord d’une falaise le long du canal de Beagle, avec une vue sublime sur Ushuaia, le tout à trois équipages : Nicolas Marianne et leurs 2 enfants Zoé et Timo , puis Gwenn, Seb et leurs deux enfants Maéva et Robin et nous deux.
Au menu, du champagne, une soupe à la betterave (=barszcz; et oui il fait froid !) , du foie gras, un poisson en papillote au feu de bois accompagné d’une sublime ratatouille puis de bonnes grillades et leurs crêpes de pomme de terre pour finir sur une bonne charlotte poire pêche.

Le 25 décembre en Terre de Feu est synonyme d’ assado (ou barbecue) pour les argentins. A 9h du matins le débarquement commencera. A deux pas de notre bivouac se trouve une belle forêt ou le barbecue est permis. A 12h le parking est plein et les agneaux entiers cuisent lentement.
Pendant ce temps là, nous profiterons d’une belle journée d’été pour faire une rando le long du canal. Après quelques heures de marches nous seront bloqué par une rivière. Un câble électrique est tendu entre les deux côtés. Est-ce raisonnable d’essayer de passer? Pas vraiment. Mais nous sommes au bord du canal et sur la plage se trouve de nombreux rejets de la mer: «  bouts de bois, ficelles, boites en plastique… ». Juste pour le défis je fabrique une nacelle qui nous permettrais de relier l’autre rive… Et ça marche !

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En soirée nous rejoindrons le parque de la Terre de Feu situé de l’autre côté de la ville. Le lendemain nous randonnerons dans ce parc, le long d’un lac qui nous amènera jusqu’à la frontière avec le Chili, puis encore sur notre faim, nous enchainerons avec une belle grimpette vers un sommet tout proche qui nous offrira une belle vue sur le bout du monde…

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De là nous quitterons la zone d’Ushuaia pour revenir dans la belle vallée montagneuse toute proche. Au Cerro Castor ( = montage castor), nous bivouaquerons sur les pistes de ski. Au matin une voiture nous réveille. Ce sont les deux parapentistes de l’autre jour ! Ils redescendent du décollage car il y a trop de vent. Nous irons nous promener dans la neige, jusqu’au sommet de la montagne. La vue est spectaculaire. On se croirait en haute montagne alors que les sommets ne dépassent pas les 1300m .
Le vent n’ayant pas vraiment diminuer en fin de journée, nous quittons la montagne pour retourner au bord du canal, cette fois ci dans un endroit plus reculé, plus au sud encore qu’Ushuaia, où nous retrouverons nos amis les « maricola ». De l’estancia Moat ( ferme Moat) où nous sommes, il est possible d’aller à pied jusqu’à la pointe sud de la Terre de Feu. Nous ne manquerons pas la balade, parfois au soleil et quelques minutes plus tard sous la pluie et gagnerons assez facilement le bout du bout. Nous sommes 5km plus au sud que la latitude 55°, au pied d’un phare basique.
C’est le point le plus austral de notre voyage qui contraste bien avec la latitude 12° , au nord de Salvador de Bahia, où nous étions il y a quelques mois seulement….

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Après une nuit en compagnie de nos amis, le démarrage de la voiture fût impossible. Que se passe t-il ? Nicolas devra nous extirper du bord de mer pour nous remettre sur la piste puis, en nous tirant il a été possible de démarrer en seconde. Nous ne demandons pas notre reste et filons illico vers Rio Grande pour voir un mécano-électricien. Arrivé à la ville, plus de problème en apparence. Après une nuit sur un parking où nous retrouvons par hasard nos nouveaux amis «  Gwenn et Seb » et partageons un sympathique petit apéro dont les niçois ont le secret. Au petit matin la voiture démarre, mais difficilement. Nous passons par sécurité au garage Fiat qui ne détecte pas la panne mais nous offre un t-shirt et une nouvelle casquette. Ça fait maintenant 7 casquettes en 6 mois !
Nous prenons la route, rassuré , en direction de Punta Arenas au Chili où nous devons renvoyer par la poste le biplace que Denis nous avait prêté.

