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Le Glacier Continental Patagonien

16/01/2010 4 commentaires
[Flashback. On a rajouté deux paragraphes à l’article précédent:vol à Moat et panne]

En Patagonie, côté Andes, se trouve un gigantesque glacier continental, la troisième grande masse glacière au monde, couvrant une superficie de 13.000 km².

Au sud, en Patagonie chilienne, nous partirons pour quatre jours de randonnée dans le massif du Paine. Nous verrons les fameuses 3 « Torres del Paine » puis la « vallée du Français » et son glacier et enfin le majestueux glacier Grey appartenant à la partie sud du Glacier Continental Patagonien sus-cité.
Nous marcherons environs 70km au bord de lacs, dans des pierriers et dans des forêts. La difficulté de la randonnée était surtout due au terrible vent qui nous soufflait – comme un vulgaire château de cartes – quand on marchait avec nos gros sac à dos où bien quand on dormait sous la tente.

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Le Glacier Continental Patagonien

Plus au nord, nous irons voir le Glacier Perito Moreno – 250km² (accessible en voiture, c’est moi fatiguant). Pour économiser l’entrée, on arrive de nuit – à 4h du Mat’ – et sommes du coup tout seul à admirer le jour se lever au bord du glacier. Le Perito Moreno n’est pas un glacier comme les autres. Son front de 5km de large et environs 60m de haut est en perpétuel craquement. Certain disent que ce glacier est le seul au monde qui « grandi » encore, mais c’est apparemment faux. Depuis un demi siècle la position de son front oscille de 200m environs. Il va toucher la péninsule située juste en face, puis la pression de l’eau augmente jusqu’à la rupture, ce qui le fait reculer. Il n’aurait donc pas tendance à reculer comme tous les autres glacier du monde, par contre il perdrait en altitude n’échappant pas au processus de réchauffement global.
(source: http://www.lanueva.com/edicion_impresa/nota/30/04/2008/84u078.html)
Dans tous les cas, nous passerons une journée entière à l’observer sous toutes ses coutures en s’émerveillant devant les multiples tonalités de bleu de la glace. De même nous resterons bouche bée à chaque fois qu’un énorme bloc de glace se détache du front pour s’effondrer avec fracas dans les eaux qui le borde.

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Qui dit glacier dit aussi grand lac que nous longerons en remontant vers la petite bourgade d’El Chalten à proximité d’autres grands glaciers (Viedma 575km² et Upsala 595km²) que nous ne verrons pas car ils sont difficilement accessible. Par contre, la star local «  le Fitz Roy » un rochet culminant a 3400m nous donnera du spectacle après une bonne marche. Arrivé à son pied le vent souffle comme jamais et même si le spectacle du lac d’un bleu profond avec ses grosses vagues est splendide, nous redescendrons rapidement.

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Le Glacier Continental PatagonienLe Glacier Continental Patagonien

Le lendemain une autre randonnée nous amènera au Lago Torre, au pied du cerro Torre que nous ne verrons pas à cause des nuages.

Le Glacier Continental PatagonienLe Glacier Continental Patagonien

Nous parcourrons ensuite plus de 400 km sur de la piste – pendant deux jours – le tout en compagnie de Dario, un autostoppeur argentin. Au beau milieu on s’arrête dans un bled pour recharger en diesel, mais il n’y en a plus depuis deux jours! Après 4h d’attente à la station, le pompiste daigne enfin nous vendre 30l provenant des réserves municipales.
Sur notre route se trouve la « cueva de las manos » une petite grotte à flanc d’un superbe canyon. Au alentour de la grotte on peut observer des peintures rupestres étonnamment bien conservés. Il s’agit principalement de mains gauches et de scène de chasse au guanaco.

Finalement on arrive à Los Antiguos au bord du lac « Buenos Aires », dernière ville avant la frontière chilienne. Nous y re-rencontrerons « Chajekat », Charlotte, Jérome et Katia qui voyagent en combi VW avec un pare-brise de fortune en plastique, l’ancien – en verre non feuilleté – ayant littéralement explosé après s’être pris un petit caillou sur la piste…

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Argentine, deuxième volet

18/12/2009 8 commentaires

Plus de 5 mois sont passé depuis notre arrivée et notre première visite de l’Argentine. A l’époque il faisait froid, aujourd’hui ça chauffe. Après avoir visité les Cataractes côté argentin, on continue notre longue descente vers la Terre de Feu. La première étape se trouve dans la région Missiones qui porte ce nom car il s’y trouve des restes de missions jésuites, dans le même esprit que celle visitée en Bolivie quelques temps plus tôt. Malheureusement celle là, certes en pierre, sont en ruine car les jésuites furent chassés en 1767 et les « villages » abandonnés puis détruit par lors des différentes guerre. Nous en visiterons trois parmi la trentaines présente dans la région. Les missions regroupaient plus de 140.000 habitants en 1732.

