L’île de Chiloé
Chiloé
après la route australe, on file vers Chiloé, la seconde plus grande île sud-américaine après la terre de feu bien sûr. Les habitants de l’île sont réputés aimable si on prend le temps de s’arrêter un peu dans leurs contrées… Un rapide bac nous amènera sur l’île puis nous irons vers la côte pacifique car on peut y voir – parait-il – des pingouins de Magellan vivant en harmonie avec des pingouins de Humboldt. Comme ils ne se différencient que par une « bande noire» de plus sur le thorax pour ceux de Humboldt et qu’il faut cette fois prendre un bateau pour aller voir de loin une petite colonie perchée sur un rocher, on décide d’économiser la sortie en mer pour se faire, plus tard, un petit restau. La nuit fut très tranquille, bercée par la mélodie des vagues.
Plus tard nous irons à Ancud, l’ancienne capitale de l’île car le port fût détruit par un raz de marée en 1960. Ici nous apprendrons que l’île est riche de nombreuses églises et l’on parle de « l’école de chiloé » pour ses nombreuses architectures en bois.
Nous continuerons donc logiquement vers l’est, pour suivre la fameuse route des églises. A part les églises en bois – plutôt sympa – on appréciera aussi les petits villages de pêcheurs qui ont sus gardé leur authenticité et un long pont de bois qui mène à une petite île « des âmes » sur laquelle se trouve, vous l’aurez peut être deviné, un cimetière et une autre petite chapelle.
On s’arrêtera à Tenaun, un petit village de pêcheur comme les autres, du moins en apparence. Il possède une belle église bleu et blanche fraichement restaurée et pour notre plus grand bonheur, c’est la semaine anniversaire du hameau. Nous assisterons donc à un défilé opposant deux équipes verte et jaune « pour l’émulation » nous dit-on. Nous serons plus pour l’équipe « verte ». Son char est constitué d’un bateau de pêcheur tiré par deux beaux bœufs. Sur le bateau deux sirènes se pavanent. Derrière le char les villageois jouent de l’accordéon et défilent en habits traditionnels. L’ambiance est très conviviale et il n’y a quasiment que les 150 habitants du village dans la rue, plus nous deux ainsi que l’équipage d’un bateau de régate passant par là.
Le lendemain, toujours à Tenaun, nous apprendrons à préparer un « Curanto », plat typique de l’île.
Il s’agit de fruit de mer, de viande et de galette de pomme de terre qui vont cuire pendant une heure à l’étouffée, à même le sol. Quelques photos illustrerons mieux qu’un long discours
Puis nous passerons par San Juan, son village ,son église.
Pour finir, nous irons jusqu’à Castro, la capitale actuelle, situé à mi-hauteur de l’île. Elle nous offrira le spectacle de sa cathédrale de bois et de ses maisons sur pilotis.
Nous avons eu la chance de visiter l’île quasi sous le beau temps alors qu’il y pleut 330 jours par an !
Merci encore de ces belles photos.
Il y a dans les photos une lumière particulière dans ces régions.
On voit aussi que vous participez bien aux fêtes locales.
une nous en montre qu’un partie, tu garde les autres fiesta parapentes pour le retour?
à bientôt de vous lire la suite. Bises
Toujours aussi magnifiques ces images.
Grosses bises à vous deux.
Encore un magnifique reportage avec cette superbe cathédrale en bois, que les hommes sont créatifs quand il le veulent…! ca doit apparemment pas voler beaucoup dans le coin….;-)
vivement le prochain reportage!
dan