Bolivie (le Sud Lipez et Uyuni)

25/08/2009 5 commentaires

Premier jour
Départ tôt le matin de San Pedro, direction la douane chilienne puis Bolivienne à 4300m d’alt. On retrouve nos 3 Toyata Landcruiser juste après la frontière. (nota: il est plus facile de passer la frontière Bolivienne avec un véhicule Français plutôt qu’avec un 4×4 Chilien!). Notre groupe est composé de 18 personnes dont 8 français! on prends la piste qui nous mène derrière le Licancabur, en passant par les lagunes blanche, verte ( on se croirait dans les Vosges avec des noms pareils ;o) , les sources d’eau de Chalviry à 38° alors que dehors il fait 5°C. on adore.
Nous passerons la première nuit à proximité de la laguna Colorada, à 4200m d’altitude, dans un refuge sans chauffage ni eau chaude. Nos matelas sont posés directement sur de la pierre et c’est très mal isolé. On s’attendait à -20°C la nuit, finalement il n’a pas gelé dans nos dortoirs (de 6 lits) et on a eu trop chaud. Indépendament de cela, on a pas réussi à dormir à cause de l’altitude! le cerveau ne voulait pas s’éteindre…

deuxième jour
On reprend la route, toujours en traversant de magnifiques paysages de montagnes de toutes les couleurs, des lagunes, des Vigognes partout et des flamants roses. On passera un col à 4950m d’altitude, juste après des geysers d’argile à plus de 100°C, ca sent le soufre. On goutera la coca que notre guide Alejandro nous donnera à Chiquer. La nuit sera douce à 3600m, dans un refuge construit en Sel. on aura même le droit à une douche chaude avant l’extinction des feux à 21h30 ! .

troisième jour
Nous avons passé la nuit précédente au bord du Salar D’uyuni, étendue absoluement plate de 12000Km2. Le seul endroit en Bolivie ou il est possible de rouler à 130km/h !Tout est blanc. sauf quand on retrouve les traces de pneu bien noires laissées par d’autres touristes. En hiver le Salar est sec, mais en été (décembre) il serait recouvert de 20 cm d’eau environs. Quasi au milieu du salar se trouve une ile (supra touristique) sur laquelle poussent des cactus. Ils sont géants malgré le fait qu’ils ne croissent que de quelques centimètres par an! On enchainera sur la ville d’Uyuni, assez glauque et petite en fait. Ce sera notre premier contact avec la population Bolivienne « de l’intérieur ». Les femmes de tout âge portent robes, hautes chaussettes et sandales. Elles ont toutes un pull en laine, deux Nattes bien noires et un chapeau. On se sent vraiment touriste là-bas !
A la sortie de la ville se trouve un cimetière de train à vapeur utilisés à l’époque où les mines de salpêtres étaitent à leur apogée. Il est rigolo de s’attardé au bord ou même à bord de ses carlingues couleur rouille. On est en Bolivie, pas de barrière, pas de sécurité, de la ferraille qui traîne partout et des millions de visiteur par an…
Cette longue journée se finira à l’est du Salar, assez loin d’Uyuni, dans un village que l’on ne verra que de nuit. La piste était un peu flippante par moment. il faut faire confiance à son chauffeur quand il roule à 80km/h, entre trou et bosse avec, par moment, des phares adverses qui vous aveugles, suivit d’une trainée dense de sable et de fumée.

Quatrième jour
Levé 4h30 encore de la route de nuit pour rejoindre la frontière Bolivienne passée quelques jours plus tôt. On y sera vers neuf heure du mat, malgrès les différentes pannes: le frein à main est à moitié coincé, une grosse fuite dans le circuit de refroidissement.. les 4×4 utilisés pour ce circuit touristiques prennent cher et les guides sont surtout d’excellent mécano, toujours le tournevis dans la poche. Il est courant de monter à bord de véhicules de plus de 600000km ayant en ligne droite, le volant tourné a 160°.

