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la côte atlantique brésilienne

10/11/2009 4 commentaires

l’extrême sud de Bahia
C’est avec du mauvais temps que nous quittons Bahia!
Notre route nous mène à Prado une petite ville au bord de l’océan avec, pour ne pas changer, des plages magnifiques. Mais la véritable raison de notre venue se trouve 15km au nord de la bourgade, dans les falaises de sables. Et oui, vous l’aurez deviné, ça vole ! Malheureusement le temps se gâte, le vent souffle de plus en plus fort, rafaleux et le ciel s’obscurcit rapidement au dessus de l’océan. Nous aurons à peine le temps de rejoindre un café au bord de la plage à Prado avant que l’orage ne commence à sévir.

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Le lendemain, toujours sous la grisaille et la pluie, nous retrouvons au village d’ Itaunas, nos amis Allemands et Autrichiens rencontrés quelques jours plus tôt. Itaunas est réputé pour les tortues de mer (mais c’est encore trop tôt, de deux semaines d’après les locaux). Nous nous régalerons dans les dunes proche de la plage et profiterons d’un bain de mer, plus chaud que la grisaille de l’air !

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C’est décidé, on continue notre route dans la région Espirito Santo, mais vers les terres en espérant une accalmie qui nous permettrait de voler au milieu des pains de sucres à proximité de la ville de Pancas… En vain, il pleuvra à torrent, les monts noirs alentours pleurent de milles cascades et nous nous promènerons sous la pluie. Un flux météo – comme un gros tuyau – aspire l’eau de l’Amazonie pour la déverser directement dans cette partie du brésil. Cela fait plus de quarante ans qu’il n’a pas plu autant et la région est inondée, les routes submergées – nous passerons de justesse sur la seule route asphaltée quittant la ville, le courant étant trop fort pour permettre aux petites voitures de traverser la « nouvelle rivière »-, des arbres tombent dû à des glissements de terrain en bord de route. Les pistes en terre se transforment en sentiers boueux.

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A Vitoria, grosse ville côtière, même problème: Les villes ne sont pas équipées de canalisations suffisament dimensionnées pour avaler toute cette eau.

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Déjà trois jours de pluie et ça devrait durer au moins encore deux jours. Nous attendrons une accalmie à Alfredo Chaves, site de vol libre réputé. Sur place se trouvent plusieurs écoles de parapente et les moniteurs sont très accueillants, nous passerons nos soirées en leur compagnie – baraguinant dans un « franglospagnol » , ils nous répondent en Portugais. Notre attente aura été fructueuse. Ça volera assez rapidement, d’abord sous la pluie (avec une voile de l’école, complètement bouffée par l’humidité), puis le lendemain sous le soleil et avant l’orage du début d’après midi.

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Le lendemain nous irons vers Castelo , site utilisé pour des coupes du monde de parapente. C’est magnifique. Du déco on a une belle vue sur la vallée. En face, dans les pains de sucres se trouve une grande cascade et la région est recouverte de plantations de café et de bananiers. Encore une fois il ne faudra pas trop tarder pour poser car le temps se gâte.

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Très contents de ces vols, mais un peu déçus par la semaine de mauvais temps qui nous a forcé à abréger notre découverte de la région, nous continuons notre route vers le sud, en direction de la plage (on y a pris goût!) et entrons dans la province de Rio de Janeiro. Deux plages nous subjuguent. A Buzios, situé sur une presqu’île puis Arrail do Cabo et son sable poudreux très blanc – qui couine sous les pieds (comme quand on frotte deux morceaux de polystyrène) -, ses grosses vagues régulières, fréquentées par les surfeurs et son eau « azul » d’un bleu épatant.

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Arrivés à Sampaio Correia, toujours proche de l’océan mais aussi des montagnes, nous nous arrêtons à l’école locale de vol libre. Ce week-end a lieu leur 3ème Meeting rassemblant plus de 100 pilotes sur deux jours pour une compétition de distance.

