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Archives pour la catégorie ‘Pérou’

Nord Pérou: du désert à la jungle

06/05/2010 3 commentaires

Nous voici de retour sur la côte péruvienne, cette fois ci au nord du Pérou. Les paysages jouxtant la panaméricaine sont toujours aussi laiteux et désertique, comme sur les plages du sud. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Au premier siècle après JC la région était irriguée par quelques fleuves généreux, le sol était cultivé par les civilisations Moche et Sipan. Ensuite, jusqu’au 15 siècle, c’est la civilisation Chimu qui occupait les lieux.

Notre première étape se fera à proximité de Trujillo, dans la ville de Moche (en référence à la civilisation). Les ruines de deux temples Moche s’y trouvent au pied d’une petite colline.
L’un appelé Huaca del Sol aurait été un centre politico-adminisratif dont il ne reste pas grand chose: Le temple est en fait une pyramide pleine de brique en adobe (terre séchée). Il se trouvait à proximité d’un fleuve que les colons espagnols ont détourné dans un but destructif.
L’autre, la Huca de la Luna était le centre cérémonial le plus important de la culture Moche. La construction de l’édifice démarrera au début de l’ère Moche (100 ap.JC) et fût complété tous les 80 à 100 ans jusqu’en 700 ap .JC. A chaque remodélation du temple, l’étage le plus haut fût comblé de brique en adobe et les limites extérieurs élargies de quelques mètres de manière à former une base plus grande et plus haute pour le nouveau temple – probablement en l’honneur du nouveau seigneur-. Cela signifie que toutes les fresques aux murs, certains éléments de culte ainsi que quelques corps humains étaient définitivement enseveli car seul le dernier étage est accessible par une rampe (les Moches n’utilisaient aucun escalier)! On y trouve donc de superbes fresques datant de différentes époques ( il y a 5 «étages») représentant principalement le dieu «Aiapatec», le décapiteur: Les moches pratiquaient en ce lieu le sacrifice humain.

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A quelques kilomètres de là se trouve un autre site majeur cette fois-ci pour la culture Chimu (qui vient après les Moches). La cité de Chan-chan, est composé de 10 citadelles comprenant des salles de cérémonies, des tombes, des réservoirs d’eau… La ville comptait plus de 30000 habitants, certains guides parlent même de 50000. Malheureusement le site est purement construit en adobe et les pluies (mêmes rares) au fil des siècles ont fortement endommagé le site.

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La route poursuit vers Chiclayo, 200 km plus au nord. On passera la nuit à Pimentel, un petit village au bord du Pacifique. Nous y sommes arrivés un peu tard alors qu’il faisait déjà nuit. On pénètre dans une zone d’habitation en cherchant un accès à la plage qu’on ne trouvera pas. Les habitants intriquées par l’étrangeté du véhicule sortent sur le palier de leur porte et nous entamons la conversation. Au final on passera la nuit devant chez eux. Ils habitent dans des baraques sommaires, les murs sont en paille, le toit en tôle ondulée. Les voisins sont tous de la famille! On ouvrira nos portes pour faire visiter notre petit chez nous puis nous distribuerons quelques cartes postales de la France – avec nos autographes en prime – aux nombreux enfants présent. C’était un joli moment d’échange bien spontané.

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Dans les parages, se visite un musée appelé «la tombe réel de Sipan». La civilisation Sipan était contemporaine des Moches. Le musée contient une impressionnante collection d’objets retrouvé dans la tombe du seigneur Sipan. C’est le musée le mieux pensé que nous ayons visité. Il retrace la chronologie des fouilles. Les poteries et bijouteries exposées sont absolument magnifiques. Dans le temple fouillé furent retrouvé les sépultures de deux seigneurs et d’une 15 d’autres personnages important de l’époque. On y apprend que le seigneur était enterré avec sa femme principale et deux autres corps de jeune femme, un enfant, un guerrier, le corps de deux lamas décapités et j’en oublie. Le plus impressionnant reste qu’en même le costume du personnage recouvert de nombreux colliers et de plaques d’or finement travaillés.
Il était interdit de prendre des photos dans le musée et c’est bien dommage !
(les photos suivantes ont été volées sur le net…)

