la côte atlantique brésilienne
l’extrême sud de Bahia
C’est avec du mauvais temps que nous quittons Bahia!
Notre route nous mène à Prado une petite ville au bord de l’océan avec, pour ne pas changer, des plages magnifiques. Mais la véritable raison de notre venue se trouve 15km au nord de la bourgade, dans les falaises de sables. Et oui, vous l’aurez deviné, ça vole ! Malheureusement le temps se gâte, le vent souffle de plus en plus fort, rafaleux et le ciel s’obscurcit rapidement au dessus de l’océan. Nous aurons à peine le temps de rejoindre un café au bord de la plage à Prado avant que l’orage ne commence à sévir.
Le lendemain, toujours sous la grisaille et la pluie, nous retrouvons au village d’ Itaunas, nos amis Allemands et Autrichiens rencontrés quelques jours plus tôt. Itaunas est réputé pour les tortues de mer (mais c’est encore trop tôt, de deux semaines d’après les locaux). Nous nous régalerons dans les dunes proche de la plage et profiterons d’un bain de mer, plus chaud que la grisaille de l’air !
C’est décidé, on continue notre route dans la région Espirito Santo, mais vers les terres en espérant une accalmie qui nous permettrait de voler au milieu des pains de sucres à proximité de la ville de Pancas… En vain, il pleuvra à torrent, les monts noirs alentours pleurent de milles cascades et nous nous promènerons sous la pluie. Un flux météo – comme un gros tuyau – aspire l’eau de l’Amazonie pour la déverser directement dans cette partie du brésil. Cela fait plus de quarante ans qu’il n’a pas plu autant et la région est inondée, les routes submergées – nous passerons de justesse sur la seule route asphaltée quittant la ville, le courant étant trop fort pour permettre aux petites voitures de traverser la « nouvelle rivière »-, des arbres tombent dû à des glissements de terrain en bord de route. Les pistes en terre se transforment en sentiers boueux.
A Vitoria, grosse ville côtière, même problème: Les villes ne sont pas équipées de canalisations suffisament dimensionnées pour avaler toute cette eau.
Déjà trois jours de pluie et ça devrait durer au moins encore deux jours. Nous attendrons une accalmie à Alfredo Chaves, site de vol libre réputé. Sur place se trouvent plusieurs écoles de parapente et les moniteurs sont très accueillants, nous passerons nos soirées en leur compagnie – baraguinant dans un « franglospagnol » , ils nous répondent en Portugais. Notre attente aura été fructueuse. Ça volera assez rapidement, d’abord sous la pluie (avec une voile de l’école, complètement bouffée par l’humidité), puis le lendemain sous le soleil et avant l’orage du début d’après midi.
Le lendemain nous irons vers Castelo , site utilisé pour des coupes du monde de parapente. C’est magnifique. Du déco on a une belle vue sur la vallée. En face, dans les pains de sucres se trouve une grande cascade et la région est recouverte de plantations de café et de bananiers. Encore une fois il ne faudra pas trop tarder pour poser car le temps se gâte.
Très contents de ces vols, mais un peu déçus par la semaine de mauvais temps qui nous a forcé à abréger notre découverte de la région, nous continuons notre route vers le sud, en direction de la plage (on y a pris goût!) et entrons dans la province de Rio de Janeiro. Deux plages nous subjuguent. A Buzios, situé sur une presqu’île puis Arrail do Cabo et son sable poudreux très blanc – qui couine sous les pieds (comme quand on frotte deux morceaux de polystyrène) -, ses grosses vagues régulières, fréquentées par les surfeurs et son eau « azul » d’un bleu épatant.
Arrivés à Sampaio Correia, toujours proche de l’océan mais aussi des montagnes, nous nous arrêtons à l’école locale de vol libre. Ce week-end a lieu leur 3ème Meeting rassemblant plus de 100 pilotes sur deux jours pour une compétition de distance.
C’est du pur bonheur de lire chacun de vos articles
Dans le Ht Doubs on a de la neige au-dessus de 900m, c’est pas pareil! même si on sait en faire façon ;-))
Si vous passez à Rio j’espère que tu pourras y voler, y a un déco au sud de la ville, quand les conditions sont bonnes on peux rejoindre le pain de sucre, c’est grandiose, sinon comme on pose sur la plage ça permet au moins de voler au dessus de la mer (banc de poissons, tortues,…visibles du ciel si l’eau est claire)
bonne continuation
Did
Hermano, tu peux sans problemes aller a Carlos Paz près de Cordoba en Argentine, j’ai eu la maman de mon copain sur facebook, elle vous attend ! Tu as l’adresse, je te l’avais donné.. Sinon, demande moi, je te la redonnerai ! Bisous à vous deux !!!
Profitez bien de votre séjour à Rio. C’est magique …
Je vois que l’accueil des parapentistes de Rio est très, très sympatique.
Faites nous encore beaucoup de photos de vos rencontres, en ligne.
à bientôt vous entendre.
Dominique et Erny
Salut salut!
Eh bien, je vois que vous vous amusez toujours autant!!! Les paysages sont magnifiques et les photos sont superbes!! J’imagine que vu du ciel, ca doit être grandiose!
En tout cas continuez! Ici, vous nous régalez, on en veut encore!!!
@+
Dimitri