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De là, nous filons vers Cordoba. Le long de la route les champs sont inondées et certain poteaux électriques couchés. Nous avons passé une nuit dans une station service au milieu des gros camions qui parcours les routes argentines. La nuit sera mouvementé tellement le vent soufflera, accompagné de pluie diluvienne. cqfd. Depuis la frontière avec le Brésil, verdoyante, humide et vallonnée, nous évoluons lentement vers un paysage d’abord bien plat, avec peu d’arbre, dégageant la vue. La place du ciel est de plus en plus grande et occupe les trois quart de notre champs de vision.

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Argentine, deuxième volet

A Cordoba, changement de décor: c’est l’alerte sécheresse! Il n’a pas plus depuis 9 mois et la végétation commence à grincer des dents. A 40km de la métropole se trouve Carlos Paz une ville plus tranquille où nous irons chez les parents de Juan, que nous ne connaissons pas directement mais par le biais d’Hélène, ma sœur. Elle a rencontré ce fameux Juan dans l’avion juste avant d’atterrir à Buenos Aires il y a déjà deux ans. Nous arriverons chez eux le soir et l’accueil est tout de suite très chaleureux, comme si nous étions ses propres enfants alors que nous ne nous connaissions pas encore. Nous profiterons de quelques jours bien reposant pour effectuer quelques réparations préventives pour le véhicule et pour visiter les alentours. Tout d’abord la ville de Cordoba puis les villages du sud, peuplés de colons germanophone allant jusqu’à reproduire leur mode de vie à l’identique: choucroute, Oktoberfest, chocolat artisanaux, bockwurst et autres… le lieu est dépaysant pour les argentins mais pour nous c’est juste comme à 10 km de chez nous.

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De là nous nous allons 50 km au nord à La Cumbre, son village et son spot de parapente. C’est là qu’ Andy Hediger, pilote suisse de renommé mondiale, s’est installé. Malheureusement depuis quatre jours le temps n’est pas au beau fixe. Il fait froid, nous avons remis nos pantalons et sortis nos vestes. Le vent souffle d’abord nord, la bonne direction pour le décollage, mais beaucoup trop fort, à 13h30 presque plus de vent, ça à l’air trop parfait… A 14h tempête de sable venant du Sud et le vent du Sud ne s’arrêtera pas pendant les trois jours suivant, ce qui nous motivera à continuer notre route.

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Le lendemain nous atteignons Merlo, situé au sud de la chaine montagneuse de Cordoba.
La montagne y est ici plus impressionnante avec des sommets à 2300m. Sur une route d’altitude nous aurons le spectacle d’un groupe de condor en plein repas. La météo est toujours aussi mauvaise et la montagne resta dans le nuage pendant les deux jours où nous étions là.

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La prochaine étape se trouve à 1000 km au sud. Pour rejoindre la Péninsula Valdès on traversera la Pampa quasi en ligne droite ! Les routes sont bonnes mais ennuyeuses, sans trafic et presque sans virage. La paysage, à nouveau tout plat et plus varié que dans notre imaginaire. Au bord des routes se trouvent d’immenses champs dans lesquels se cachent de nombreux arbres rendant le paysage moins monotone.

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Argentine, deuxième volet

La Péninsula Valdès

Souvenez vous, en juillet nous quittons Buenos Aires pour aller voir les Baleines à Puerto Madryn. La boucle est bouclé ! Après 141 jours, 4 pays et 26000 km nous retrouvons nos traces.
Pour notre grande joie il reste quelques dizaines de baleines qui non pas finies d’allaiter leur petit. Le spectacle est toujours aussi splendide depuis la plage où nous avons élu domicile. Sur cette plage nous ne sommes pas seul… Nous retrouvons avec grand plaisir Nicolas, Marianne et leurs enfants (maricolatour), rencontré en Bolivie au bord du lac Titicaca.
Un soir au coucher du soleil, une petite embarcation nous mènera au plus près des colosses. Nous parcourrons aussi la centaine de kilomètres de piste de la Péninsula Valdès pour voir quelques centaines d’éléphants de mer ainsi qu’une colonie de Pingouins de Magellan.