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L’amazonie péruvienne

Pour en finir avec le Pérou nous décidons de sortir du pays par un petit bout de jungle,
On roule bien 500km, passant du désert à la végétation luxuriant des montagnes de la région Amazonas.
Une petite randonnée plus tard et nous voilà au pied de la cascade de Gocta, la 4ème cascade la pus haute au monde avec ses 771m. Elle existe depuis toujours pour la centaine d’habitants du village de Cocachimba mais elle n’est connu que depuis 2006 comme attraction touristique! Nous avons adoré les habitants de ce village, tous très aimable, ravis du nouveau souffle apporté par le tourisme naissant. On passera quelques heures dans le bar à jus (uniquement d’ananas ce jour là, pour 25cts€ le verre, le même prix pour une bonne part de gâteau maison), regardant la jeunesse du village jouant au football sous la pluie au centre du village (il faut avouer qu’il pleut souvent dans la région). Asia donnera même un petit cour d’anglais très basique à un paysan reconvertit guide. Ici l’accès à l’éducation est plus compliqué que dans les villes…

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Par une heure de route sur une piste dans un état terrible nous irons voir des sarcophages perchés sur une falaise à plus de 3000m. Ils sont réalisés en bois, plutôt joli et on se demande ce qu’ils font là ! Nous ne trainerons pas sur le site préférant rebrousser chemin avant que la pluie ne rende impraticable la piste déjà boueuse.

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Nord Pérou: du désert à la jungle

On continue vers Kuelap, une forteresse construite au 10ème Siècle par la civilisation Chachapoyas. Elle est perché à 3000m d’altitude dominant plusieurs vallées. La forteresse est construite en pierre , fait environs 600m de long et possède par endroit des murs de 20m de haut.

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On passera encore par la capitale de la province. La petite ville de Chachapoyas est situé à 2334m d’altitude. On est bien accueillis, c’est pas cher, il ne fait pas trop chaud. La ville en elle même n’est pas vraiment joli mais on s’y sens bien.
Au final, on a adoré cette partie du Pérou, très différente du reste du pays. Les paysages de montagne agrémenté de rizières, de bananiers et de plantations de café y sont peut être pour quelque chose. Le plus sympa reste surement le contact avec les locaux qui ne sont pas contaminés pas le tourisme de masse des autres régions péruviennes.

Nord Pérou: du désert à la jungle

Pour rester dans cette ambiance, on choisit de prendre la direction de l’Equateur par la plus petite des trois frontières existante, même si d’avance on sait que la route sera mauvaise et parsemée d’embûche. En tout cas, même si les 100km de piste au Pérou en paraissent 400 tellement c’est défoncée, on arrive sans soucis jusqu’au pont perdu dans la jungle qui fait office de frontière.
Les douaniers et policiers se la coulent douce – ils ne portent pas d’uniforme- et les procédures sont tellement longue que l’on décide de passer la nuit à la frontière, du côté équatorien.

Nord Pérou: du désert à la jungle

Nasca – Lima – Huaraz

23/04/2010 2 commentaires

La route depuis Cusco dans les Andes vers Nasca sur la côte est certes asphaltée mais nous prendra quand même 2 bonnes journées de route pour moins de 800 km. La raison de cette lenteur étant dans un premier temps de nombreux travaux pour réparer les dégâts due aux inondations passées et puis aussi les 3 cols à plus de 4000m. Arrivé sur la côte on retombe dans le désert, comme à nos premiers jours dans le pays.

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On s’arrête à Nasca pour une petite virée aérienne en avion au dessus des fameuses lignes. Il y a quelques semaines, un avion comme le nôtre s’est craché, tuant tous ses occupants. Pour éviter que cela ne se reproduise, la direction de l’aérodrome oblige désormais les compagnies à mettre deux pilotes par avion. Nous montons dans notre petit Cesna C172 de 4 places (nous deux et les deux pilotes!) et survolons ce désert balafré de motifs gigantesques comme l’astronaute, le chien, le singe, l’araignée, le condor, le colibri… au total plus de 14 figures géométriques impressionnantes.