On aura parcouru environs 1000km (la trace du voyage sera disponible bientôt), les paysages et animaux rencontrés sont magnifiques et ce séjour nous a vraiment plus.

Bolivie (le Sud Lipez et Uyuni)Bolivie (le Sud Lipez et Uyuni)Bolivie (le Sud Lipez et Uyuni)Bolivie (le Sud Lipez et Uyuni)
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En route vers Atacama

25/08/2009 2 commentaires

Nous avons continué notre route en longeant la côte chilienne, toujours vers le nord. On s’arrêtera vite fait à Antofagasta puis quelques kilomètres au nord à « la Portada » une arche naturelle scultée par l’océan. Dans toutes les brochures d’Antofagasta il est écrit qu’il est possible de survoler l’arc en parapente. Arrivé sur place, une gardienne nous interdit le vol, le motif étant de préserver la faune (les oiseaux). on s’arrêtra à une dizaine de km au nord pour bivouaquer et profiter des dernières bouffes de vent de la journée pour un p’tit vol tranquillou.

En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama

Le jour suivant nous prenons la route en direction des Andes et du désert d’Atacama. Sur la route se trouvent de nombreux villages miniers abandonnées. Les mines de salpêtres étaient active jusqu’en 1924. A l’oficina Chacabuco vivait plus de 5000 personnes. les mineurs recevaient une paye sous forme de « bons » utilisables uniquement dans la cité minière. Sous la dictature de Pinochet, de 1973 à 1974 cette ancienne « oficina » fût transformée en camp de prisonier. La plupart des autres cités minières ont été entièrememt démentellé, les armatures métaliques ont été réutilisé pour fabrique de l’armement.

En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama
En route vers AtacamaEn route vers Atacama

nous nous arrêterons ensuite dans les environs de Calama (130000hab.,Alt.2750m), ville dans le désert mais verte. A proximité de la ville se trouve la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert au monde: la mine Chuquicamata. Nous irons là visiter demain, ce qui nous laisse le temps d’aller voir les géoglyphes de Chug-Chug: grands dessins fait de petits cailloux accumulées sur des collines. Le site à plus de 1000ans, il n’est absoluement pas aménagé et tout le monde peut marcher n’importe où, les géoglyphes sont très détériorés…

En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama

Dans la mine de Chuquicamata, la concentration en cuivre de la terre atteint jusqu’à 1%, ce qui est apparemment exceptionnel. La mine serait exploitée depuis l’époque des Incas. L’industrialisation massive depuis le 19ème siècle a accéléré la transformation du paysage: un trou de 5km par 3km , profond de 1000m, A l’intérieur duquel circulent une multitude de camions pouvant transporter jusqu’à 400 tonnes de terre d’un coup. Les pneus de ses monstres font 4m de diamètre et les pilotes ont l’air minuscule dans leurs petites cabines de conduite.

Vous avez sûrement vu le film « diarios de motocycleta »/ carnet de voyage, retraçant la jeunesse d’Ernesto Guevara et son pote Alberto Granado. Ils arrivent le 15 mars 1952 à Chuquicamata. ils y découvrent les conditions d’embauche inhumaines des Indiens qui travaillent à la mine. Le contremaître les traite avec rudesse, comme des animaux. La séquence commence 56min. 50s. après le début du film ;o)

En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama
En route vers Atacama

Notre route nous mènera ensuite à San Pedro d’Atacama, village excessivement touristique. On ne croisera dans la rue que des français, Allemands, Hollandais… Le village se trouve au bord du Salar du même nom (Alt. 2410m), du licancabur (5916m), de l’altiplano bolivien, du désert d’Atacama (5000m)…De quoi s’occuper longtemps et vider les portes monnaies des tourisites présents. On y verra la Valle de la Luna, la laguna Chaxas et ses superbes flamants roses, les lacs de l’altiplano Chilien (Alt.4300m), que nous essayerons d’atteindre en voiture et finalement en stop car à 4100m d’altitude sur une piste en pente forte (>35%), notre camping-car équipé d’un moteur diesel atmosphérique manque d’air et ne veut plus avancer.

