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Articles taggués ‘Bolivie’

De l’Altiplano à la jungle

27/09/2009 3 commentaires
Potosi
Après avoir quitté La Paz nous nous dirigeons vers Potosi en passant par Oruro. Sur notre chemin se trouve un ancien cratère de volcan à environs 2500m d’altitude. « l’oeil de l’Inca » est rempli d’eau à 35°C.. un régal de s’y baigner avant de rejoindre Potosi, une des plus anciennes grande ville de l’amérique du sud connu pour son « cerro rico » la montagne riche, mine d’argent surexploité depuis l’époque coloniale espagnole. A ce jour les conditions de travails des mineurs ont peu changé depuis 400ans, rendant la visite de la mine dure pour notre moral de touriste. Des jeunes de 14 ans y travaillent sans relâche jour et nuit même si la mine commence à s’épuiser.
La ville est situé à une altitude de 3900 à 4100m. Elle à la réputation de ville la plus haute du monde. Elle possède de nombreuses églises reflètant sa richesse passée.
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Sucre (2750m)
Par une route de montagne des plus magnifiques nous rejoignons Sucre, ville « propre », du moins bien plus propre que le reste des villes boliviennes. Elle est aussi très touristique, probablement pour ses beaux batiments bien blancs. A proximité de la ville se trouve le village de Tarabuco où tous les dimanches se retrouvent les autochtones locaux en habits traditionnels pour vendre leurs artisanats, en majorité des tissus. En empreintant un chemin de terre nous rejoignons la montange « kha-kha », fréquenter par les condors. EN revenant aux abords de la ville blanche, dans l’enceinte de la cimenterie, se trouve le site Cal Orck’où nous observerons des empreintes de dinosaures – + de 5000 – sur une paroie presque verticale. A l’époque il devait y avoir un lac tout près du lieu puis la tectonique des plaques à soulevé cette partie du sol la rendant hors d’atteinte de toute pelleteuse mécanique…
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Cochabamba (2500m)
Sur la route, lors d’un bivouac quasi au sommet de la montagne, s’agite lentement puis durement les éléments. Un Orage magnifique – il restera cantonné dans une vallée éloignée – nous offre un feu d’atifice d’éclairs qui durera toute la nuit. La ville de Cochabamba est le troisième centre urbain de la bolivie. La ville est bien vivante, verte, il y a un marché énorme (La Cancha) et nous l’avons apprécié d’autant plus qu’elle est réputé pour ses spots de parapente. Le soir de notre arrivée, on fera la tournée des bars avec Christian, représentant en huile moteur mais aussi moniteur de parapente (parapente-bolivia.com)  avec lequel nous avons sympatisé. Le lendemain matin on sera sur le décollage assez tôt: àprès midi la brise de la vallée située derrière le déco prends le dessus et ça devient très turbulent.. mieux vaut être déjà posé. L’attéro est à 2800m, le déco 600m plus haut et un courant d’air chaud nous portera jusqu’a 4200m d’altitude. Mon record de hauteur en vol thermique! Après le vol direction un garage pour l’entretien de notre véhicule (changement d’huile = 17euros) puis quelques mêtres plus loin direction une « ferreteria » ( quincaillerie ) pour acheter quelques bricoles, toujours pour le van. Hugo le gérant est fort sympa avec nous, nous aide à faire les améliorations voulues et l’on finira par partager la soirée ensemble et dormir dans sa maison.
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Villa Tunari (290m!)
Sur la route vers Santa Cruz, à l’est de la bolivie, après être remonté à 3400m commence une descente infernale vers la partie amazonienne du pays. La première ville importante de la zone équatoriale s’appelle VIlla Tunari, connue pour sa chaleur intemporelle mais aussi pour ses cultures de Coca et ses narcotraficants. Nous nous arreterons à l’extérieur de la ville non loin d’une rivière géniale pour se baigner mais aussi génial pour se faire dévorer par les moustiques… non loin de là se trouve un petit parc à vocation « animanitaire » destiner à la réinsertion d’animaux sauvages qui ont été maltraités, mis en cages. Ils y a notamment des singes et des perroquets. Nous sommes maitenant depuis deux jours dans cette région chaude, même la nuit. On a du mal à s’acclimater pour le moment, mais va falloir parce que ce type de climat est parti pour durer un certain moment…
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La Paz et les alentours