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Après Nasca, toujours en direction du nord, on s’arrête près de la ville d’Ica dans un curieux Oasis au milieux de grandes dunes de sable. Là, les touristes de passage s’offre un tour en Buggy dans les Dunes, agrémenté de descente en surf. Nous préfèrerons gravir la plus haute dune à pied, dans le silence du désert pour admirer un superbe coucher du soleil…

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Non loin se trouve la Péninsule de Paracas, une réserve naturel où il n’y a rien d’autre que du sable et encore du sable. La côte est taillée au couteau et forme de nombreuses petites falaises. La superbe équation vent + falaise ne laissera pas de marbre le rapace qui sommeille en moi et je volerais beaucoup!

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Nous ne sommes plus qu’à 300 km de la capitale du Pérou. L’unique raison qui nous pousse à visiter Lima c’est son site de vol en bord de falaise mais aussi en bord de building! Malheureusement pour nous, le temps n’est pas de la partie. Alors que 300km au sud il y avait parfois trop de vent, ici c’est le contraire. On attendra trois jours au décollage pour un seul vol. Ce jour là les conditions se mettent en place tard. Une première voile s’élève dans les airs (un suisse francophone de passage). Immédiatement nous suivons en biplace, appréciant le paysage insolite de cette forêt d’immeubles nous offrant des appuis dynamiques pour s’élever un peu plus haut encore. Après une demi-heure de vol le vent tourne.

Quand à la ville de Lima, elle se divise en de nombreux quartiers qui sont autant de ville dans la ville. Le centre Historique possède une jolie place, sans plus. Le quartier touristique s’appelle Miraflores (c’est là où se trouve le décollage de parapente). Y vivent une classe social plutôt aisée et de nombreux expatriés Européens ou Nord-Américain.
Dans les rues de la ville la circulation est intense, très dense, ça déboite dans tous les sens, les bus s’imposent, ça bouchonne et le klaxon fonctionne mieux que la politesse ou la courtoisie.

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Nous filons vers la cordillère Blanche Péruvienne proche de la ville de Huaraz.
Le parc national du Huascaran, classé au patrimoine de L’Unesco est probablement une des plus belle chaine de montagne au monde. 33 sommets de plus de 6000m s’y concentrent sur environs 180 km de long sur seulement 40km de large. Elle possède de nombreux records: la plus grande concentration de hautes montagnes après l’Himalaya, la plus haute chaine de montagnes tropicales, la plus grande superficie de glaciers tropicaux… le parc compte 269 lacs et 663 Glaciers!
La différence d’altitude entre la vallée toute proche (~2500m) et les sommets les plus hauts (le Huascaran 6768m) est impressionnante.
Nous commencerons par un vol-rando au sud de la cordillère. En fin de journée, on quitte la ville de Huaraz (~3000m) pour passer la nuit à 3700m. Le lendemain matin on part tôt pour la lagune de Churup (4450m) au pied du glacier du même nom culminant à 5495m.L’eau est quasi transparente. Le vert des algues mêlé au bleu du ciel sans oublié le blanc du glacier donnent des couleurs folles à la lagune. On continuera ensuite la marche pour trouver un endroit décollable et je redescendrais en volant jusqu’à notre bivouac de la nuit passée. La vue est sublime sur la cordillère noire (faisant face à la cordière blanche) et sur les pics alentours aux noms barbares de la cordière blanche (Vallunaraju 5675m, Huamashraju 5455m, Huamashraju 5350m, Tumarinaraju 5658m…).