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En route vers l’atlantique

26/10/2009 7 commentaires

Ça y est, nous voila au Brésil ! Juste avant de quitter la Bolivie, on a perdu notre plaque d’immatriculation de devant. Du coup, traversée de frontière sans plaque et ça passe sans problème… A partir de maintenant nous dirons à ceux qui le demanderons qu’en France il n’y a plus besoin de plaque à l’avant ;o)
Avis au lecteur européen, nous pensons fortement à vous. Le froid doit commencer à sévir chez vous, ici c’est plutôt le début de l’été, les plages et ses 36° à l’ombre!
Mato Grosso
Le Pantanal
Nous entrons dans le Pantanal quelques dizaines de kilomètres après la frontière. C’est une réserve naturelle grande comme la moitié de la France situé au cœur de l’Amérique du sud. Elle est recouverte de terres marécageuses et vastes savanes herbeuses plus ou moins inondées suivant la saison. Nous visiterons une petite partie situé au sud de la réserve. La principale raison d’y venir est l’observation des animaux . Il s’y trouve environs 80 espèces de mammifères et pas moins de 600 espèces d’oiseaux: A la saison des pluies, la vie pullule dans les grandes étendues d’eau. Quand la saison sèche arrive, les poissons se concentrent dans les marécages restant et la pêche est facile tant pour les animaux que pour les brésiliens en vacances! Nous y avons vu de nombreux reptiles comme le caïman, beaucoup de capybara (rongeur de 50kg), loutres, biches, fourmiliers, des tatous (à carapace dure), des nandous (petites autruches) beaucoup d’oiseaux ciconiiformes (aigrettes, héron ibis, spatule rosée), des grues ainsi que de grande quantité de rapace (urubu noir, balbuzard, Milan, Buse), des perroquets et le fameux jabiru, symbole du Pantanal (un oiseau d’1m40 de haut, corps blanc tête noire). Les marécages sont infesté de Piranha ainsi nous ne nous sommes pas baigné dans la plus grande réserve d’eau douce du continent.
Ce qui nous a le plus impressionné, ce sont les nombreux caïmans qui se prélassent au soleil au bord des points d’eau. Il y avait parfois des concentrations de 300 à 500 individus immobile, la gueule ouverte.

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Brasilia
Après l’escapade nature nous prenons la route (deux jours…) pour une interlude architecturale. Brasilia, capitale du Brésil inaugurée en 1960. Quatre ans plus tôt il n’y avait rien sur ce plateau reculé de l’arrière pays brésilien. Le plan urbanistique est de Lucio Costa, en forme d’un oiseau en vol. Le long de sa « colonne vertébrale » se trouve les services et bâtiments publiques, dans l’axe des ailes, en arc de cercles, on trouve les habitations et commerces. La plupart des monuments de la ville – tous très modernes- sont signés Oscar Niemeyer. Il utilise le béton avec plaisir pour ses bâtiments aux formes très épurés (à notre avis ça vieilli mal): la cathédrale, le théâtre, tous les bâtiments de la fonction publique, le musée…
D’autres curiosité se rencontre à Brasilia comme le sanctuaire Dom Bosco, une église elle aussi en béton et vitraux bleu. A l’intérieur la lumière bleu est omniprésente et rend le lieu magique.
Il y a aussi le « temple de la bonne volonté » qui se veut fédérateur de religion. A l’intérieur de la pyramide se trouve une spirale de marbre noir et blanc. On suit la spirale noir (représentant la dure journée de labeur) qui converge vers le centre de l’édifice d’où l’on aperçoit un cristal – apparemment le plus gros du monde – , symbole de la toute puissance, encastré à la pointe de la pyramide. De là on suit la spirale blanche (représentant la libération, le repos) vers la périphérie du lieu. La visite se poursuit dans un bâtiment connexe dans lequel se trouve une impressionnante collection d’art bien kitch.
Brasilia aura été la capitale du tout gratuit: les visites, les parkings gardés, internet dans la bibliothèque… sauf pour les amortisseurs arrières du van qui ont rendu définitivement l’âme dans le Pantanal. La note a été salé car les petites butées en élastomères coûtaient aussi cher que les amortisseurs.. arghh .