Malheureusement pour nous, en plein milieu de la terre de feu chilienne, sur une piste peu fréquentée, nous retombons en panne, il est 21h30… rapidement un chauffeur routier s’arrête, comme à chercher l’origine de la panne avec nous, puis un second, un troisième et au final 8 personnes mettrons du leur pour nous aider, sans succès.. Vers Minuit on baisse les bras, un camion nous tirera pendant quelques kilomètres jusqu’à une ferme où nous attendrons le lendemain jusqu’à 11h pour qu’un minibus nous retire pendant une quarantaine de kilomètres toujours sur de la piste mais de jour cette fois-ci c’est moins dangereux, pour atteindre le prochain village. Là, les mécanos d’une société pétrolière veulent bien nous aider et trouve la panne … électrique ! la servo-valve de la pompe à carburant n’était plus alimentée ce qui coupe l’alimentation en gasoil du moteur… un petit pont électrique plus tard, et c’est reparti avec plus de frayeur que de mal et l’on grâce à eux nous éviterons de passer nouvel an dans un garage…

Nouvel An à Punta Arenas
Pour fêter le bicentenaire du Chili, la municipalité a organisé des concerts et un feu d’artifice sur la promenade cotière. A minuit , nous sommes nombreux sur la plage à s’émerveiller devant le spectacle. «  que lindo ! Que merveillosa ! «  s’esclaffe un habitant de la ville, le groupe sur scène commente les festivités:   Viva Chile ! Viva Magellanes ! Viva la libertad !

Après le feu d’artifice, place à la musique. Salsa et reprise de buena vista social club font bouger la foule, grand comme petit, jeunes comme vieux, tous s’amusent, l’ambiance est tranquille.

Le lendemain, après une bonne grasse mat’, nous allons explorer le sud de la péninsule de Brunswick, sud absolu du continent Américain (la terre de feu étant une ile). En ce 1 Janvier 2010 il fait plutôt beau et tout le long des 50km de piste, les Chiliens sont de sortie avec leurs tentes et surtout leurs barbecues. Lorsque nous nous approchons de la fin de la piste, on a bizarrement l’impression de rentrer au coeur du chili : d’un côté le détroit de Magellan, de l’autre la forêt dans son état le plus sauvage, pleine de bois mort, combustible parfait pour la cuisson des demi-moutons, saucisses et autres grillades que des centaines de grilles attendent avec impatience.

Lorsque la piste devient trop mauvaise pour notre embarcation, on continuera à pied d’abord 5km sur de la piste à 4×4 puis 5 autres kilomètres sur une plage de galet avant d’atteindre le phare de San Isidro, phare en dur le plus au sud du contient.

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La faune de Patagonie et la Terre de Feu

ps: désolé pour le pâté, on fera plus court la prochaine fois ;o)

Les deux paragraphes suivant on été rajoutés après la publication de l’article:

Quand nous étions à Moat, lieu-dit au sud-est d’Ushuaia, j’ai profité d’une bonne brise pour faire quelques virages le long de la plage. Ce fût donc mon vol le plus austral du voyage !

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Panne Moteur
Sur le chemin retour de la terre de feu, nous sommes resté planté 15h sans comprendre l’origine de la panne. Ce n’est que plus tard (en lisant l’étude technique du véhicule…) que nous avons compris: l’amortisseur étant cassé, les vibrations et chocs de la piste étaient directement transmis au châssis. Le Ducato est équipée d’une sécurité qui coupe l’alimentation en gasoil en cas d’accident…c’est cette sécurité qui se déclencha. Il fallait juste savoir que le bouton pour réarmer la sécurité se trouve bien caché sous le capot moteur…

Argentine, deuxième volet

18/12/2009 8 commentaires

Plus de 5 mois sont passé depuis notre arrivée et notre première visite de l’Argentine. A l’époque il faisait froid, aujourd’hui ça chauffe. Après avoir visité les Cataractes côté argentin, on continue notre longue descente vers la Terre de Feu. La première étape se trouve dans la région Missiones qui porte ce nom car il s’y trouve des restes de missions jésuites, dans le même esprit que celle visitée en Bolivie quelques temps plus tôt. Malheureusement celle là, certes en pierre, sont en ruine car les jésuites furent chassés en 1767 et les « villages » abandonnés puis détruit par lors des différentes guerre. Nous en visiterons trois parmi la trentaines présente dans la région. Les missions regroupaient plus de 140.000 habitants en 1732.

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De là, nous filons vers Cordoba. Le long de la route les champs sont inondées et certain poteaux électriques couchés. Nous avons passé une nuit dans une station service au milieu des gros camions qui parcours les routes argentines. La nuit sera mouvementé tellement le vent soufflera, accompagné de pluie diluvienne. cqfd. Depuis la frontière avec le Brésil, verdoyante, humide et vallonnée, nous évoluons lentement vers un paysage d’abord bien plat, avec peu d’arbre, dégageant la vue. La place du ciel est de plus en plus grande et occupe les trois quart de notre champs de vision.