En route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers AtacamaEn route vers Atacama
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Suite à cette désillution, on décide à notre tour de mettre la main à la poche et de profiter d’un voyage en Bolivie.

la route panaméricaine

11/08/2009 3 commentaires

De Santiago à Valparaiso (en passant par Maitencillo )

On était prêt à quitter Santiago mais la pompe à eau de l’habitacle rend définitivement l’âme quelques kilomètres après notre départ. Cette pompe (immergée) est introuvable à Santiago, on adapte donc le système pour en recevoir une autre (non-immergée), plus puissante et plus cher. On restera donc un jour et une nuit de plus à Santiago et un bon resto avec Irina ficellera le tout.

La destination suivante sera Maitencillo, ville connue pour ses plages du pacifiques mais aussi son site de parapente. Arturo et Féfi de l’école parapente-aventure.cl nous accueillent chez eux. Ils habitent non loin de maitencillo à Puchuncavi dans une maison perchée sur une colline, à l’écart de tout, au bout d’un chemin en terre. Le lendemain de notre arrivée le soleil est au rendez-vous et Arturo nous emmène faire le tour de la propriété (1 hectare). Il a amménagé un décollage au sommet de la montagne au dessus de sa maison et j’aurais la joie d’y voler. Le jour d’après nous laissons notre van devant le supermarché de la ville et prenons un bus pour nous rendre à Valparaiso.

la route panaméricainela route panaméricainela route panaméricaine

Valparaiso
La ville portuaire est inscrite au patrimoine de l’Unesco. Elle est réputée dangereuse, c’est pourquoi nous y sommes allé en bus. Elle se divise en deux parties. La basse ville près du port, vivante et commercante. La ou plutôt les hautes villes, perchées sur des collines, des « ascencor » (funiculaires) assurent la liaison avec la ville basse.
L’architecture de la ville est assez chaotique, embriquement de baraquement en tôle de toutes les couleurs. Les quartiers « hauts » semblent assez pauvres.

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De retour de valparaiso nous passerons la nuit devant chez Arturo et profiterons du magnifique temps du lendemain pour voler sur le site de Maitencillo.

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la route panaméricaine

De Maitencillo à Antofagasta

Après avoir quitté Maitencillo, nous nous dirigons vers le Nord du Chili, toujours en longeant la côte pacifique en empruntant la route 5, la fameuse Panamercaine, censé relier la Terre de feu à l’Alaska.(Au fait, savez-vous qu’elle est coupée entre la colombie et Panama? Pour passer de l’amérique du sud vers le nord, il faut mettre le véhicule sur un bateau.)
Nous quittons la region IV pour entrer en region III (le Chili est divisé en douze région du nord vers le sud).
Peu avant la ville de Vallenar, on traverse un massif montagneux aride qui fait bien la transition entre le sud chili encore « vert » et le nord Chili déjà désertique. Les roches de ce massif attire l’oeil et nous nous y arretons pour une petite randonnée qui se finira en un joli vol pour moi (440m de dénivelé, décollage à 2200m environs).

Peu de temps après nous emprunterons une piste sur le bord de mer. Elle durera 200km pendant lequels on croisera très peu de voitures. Vaut mieux ne pas s’aventurer trop sur les bas côtés sablonneux au risque de s’enliser comme le couple de vieux Chiliens que nous avons assisté!

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Un autre petit écart de la route 5 nous amènera au « Parque national Pan de Azucar » . Plage de sable blanc et montagne en bord de mer sont au programme. Nous passerons la nuit au village de pêcheur « pan de azucar » où nous assiterons au retour des pêcheurs attendu avec impatience par une bande de Pelicans affamés. Nous ne résisterons pas à déguster un bon poisson local, au bord de la plage de sable fin sur laquelle viennent s’écraser d’énormes vagues.
La nuit sera douce au bord de la mer, des milliards d’étoiles tapissent le ciel (j’avais presque oublié, en vivant à Strasbourg, qu’il y avait autant d’étoiles dans le ciel!) et le fracas des vagues nous berce.