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Bahia
Chapada Diamantina
A 400km de Salvador au cœur de Bahia, là aussi après deux jours de route, se trouve le parc de la Chapada Diamantina, presque aussi grand que le Portugal. Avant d’être un parc naturel préservé, s’était un haut lieu de la ruée vers l’or, puis l’extraction de diamant pris place. Les zones anciennement exploités ressemblent à un grand champ de bosse couleur sable où une maigre végétation essaie de reprendre le dessus. A côté de ça se trouve une végétation luxuriante, immense oasis de montagnes vertes où l’on rencontre beaucoup d’eau et de cascades, rivières, grottes. Un régal pour nous qui mourons de chaud un peu plus jour après jour.
La ville la plus importante, Lençois (3ème ville du Brésil au 19esiècle après Salvador et Ilhéus, capitale du cacao) ne compte actuellement plus que 9000 hab. La petite ville à l’héritage coloniale est agréable à visiter et l’on s’y sens en sécurité. Nous parcourons les chemins forestiers qui nous mènes à des cascades plus splendide et rafraichissante les unes que les autres.
On y rencontrera Michel, un français qui a des « affaires » là-bas. Il achète et revends des terrains. Le brésil est en plein boom immobilier d’après lui. Il y a quatre ans il a acheté un terrain avec une maison sur la côte Sud du brésil, sa valeur a centupler…

Non loin de là nous allons dans la « Valée do Capão » (prononcé: Capon). Nous passerons la nuit dans l’enceinte du Cirque do Capão, étonné de trouver un tel lieu dans ce village paisible, peuplé de baba-cool. A 6km de marche se trouve une chute d’eau vertigineuse: la « Cachoiera da Fumaça » chute le long d’une paroie verticale pendant 380m avant de rejoindre le fond de vallée . Même si à l’époque de notre visite il n’y avait pas beaucoup d’eau, le lieu reste très impressionnant. Il est flippant d’observer la falaise, allongé sur un petit rocher en forme de table à repasser s’avançant au dessus du vide. Ce serait probablement un spot magnifique pour le BaseJump, si seulement il y avait une zone dégagée en contrebas pour atterrir…
Quelques heures de route et piste plus long et nous voilà à Poço Azul. C’est une grotte inondée d’eau translucide dans laquelle il est possible d’entrée et de s’y baigner. Un éboulement naturelle à ouvert un puits de lumière qui éclaire l’intérieur d’une petite partie de la grotte ( elle fait plus de 100m de long). Lors de la nage, la sensation s’approche du vol. On plane à la surface d’une eau des plus calmes (gilet de sauvetage obligatoire) en voyant très nettement le fond se trouvant quelques 27m plus bas. Du bonheur.

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La Linha Verde
Avant de rejoindre Salvador, on se prélasse quelques jours sur les plages du nord de la ville.
Cocotier, sable fin, eau turquoise chaude, bons fruits de mer (des langoustes pour deux à 13euros..), ça sent les vacances aux caraïbes. Les villages sont très tranquilles et nous pouvons bivouaquer à quelques mètres de l’océan. Pour nous, gringos tout blanc, il est impossible de rester trop longtemps sur la plage sous peine de coup de soleil important, et on y échappera pas même avec de l’indice 50. Nous avons atteins le point le plus au nord de la deuxième partie de notre voyage et avons effectué la deuxième traversée du continent, cette fois ci du pacifique vers l’atlantique. Il est temps pour nous de redescendre vers la terre de feu, 6000km plus au sud…

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Salvador
On continue donc notre périple à Bahia en visitant Salvador, première capitale du brésil en 1500 (et des brouettes). La ville fût très prospère grâce au commerce de la canne à sucre. Elle compte de nombreuses églises – plus de 300 – la plupart dans un état délabré. La ville est aujourd’hui assez pauvre, peuplé des nombreux descendants d’esclaves importé d’Afrique à l’époque de la traite des noirs. Le commerce de la canne à sucre puis du café ne leur à pas vraiment profité… Le beurre et l’argent du beurre étant parti vers les pays consommateurs (Europe et États-Unis).
Nous ne resterons pas longtemps à Salvador, préférant les grandes plages de sable blanc au béton de la cité.

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La côte située au sud de Salvador est tout aussi belle que celle du nord. Nous passerons par Ilheus, ancienne grande cité Brésilienne qui eu ses jours de gloire à l’époque du Cacao. Il reste encore beaucoup de plantations, qui heureusement se sont diversifiés depuis (banane, orange, cacao, café, ananas…). On apprécie toujours les plages et lors d’un arrêt impromptu dans un petit village accessible par une unique route, nous rencontrerons deux autres équipages: Un couple d’allemand retraité avec leur vieux 4×4 aménagé de couleur chocolat et une famille autrichienne voyageant dans un gros camion orange. Dans cette petite bourgade de Canavieiras se sont implanté beaucoup d’allemand. Nous en rencontrerons une bonne dizaine.

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