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Argentine, deuxième volet

A Cordoba, changement de décor: c’est l’alerte sécheresse! Il n’a pas plus depuis 9 mois et la végétation commence à grincer des dents. A 40km de la métropole se trouve Carlos Paz une ville plus tranquille où nous irons chez les parents de Juan, que nous ne connaissons pas directement mais par le biais d’Hélène, ma sœur. Elle a rencontré ce fameux Juan dans l’avion juste avant d’atterrir à Buenos Aires il y a déjà deux ans. Nous arriverons chez eux le soir et l’accueil est tout de suite très chaleureux, comme si nous étions ses propres enfants alors que nous ne nous connaissions pas encore. Nous profiterons de quelques jours bien reposant pour effectuer quelques réparations préventives pour le véhicule et pour visiter les alentours. Tout d’abord la ville de Cordoba puis les villages du sud, peuplés de colons germanophone allant jusqu’à reproduire leur mode de vie à l’identique: choucroute, Oktoberfest, chocolat artisanaux, bockwurst et autres… le lieu est dépaysant pour les argentins mais pour nous c’est juste comme à 10 km de chez nous.

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De là nous nous allons 50 km au nord à La Cumbre, son village et son spot de parapente. C’est là qu’ Andy Hediger, pilote suisse de renommé mondiale, s’est installé. Malheureusement depuis quatre jours le temps n’est pas au beau fixe. Il fait froid, nous avons remis nos pantalons et sortis nos vestes. Le vent souffle d’abord nord, la bonne direction pour le décollage, mais beaucoup trop fort, à 13h30 presque plus de vent, ça à l’air trop parfait… A 14h tempête de sable venant du Sud et le vent du Sud ne s’arrêtera pas pendant les trois jours suivant, ce qui nous motivera à continuer notre route.

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Le lendemain nous atteignons Merlo, situé au sud de la chaine montagneuse de Cordoba.
La montagne y est ici plus impressionnante avec des sommets à 2300m. Sur une route d’altitude nous aurons le spectacle d’un groupe de condor en plein repas. La météo est toujours aussi mauvaise et la montagne resta dans le nuage pendant les deux jours où nous étions là.

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La prochaine étape se trouve à 1000 km au sud. Pour rejoindre la Péninsula Valdès on traversera la Pampa quasi en ligne droite ! Les routes sont bonnes mais ennuyeuses, sans trafic et presque sans virage. La paysage, à nouveau tout plat et plus varié que dans notre imaginaire. Au bord des routes se trouvent d’immenses champs dans lesquels se cachent de nombreux arbres rendant le paysage moins monotone.

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Argentine, deuxième volet

La Péninsula Valdès

Souvenez vous, en juillet nous quittons Buenos Aires pour aller voir les Baleines à Puerto Madryn. La boucle est bouclé ! Après 141 jours, 4 pays et 26000 km nous retrouvons nos traces.
Pour notre grande joie il reste quelques dizaines de baleines qui non pas finies d’allaiter leur petit. Le spectacle est toujours aussi splendide depuis la plage où nous avons élu domicile. Sur cette plage nous ne sommes pas seul… Nous retrouvons avec grand plaisir Nicolas, Marianne et leurs enfants (maricolatour), rencontré en Bolivie au bord du lac Titicaca.
Un soir au coucher du soleil, une petite embarcation nous mènera au plus près des colosses. Nous parcourrons aussi la centaine de kilomètres de piste de la Péninsula Valdès pour voir quelques centaines d’éléphants de mer ainsi qu’une colonie de Pingouins de Magellan.

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En face de la péninsule, au sud, se trouve la « punta » Ninfas. Le bivouac en haut de la falaise est fort agréable tant la vue est grandiose. Au loin on aperçoit les côtes de la péninsule où nous étions les jours précédant. Sur la plage en contrebas se prélassent de nombreux éléphants de mer. Par un sentier raide et terreux, il est possible de descendre à la plage pour s’approcher à quelques mètres des mastodontes. Ils bougent assez peu et se déplacent en rampant. Un mâle peu atteindre 5 mètres de long et 4 tonnes. Ils sont en grande partie constitué de graisse et quand ils s’affalent au sol leur corps s’aplatit drôlement. Ils soufflent fort du nez et communiquent à travers de long râles proche du rot. Leur museau est protubérant d’où l’appellation d’éléphant.
Un soir, alors que nous traquions des Orques qui ne se montrerons jamais, une baleine accompagné de son petit apparaissent au loin. Ils quittent la Baie pour rejoindre l’immensité de l’océan.
Après deux jours sur le haut de la falaise et au moins 5 gros orages, la piste de terre s’est transformé en mare à canard. Les 70 km de pistes sont détrempés, parfois très boueux, nous passerons dans d’énorme flaque d’eau brunâtre. Les maricola nous ouvraient la route avec leur 4×4 ce qui nous rassurait. Nous nous sommes sorti de ce pétrin sans difficulté majeur… Sauf que nos deux réservoirs d’eau propre et usé, situés sous le bas de caisse, ont perdu leurs vannes d’arrêt dans les flaques traversées!
Petite anecdote: lors d’un soir d’orage l’ambiance était tellement électrique que nous avions les cheveux qui se dressait sur la tête. Étrange non ?

