bilan, deux ans plus tard…
Strasbourg, Juin 2012…
Cela fait presque deux ans que nous sommes rentrés, soit déjà deux fois la durée du voyage (fin juin 2009 – fin juin 2010)
Si c’était à refaire, évidement que l’on repartirait pour vivre tous les moments de bonheur que nous avons vécu en acceptant les quelques passages difficiles qui font, mine de rien, partie de l’aventure. Nous espérons ainsi regagner un jour les sentiers du monde, mais aucune date de départ n’est prévue pour le moment.
Le plus difficile dans un voyage au long cours, c’est probablement de prendre la décision de partir. La suite n’est qu’une succession de solutions indispensables pour atteindre son but. Dans notre cas, Asia avait négocié un congé sabbatique qui nous a permis de revenir en France en sachant où on allait, mais qui nous a aussi obligé à respecter une date limite de retour: Deux jours après atterrissage, elle était déjà au travail. De mon côté je suis passé par la case pôle emploi pour au final recommencer à travailler chez mon ancien employeur moins d’un mois et demi après notre retour, juste après avoir récupéré le Van – en un morceau et sans égratignure – dans le port de Zeebrugge en Belgique. Pendant ce temps là, on galérait pour trouver un appartement en location: un CDI ce n’était pas suffisant, mon statut CDD posait des problème…; En septembre 2010 on s’installe enfin après quelques mois de squattages chez des amis (merci Ania, merci Che!).
Quelques mois plus tard, une nouvelle aventure humaine cette fois-ci commencera… En mai 2011 Eva naquis. Elle portera Sofia pour deuxième prénom, celui de la fille qui nous a tant soutenu lors de la mésaventure du bus en Colombie.
crédit photo: Klara Beck
Nous sommes en Juin 2012, Eva a déjà un an. Le temps passe si vite….
Pour en finir avec ce blog,
nous vous proposons quelques chiffres :
Les frais liés au véhicule représentent la plus grande partie du budget (>50%). Rien que le fait d’acheter un véhicule sur place pourrait permettre d’économiser 20% sur le budget globale. Mais en Amérique Latine il y a très peu de véhicules aménagés. L’idéal étant de racheter à un autre voyageur, se pose sinon de gros problèmes d’immatriculation et de revente.
Le fait d’avoir notre propre véhicule permet d’aller dans des endroits éloignés des circuits touristiques classiques. Nous avons eu assez peu d’autres frais de transport sur le continent. Chaque nuit ou presque on t été passée dans le véhicule, toujours en se garant en « sauvage ». Notre bonne étoile était avec nous , mais le risque d’Asalto n’est pas négligeable. Nos mésaventures représentant 11% du budget ne se sont pas passé à bord du véhicule: Une fois ce fût le cambriolage et saccage du véhicule lors du transit entre l’Europe et l’Amérique latine par Cargo (nous n’étions pas sur le bateau) , la seconde alors que nous voyagions en bus de ligne, tout à la fin du voyage…
Voyager avec son propre véhicule accorde une très grande flexibilité qui n’est pas vraiment chiffrable.
Le coût initial pour le transport du véhicule et des personnes représente une part importante du budget alors que la vie sur place est bien plus modéré, même en incluant les « petits plus » comme la visite du Machu Picchu ou des Galapagos et les nombreux kilomètres parcourus.
On en déduit donc que plus longtemps on restera sur le continent et plus on sera nombreux à partager le véhicule, moins le coût journalier par personne sera élevé!
Le continent Sud-Américain est très grand, les distances énormes et deux ans ne serait pas de trop…
fin.