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En face de la péninsule, au sud, se trouve la « punta » Ninfas. Le bivouac en haut de la falaise est fort agréable tant la vue est grandiose. Au loin on aperçoit les côtes de la péninsule où nous étions les jours précédant. Sur la plage en contrebas se prélassent de nombreux éléphants de mer. Par un sentier raide et terreux, il est possible de descendre à la plage pour s’approcher à quelques mètres des mastodontes. Ils bougent assez peu et se déplacent en rampant. Un mâle peu atteindre 5 mètres de long et 4 tonnes. Ils sont en grande partie constitué de graisse et quand ils s’affalent au sol leur corps s’aplatit drôlement. Ils soufflent fort du nez et communiquent à travers de long râles proche du rot. Leur museau est protubérant d’où l’appellation d’éléphant.
Un soir, alors que nous traquions des Orques qui ne se montrerons jamais, une baleine accompagné de son petit apparaissent au loin. Ils quittent la Baie pour rejoindre l’immensité de l’océan.
Après deux jours sur le haut de la falaise et au moins 5 gros orages, la piste de terre s’est transformé en mare à canard. Les 70 km de pistes sont détrempés, parfois très boueux, nous passerons dans d’énorme flaque d’eau brunâtre. Les maricola nous ouvraient la route avec leur 4×4 ce qui nous rassurait. Nous nous sommes sorti de ce pétrin sans difficulté majeur… Sauf que nos deux réservoirs d’eau propre et usé, situés sous le bas de caisse, ont perdu leurs vannes d’arrêt dans les flaques traversées!
Petite anecdote: lors d’un soir d’orage l’ambiance était tellement électrique que nous avions les cheveux qui se dressait sur la tête. Étrange non ?

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La piste principale rejointe, nous continuons notre route vers le sud. A l’approche de Rawson, ville de taille moyenne , la piste est boueuse et nous passerons à côté de la décharge municipale… triste spectacle. Comme quasi toutes les décharges en Amérique du Sud , elle est à ciel ouvert. Comme il y a toujours du vent – venant de la terre vers la mer- les sacs plastiques de notre belle société de consommation s’envolent et décorent la maigre végétation environnante sur des dizaines de kilomètres. On connait la Patagonie pour sa nature immaculée et ses grands espaces. Près des villes il faudrait plutôt parler de Pat’ agonie !

Argentine, deuxième volet

La suite de la piste 1 nous amène dans des endroits plus reculé. Nous longeons le bord de mer, cela dit en passant toujours privé, et traversons donc de grande propriété où pâturent des moutons. Les fermes sont souvent très éloignées de la piste principale et il peut facilement y avoir 100km entre elles.
On s’arrêtera rapidement à la playa Escondida pour observer quelques éléphants de mer puis s’offrira le spectacle de Punta Tombo, la plus grande réserve de Pingouins de Magellan comptant près de 500.000 individus. On se promène dans la réserve le long d’un sentier délimité par de simple pierre blanche posées au sol. De tous les côtés et à perte de vue, les pingouins creusent leurs nids à même le sol, le plus souvent près d’un petit bosquet pour s’abriter. N’ayant pas de prédateur, ils vont et viennent en toute tranquillité et ne semble pas être dérangé par notre présence. Certains curieux, souvent des jeunes qui on pas encore de nid s’approche de nous, s’arrêtent à 50cm et nous observent en penchant la tête de droite à gauche, nous regardant d’un œil puis de l’autre. Qui regarde qui ? L’interaction est coquasse, le spectacle à couper le souffle. A cette époque de l’année les bébés pingouins sont déjà nés, piaulent et sortent du nid, prudemment, accompagnés de leur maman. A la tombée de la nuit la vie dans la colonie est plus agitée. Des milliers d’adultes braillent – un peu comme des ânes- appelant leur partenaire à revenir de la pêche. De cette manière ils leurs indique où se trouve le nid.