15/09/2009 3 commentaires

La PAZ

Capitale de la bolivie, s’étire entre 3600m d’alt et 4200. contrairement à la normale, ce sont les pauvre qui vivent sur les « collines » alentour (EL ALto) et les riches en bas (malassa). le climat y est plus clément… Le centre ville est un énorme marché ou l’on peut tout acheter des fruits et légumes jusqu’aux fétus de lamas séchés. Pour notre grand bonheur, à chaque coin de rue il est possible de boire un jus de fruit à 20cts€ le verre. On s’en gave comme des papayes, jusqu’à en attraper mal au ventre. Les rues de la villes sont parcouru par de nombreux taxi, bus et minibus. Chaque minibus possède sont crieur qui annonce les destinations qu’il ralie. Le code de la route n’a pas l’air d’exister en bolivie et les feux rouges sont là pour la décoration. Du coup ça roule très mal dans le centre, à coup de claxon et on se sera heureux de se poser quelques jours sur le parking d’un hotel en fond de vallée. l’Oberland n’est pas spécialement accueillant mais l’on y rencontrera d’autres « campingcarroudeur » bien sympathiques. Pour rejoindre le centre on empruntera les minibus qui s’arrêtent quelque soit l’endroit ou vous vous trouvez. le centre est à 45minutes de minibus, tout ca pour 25cts€…Nous avons réellement apprécié cette capitale situé en in coeur des montagnes, avec tout autour des sommets enneigés culminant à plus de 6000m. D’ailleurs grâce à nos amis parapentiste bolivien Miguel et Marco nous avons pu voler sur un site magnifique en fond de vallée. Le déco était tout de même à plus de 3800m d’altitude. ça vole vite, l’air est moins dense que dans nos bonnes vieilles Vosges!

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Tiwanaku
Grand post relatant de l’histoire. C’est un peu long, si ça vous intéresse pas, zapper le chapitre ;o)

Quand un européen pense à l’histoire de l’Amérique du Sud, il détache deux périodes: les Incas puis l’arrivée des espagnols avec Chirstophe Colomb.