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Le surlendemain nous voilà au beau milieu du parc, en pleine montagne pour un bivouac à proximité de la jolie lagune Llanganuco (3800m). On se lève encore plus tôt pour cette fois rejoindre la lagune 69 (~4600m) depuis laquelle la vue sur les sommets principaux de la cordillère est absolument fantastique (les deux pics du Huascaran 6655m et 6768m, Chopicalqui 6354m, Huandoy 6395m…)
On continue à grimper jusqu’à 4679 mètres et je trouve un décollage qui me permettra de voler au milieu de ses géants, dans une vallée relativement encaissée. Il est tôt, environs 9h30 et l’activité thermique commence déjà. Ce fût mon plus beau vol, non pas pour sa durée mais plutôt pour l’excitation de voler à cette altitude, là où l’air est moins dense, ça vole vite, le taux de chute est élevé mais surtout tout autour de moi le jeux de la glace, de la roche et des lagunes me laisse sans voix.

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A 12h, on monte en voiture par une mauvaise piste jusqu’au col de Portachuelo, il culmine à 4767m et offre une vue panoramique sur une partie de la cordillère. Il est incroyable de pouvoir accéder à une telle vue avec son véhicule !

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Nasca – Lima – Huaraz

On quittera le « callejon de Huaylas » / (ruelle de Huaylas), nom donné à cette région coincée entre la cordillère noire et la cordillère blanche, traversée par le rio Santa (fleuve Santa) qui sillonne à travers les Andes jusqu’au « Canon del Pato » avant de se jeter dans l’Océan Pacifique. Nous emprunterons le même cheminement que le fleuve, par une route dans un état épouvantable mais émerveillée de pouvoir passer par un tel canyon. C’est à cet endroit que les deux cordillères sont les plus proches l’une de l’autre. A certains endroit, il fait 15m de large au niveau du fleuve et presque 1000m de profondeur. Encore une fois, c’est fou d’avoir construit une route à cet endroit….

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Cusco et la vallée sacrée des Incas

15/04/2010 3 commentaires

On quitte les bords du lac Titicaca pour redescendre vers Cusco, capitale intemporelle des Incas, perchée à 3600m d’altitude.
Sur notre chemin se trouve le site archéologique inca de Tipon. Il s’agit d’un vaste système de culture en terrasse équipé d’un ingénieux système d’irrigation. Les montagnes environnantes sont verte, c’est agréable..

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Cusco et la vallée sacrée des Incas

La ville de Cusco est chaotique (on reste au Pérou), de nombreux tricycles motorisés servent de taxi et se faufilent dans la circulation dense et klaxonnante. L’architecture mêle des bases Incas surplombés par des murs espagnols. La place centrale est imposante avec sa cathédrale et une autre grande église à ses côtés. Cusco est aussi la capitale touristique de l’Amérique du Sud et nous sommes harcelé tous les 30 mètres par des vendeurs ambulants de biscuits, de fausses lunettes, d’artisanats, de dessins, par les restaurants et les tours opérateurs, par les enfants habillés en costume traditionnel se promenant avec des lamas pour qu’on les prennent en photo contre rémunération, ainsi que par les nombreux malheureux mendiants, souvent des personnes âgées, hommes ou femmes qui puent la misère. C’est pas toujours facile à voir, mais pour les Péruviens et quasi tous les touristes indifférents, il n’est pas dérangeant de marché à côté d’un homme étalé sur le trottoir dans une position incongrue. Il est peut-être mort, mais tout le monde s’en contrefous.

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Cusco et la vallée sacrée des IncasCusco et la vallée sacrée des Incas

Nous passerons beaucoup de temps dans le quartier populaire du marché central, à flâner entre les fruits et légumes, évitant les zones de viande (trop malodorantes), replongeant dans les épices et le pain pour finir par un délicieux jus de fruit frais type « mangue/carotte », les deux coupes à 80cts€.

Il y a 550 ans Cusco était le centre de l’empire Inca et dans les environs se trouvaient de nombreux temples et autres constructions importantes pour la civilisation. A la suite de l’invasion espagnole, une majeur partie a été abandonné, puis saccagé, démantelé, réutilisé comme matière première pour d’autres constructions plus « catholiques ». Il reste quand même de nombreuses ruines absolument magnifiques qui témoignent de la grandeur passée de cet empire.