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Pour la nuit, on s’arrêtera au bord d’une plage (Cabo Raso), seul, à contempler dans un premier temps l’orage au long sur l’océan puis les milliers d’étoiles du ciel. Le lendemain matin au réveil, une baleine et son petit longe la côte sous nos yeux émerveillés. Elle voyage sûrement depuis quelques jours en partance de la Péninsula Valdès en direction du sud, pour rejoindre son habitat naturel. Sur les rochers tout proche, une épave ajoute une touche de rouille au décor.

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Patagonie: les baleines

19/07/2009 12 commentaires

Après avoir quitté Buenos Aires, nous nous sommes dirigés vers le Sud dans le but de rejoindre Puerto Madryn, en Patagonie, environs à 1500 km de la capitale fédérale. Il nous a fallu quatre jours! A 300km de notre but, dans la station balnéaire de Las Grutas, nous offrons au van une nouvelle pompe à eau (du moteur cette fois ci). Quand la poisse nous poursuit…

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Nous arriverons finalement à Puerto Madryn le 15 juillet en fin de journée. A peine garés sur la promenade maritime, Asia saute de joie en apercevant sa première Baleine à une centaine de mètres du bord! Nous passerons la nuit suivante au bord d’une plage isolée (playa las canteras). Au petit matin le spectacle y est fabuleux. On aperçoit, tout le long de la côte, les gésiers caractéristiques du souffle des baleines. Plus tard, à marée haute, elles s’approcheront à quelques mètres de nous. il s’agit de Baleines « franco Austral ». Elles nous dévoileront leurs têtes, queues, ailerons… C’est beau, on se sent petit… A quelques mètres de là se trouve le centre d’observation des baleines, perché sur une petite falaise. Il dispose d’un sonar qui nous permettra d’entendre le chant des baleines qui passent par là. Magique.
Apparemment, entre fin mai et décembre, il y aurait environs 800 individus dans le « Golfo nuevo ».
Nous ne visiterons pas la péninsule Valdes en se promettant d’y revenir en fin d’année quand il y aura plus d’animaux (lions et éléphants de mer, pingouins, orques, dauphins…)

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Patagonie: les baleines

Nous poursuivons notre route vers le sud jusqu’à Rawson où , une fois de plus, nous passerons la nuit au bord de la plage. Le lendemain matin un petit Zodiac nous emmènera voir les dauphins « toninas ». Les ailerons, la tête et la queue sont noirs, le reste du corps est blanc. On ne les rencontre que dans l’hémisphère sud, principalement le long des côtes patagones. Ces bestioles sont très gracieuses,vives, joueuses et sociables. Elles s’approchent de notre embarcation, surfent nos vagues. c’était une belle excursion en mer.

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Après un cour arrêt à Gaiman, village historique de la région colonisée au 19ème siècle par les Gallois, nous poursuivons notre route dans le Chubut (le nom de la région) en suivant le Rio (rivière) du même nom. Nous passerons la nuit sur le barrage hydroelectrique « Dique Ameghino ». La rétention d’eau due à la digue forme un lac entouré de falaises rocheuses.

Traverser le Chubut le long de son fleuve c’est retracer l’histoire de la Patagonie. Le Rio a creusé des canyons mettant à nu les différentes étapes de sa formation. Par exemple, à Caiman dans le parc Paléontologique, on peut observer des colonies d’huitres fossilisées à 100m d’altitude.
ça doit être une belle région pour l’escalade ou le parapente, malheureusement nous la traversons en hiver et sous la grisaille.

Patagonie: les baleines

Nota parapente: je pensais utiliser les falaises de la côte Est pour voler grâce à la brise de mer. Et bien il n’y a que du vent d’ouest, dû à un anticyclone permanent sur le pacifique…

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Buenos Aires – Suite et fin

12/07/2009 4 commentaires

Après avoir bricolé les fenêtres du van avec un peu de scotch et beaucoup d’huile de coude (merci au coude de Tomas , www.tesomobil.de), on quitte Buenos Aires le 11 Juillet. Mais avant de partir on a eu un autre soucis sur le véhicule : la pompe à eau situé dans le réservoir d’eau propre ne marchait plus… il a fallut démonter le réservoir pour constater que le tuyau ne tenait plus sur la sortie de la pompe. Nous avons sollicité l’aide d’un spécialiste pour ces travaux un peu lourd. Ils ont travaillé à deux pendant plus de 4h sur le véhicule et on refusé de se faire payer!
Le temps qu’ils nous ont offert, nous le consacrerons à d’autres plus tard… Heureusement qu’il restait une bouteille de rosé d’Ardèche dans nos baguages que nous avons pu leur offrir.
(nota: le contact de ces personnes se trouvera bientôt dans la section Infos Utiles du site)

Bref, des gens d’une sympathie remarquable aux abords d’une ville que l’on trouvait, les premiers jours, très bruyante et polluée. Après avoir visité le quartier de la Recoleta et son cimetière monumentale ainsi que la réserve naturelle proche du récent quartier Puerto Madero, nous sommes réconcilié avec la ville qui montre une facette moins Bitumé, plus relaxante. Buenos Aires est à notre avis une ville très contrastée, une ville à vivre, on l’on peut toujours trouver ce que l’on cherche.