En fait, l’histoire est un peu plus riche et nous le découvrirons à Tiwanaku au bord du lac Titicaca.
Les hommes seraient apparu Vers 8000-7000 avJC dans le paysage bolivien (constitué de trois éléments clés: les Andes ,l’altiplano et le lac Titicaca). On parlera ensuite des civilations Wankarani (4000avJC) et Chiripa (1000avJC) qui se sont sédentarisées en domestiquant l’abondant lama et en cultivant la quinoa.
La civilisation TIWANAKU, apparue elle aussi aux environs de 1000avJC, au sud du lac Titicaca. le village se devellopa rapidement grâce aux technologies de l’agriculture qu’ils possèdaient. Ils ont aménagés des champs en associant differentes couches de terre plus ou moins perméables qu’ils fertilisaient avec des engrais naturels (defections de canards, algues du lac, reste de poissons..). Très vite ils colonisèrent toute la region sud des Andes centrales (la Bolivie, le sud du Pérou, le nord de l’Argentine et la moitié du Chili). L’abondance de nourriture produite par la civilisation leur permetait de faire du troc avec les tribus avoisinantes, ils créèrent de véritables routes pavées à travers tout l’empire et des caravanes de lamas s’occupaient du transport des marchandises. Ils construisèrent des temples et des pyramides, certaines de plus de 200m de côté et quelques 15 à 20 m de Haut. Certains morceaux de pierre pesaient plus de 160 tonnes.. on se demandent comment ils faisaient avec seulement des lamas et beaucoup d’huile de coude.
Une particularité des Tiwanaku était leur apparence physique. Jusqu’à l’âge de 5 ans les têtes des enfants étaient serré entre deux planches pour que le crâne prenne une forme pointue… Ils pratiquaient les sacrifices humains. On ne connait pas exactement la raison de la disparition de cet empire, vers 1200 après JC. Une théorie dit que la civilisation aurait été victime d’un désastre climatologique sur une longue période de 10 ans ou plus. Tiwanaku a été l’empire le plus long de toute les civilisations Andines.  De nombreux mini royaumes ont remplacé Tiwanaku. Comme ils étaient constament en guerre pour leur survie, les Incas venant du Pérou n’ont pas eu de mal à tous les conquérir à partir de 1430. En moins de 100 ans l’empire Inca dépassait en taille la civilisation Tiwanaku. Les Incas se sont beaucoup inspirés des Tiwanaku remettant au goût du jour le commerce, les grandes voies pavées de la Colombie jusqu’au Chili. l’empire Inca ne durera pas avec l’arrivée des Européens sur une petite île des caraïbes en 1492. La première invasion à grande échelle de l’empire Inca par Pizarro aura lieu en 1530. Les maladies et les pillages détruiront une grande partie de l’empire Inca et les restes des vestiges Tiwanaku. En 1890 une compagnie anglaise engagée par la Bolivie pour créer une ligne de chemin de fer entre La PAZ et le Pérou n’hésita pas à dynamiter des temples Tiwanaku en pierre afin de les transformer en gravat pour supporter les rails…
Les descendants des Tiwanaku sont les indiens boliviens Aymara, à moitié convertit au catholicisme par les conquistatdors espagnols…

Les anciens dieux pré-colombiens:
le plus sacré était Viracocha qui a émergé du lac Titicaca dans l’obscurité totale pour créer le monde. Vint ensuite Willca ou Inti (le soleil) qui permit la vie sur terre. les autres dieux importants sont
– la Pachamama (la terre mère) encore très présente dans les croyances Andines. Toutes les occasions sont bonnes pour renverser une goutte d’alcool à terre en son hommage.
– Llapa (la foudre)
– Paxsi (la lune)
– Kota Mama (la mère eau)
les hautes montagnes alentour étaient aussi considérées comme sacrées. Les divinités existe en une trilogie cosmique: Alaxa Pacha (le monde du dessus), Aka Pacha (le monde dans lequel on vit) et Manka Pacha (le mode du dessous). Les civilisations pré-colombiennes croyaient en une doctrine en trois temps dans laquelle le monde à un début, un milieu et une fin.
D’après la légende, Viracocha créa le ciel, la terre, ses habitants et il fit les étoiles de la Roche sacrée du lac Titicaca, le plus vénéré des sites Incas, se trouvant sur l’île du soleil au milieu du lac …

les informations ci-dessus sont un résumé approximatif du livre « An insider’s guide to Bolivia », chapitre 3 « Bolivia’s cultural Past » de Peter McFarren.

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Lac Titicaca

Il faut prendre un bac pour accéder à Copacabana, en passant par la rive bolivienne du Lac Titicaca. les embarcations sont assez sommaires, mais les passeurs on l’habitude et la trersé se passe sans problème.  Arrivé à Copa, on rencontre Nico et sa famille (http://maricolatour.canalblog.com/). Une famille française avec deux enfants et un parapente en voyage depuis le canada jusqu’au sud de l’amérique latine. On était déjà en contact par mail et ça fait plaisir de se voir en chair et en os. Avec Nico nous partirons à la découverte du spot de parapente de copacabana: un rêve. c’est un peu comme un site en bord de mer – car on vole au dessus du lac qui est immense 6900km2 , on en voit pas le bout – la seule différence étant que le lac se trouve à 3800m et le décollage 400m plus haut… On aime se détendre au bord de l’eau et le bruit des vagues nous berce !
sur le lac se trouve l’île du soleil, sacrée depuis le temps des TIwanaku. Pour nous ce sera uniquement une belle ballade du nord de l’île vers le sud. Le coté sympa: des paysages incroyables entre l’étendue d’eau infinisable du lac et les montagnes enneigées de la cordière réal. le côté relou: A tout bout de champs se trouve des pseudo-péages pour entrer dans un lieu « sacré » (délabré), pour utiliser le chemin…etc on les a tous forcé, fièrement, mais non pas sans mal 😉