Surplombant la ville se trouve le temple de Saqsaywaman, connu pour ses pierres taillées et incroyablement imbriquées sachant que certaines ont jusqu’à 12 angles et d’autres pèsent plusieurs centaines de tonnes.

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A l’est de Cusco se trouve une zone dénommée «  la vallée sacrée des incas ». Nous y visiterons le site de Pisaq, une autre cité forteresse perché sur le flanc d’une montagne où l’on retrouve tous les ouvrages Incas importants: les temples, les cultures en terrasses, les bains….
Suite aux intempéries qui ont secouées la zone il y a quelques mois, le pont principal de Pisaq est coupé et nous empruntons une piste parallèle très boueuses, pleine de bosses avec des passages à guets dans des virages… un sacré terrain de jeu. Le long de cette piste se trouvent des villages pour lesquelles cette route est l’accès principal, toute l’année.

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Quelques 50km plus loin dans la vallée nous remontons sur les hauteurs pour rejoindre les Salines de Maras, des piscines de sel en terrasse perché à près de 3000m d’altitude. Elles sont exploitées depuis les Incas (voir même avant) et la technique à gère évoluée.

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A quelques kilomètres de là se trouve le site des terrasses de Moray à 3500m d’altitude. Il s’agit de 3 larges cuvettes circulaires couvertes de terrasses à 360°. Le diamètres des terrasses augmente au fur et à mesure qu’elles s’élèvent. L’objectif des Incas aurait été d’expérimenter la croissance des cultures en fonction de l’altitude et de l’exposition afin de déterminer les meilleurs conditions pour les productions agricoles. Ils avaient de la jugeote ces Incas!

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Cusco et la vallée sacrée des Incas

On poursuit et retourne dans la vallée sacrée pour visiter la citadelle Inca d’Ollantaytambo, une sorte de forteresse, temple du soleil, point de passage obligé pour s’enfoncer plus loin dans la vallée. C’est sympa.

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De là commencera notre aventure vers le Machu Picchu. Avant de poursuivre, il faut savoir que la visite de ce site, le plus touristique de toute l’Amérique du Sud se mérite !
Étape 1: à Cusco trouver la gare, faire la queue dès 7h du matin pour réserver un billet de train à 34$/pers/aller (seulement 28km!) pour au plus tôt dans 4 jours (sinon c’est 40 à 70$ aller..). Ensuite il faut filer au centre ville pour refaire deux heures de queue afin d’acheter l’entrée au site « 126 soles soit 43$/pers » ( enfin on a eu moitié prix avec notre toute nouvelle carte d’étudiant….). Soit une journée de perdue pour se faire extorqué une belle somme par une société Chilieno-Anglaise, celle qui gère l’Orient Express, qui s’en met plein les poches sans reverser grand chose au Pérou… C’est encore une vieille histoire de politicien vendu qui toucha probablement un gros pot de vin, vivent les dollars et le pouvoir et m…. à son pays !

En ce moment la situation est un peu spéciale, suite aux inondations, le Machu Picchu était fermé pendant trois mois jusqu’au 1 Avril. Les rails ont été endommagées, les routes alternatives détruites partiellement par des glissement de terrains. A l ‘heure actuelle seul un petit tronçon en train est réhabilité et seul les wagons qui étaient du bon côté sont utilisables. Au lieu des 2000 touristes/jour en temps normal, seul 800 personnes peuvent accéder au site chaque jour.

On prendra donc ce fameux train, puis on passe une nuit à l’hôtel au pied du Machu Picchu, le lendemain à 4h30 du matin, on commence à marcher en pleine nuit (400m de dénivelé) pour être dans les premiers à l’entrée du site avant 6h, et ce afin d’avoir le privilège de se fatiguer encore plus pour grimper au sommet du Wayna Picchu surplombant les ruines (300m de dénivelé en plus, une pente moyenne à 70°). Quand nous sommes arrivées il y avait déjà 60 personnes devant les portes fermées du site. (40 d’entre eux ont préféré faire la queue des 04h pour prendre un bus à 7$ à 05h30).