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Le lendemain, petit vol depuis une coline proche du bord de mer puis nous reprenons la route vers « las Lomitas » des falaises, toujours dans le parc naturel.
La piste qui nous y mène est assez mauvaise. Autour de nous l’on voit des montagnes de toutes les couleurs puis un grand désert de sable jaune et de cactus.
On arrive au sommet des falaises qui se jettent dans l’océan. Nous ne verons pas l’eau car une mer de nuage recouvre tout l’océan. c’est magique d’entendre le bruit des vagues mais de voir des nuages!

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Categories: Chili, Parapente, Randonnée Tags:

Santiago du Chili

03/08/2009 4 commentaires

Nous voici à Santiago, 7 millions d’habitants (17 pour tout le chili). La ville est agréable pour une capitale. Il y a beaucoup d’espace vert, les rues sont larges, La cordières des Andes est omniprésente. On s’y sent bien malgrès le nuage de pollution qui surplombe la ville.
Il était dur au début de circuler dans les rues de la ville. La plupart sont à sens unique, et pour certaines le sens dépends de l’heure, par exemple l’avenue Salvador (4 voies): Le matin ça roule en direction du centre, la journée double sens (2×2 voies), le soir on quitte le centre.
Nous logeons chez Denis et Irina, tous deux parapentistes, l’une ayant habitée à Strasbourg. Elle ne vole plus en ce moment parce qu’elle est sous-toilé: son ventre a énormément grossi depuis la dernière fois que je l’ai vue… elle attend un bébé pour dans deux mois!
Le premier week-end, sous le signe du soleil, fût dédié au Parapente. Enfin l’heure du premier vol sur le sol Américain!
Nous marcherons 3h pour 900m de dénivelé, en partie dans la neige, avant de décoller du sommet « los Naranja ». La sueur dûe au portage du parapente est vite oubliée quand 10 minutes plus tard Denis et moi posons au bord d’une route en pleine ville. Asia et Alexis redescendrons à pieds en moins de deux heures.
Le lendemain nous filons à Colina, spot de vol libre d’hiver. Même si les conditions ne sont pas au rendez-vous, ça fait plaisir de voler et d’essayer le nouveau biplace light de Denis.

Santiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du Chili
Santiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du Chili

Nous profiterons des jours suivants pour visiter la ville en vélo et monter sur les collines avoisinantes qui nous offrent de superbes vues sur les Andes et les immeubles de Santiago.

Santiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du Chili
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Comme nous avons un peu de temps devant nous, les fenêtres du van receverons des grilles de protection toutes neuves ça fait un peu prison, mais nous nous sentirons plus serein lorsque le véhicule sera garé sans surveillance. Il faudra maintenant briser de la glace ou forcer une serrure pour rentrer dans le van!. Une petite boîte de soudure et tournage les a fabriqués. Il aura fallu qu’on aille les voir 7 fois en trois jours pour que ça avance!

Santiago du ChiliSantiago du Chili

Cela fait plus d’une semaine qu’on est à Santiago et même si la ville nous plait (sauf la couche de pollution) la bougeote nous reprend. Dimanche nous sommes allés randonner à proximité de la ville (Parque Mahuida), puis le lendemain nous nous remetterons en route vers Valparaiso en direction du nord du chili….

Santiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du ChiliSantiago du Chili

Mendoza

30/07/2009 5 commentaires

sur la route vers Mendoza
Nous poursuivons notre chemin dans le chubut, le paysage est assez aride et nous fait penser à Grand Canyon, même si on y a jamais été.
Notre route nous ramène vers l’Ouest: On s’approche des Andes. Le plateau sec laisse place aux sapins et sommets enneigés. ça fait plaisir de voir des reliefs, même s’il fait plus froid… c’est l’hiver. De là, nous longerons la Cordillère en direction du nord en empruntant la route 40 qui traverse toute la région du Neuquen. Cette route est en excellent état sauf qu’en plein milieu il y 45km de piste bien défoncée. Allez savoir pourquoi…ça nous prendra deux bonnes heures mais c’est joli.

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Mendoza
Nous arriverons finalement à Mendoza après 4 jours de route et plus de 2000km depuis les dauphins de Rawson.Pablo et sa famille, nous ont accueilli très chaleureusement dans leur maison, situé dans un quartier « privé » de Mendoza. Autour de sa maison, d’autres maisons de 1500m2 et 11 salles de bain ou un pseudo château avec ses quelques pieds de vigne…, le tout entouré de grille et de garde.
Il a neigé le lendemain de notre arrivée, chose rare à Mendoza ! La ville est verte et accueillante (enfin un peu blanche aussi en ce moment) et ça contraste avec les autres villes d’Argentine. On s’y sent bien, les douches chaudes aidantes ;o) Pablo, l’ami d’Hélène (ma sœur) nous baladera dans sa famille, sa ville et ses alentours. Pour la première fois depuis le départ de Buenos Aires nous ne démarrerons pas le van pendant 3 jours.

MendozaMendoza

Sur la route vers le Chili
A cause des intempéries, la frontière entre l’Argentine et le Chili était fermé, du moins pendant quelques jours. Santiago est à seulement 450km de Mendoza, mais il faut traverser la cordière des Andes et changer de pays. La route coté Argentin est bonne, chargé de camion qui peinent encore plus que nous dans les côtes. Les vallées traversées sont larges, entourées de sommets colorés. A 2700m d’altitude on traverse une petite station de ski. Presque en face se trouve le Pont de l’Inca, curiosité géologique due à l’érosion hydraulique de la roche soumise à la confrontation entre la neige,la glace, les sources chaudes locales et une eau très ferrugineuse. Il y a déjà bien longtemps se trouvait un centre thermal à proximité. Il a été emporté par une avalanche et comme c’est dangereux le centre n’a jamais été reconstruit. A 3200m on arrive au tunnel qui épargne la montée jusqu’au col (3800m, fermé à cause de la neige). On entame la descente vers la douane. Des camions accidentés bordent la route. Après trois heures d’attente, 2 tampons en argentine, 3 au Chili et une fouille complète du véhicule, on attaque une descente vertigineuse; au moins 40 virages en tête d’épingle. Nous arriverons finalement aux portes de Santiago du Chili, ville énorme, il fait nuit, c’est l’heure de pointe et on a pas de carte pour trouver la rue de nos amis. Je vous laisse imaginer la galère…

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Patagonie: les baleines

19/07/2009 12 commentaires

Après avoir quitté Buenos Aires, nous nous sommes dirigés vers le Sud dans le but de rejoindre Puerto Madryn, en Patagonie, environs à 1500 km de la capitale fédérale. Il nous a fallu quatre jours! A 300km de notre but, dans la station balnéaire de Las Grutas, nous offrons au van une nouvelle pompe à eau (du moteur cette fois ci). Quand la poisse nous poursuit…

Patagonie: les baleinesPatagonie: les baleinesPatagonie: les baleinesPatagonie: les baleines
Patagonie: les baleinesPatagonie: les baleines