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La piste principale rejointe, nous continuons notre route vers le sud. A l’approche de Rawson, ville de taille moyenne , la piste est boueuse et nous passerons à côté de la décharge municipale… triste spectacle. Comme quasi toutes les décharges en Amérique du Sud , elle est à ciel ouvert. Comme il y a toujours du vent – venant de la terre vers la mer- les sacs plastiques de notre belle société de consommation s’envolent et décorent la maigre végétation environnante sur des dizaines de kilomètres. On connait la Patagonie pour sa nature immaculée et ses grands espaces. Près des villes il faudrait plutôt parler de Pat’ agonie !

Argentine, deuxième volet

La suite de la piste 1 nous amène dans des endroits plus reculé. Nous longeons le bord de mer, cela dit en passant toujours privé, et traversons donc de grande propriété où pâturent des moutons. Les fermes sont souvent très éloignées de la piste principale et il peut facilement y avoir 100km entre elles.
On s’arrêtera rapidement à la playa Escondida pour observer quelques éléphants de mer puis s’offrira le spectacle de Punta Tombo, la plus grande réserve de Pingouins de Magellan comptant près de 500.000 individus. On se promène dans la réserve le long d’un sentier délimité par de simple pierre blanche posées au sol. De tous les côtés et à perte de vue, les pingouins creusent leurs nids à même le sol, le plus souvent près d’un petit bosquet pour s’abriter. N’ayant pas de prédateur, ils vont et viennent en toute tranquillité et ne semble pas être dérangé par notre présence. Certains curieux, souvent des jeunes qui on pas encore de nid s’approche de nous, s’arrêtent à 50cm et nous observent en penchant la tête de droite à gauche, nous regardant d’un œil puis de l’autre. Qui regarde qui ? L’interaction est coquasse, le spectacle à couper le souffle. A cette époque de l’année les bébés pingouins sont déjà nés, piaulent et sortent du nid, prudemment, accompagnés de leur maman. A la tombée de la nuit la vie dans la colonie est plus agitée. Des milliers d’adultes braillent – un peu comme des ânes- appelant leur partenaire à revenir de la pêche. De cette manière ils leurs indique où se trouve le nid.

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Argentine, deuxième volet

Pour la nuit, on s’arrêtera au bord d’une plage (Cabo Raso), seul, à contempler dans un premier temps l’orage au long sur l’océan puis les milliers d’étoiles du ciel. Le lendemain matin au réveil, une baleine et son petit longe la côte sous nos yeux émerveillés. Elle voyage sûrement depuis quelques jours en partance de la Péninsula Valdès en direction du sud, pour rejoindre son habitat naturel. Sur les rochers tout proche, une épave ajoute une touche de rouille au décor.

Argentine, deuxième volet

Brésil, alegria

05/12/2009 6 commentaires

Curitiba
Nous allons à Curitiba pour rendre visite à Vitor, un ami brésilien venu en Erasmus à l’Insa de Strasbourg . Le temps est pluvieux et nous sommes bien content de profiter du confort de sa maison. Le soir de notre arrivée nous filons presque directement à un festival de musique (lupaluna.com.br) brésilienne. Je dis presque directement car on prendra une douche quand même. C’est important de le préciser car, une fois de plus on nous demandera s’il est vrai qu’en France on ne se lave pas. Sacrée réputation… Le plus drôle reste quand même les raisons évoquées expliquant le pourquoi de ce manque d’hygiène : certains pense que l’eau est trop chère en France d’autres pensent que si on se lavait, on détruirait la couche de protection que l’on a sur le corps et qui nous aide à supporter le froid de l’hiver…Évidemment! c’est pourtant simple ;o)
Bref, une nuit de musique, une organisation standardisée, comme dans n’importe quel festival en Europe ou ailleurs et nous apprécierons quelques groupes, surtout ceux sous le chapiteau, à l’abri de la pluie ;o)

Curitiba est l’une des villes les plus riches du pays où il fait bon vivre. Le centre, par contre n’est pas spéciale, On a du mal à trouver ses repères au milieu des grands buldings. Tout autour du centre se trouvent beaucoup d’espaces verts où les habitants de la ville aiment à se rencontrer et faire du sport.