Nous avons donc pris sur la route vers le sud en direction de la péninsule Valdès où se retrouvent des centaines de baleines pour se reproduire… Sur la route nous nous arrêterons chez notre ami Jorge et espérons que son papa mécano puisse nous aider à solutionner quelques tracasseries sur le van.

Pour clôturer cette page sur Buenos Aires, nous aimerions remercier tout particulièrement Loic et Dom, rencontré grâce au réseau couchsurfing. Ils nous ont hébergé, soutenu, fait rire, nourrit, blanchit.. ;o) et j’espère sincèrement qu’on se recroisera !

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Merci Grimaldi…….

08/07/2009 10 commentaires

On a reçu le van, complètement éventré.
C’est dur pour le moral….
il a été fracturé pendant le trajet (sur le bateau de la société Grimaldi ?!?) apparemment…
ils ( mais qui ? ) sont passé par les fenêtres. elles sont donc bien abimées et faudra trouver une parade pour les remplacer.
On a eux la mauvaise idée de transporter quelques objets  » de valeur  » dans le van.
Des jumelles, un objectif d’appareil photo, notre filtre à eau, les outils pour réparer le véhicule… ils ont volé toutes ces choses ainsi que des broutilles en allant des couvertures, habits, des petites culottes, en passant par les fourchettes , les allumettes, deux trois bouteilles d’eau, de vin et jusqu’au médicaments, produits d’entretiens…
Vu les dégâts et ce qui a été volé, ils ont du avoir du temps et ne pas être déranger pendant le casse.
Un tel manque de contrôle sur un bateau me parait incroyable. Ce problème est connu, on est pas les premiers. Mais que faire pour que ça évolue? La société Grimaldi a le monopole sur ce genre de trajet.

Bref, un mauvais départ. On essaye de garder le moral en se disant qu’on va bien, que c’est juste du matériel volé….

La mésaventure aidant, on a pas eu le courage de dormir dans le van souillé par les voleurs.
Nos amis nous hébergent encore et le van se trouve sur un parking gardé, près de celui de la famille Baudchon, arrivé par le même bateau. leur véhicule a aussi été visité, pareil par la fenêtre, heureusement pour eux les dégâts et vols sont minimes.

Demain nous irons voir Grimaldi ( le transporteur ) pour voir si l’ont peut faire qqchose, mais j’ai peu d’espoir. Ensuite, avant de quitter la capitale, il faudra réparer la poignée de la porte et les fenêtres ainsi que racheter une couverture pour ne pas mourir de froid dans le van .

A suivre…

Merci Grimaldi…….Merci Grimaldi…….Merci Grimaldi…….Merci Grimaldi…….
Merci Grimaldi…….

Photos de Buenos Aires

05/07/2009 Comments off
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On est arrivé en Argentine

02/07/2009 9 commentaires

Nous sommes arrivés à Buenos Aires !
Le trajet en avion s’est bien passé ,
on a consommé 91 TOnnes de carburant, soit 4l par passager par 100km. Le vol a duré environs douzes heures.

Au départ de l’avion les hotesses ont désinfecté la cabine avec des bombes aérosols,
Dans les Aéroports de Frankfurt et de Paris,la Grippe A ne semble pas exister.
Par contre, à l’arrivée c’est plus le choc. la moitié des voyageurs ainsi que tout le personnel de l’aéroport sont masqués. il y aurait apparemment + de 1000 cas détectés dans la ville de Buenos Aires.
La Municipalité à décidé d’avancer d’un mois la fermeture des écoles.

Coté formalité dounière: un tampon à la douane en montrant son passeport et il faut donner une adresse de résidence en Argentine. Rien de plus.

aller au centre de BsAs : en Taxi ( pas les officiels) cout 120 pesos.