Nous arriverons finalement à Puerto Madryn le 15 juillet en fin de journée. A peine garés sur la promenade maritime, Asia saute de joie en apercevant sa première Baleine à une centaine de mètres du bord! Nous passerons la nuit suivante au bord d’une plage isolée (playa las canteras). Au petit matin le spectacle y est fabuleux. On aperçoit, tout le long de la côte, les gésiers caractéristiques du souffle des baleines. Plus tard, à marée haute, elles s’approcheront à quelques mètres de nous. il s’agit de Baleines « franco Austral ». Elles nous dévoileront leurs têtes, queues, ailerons… C’est beau, on se sent petit… A quelques mètres de là se trouve le centre d’observation des baleines, perché sur une petite falaise. Il dispose d’un sonar qui nous permettra d’entendre le chant des baleines qui passent par là. Magique.
Apparemment, entre fin mai et décembre, il y aurait environs 800 individus dans le « Golfo nuevo ».
Nous ne visiterons pas la péninsule Valdes en se promettant d’y revenir en fin d’année quand il y aura plus d’animaux (lions et éléphants de mer, pingouins, orques, dauphins…)

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Patagonie: les baleines

Nous poursuivons notre route vers le sud jusqu’à Rawson où , une fois de plus, nous passerons la nuit au bord de la plage. Le lendemain matin un petit Zodiac nous emmènera voir les dauphins « toninas ». Les ailerons, la tête et la queue sont noirs, le reste du corps est blanc. On ne les rencontre que dans l’hémisphère sud, principalement le long des côtes patagones. Ces bestioles sont très gracieuses,vives, joueuses et sociables. Elles s’approchent de notre embarcation, surfent nos vagues. c’était une belle excursion en mer.

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Patagonie: les baleinesPatagonie: les baleines

Après un cour arrêt à Gaiman, village historique de la région colonisée au 19ème siècle par les Gallois, nous poursuivons notre route dans le Chubut (le nom de la région) en suivant le Rio (rivière) du même nom. Nous passerons la nuit sur le barrage hydroelectrique « Dique Ameghino ». La rétention d’eau due à la digue forme un lac entouré de falaises rocheuses.

Traverser le Chubut le long de son fleuve c’est retracer l’histoire de la Patagonie. Le Rio a creusé des canyons mettant à nu les différentes étapes de sa formation. Par exemple, à Caiman dans le parc Paléontologique, on peut observer des colonies d’huitres fossilisées à 100m d’altitude.
ça doit être une belle région pour l’escalade ou le parapente, malheureusement nous la traversons en hiver et sous la grisaille.

Patagonie: les baleines

Nota parapente: je pensais utiliser les falaises de la côte Est pour voler grâce à la brise de mer. Et bien il n’y a que du vent d’ouest, dû à un anticyclone permanent sur le pacifique…

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Buenos Aires – Suite et fin

12/07/2009 4 commentaires

Après avoir bricolé les fenêtres du van avec un peu de scotch et beaucoup d’huile de coude (merci au coude de Tomas , www.tesomobil.de), on quitte Buenos Aires le 11 Juillet. Mais avant de partir on a eu un autre soucis sur le véhicule : la pompe à eau situé dans le réservoir d’eau propre ne marchait plus… il a fallut démonter le réservoir pour constater que le tuyau ne tenait plus sur la sortie de la pompe. Nous avons sollicité l’aide d’un spécialiste pour ces travaux un peu lourd. Ils ont travaillé à deux pendant plus de 4h sur le véhicule et on refusé de se faire payer!
Le temps qu’ils nous ont offert, nous le consacrerons à d’autres plus tard… Heureusement qu’il restait une bouteille de rosé d’Ardèche dans nos baguages que nous avons pu leur offrir.
(nota: le contact de ces personnes se trouvera bientôt dans la section Infos Utiles du site)

Bref, des gens d’une sympathie remarquable aux abords d’une ville que l’on trouvait, les premiers jours, très bruyante et polluée. Après avoir visité le quartier de la Recoleta et son cimetière monumentale ainsi que la réserve naturelle proche du récent quartier Puerto Madero, nous sommes réconcilié avec la ville qui montre une facette moins Bitumé, plus relaxante. Buenos Aires est à notre avis une ville très contrastée, une ville à vivre, on l’on peut toujours trouver ce que l’on cherche.