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Jaragua do Sul , Blumenau
Nous reprenons la route toujours en direction du sud, jusqu’à Jaragua do Sul, la maison mère de la marque de parapente SOL. Nous visiterons l’usine, propre, à ambiance conviviale et après avoir essayé une voile sur le site de parapente tout proche où André, le concepteur teste ses voiles, je craque et m’offre un biplace d’occasion ( 10vols!) pour remplacer celui volé lors de notre arrivée il y a bientôt 6 mois…
Le décollage n’étant pas des plus accessible, nous préférons reprendre la route le même jour. Dans toute cette région du brésil d’étrange nom de village, de société et de famille sonne nt comme famillier aux creux de nos oreilles: Blumenau, Muller, Breithaupt….. c’est peuplé d’allemand!

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Brésil, alegria

Florianopolis (Floripa)
Ville créée sur une île ralié au continent par un énorme pont. Nous irons directement à l’est de l’île, sur la face atlantique. Des centaines de surfeurs flottent ( et parfois coulent) sur les énormes vagues du jour. Il ne fait pas très beau, le vent souffle de la terre, donc a contre sens des vagues, ce qui les creusent et les rends bien grandes. Exactement ce que les surfeurs cherchent ! Nous, simple pataugeurs, n’essayerons même pas de rentrer dans l’eau sur cette plage magnifique.
Normalement, quand il fait beau, il est possible de voler au dessus de ce spectacle. Je tenterais un vol, mais il sera court. Le vent est fort et turbulent et je n’ai qu’une envie, celle de rejoindre l’atterissage. Ce ne sera pas mince affaire, le vent venant bien de travers, (plutôt de la terre) il ne faut pas se laisser dériver vers l’océan pour éviter de connaitre le sombre destin d’un poisson pris dans un filet (ici les suspentes du parapente). Accéléré à fond j’attends que choses se passent, subit une belle fermeture frontale (sans gravitée) puis regagne en douceur le plancher des adeptes du bronzage.

Un poil plus au sud de l’île se trouve de grandes dunes de sable et des zones inondables préservée, juste derrière une autre plage à surfeur, tout aussi magnifique et bien plus grande. Là on se baignera quand même dans une eau à 22°C, bien fraiche comparé à la chaleur torride de l’air.

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Foz do Iguazu, Puerto Iguacu et Cidade de Leste

On nous avait prévenu: les chutes ou « cataratas » d’Iguazu sont magnifique. Et bien c’est vrai, la splendeur du lieu est quasi indescriptible. Un fleuve de plus d’un kilomètre de large chute subitement de près de 60m de haut. L’immense quantité d’eau se déverse chaotiquement et dans un fracas du tonnerre en ce lieu entourée de verdure. La nature n’ayant pas pris de cour de géométrie, il doit y avoir au total près de 3 km de chutes d’eau réparties en 270 cascades environs.
Il a beaucoup plu le mois passé et j’ai du mal à croire qu’il est possible de compter le nombres des cascades!
La plus impressionnante, « la gorge du diable », est quasi invisible du côté Brésilien, cachée derrière les nuages de vapeur dégagée par la chute elle même. Du côté argentin, on s’approche à quelques mètres de l’endroit où l’eau commence à dégringoler. C’est complètement fou, tant d’eau, tant d’énergie.. du point de vue Argentin, surplombant la chute, on ne voit pas le fond, toujours à cause de la vapeur.

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Au final, on a adoré le Brésil et surtout les brésiliens qui sont très chaleureux et curieux, ils aiment parler même si on les comprend pas, n’ont pas de gêne et chantent même s’ils ne savent pas chanter, aiment faire la fête et boire des bières, utilisent beaucoup d’expression pour dire c’est cool, trop bon… ( Beleza, valeo, legal, show de bola, fala serio, todo ben…)
Côté nature, le brésil est très riche en végétation, il y a beaucoup d’eau partout, des cascades dans tous les villages, la côte atlantique est magnifique , surtout au nord, le pays est vallonnée et très peuplé, ce que l’on pourrait regretter car tout est clôturé, même les plages sont parfois difficile d’accès.
Le coût de la vie est probablement le plus élevé d’Amérique latine, l’économie va bien, la plupart des brésiliens sont de gros consommateurs, ils ne peuvent pas s’empêcher d’acheter des chips, des boissons, dès qu’un kiosque est ouvert. Vis à vis de la langue portugaise, c’était un peu dur au début (surtout qu’ils aiment papoter) et après un mois et demi passé dans le pays, la langue est devenue naturelle, on comprend bien et on se fait bien comprendre. C’est presque dommage de quitter le pays maintenant……