L’émerveillement est à son comble quand on découvre le site, même partiellement dans les nuages. Le décor est ce qu’il y a de plus impressionnant. On est à 2400m d’altitude dans une végétation luxuriante type jungle. Autour de nous se trouvent de nombreux sommets arrondis mais haut, tout verts, ils sont proches et les vallées sont donc très encaissées.
Au petit matin, avant affluence de touriste, il est possible de voir des viscachas, sorte de lapin bizarre, grimper sur les ruines. Dans la journée sur un chemin isolé, par hasard et surtout par chance, on verra même un ours noir d’environs 1m50. Apparemment ce serait une espèce végétarienne en danger d’extinction.
Et les ruines? Ben oui ça nous a plus, même si on ne sait toujours pas vraiment quelle était la fonction exacte du lieu: Une ville forteresse?, un temple, un centre élitiste universitaire où l’on apprenait les sciences de l’agriculture, la théologie et surtout l’astronomie.

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Au final, même si c’est une arnaque financière coûteuse de temps perdue, on a aimé la magie du lieu et ce fût une excellente journée.

Sur la route du retour vers Cusco, on s’arrêtera à 3800m d’altitude au Cerro Sacro pour un vol dynamique en biplace au dessus du plateau de Maras, avec pour décor la vallée sacrée, la cordillère Urubamba et des sommets approchant les 6000m. C’est notre premier vol au Pérou !

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Cusco et la vallée sacrée des Incas

On passera la nuit à Chinchero, petit village possédant une belle église construite sur des bases Incas. De nombreux villageois y vendent leur artisanat de qualité.

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Interlude vidéo

12/04/2010 3 commentaires

Lorsque nous étions à Iquiqué, un pilot Canadien nous laissera tester sa paluche.
La société Gopro propose une caméra déportée HD compacte, grand angle et étanche. Elle est livrée avec différent système de fixation et coûte environs 300$ (plus de détails . Dès que j’en aurais les moyens , je m’en offre une!
Voici donc quelques instants magiques lors d’un vol en biplace à Iquiqué au Chili. Ça plane tranquille sur la dune appelée Palo Buque….

Et ici d’autres vidéos filmé avec cette Paluche. Il s’agit du voyage de Jeremy, il a traversé l’Amérique du Nord et du Sud en moto pour venir prendre des cours de parapente à Iquiqué: http://vimeo.com/user990647

Pour poursuivre, nous vous proposons quelles images (hilarantes) du Pérou.
Nous avons visité le canyon del Colca. La chanson traditionnelle y est bien actuelle. De nombreux groupes tournent des clips vidéo dans les lieux qu’ils chérissent. On a beaucoup rit !


plus de vidéo si vous n’avez pas encore eu votre dose de kitch:
http://www.youtube.com/watch?v=znSmKCUDJJs
http://www.youtube.com/watch?v=4gPq2rTH-_0

Le sud Pérou

09/04/2010 2 commentaires

Nous entrons au Pérou par la côte sud, ici comme au nord du Chili c’est le désert. Ici on recule nos montre de deux heures et nous sommes à sept heures de décalage de la France. Dans les stations service on vends le carburant au gallon (3,8l)!
La première ville rencontrée s’appelle Tacna. Les habitants y sont aimable, nous souhaitent la bienvenue au Pérou et nous remercient de visiter leur pays. Ce dimanche là a lieu une grande rencontre de danse folklorique. On y vient même depuis la Bolivie pour présenter ses danses.

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On se dirige ensuite vers Moquegua, toujours aussi désertique, mais avec un peu plus de montagne. A proximité de la ville se trouve un oasis où l’on produit du Pisco (alcool de raisin), des olives et beaucoup d’avocats.

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En s’enfonçant à l’est de la ville, vers la cordillère des Andes, on arrive au Cerro Baùl « la montagne coffre », ruine d’une citadelle de la civilisation pré-inca Wari . Les Wari viennent de la Région d’Ayacucho au centre du Pérou. Ils se sont développé à la même époque que la civilisation Tiwanaku. Cette dernière était présente sur l’altiplano Andin au bord du lac Titicaca. C’est dans la région de Moquegua que ce sont confronté les deux civilisations. La citadelle fût construite en 600 après J.C au sommet d’une montagne aux à-pics vertigineux.

