Bolivie (le Sud Lipez et Uyuni)
Premier jour
Départ tôt le matin de San Pedro, direction la douane chilienne puis Bolivienne à 4300m d’alt. On retrouve nos 3 Toyata Landcruiser juste après la frontière. (nota: il est plus facile de passer la frontière Bolivienne avec un véhicule Français plutôt qu’avec un 4×4 Chilien!). Notre groupe est composé de 18 personnes dont 8 français! on prends la piste qui nous mène derrière le Licancabur, en passant par les lagunes blanche, verte ( on se croirait dans les Vosges avec des noms pareils ;o) , les sources d’eau de Chalviry à 38° alors que dehors il fait 5°C. on adore.
Nous passerons la première nuit à proximité de la laguna Colorada, à 4200m d’altitude, dans un refuge sans chauffage ni eau chaude. Nos matelas sont posés directement sur de la pierre et c’est très mal isolé. On s’attendait à -20°C la nuit, finalement il n’a pas gelé dans nos dortoirs (de 6 lits) et on a eu trop chaud. Indépendament de cela, on a pas réussi à dormir à cause de l’altitude! le cerveau ne voulait pas s’éteindre…
deuxième jour
On reprend la route, toujours en traversant de magnifiques paysages de montagnes de toutes les couleurs, des lagunes, des Vigognes partout et des flamants roses. On passera un col à 4950m d’altitude, juste après des geysers d’argile à plus de 100°C, ca sent le soufre. On goutera la coca que notre guide Alejandro nous donnera à Chiquer. La nuit sera douce à 3600m, dans un refuge construit en Sel. on aura même le droit à une douche chaude avant l’extinction des feux à 21h30 ! .
troisième jour
Nous avons passé la nuit précédente au bord du Salar D’uyuni, étendue absoluement plate de 12000Km2. Le seul endroit en Bolivie ou il est possible de rouler à 130km/h !Tout est blanc. sauf quand on retrouve les traces de pneu bien noires laissées par d’autres touristes. En hiver le Salar est sec, mais en été (décembre) il serait recouvert de 20 cm d’eau environs. Quasi au milieu du salar se trouve une ile (supra touristique) sur laquelle poussent des cactus. Ils sont géants malgré le fait qu’ils ne croissent que de quelques centimètres par an! On enchainera sur la ville d’Uyuni, assez glauque et petite en fait. Ce sera notre premier contact avec la population Bolivienne « de l’intérieur ». Les femmes de tout âge portent robes, hautes chaussettes et sandales. Elles ont toutes un pull en laine, deux Nattes bien noires et un chapeau. On se sent vraiment touriste là-bas !
A la sortie de la ville se trouve un cimetière de train à vapeur utilisés à l’époque où les mines de salpêtres étaitent à leur apogée. Il est rigolo de s’attardé au bord ou même à bord de ses carlingues couleur rouille. On est en Bolivie, pas de barrière, pas de sécurité, de la ferraille qui traîne partout et des millions de visiteur par an…
Cette longue journée se finira à l’est du Salar, assez loin d’Uyuni, dans un village que l’on ne verra que de nuit. La piste était un peu flippante par moment. il faut faire confiance à son chauffeur quand il roule à 80km/h, entre trou et bosse avec, par moment, des phares adverses qui vous aveugles, suivit d’une trainée dense de sable et de fumée.
Quatrième jour
Levé 4h30 encore de la route de nuit pour rejoindre la frontière Bolivienne passée quelques jours plus tôt. On y sera vers neuf heure du mat, malgrès les différentes pannes: le frein à main est à moitié coincé, une grosse fuite dans le circuit de refroidissement.. les 4×4 utilisés pour ce circuit touristiques prennent cher et les guides sont surtout d’excellent mécano, toujours le tournevis dans la poche. Il est courant de monter à bord de véhicules de plus de 600000km ayant en ligne droite, le volant tourné a 160°.
On aura parcouru environs 1000km (la trace du voyage sera disponible bientôt), les paysages et animaux rencontrés sont magnifiques et ce séjour nous a vraiment plus.