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Sorata

dans les guides de voyage Sorata, petite bourgade se trouvant au milieu d’une vallée fortement encaissée, est présenté comme « le jardin d’Eden ». c’est vrai que c’est joli, mais nous n’accrochons pas, il y a plein d’endroit encore plus beau dans le reste de la bolivie. Il n’y a rien et pourtant c’est touristique. La seule raison vraiment valable pour venir a Sorata serait de commencer un trek de 4 jours pour aller dans la cordière 3500m plus haut.. nous ne le ferons pas n’étant pas encore en grande forme « estomacale » depuis nos grande aventures gustatives de la Paz.

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Les Yungas

EN repassant par La Paz pour faire le plein (essence argent bouffe) nous prenons la route vers la jungle. Mais avant d’y accéder il faut traverser la jungle urbaine de La Paz et traverser la cordière en passant par un col à 4700m. Nous ferons toute la première partie de la descente dans le nuage et sous une légère pluie. Heureusement à cet endroit la route est encore asphaltée. Nous dormirons juste avant la piste qui disparait dans les nuages en direction de CHulumani… Le lendemain l’air est encore humide mais la route parait plus sêche. on s’engage. La piste en pente assez forte, étroite, tourant à gauche puis à droite et au final tournant tout le temps est parcouru par de grand bus 4×4 chargé à bloc de passagers et de leurs baguages. ils roulent comme des fous comparé à nous, à peine à 20 voir 30 km/h. Les vallées longées,très vertes, remplies d’une végétation luxuritante contraste terriblement avec l’arridité de l’altiplano. Après une journée de route sur ces pistes éprouvantes pour les nerfs et pour la mécanique, nous arrivons à Irupana, grand village de plus de 1000 âmes, perché sur une montagne pas très haute (peut etre 1800m) entourée de vallée ou l’on cultive la coca. le bled est tranquille. A peine arreté devant l’école une multitude de locaux viennent nous voir pour savoir d’où on vient, pourquoi on est là et qu’est-ce donc que cette voiture bizarre avec des bicy derrière. Ils sont tous très sympa et très vite nous serons invité à nous garer dans la cour de l’église advantiste. Du coup, par respect pour nos hôtes nous irons au culte du soir… Nous sommes venu à Irupana pour le parapente et rencontrerons Angel un des seuls parapentistes du village qui aimerait monter une école mais les moyens manques et c’est dur d’acheter du matériel, même d’occasion. Je volerais d’abord avec Asia puis avec la fille d’Angel et enfin son gendre. l’atterisage se fait sur le stade du village. On se fait applaudir, les gamins du village (ils sont nombreux! comme nous a dit Angel, tout le monde n’a pas la télé pour s’occuper le soir..;o) viennent poser des questions et toucher la voile.
On aura dit bonjour à la moitié du village et serré la main à l’autre. c’est la première fois qu’ils voient un camping-car, sont très curieux et surtout très aimables. on sens qu’il fait bon vivre à Irupana, même si les gens n’ont pas beaucoup d’argent, ils ont un climat chaud toute l’année, des fruits et légumes en abandances et le reste de leur argent viens des plantations de coca destiné soit au marché local pour la coca à chiquer ou en infusion soit à l’export pour la production de la drogue…

La route retour sera tout aussi belle et tout aussi dure (voir plus). On s’enlisera dans un fossé en croisant un bus et on se « posera » sur un chemin un peu trop bombée. La route aura raison d’un de nos amortisseurs que l’on changera à La Paz.

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