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Toujours plus à l’est dans la cordillère, après un col à plus de 4500m d’altitude, on plonge vers une vallée fertile jusqu’au village traditionnel de Carumas. La vallée est exploitée depuis des millénaires et l’on y voit beaucoup de culture en terrasse sur le flanc des montagnes.

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Nous rebroussons chemin pour aller à Arequipa, deuxième ville du pays situé à 2300m d’altitude, au pied du majestueux volcan Misti culminant à 5825m. Arequipa, la blanche doit son surnom aux bâtiments construis en sillar, une pierre volcanique blanche. L’architecture est de type colonial avec de superbes bâtiments et une belle place d’armes. C’est probablement l’une des plus belles villes sud-américaine.

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Nous y visiterons le superbe monastère de Santa Catalina, fondé en 1570 après l’arrivée des premiers espagnols. Il est situé en plein cœur de la ville avec une superficie incroyable de 20.000m² – une ville dans la ville -. A l’époque, les filles nobles du monde entier y venaient se consacrer à Dieu… mais il fallait venir avec une belle dote. Le monastère possédait de nombreuses habitations meublées par les occupantes. Du coup, selon sa provenance social, il y avait une grande disparité entre les sœurs. A sont apogée, le monastère comptait plus de 500 personnes, 1/3 de sœurs et 2/3 de servantes!

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Le musée « Sanctuarios Andinos » expose des objets de la culture Inca d’il y a environs 550 ans. On y découvrira l’existence de « Juanita », la jeune fille du volcan Ampato:
Les Incas étaient animistes et croyaient aux Dieux de la montagne. Juanita a été découverte en 1995 quasi au sommet du volcan Ampato d’une altitude de 6380m. Au moment de sa mort il y a près de 550ans, la jeune fille avait 12 ou 13 ans. Elle venait d’une famille noble et a été offerte au Apu Ampato par les prêtres Inca de l’époque. La découverte de la momie a été possible grâce à l’éruption du volcan Sabancaya qui à fait fondre la glace du volcan Ampato où se trouvait le corps. Juanita a voyagé depuis Cusco à plus de 500km de là après avoir rencontré l’Inca lui-même. A partir de ce moment là, elle était consciente de son destin, un rude voyage à pied de plusieurs mois sans retour pour être offerte aux dieux de la montagne…. Le corps congelé de Juanita est étonnamment bien conservée. Un congélateur vitré lui sert de domicile dans le musée. Une partie de l’année Sarita prend sa place dans sa cage de verre. Les anthropologues ont retrouvés 17 autres corps d’enfants sur la montagne.

Après cette pose urbaine, on retourne dans les montagnes. A proximité d’Aréquipa se trouvent deux des plus profonds canyons du monde: le canyon Cotahuasi et le canyon Colca. On ira seulement au canyon Colca, l’autre étant plus difficilement accessible. Pour accéder à la vallée del Colca nous devons passer par un col à 4894m. Et un nouveau record d’altitude en voiture !
Pour ne pas compliquer les choses, nous partons tard d’Arequipa et sommes contrains de faire un bout de route de nuit, sur de la mauvaise piste entre 4100 et 4600m d’altitude, sous la pluie dans le brouillard… Après quelques heures de route, on arrive au mirador «  cruz del condor ». Le lendemain matin s’offre à nous le spectacle du canyon. Il doit y avoir près de 3500m de dénivelé entre le sommet des montagnes et le fond de la vallée où coule la rivière Colca. Quelques condors se montrerons et utiliserons les ascendances thermiques juste devant notre point de vue. Ces oiseaux sont vraiment majestueux.

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Par une route de haute altitude, nous rejoindrons la ville de Puno au bord du Lac Titicaca à 3900m d’altitude. On passera la nuit dans un village. Ce jour là à Chucuito c’est la fête patronale. Les habitants dansent en costumes traditionnels et la bière coule à flot !

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