Nous avons donc pris sur la route vers le sud en direction de la péninsule Valdès où se retrouvent des centaines de baleines pour se reproduire… Sur la route nous nous arrêterons chez notre ami Jorge et espérons que son papa mécano puisse nous aider à solutionner quelques tracasseries sur le van.

Pour clôturer cette page sur Buenos Aires, nous aimerions remercier tout particulièrement Loic et Dom, rencontré grâce au réseau couchsurfing. Ils nous ont hébergé, soutenu, fait rire, nourrit, blanchit.. ;o) et j’espère sincèrement qu’on se recroisera !

Buenos Aires – Suite et finBuenos Aires – Suite et finBuenos Aires – Suite et finBuenos Aires – Suite et fin
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Buenos Aires – Suite et finBuenos Aires – Suite et fin

Merci Grimaldi…….

08/07/2009 10 commentaires

On a reçu le van, complètement éventré.
C’est dur pour le moral….
il a été fracturé pendant le trajet (sur le bateau de la société Grimaldi ?!?) apparemment…
ils ( mais qui ? ) sont passé par les fenêtres. elles sont donc bien abimées et faudra trouver une parade pour les remplacer.
On a eux la mauvaise idée de transporter quelques objets  » de valeur  » dans le van.
Des jumelles, un objectif d’appareil photo, notre filtre à eau, les outils pour réparer le véhicule… ils ont volé toutes ces choses ainsi que des broutilles en allant des couvertures, habits, des petites culottes, en passant par les fourchettes , les allumettes, deux trois bouteilles d’eau, de vin et jusqu’au médicaments, produits d’entretiens…
Vu les dégâts et ce qui a été volé, ils ont du avoir du temps et ne pas être déranger pendant le casse.
Un tel manque de contrôle sur un bateau me parait incroyable. Ce problème est connu, on est pas les premiers. Mais que faire pour que ça évolue? La société Grimaldi a le monopole sur ce genre de trajet.

Bref, un mauvais départ. On essaye de garder le moral en se disant qu’on va bien, que c’est juste du matériel volé….

La mésaventure aidant, on a pas eu le courage de dormir dans le van souillé par les voleurs.
Nos amis nous hébergent encore et le van se trouve sur un parking gardé, près de celui de la famille Baudchon, arrivé par le même bateau. leur véhicule a aussi été visité, pareil par la fenêtre, heureusement pour eux les dégâts et vols sont minimes.

Demain nous irons voir Grimaldi ( le transporteur ) pour voir si l’ont peut faire qqchose, mais j’ai peu d’espoir. Ensuite, avant de quitter la capitale, il faudra réparer la poignée de la porte et les fenêtres ainsi que racheter une couverture pour ne pas mourir de froid dans le van .

A suivre…

Merci Grimaldi…….Merci Grimaldi…….Merci Grimaldi…….Merci Grimaldi…….
Merci Grimaldi…….

Photos de Buenos Aires

05/07/2009 Comments off
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On est arrivé en Argentine

02/07/2009 9 commentaires

Nous sommes arrivés à Buenos Aires !
Le trajet en avion s’est bien passé ,
on a consommé 91 TOnnes de carburant, soit 4l par passager par 100km. Le vol a duré environs douzes heures.

Au départ de l’avion les hotesses ont désinfecté la cabine avec des bombes aérosols,
Dans les Aéroports de Frankfurt et de Paris,la Grippe A ne semble pas exister.
Par contre, à l’arrivée c’est plus le choc. la moitié des voyageurs ainsi que tout le personnel de l’aéroport sont masqués. il y aurait apparemment + de 1000 cas détectés dans la ville de Buenos Aires.
La Municipalité à décidé d’avancer d’un mois la fermeture des écoles.

Coté formalité dounière: un tampon à la douane en montrant son passeport et il faut donner une adresse de résidence en Argentine. Rien de plus.

aller au centre de BsAs : en Taxi ( pas les officiels) cout 120 pesos.